Catégorie et concepts Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’un concept?

A

Représentation mentale générale et abstraite ne faisant référence à aucun objet particulier et sur lequel nous nous basons afin de catégoriser les objets qui nous entourent

Ex: nous n’avons pas tous la même définition de ce qu’est la couleur verte

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2
Q

Qu’est-ce qu’une catégorie?

A

Nom qu’on donne à un regroupement d’objets concrets, qu’on appelle exemplaires, et qui illustrent le concept

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3
Q

Vrai ou faux: il y a un lien entre les notions de concept et de catégorie.

A

Vrai
Il y a nécessairement une forte intimité entre les notions de concept et de catégorie

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4
Q

Exemple de concept et catégorie avec CHIEN

A

Les différents exemplaires de chiens que l’ont connais font parties de la catégorie chien et constituent notre concept de ce qu’est un chien.

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5
Q

Qu’est-ce qu’une définition?

A

Il s’agit de la description verbale de la représentation mentale, donc du concept

Ex., Qu’est-ce qu’un chien? Un quadripède social descendant du loup qui possède un excellent odorat, une vision en teintes de gris, et qui aboie lorsque quelqu’un sonne à la porte.

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6
Q

Quelle serait la problématique d’un monde sans catégorie/concept?

A

Chaque objet aurait son propre nom, ce qui est problématique; avec une potentielle infinité de noms le quotidien serait un enfer nécessitant l’apprentissage constant de nouveaux mots, même pour les objets communs

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7
Q

Vrai ou faux: les catégories/concepts sont des raccourcis mentaux .

A

Vrai.

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8
Q

Pourquoi dit-on que les catégories/concepts sont des raccourcis mentaux?

A

Simplifient notre perception en créant des regroupements d’objets qui partagent des propriétés

Permettent l’identification rapide et la généralisation sur la base de ce partage de propriétés

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9
Q

Quelles sont les 3 utilités pour les concepts/catégories?

A

Faciliter l’identification:
- Plus notre catégorie comporte des exemplaires, mieux notre concept est défini et plus l’identification est flexible

Guider le comportement:
- Ex., ce champignon est-il comestible ou toxique?

Organiser notre monde:
- Perception des relations entre les objets
- Raisonnement de type hypothético-déductif (Ex., un labrador est un chien, un chien est un animal, donc un labrador est un animal)

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10
Q

Que sont les règles de la logique formelle?

A

Les premières recherches sur l’apprentissage des concepts et la catégorisation sont basées sur l’utilisation des règles issues de la logique formelle (branche de la philosophie)

Il s’agit du type de lien qui unit des attributs (valeur sur une dimension; ex., forme, couleur) et qui, une fois vérifié, permet d’inclure ou exclure un objet au sein d’une catégorie

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11
Q

Quelles sont les 4 règles logiques?

A
  1. Règle conjonctive
  2. Règle disjonctive
  3. Règle conditionnelle
  4. Règle biconditionnelle
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12
Q

Qu’est-ce que la règle conjonctive?

A
  • Lien logique (ET)
  • Ex: carré ET rouge
  • Ex: volkswagen ET noir
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13
Q

Qu’est-ce que la règle disjonctive?

A
  • Lien logique (OU)
  • Ex: carré OU rouge
  • Ex: volkswagen OU noir, donc j’achèterai une Volkswagen de n’importe quelle couleur ou une voiture noire de n’importe quelle marque
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14
Q

Qu’est-ce que la règle conditionnelle?

A
  • Lien logique (SI … ALORS …)
  • Ex., SI noir, ALORS cercle (par extension : si ce n’est pas noir, alors ça peut avoir n’importe quelle forme; si c’est un cercle, alors ça peut avoir n’importe quelle couleur)
  • SI Volkswagen, ALORS noir (Si j’achète une VW, elle sera noire. Si ce n’est pas une VW, alors je me fiche de la couleur)
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15
Q

Qu’est-ce que la règle bidirectionnelle?

