MDS100 - P3 Flashcards

1
Q

Nomme des changements provenant de la croissance et des transformations physiques de l’enfant de 3 à 6 ans

A
  1. Gain de 5 à 7cm et 2 à 3kg par année pour les filles et garçons
  2. Tronc / Bras / Jambes s’allongent
  3. Modification du centre de gravité et meilleur équilibre par changement des proportions du corps
  4. Cartilage se transforme en masse osseuse rapidement
  5. Changements du SN permet le développement des habiletés motrices.
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2
Q

Développement du cerveau des enfants de 3 à 6 ans

A
  1. Croissance accrue et plus rapide des régions frontales (responsables de la planification et organisation des actions)
  2. Densité des synapses dans le cortex préfrontal culmine vers 4 ans
  3. 6 ans ; 95% du volume maximal du cerveau
  4. Myélinisation progressive des fibres du corps calleux permet une transmission plus rapide et meilleure intégration des informations.
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3
Q

Stades du développement de la motricité globale de 3 à 6 ans

A
  1. Stade Initial :
    - dépend de la maturation physique
    - ébauche du comportement, limité aux membres qui contribuent à l’effet final souhaité, enchainement incomplet
  2. Stade Intermédiaire :
    - Dépend de la maturation physique
    - Coordination améliorée des séquences
    - Déplacement plus amples et mouvements encore un peu maladroits (- fluidité)
  3. Stade Final :
    - Dépend de la pratique des habiletés
    - Actions coordonnées et fluides, amplitude et continuité des mouvements
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4
Q

Les 4 catégories d’action de la motricité globale

A
  1. Action de locomotion
  2. Action de transmission de force
  3. Action d’équilibration
  4. Action de changement de position
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5
Q

Motricité Fine de 3 ans à 6 ans : la maîtrise des habiletés motrices fines fait appel ?

A

à la coordination oeil-man

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6
Q

Évolution Graphique de l’enfant de 3 à 6 ans

A

2 ans : gribouille (le fait selon certaines structures, pas de hasard ; lignes et zigzag)

3 ans : enfant dessine des formes (cercles, croix) mais difficulté à les fermer

4/5 ans : stade pictural, combine des formes et motifs plus complexes

bonhomme têtard (4 ans ; cercle avec membres) –> bonhomme fil de fer (thorax avec bras / jambes) –> bonhomme tube (bras et jambes en trait double) –> bonhomme complet (7/8 ans)

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7
Q

Le passage des formes abstraites à la représentation d’objets réels indique ?

A

que l’enfant a les habiletés de représentation mentale

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8
Q

La latéralité manuelle est

A

la dominance d’une des parties du corps (main, yeux, pieds) évidente vers l’âge de 3 ans. Généralement, l’ère gauche est dominante alors il y a beaucoup de droitiers

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9
Q

Qu’est-ce qui détermine la latéralité manuelle

A

Présence d’un gène ; les droitiers ont hérité de ce gène particulier (82%)

Ceux sans ce gène ; 50/50

Des jumeaux homozygotes peuvent avoir des mains dominantes différentes ; explique en quoi c’est par présence d’un gène ou non.

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10
Q

Croissance de l’enfant de 6 à 11 ans

A

6 à 11 ans : ralentissement de la croissance
- 5 à 8cm par année
- double leur poids
- gain supérieur de masse adipeuse chez les filles
- taille et poids supérieur des filles jusqu’à leur poussée de croissance pubertaire (12/13 ans)

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11
Q

Développement du cerveau de l’enfant de 6 à 11 ans

A
  1. Perte de la densité de la matière grise ; les connexions utiles demeurent activent et les régions non utilisées sont éliminées (élagage). Remplacée par une augmentation de la matière blanche.
  2. volume maximal des lobes pariétaux (11/10 ans)
  3. croissance accélérée des lobes pariétaux et temporaux de 6 à 11 ans (compréhension spatiale) reliés au développement de l’intelligence
  4. L’épaississement prolongé du cortex préfrontal représente une période critique du développement des circuits de la pensée de haut niveau.
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12
Q

