Langage oral Flashcards

1
Q

V ou F Le développement cognitif est un outil primordial (nécessaire) au développement de la compréhension du langage.

A

Le développement cognitif est un outil primordial (nécessaire) au développement de la compréhension du langage.

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2
Q

Pourquoi est-il difficile de dresser la chronologie du développement de la compréhension chez les enfants très jeunes ?

A

Le jugement de la compréhension des enfants est difficile car ceux-ci utilisent souvent des indices fournis par le contexte pour comprendre un énoncé linguistique. Par exemple: l’enfant qui porte son regard la où la mère regarde pour obtenir des indices et comprendre l’énoncé (si maman dit « Il est où papa ? » en regardant le papa au loin) ou un enfant qui regarde et imite ce que font ses pairs à la garderie suite à ce qu’une consigne aie été donnée par l’éducatrice.

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3
Q

Quel type/catégories de mots composent 50% du premier lexique compris par les enfants ?

A

Les verbes/mots d’action

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4
Q

Vrai ou faux. Les jeunes enfants répondent généralement bien aux consignes verbales dont le niveau de complexité surpasse légèrement leur propre niveau de production du langage.

A

Vrai. À noter que le contexte peut grandement jouer sur la compréhension de phrases ou énoncés de plus en plus complexes.

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5
Q

V ou F: L’ampleur de l’écart entre le nombre de mots compris par un enfant et le nombre de mots produits par un enfant tend à diminuer avec le temps.

A

Vrai. Parcontre, le nombre de mots compris tend à être toujours supérieur au nombre de mots dits (et cet écart varie selon les personnes).

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6
Q

Deux types de connaissances guident l’apprentissage des mots. Quels sont-ils? Décrivez brièvement chacun d’eux et la façon dont ils guident l’apprentissage des mots.

A

Connaissances taxonomiques : Elles correspondent à la connaissance des mots et réfèrent aux catégories et aux classifications organisées hiérarchiquement. Les nouveaux mots sont comparés avec les mots déjà connus et organisés de manière à faciliter la récupération.

Connaissances des événements (scripts) : Elles correspondent à la connaissance du monde et réfèrent à des séquences et des routines connues par l’enfant. Les scripts sont organisés et connus des enfants. Les scripts incluent les rôles, les acteurs, les options (ex. l’enfant sait que lorsque sa mère dit les mots « jus » et « biscuits » c’est le temps de la collation àScript de la collation). L’enfant peut donc apprendre des mots en lien avec les scripts puisque ceux-ci sont répétés très souvent.

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7
Q

Donne un exemple que le langage est associé à Augmentation de la capacité mnésique

A

Habileté à mémoriser des symboles tels que les mots et les gestes, et à traiter des phrases de plus en plus longues.

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8
Q

Donne un exemple que le langage est associé à Niveau cognitif de jeu

A

Différence entre le niveau de jeu des enfants qui utilisent des mots et ceux qui n’utilisent pas encore de mots. Émergence de la combinaison de mots chez les enfants qui combinent deux ou davantage de séquences de jeu ou qui font une même action sur une séquence d’entités.

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9
Q

Donne un exemple que le langage est associé à l’imitation

A

Émergence des énoncés de deux mots chez les enfants qui peuvent imiter des sons qui ne faisaient jusqu’alors pas partie dans leur répertoire.

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10
Q

Donne un exemple que le langage est associé à Notion/concept de réversibilité

A

Corrélée à l’acquisition des mots avant et après.

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11
Q

Quelles sont les six composantes de la compréhension (permettant de transformer des signaux acoustiques en message porteur de sens) proposées dans le modèle de Bishop (1997) ?

A

1- Reconnaissance de la parole (speech recognition)

2- Lexique / sémantique

3- Interprétation syntaxique (interprétation de la phrase)

4- Compréhension syntaxique en temps réel (compréhension de phrases en temps réel)

5- Le contexte et le discours

6- Cognition sociale et interprétation de l’intention de communication

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12
Q

Relevez trois défis que pose la reconnaissance de la parole.