A
  • Lien logique réciproque (SI … ALORS … et SI … ALORS …)
  • Ex., SI triangle, ALORS noir et SI noir, ALORS triangle (par extension : si ce n’est pas un triangle, alors ça peut avoir n’importe quelle couleur et si ce n’est pas noir, alors ça peut avoir n’importe quelle forme)
  • SI Volkswagen, ALORS noir et SI noir, ALORS Volkswagen (Si c’est une VW, je veux qu’elle soit noir et si elle est noir je veux que ce soit une VW. SI CE N’EST PAS UNE VW OU UNE VOITURE NOIRE, alors je me fiche de la marque et la couleur!)
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16
Q

Expliquez l’expérience sur l’apprentissage des règles logiques.

A
  • Chaque participant a 9 problèmes à résoudre dans lesquels il doit inférer la règle logique choisie par l’expérimentateur
  • On présente une série de stimuli (ex., Stim. 1 [carré rouge], Stim. 2 [cercle noir], etc.) au participant et il doit indiquer, pour chacun, si oui ou non, il appartient à la catégorie définie par la règle du problème
  • Le participant reçoit immédiatement, pour chaque réponse, une rétroaction (correct/incorrect)
  • On considère que la règle d’un problème est apprise lorsque le participant parvient à correctement catégoriser 16 stimuli de suite
  • Les participants sont répartis en 4 groupes (conjonction, disjonction, conditionnelle, biconditionnelle); pour un participant donné, la règle cherchée est la même pour chacun des 9 problèmes et seuls les attributs varient (ex., Prob. 1 [carré ET rouge], Prob. 2 [triangle ET blanc])
  • Total de 4 dimensions (couleur, forme, nombre, taille) x 3 (ex., rouge, noir, blanc; cercle, carré, triangle) valeurs possibles
  • Chaque problème porte sur deux attributs, de deux dimensions différentes (ex., [carré; rouge]), qui sont révélés au participant avant qu’il ne commence à résoudre le problème
17
Q

Quelle est l’interprétation des résultats de l’expérience sur l’apprentissage des règles logiques?

A
  • Toutes les règles ne sont pas aussi facilement apprises; la biconditionnelle (≈62 essais) est la plus difficile, la conditionnelle (≈46 essais) est mitoyenne et la disjonctive (≈24 essais) et la conjonctive (≈19 essais) sont les plus faciles à apprendre
  • Une fois apprises cependant, toutes les règles semblent aussi faciles à maintenir et appliquer; en effet, à partir du troisième problème, les participants ne requièrent que très peu d’essais, peu importe la règle à appliquer
18
Q

Qu’est-ce que la théorie de la fréquence des attributs pertinents?

A
  • Attribut pertinent = explicite dans la règle
  • Prédit que la difficulté d’une règle est inversement proportionnelle à la fréquence des attributs pertinents parmi les exemplaires de la catégorie
19
Q

Quelles sont les 4 règles de la fréquence des attributs pertinents?

A
  1. Règle conjonctive : pour la règle « carré ET rouge » 100%
  2. Règle disjonctive: pour la règle « carré OU rouge » 60%
  3. Règle conditionnelle: pour la règle « SI noir, ALORS cercle » 28,6%
  4. Règle biconditionnelle: pour la règle « SI noir, ALORS triangle et SI triangle, ALORS noir » 20%
20
Q

Quelles sont les conclusions de l’étude sur la fréquence des attributs?

A
  • L’ordre de difficulté observé dans l’étude de Bourne (1970) est tel que prédit par la fréquence relative d’apparition des attributs pertinents dans chaque condition
  • Lorsque la fréquence relative d’apparition des attributs pertinents est élevée (ex., conjonction, disjonction), la règle de catégorisation est facile à apprendre
  • Lorsque la fréquence relative d’apparition des attributs pertinents est faible (ex., conditionnelle, biconditionnelle), la règle de catégorisation est difficile à apprendre
21
Q

Que sont les catégories naturelles?

A
  1. Elles sont souvent définies par rapport à des dimensions continues (ex., couleur, largeur), avec des frontières plus ou moins floues; la catégorisation peut aussi être influencée par le contexte et les attentes (traitement descendant)
  2. Elles sont souvent organisées selon un système hiérarchique et taxonomique, avec des catégories englobantes et une dépendance entre les différents niveaux (ex., un labrador possède tous les attributs du chien, qui lui-même possède tous les attributs de l’animal)
  3. Elles sont composées de différents exemplaires, parmi lesquels certains sont plus ou moins typiques de leur catégorie (ex., moineau vs autruche)
  4. Contrairement au attributs de Bourne (1970) qui étaient parfaitement indépendants (ex., le fait d’être rouge n’a aucun lien avec le fait d’être carré), les attributs des catégories naturelles ne sont pas tous indépendants
22
Q

Expliquez l’étude sur les frontières catégorielles.