Évolution des habiletés motrices de 6 à 11 ans

A

6 ans : saut à la corde, lancer un objet avec un bon transfert d’un pied à l’autre

7 ans : tenir en équilibre sur un pied, sauter

8 ans : peut sauter d’un pied à l’autre avec un rythme / force de préhension de 5,5 kg

9 ans : garçons peuvent courir à une vitesse de 5m/s et lancer une balle à 21m

10 ans : enfant peut juger trajectoire d’une balle et l’attraper. Fille peut courir 5m/s

11 ans : fille saute 15cm de moins qu’un garçon, garçon effectue un saut en longueur de 1,5m

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13
Q

Motricité fine ; habileté dont l’amélioration est la plus évidente

A

capacité d’écriture

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14
Q

Nomme les différents types de préhension en ordre d’apparition du cube

A
  1. Préhension du cube :
    - naissance ; préhension non volontaire (réflexe aggripement)
    - 3 à 9 mois : position de flexion à position d’extension du poignet –> prise ulnaire à prise radiale de l’objet –> absence d’implication du pouce à une opposition du pouce avec les doigts
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15
Q

Nomme les différents types de préhension en ordre d’apparition de la bille

A

6 mois : début de la manipulation de plus petits objets

6 mois : touche l’objet avec les doigts en extension, pas implication du pouce

7 mois : ratisse avec les doigts en flexion pour amener l’objet dans la paume, encore pas implication du pouce

8 mois : prends la bille entre le pouce et la face latérale de l’index

9 mois à 12 mois : préhension évolue vers une préhension précise et dissociée où il utilise l’opposition du pouce avec la phalange distale de l’index

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16
Q

Nomme les différents types de préhension en ordre d’apparition du crayon

A

1 an 1/2 : prise palmaire
- poignet est fléchi et le bras bouge en bloc (crayon tenu en poing)

2-3 ans : prise digitale en pronation
- crayon est tenu par tous les doigts et le pouce. L’avant-bras est légèrement en pronation et il bouge en bloc

3 ans 1/2 - 4 ans : prise tridigitale statique
- poignet stable mais absence de mouvements dissociés des doigts (main bouge en bloc). Crayon est en appui entre le pouce et majeur-index. 4/5e doigt fléchi

4 ans 1/2 - 6 ans : prise tridigitale dynamique
- poignet en légère extension, mouvements dissociés des doigts. Crayon en appui sur le pouce et majeur-index. 4/5e doigt fléchis et stabilisent.

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17
Q

Quels sont les 2 sous-stades du stade pré-opératoire

A
  1. pensée préconceptuelle : 2 à 4 ans
    - caractérisé par la fonction symbolique (enfant peut utiliser un mot, action, symbole pour désigner un signifié ; objet, situation.
    - peut se représenter un objet absent et imiter une situation qu’il se souvient
    - se manifeste dans le jeu symbolique, langage et l’imitation différée
  2. pensée intuitive : 4 à 6 ans
    - enfant comprend que le monde qui l’entoure en se basant sur ses perceptions et intuitions plutôt qu’un raisonnement logique.
    - Pas encore prêt à des opérations mentales
    - Forme de pensée unique qui tient pas compte des liens de la situation et ce qui conduit aux conclusions.
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18
Q

Spécificité du stade préopératoire

A

l’enfant peut se représenter mentalement des objets qui ne sont pas physiquement présents, ces représentations sont limités par le fait que l’enfant ne peut pas encore user de la pensée logique.

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19
Q

Principale limite du stade préopératoire

A

La centration : amène l’enfant à ne percevoir qu’un seul aspect d’une situation au détriment des autres

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20
Q

répercussions de la centration

A

répercussions sur la compréhension du monde physique et des relations sociales, ex ;

Samuel évalue la quantité de jus qu’il boit sur le seul fait que son verre est plein ou non. Le sien est plein (250ml), il en contient donc plus que le verre de son éducatrice à moitié plein (1L).

