Mémoire Flashcards
Souvenirs et connaissances qui sont accessible sur une grande période de temps.
Mémoire long terme
Trace d’une durée très brève à la suite d’une stimulation sensorielle. Les sensations sont mémorisées selon le niveau d’attention et le degré d’intérêt.
Enregistrement sensoriel
Mémoire des évènements qui se sont déroulés dans les secondes ou minutes précédentes.
Mémoire court terme
Nommer et donner une définition des trois sous-systèmes de mémoire à long terme, tels que définis par Tulving.
La mémoire procédurale se rapporte à l’apprentissage d’habiletés et de procédures reliées à l’exécution d’un geste complexe (e.g. faire du vélo). L’accès à ce type de mémoire se fait automatiquement et sollicite peu d’efforts conscients.
La mémoire sémantique réfère aux connaissances générales sur le monde, notamment les connaissances académiques (e.g. Paris est la capitale de la France). Ces informations sont indépendantes de l’identité et du passé de l’individu puisque cette mémoire est indépendante du contexte où l’information a été encodée (p.ex. le moment et le lieu où nous avons encodé que Paris est la capitale de la France). Elle est un répertoire de connaissances, surtout de nature langagière.
La mémoire épisodique est la mémoire des évènements récents et anciens qui sont associés aux contextes spatial, temporel, émotif, etc. La mémoire autobiographique fait partie de ce système de mémoire. Elle est de nature largement subjective et contextuelle.
Définir les trois processus de mémoire à long terme (encodage, consolidation, récupération).
Encodage : Constitution de traces en mémoire. Repose sur le stockage en MDT.
Consolidation : Maintien d’une trace en mnésique qui passe de la MCT à la MLT.
Récupération : Retour de l’information de MLT vers la MCT, lui permettant ainsi d’être accessible. Cette récupération peut se faire de façon libre (p.ex. nommez tous les mots dont vous vous souvenez.), indicée (avec des indices phonétiques ou sémantiques, par exemple nommer tous les mots d’animaux) et, finalement, par la reconnaissance (p.ex. à partir de choix de réponse).
V ou F: Selon Piaget la mémoire n’est pas fonctionnelle avant deux ans.
V: Piaget conçoit que la mémoire ne se développe qu’au stade préopératoire, soit après l’âge de deux ans. Le rappel (évocation) ne serait possible que par l’acquisition de la symbolisation. Toutefois, on peut observer que bien avant deux ans, le bébé est capable de reconnaitre des personnes et des objets dans son environnement et de reproduire des actions. Ceci est en soi une forme de mémoire.
V ou F: Les structures cérébrales responsables de la mémoire peuvent fonctionner de manière complètement isolée des autres structures cognitives chez l’enfant.
Alors que la mémoire fut initialement conçue comme un système isolable des autres systèmes (perception, langage, pensée), il est de plsu en plus évident que des interactions importantes existent au sein de ces systèmes (p.ex. difficultés en MDT - système phonologique - chez les enfants présentant des troubles du langage, influence des aspects sensoriels et attentionnels sur la mémoire, etc).
Qu’est-ce que l’effet de familiarité lexicale en mémoire à long terme sémantique?
Les mots inconnus sont plus difficiles à retenir, mais ceux qui se rapprochent d’un mot connu dans le vocabulaire de l’enfant sont nettement plus faciles à mémoriser.
Pourquoi, à l’âge de quatre ans, la fiabilité des souvenirs autobiographiques rapportés verbalement augmente-t-elle?
Parce que l’enfant a alors développé de meilleures compétences pour exprimer les souvenirs de façon narrative et qu’il est désormais en mesure de distinguer ce qui est pertinent de garder en mémoire. Les souvenirs sont donc mémorisés intentionnellement.
Expliquer pourquoi l’acquisition du langage joue un rôle important dans le développement de la mémoire épisodique.
D’une part, le début du langage induit le début de la socialisation. La mémoire événementielle est partiellement modelée par les interactions verbales. La verbalisation par l’adulte permet un encodage plus élaboré et aide l’enfant à se construire une représentation plus riche et à faire des liens entre les informations. La verbalisation permet d’orienter et de compléter les informations mnémoniques. La conarration permet de porter plus attention à certains détails et engendre un double encodage. D’autre part, l’acquisition du langage permet de mieux rappeler les souvenirs. Lorsque l’enfant est en mesure de raconter un évènement de façon organisée, cela facilite sa consolidation et son rappel.
L’importance de la suggestibilité des enfants diminue avec l’âge.
Les enfants d’âge préscolaire et début scolaire manifestent plus de confusion sur l’origine des informations que ceux plus âgés. Ce biais peut être mis en lien avec la maturation des fonctions exécutives.
Quels sont les changements au plan qualitatif et quantitatif observables au cours du développement de la mémoire épisodique?
Avec l’âge, on observe que la quantité d’informations mémorisées augmente, que les enfants sont en mesure de se remémorer plus de détails après des délais plus longs. Les indices d’encodage ont moins besoin d’être identiques au contexte lors du rappel.
En période préscolaire, par quel moyen les enfants développent-ils leur mémoire sémantique?
Ils élaborent et organisent les bases des connaissances sémantiques en mémoire par l’expérience. Les scripts sont un exemple de séquences événementielles que les enfants développent à cette période.
Outre les habilités langagières, quels facteurs sont importants dans le développement de la mémoire sémantique?
La scolarisation et le contexte culturel
V ou F: Les informations en mémoire sémantique déclinent plus rapidement avec l’âge que celles en mémoire épisodique.
V: Dans le cas des informations en mémoire sémantique, on observe un déclin rapide suivi d’un plateau. Dans le cas de la mémoire épisodique, on n’observe pas de déclin rapide mais une diminution très lente depuis l’acquisition jusqu’à la période de test.