A
  • Présentation d’objets qui varient sur les dimensions de la longueur et de la largeur
  • Le participant doit indiquer s’il s’agit d’un bol ou d’une tasse
  • Dans la condition expérimentale, le participant reçoit la consigne d’imaginer que l’objet contient de la purée de pommes de terres
23
Q

Quelles sont les interprétations/conclusions de l’étude sur les frontières catégorielles?

A
  • La première chose qu’on remarque est que la frontière catégorielle séparant le bol de la tasse est floue, c.-à-d. qu’il n’y a pas une largeur exacte en-deçà/au-dessus de laquelle l’objet est systématiquement catégorisé comme tasse/bol; plutôt, la probabilité qu’un objet soit catégorisé comme bol augmente de manière progressive à mesure que sa largeur augmente
  • La deuxième chose importante est la susceptibilité de cette frontière à un effet de contexte; en effet, le fait d’imaginer que l’objet contient de la nourriture fait qu’on est plus susceptible de le catégoriser en tant que bol (ex., lorsque la largeur est de 1.5 cm, la réponse est « bol » dans 67.5% des cas si on imagine qu’il contient de la nourriture, vs seulement 10% des cas dans la condition contrôle)
24
Q

Quels sont les 3 niveaux catégoriels?

A
  • Niveau supérieur
  • Niveau de base
  • Niveau subordonné
25
Q

Qu’est-ce que le niveau supérieur?

A

Le sommet de la hiérarchie et le niveau le plus abstrait car il regroupe le plus grand nombre de membres et que ceux-ci, très différents, partagent peu d’attributs (Ex., animal)

26
Q

Qu’est-ce que le niveau de base?

A

On l’appelle ainsi car il s’agit du niveau le plus important (aussi le plus familier) pour M. et Mme tout-le-monde (Ex., humain)

27
Q

Qu’est-ce que le niveau subordonnée?

A

Le bas de la hiérarchie et le niveau le plus concret car il regroupe le plus petit nombre de membre et que ceux-ci, similaires, partagent de nombreux attributs (Ex., Justin)

28
Q

Réviser expérience sur l’importance du niveau de base

A

Dans cours 11

29
Q

Expliquez l’expérience sur le niveau subordonné et l’expertise ainsi que les résulats.

A
  • Peut-être que les attributs sont moins nombreux au niveau subordonné, mais aussi possible que les participants de Rosch et al. (1976) étaient moins familiers avec le niveau subordonné
  • Recrutement d’experts d’oiseaux et canins, à qui on demande 1) de générer des attributs et 2) de catégoriser des images d’oiseaux et de chiens au niveau de base et subordonné
  • Les participants génèrent plus d’attributs au niveau subordonné dans leur domaine d’expertise
  • Ils sont aussi ≈100 ms plus rapides pour catégoriser au niveau subordonné dans leur domaine d’expertise
30
Q

Expliquez l’expérience sur la représentativité et la ressemblance familiale.

A
  • À quel point un item est-il prototypique d’une catégorie, et qu’est-ce qui explique sa prototypie (ex., moineau vs autruche)?
  • On demande aux sujets générer le plus d’attributs possible pour différents objets dans différentes catégories et de donner un score de prototypie subjective pour chaque item (ex., à quel point une banane/olive est-elle représentative d’un fruit?)
  • L’expérimentateur calcule un score de ressemblance familiale basé sur les attributs qu’il partage avec les autres items de sa catégorie (ex. si « jaune » est partagé par 3 fruits et « pelé avant d’être mangé » est partagé par 5 fruits, le score de ressemblance familiale de la banane serait 3 + 5 = 8)
31
Q

Quels sont les résultats/interprétations de l’expérience sur la représentativité et la ressemblance familiale?