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21
Q

L’egocentrisme est ?

A

une forme de centration qui n’a rien à voir avec l’égoïsme. Cela rend impossible la prise en compte du point de vue d’une autre personne chez les enfants de 3 ans. ex ;

  • Samuel est assis sur une chaise devant 3 monticules sur une table. À l’autre extrémité de la table, on place une poupée sur une chaise. Lorsqu’on demande à Samuel ce que la poupée peut observer, ce dernier dit seulement ce que la poupée voit selon SA perspective alors que la poupée verrait 2 monticules et non 3 (il ne peut pas prendre le point de vue d’un autre).
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22
Q

L’animisme est ?

A

tendance à concevoir les objets inanimés comme possédant des caractéristiques humaines. Difficulté de distinguer ce qui est vivant de ce qui l’est pas, surtout les choses inanimées en mouvement, ex ;

  • Le soleil se couche, Samuel dit à son papa ; je crois que le soleil est fatigué, il est parti se coucher !
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23
Q

La non-conservation est ?

A

que l’enfant de 3 à 6 ans ne comprends pas que deux quantités égales restent égales malgré leur transformation apparente, si rien ne leur est enlevé ou ajouté. Ex ;

  • Samuel ne peut pas croire que la quantité de liquide (500ml) dans le verre large est la même si l’on transvide le contenu dans un verre plus étroit.
24
Q

Irréversibilité est ?

A

l’enfant ne comprends pas qu’une opération ou action sur un objet peut être fait en sens inverse pour revenir à l’état original, ex ;

  • Samuel a son gâteau de fête qui est coupé en deux. Ce dernier croit désormais en avoir plusieurs. Il ne comprends pas que si l’on remet les 2 bouts ensemble, on retrouve le gâteau entier.
25
Q

Transduction est ?

A

l’enfant établi un lien de causalité, logique ou non, entre 2 événements sur la base de leur occurence commune, ex ;

  • Samuel a été méchant avec son chat et après, ce dernier tombe malade. Samuel croit que c’est de sa faute si son chat est devenu malade, car il a été méchant avec lui.
26
Q

Tests de conservation ;
1. 2 rangées parallèles de bonbons vs mêmes rangées espacées
2. 2 quantité identique d’eau sont dans 2 verres identiques, on verse l’eau d’un verre dans un verre plus mince et grand
3. 2 morceaux de pâtes à modeler identique sont sur la table, on prend l’un des morceaux et on le rend plus petit.

A
  1. il y a plus de bonbons dans la rangée espacée
  2. il y a plus d’eau dans le verre qui est mince, car il monte plus haut
  3. le morceau plus gros est plus lourd, car il est plus gros.
27
Q

quels sont les 3 types de mémoire

A
  1. mémoire sensorielle
  2. mémoire de travail
  3. mémoire à long terme
28
Q

la mémoire sensorielle est

A

un réservoir temporaire pour toutes les informations sensorielles qui arrivent : pas d’attention, elles s’estompent rapidement.

Les informations sensorielles traitées ou récupérées se trouvent dans la mémoire de travail –> réservoir à court terme des informations avec lesquelles la personne travaille activement (ce à quoi elle pense activement, se souvient ou tente de comprendre ; limité à plus ou moins 7 éléments)

29
Q

La croissance de la mémoire de travail permet

A

le développement des fonctions exécutives (planification, réalisation d’activités mentales orientés vers un objectif précis)

30
Q

Mémoire à long terme : système qui permet de transformer l’information codée dans ce système

A

processus d’encodage du système exécutif central

31
Q

3 types de mémoires à long terme

A
  1. mémoire générique
  2. mémoire épisodique
  3. mémoire autobiographique
32
Q

Mémoire générique est

A

mémoire qui produit des scénarios de routines familières servant à orienter le comportement.

permet à l’enfant de savoir à quoi s’attendre et comment se comporter.

exemple ; utilisé pour établir des routines dans la journée (dîner, lavage des mains, brossage des dents)

33
Q

Mémoire épisodique est

A

mémoire qui renvoie à la conscience d’avoir vécu une expérience particulière dans un lieu et temps déterminé

Les enfants se rappelent des événements nouveaux pour eux ; la fois qu’ils sont aller visiter le zoo

Les détails des situations fréquentes (aller en classe) sont plutôt flous.