A

Afin de comprendre un message, l’enfant doit convertir une séquence continue de paroles en unités discrètes, soit en mots. Ex. lechiensestenfui à« Le/chien /s’est/enfui/».
Parmi plusieurs bruits environnants, l’enfant doit cibler les sons de la parole de son interlocuteur et faire abstraction des autres sons (le murmure des autres, le bruit du téléphone, la radio, etc.).
Un son de la parole (phonème) (ex. le son /a/) n’est pas produit exactement de la même manière d’une personne à l’autre (ex. un homme VS une femme), d’un contexte linguistique à l’autre (ex. pAtAte vs Allo) et même d’une fois à l’autre, par la même personne (ex. en pleurant ou en riant), mais nous parvenons tout de même à l’identifier dans les différents contextes.
Au début, les enfants reconnaissent des unités larges (ex. le mot entier « PAPA »), puis des unités moyennes (ex. les syllabes PA / PA) et, finalement, vers l’âge scolaire, les différents phonèmes du mot (ex. P/A/P/A).

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13
Q

Expliquez brièvement comment l’enfant parvient à stocker un mot dans son lexique/sémantique.

A

L’enfant qui apprend un langage doit identifier des unités de sens récurrentes (mots) dans les paroles de ses interlocuteurs et encoder les informations en mémoire à long terme (dans un dictionnaire mental), de manière à ce que ces unités de sens soient identifiées comme des mots familiers lorsque l’enfant les entendra à nouveau.

Il doit stocker les informations sur la phonologie et sur la représentation sémantique (le sens du mot). Par exemple, « BOBO » se dit /bobo/ (information phonologique) et veut dire : avoir mal, ouch!, douleur (informations sémantiques).

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14
Q

Lorsqu’il a appris des mots, l’enfant doit pouvoir les reconnaître dans le discours de ses interlocuteurs. Expliquer brièvement deux défis auxquels fait face l’enfant lorsqu’il doit reconnaître un mot qu’il a préalablement stocké dans son lexique/sémantique.

A

Premier défi : Les mots ne sont pas segmentés dans une parole continue et l’enfant doit pouvoir reconnaître les bornes des mots à l’intérieur du discours (ex. lechiensestenfui àLe/chien /s’est/enfui/).

Deuxième défi : L’enfant a plusieurs mots en mémoire, il doit pouvoir retrouver dans son dictionnaire mental le mot cible. Il ne peut pas faire une recherche exhaustive à chaque fois qu’il entend un mot. Il doit pouvoir y accéder rapidement.

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15
Q

Vrai ou faux. Les enfants qui ont une bonne connaissance des mots ne pourront pas comprendre et interpréter des phrases s’ils ont une compréhension grammaticale déficitaire.

A

FAUX. Les enfants qui ont une bonne connaissance des mots, malgré une moins bonne compréhension de la grammaire, peuvent tout de même comprendre certaines phrases en se basant sur le sens des mots et sur les inférences en lien avec la vie courante.

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16
Q

Outre la compréhension isolée des mots, que doit faire un enfant pour interpréter les phrases (interprétation syntaxique) qu’il entend?

A

Règles et relations syntaxiques : Il ne suffit pas de pouvoir identifier les mots isolés. Les mots réfèrent à des interprétations différentes selon la phrase. Par exemple, « le garçon chasse le chien » est différent de « le chien chasse le garçon ». Il faut donc que l’enfant puisse établir les relations entre les mots de la phrase pour en découvrir le sens.

OUTILS : prépositions, flexions, verbes, mots fonction…

17
Q

Vrai ou faux. La compréhension de phrases en temps réel augmente la demande cognitive.

A

Vrai. Outre la simple connaissance du vocabulaire et de la grammaire, les enfants doivent apprendre à déployer ces ressources en temps réel. La compréhension se fait au fur et à mesure que progresse la phrase entendue. (Ex. Le chien/ s’est sauvé/ de la maison/ et / il est parti/ chez le voisin). Cette compréhension au fur et à mesure augmente la demande cognitive et est plus complexe que la compréhension de mots isolés.

18
Q

Puisque la majorité des phrases peuvent être comprises de multiples façons, l’enfant doit parfois faire des inférences pour comprendre au-delà du sens littéral. Nommer deux éléments qu’une personne utilise, outre le sens des mots, pour comprendre un discours.

A

Le contexte

Les connaissances antérieures

Les attentes

Un modèle mental

19
Q

Vrai ou faux. Les connaissances générales (antérieures) d’une personne l’aide à comprendre tous les aspects d’une phrase (au fur et à mesure que chaque mot est entendu) et ce, en temps réel.

A

Vrai. La personne qui entend le langage ne traite pas passivement les mots entendus un à un. Ses connaissances antérieures, ainsi que le contexte et les attentes, l’aident à traiter et à anticiper le sens du message à partir d’une multitude de possibilités. Ce rôle des connaissances antérieures est encore plus important lorsqu’il est question de la compréhension de discours plus longs (p.ex. récits).