A
  • La prototypie et la ressemblance familiale corrèlent presque parfaitement, r= [.84, .94]
  • Il semble donc que les items les plus prototypiques sont ceux qui partagent le plus grand nombre d’attributs avec les autres items de la catégorie d’appartenance
  • En conséquence, les items les plus représentatifs d’une catégorie sont donc aussi ceux qui possèdent les attributs les plus fréquents au sein d’une catégorie
32
Q

Selon les études neuropsychologues, qu’est-ce qu’une lésion bilatérale du lobe temporale entraine?

A
  • Perte sélective de la capacité d’identifier ou décrire les objets vivants (ex. plantes, animaux), alors que cette capacité est relativement préservée pour les objets inertes (ex. outils)
    ≈4% de réponses correctes pour les objets vivants et ≈74% pour les objets inertes

Ex., poubelle [bac dans lequel on jette les déchets]; serviette [tissu pour s’essuyer]; sous-marin [vaisseau qui va sous l’eau]; autruche [inhabituel]; guêpe [oiseau qui vole]; anguille [pas bien]

33
Q

Selon les études neuropsychologies, qu’est-ce qu’un infarctus ou une atteinte temporal-pariétale entraine?

A

Le trouble inverse existe aussi, c.-à-d., perte sélective de la capacité d’identifier/décrire les objets inertes, mais il est moins sévère (Warrington & McCarthy, 1987)
≈70% de réponses correctes pour les pour les objets inertes; 100% pour les objets vivants

34
Q

Qu’est-ce que la perte de connaissance catégorielles suggère?

A
  • Cela suggère à première vue une dissociation au niveau du stockage des connaissances sémantiques portant sur les objets vivants et les objets inertes, mais Warrington & Shallice (1984) ont une autre hypothèse
  • Car les patients qu’ils étudient éprouvent aussi des difficultés à identifier/décrire les fruits (objets inertes)
  • Ils remarquent que la plupart des objets inertes sont catégorisés à partir d’attributs fonctionnels (ex. le marteau sert à clouer), alors que la plupart des objets vivants sont catégorisés à partir d’attributs visuels (ex. les rayures noires et blanches du zèbre); or, les fruits sont aussi catégorisés à partir d’attributs visuels (ex. forme, couleur)
  • Ils proposent ainsi que la dissociation porte sur la dichotomie visuel/fonctionnels, plutôt que vivant/inerte
35
Q

Expliquez l’expérience de la modélisation connexionniste.

A
  • Ils utilisent la même liste d’objets vivants et inertes que Warrington & Shallice (1984) et demandent à des sujets normaux d’identifier le plus grand nombre possible d’attributs pour chacun
  • Pour les objets vivants, les participants génèrent une moyenne de 16 attributs visuels et 2 attributs fonctionnels
  • Pour les objets inertes, les participants génèrent une moyenne de 9.4 attributs visuels et 6.7 attributs fonctionnels
  • Ils ont ensuite construit un modèle connexionniste basé sur les résultats des sujets normaux, avec un module de mémoire des attributs visuels et un module de mémoire des attributs fonctionnels

1) Simulation de lésions de la mémoire visuelle
2) Simulation de lésions de la mémoire fonctionnelle

36
Q

Quelles sont les interprétations/conclusions de l’expérience de la modélisation connexionniste?

A
  • En ce qui a trait à la perte complète des connaissances sémantiques visuelles, le modèle simule parfaitement les données de Warrington et Shallice (1984), c.-à-d. incapacité presque totale d’identifier les objets vivants et altération légère de la capacité d’identifier les objets inertes
  • Quant à la perte complète des connaissances sémantiques fonctionnelles, le modèle simule parfaitement les données de Warrington & McCarthy (1987), c.-à-d. une préservation totale de la capacité à identifier les objets vivants et une altération légère de la capacité d’identifier les objets inertes
  • Ces résultats suggèrent donc que les connaissances soient divisées en attributs visuels et en attributs fonctionnels
37
Q

Que suggère les données récentes au sujet des connaissances sémantiques?

A

En fait, des données récentes (revue par Binder & Desai, 2011) suggèrent que les connaissances sémantiques soient stockées dans les régions impliquées dans le traitement des modalités correspondantes

Ex., attributs visuels dans les aires visuelles, attributs auditifs dans les aires auditives, attributs gustatifs dans les aires gustatives, attributs fonctionnels (en lien avec les actions) dans les aires motrices/sensitives