34
Q

Nomme et décrit les différents types de jeu de l’enfant de 3 à 6 ans

A
  1. Jeu fonctionnel : constitué d’actions répétitives avec ou sans objet (ex ; rouler une balle ou tirer un objet sur roues)
  2. Jeu constructif : consiste à utiliser des objets pour construire ou créer autre chose
    - apparaît vers l’âge de 1 an
    - construction, bricolage, matériel pour le dessin et peinture)
    - de plus en plus élaboré vers 5/6 ans
  3. Jeu symbolique : jeu dans lequel l’enfant invente une situation imaginaire, comme faire semblant d’être quelque chose ou quelqu’un d’autre en s’adonnant à des activités simples, puis complexe
    - repose sur la fonction symbolique qui apparait au stade sensorimoteur
    - apogée au stade préopératoire entre 2 et 6 ans
    - jouer au docteur, pompier, etc.
    - Permet le développement de la personnalité gloable.
  4. Jeu formel : jeu comportant des règles, une structure et un objectif tel que la victoire
    - ballon chasseur, serpent et échelle
    - stade préopératoire seulement que l’enfant peut participer à ce genre de jeu
    -
35
Q

Le jeu social est ? que peut-il démontrer chez l’enfant ?

A

un jeu dans lequel les enfants interagissent les uns avec les autres

plus les enfants grandissent, plus la dimension sociale et coopérative des jeux se développent.

Un enfant qui évite ce type de jeu pourrait être un signe de timidité, d’anxiété ou de rejet social. Cependant, des enfants peuvent seulement préférer des jeux penchés sur l’exécution de la tâche plutôt que les personne et être socialement compétents.

36
Q

3e stade du développement cognitif selon Piaget

A

Stade des opérations concrètes : enfant accède à la pensée logique qui permet de faire mentalement des opérations pour résoudre des problèmes concrets (atteint vers 5 / 7 ans)

37
Q

La décentration est ?

A

capacité de considérer plusieurs aspects d’une situation (enfant est capable de comprendre que la poupée voit différemment ce qui est sur la table, car elle est de l’autre côté)

38
Q

Acquisiton de la conservation permet ?

A

de comprendre que 2 quantités égales restent égales, même si leur apparence est transformée

  • l’enfant devient capable de résoudre des problèmes de conservation sans avoir à mesurer ou peser l’objet (ex ; il comprend que même si 2 quantités de patte a modeler identique sont de grosseur différente, il y a la même quantité)
39
Q

raisonnement inductif vs déductif

A

inductif : raisonnement logique par observations particulières sur un ou des membres d’une classe pour en arriver à une conclusion au sujet de cette classe
- utilisé au stade des opérations concrètes
- ex : Samuel se rend compte que son chat ronronne, comme lui de son ami ; il en déduit que tous les chats ronronnent

déductif : type de raisonnement logique qui part de la prémisse au sujet d’une classe pour tirer une conclusion sur un membre ou des membres particuliers de cette classe qui se développe à l’adolescence.
- ex ; affirmation générale que tous les politiciens sont des menteurs, alors le papa de l’ami de Samuel en politique est un menteur.

40
Q

Acquisition des relations spatiales est ?

A

capacité de comprendre les relations spatiales, de situer les objets les uns par rapport aux autres, évaluer les distances et penser aux étapes d’un parcours.

ex ; Samuel, au sous-sol, peut faire un plan de sa maison pour aller chercher son toutou dans sa chambre au 2ème étage.

41
Q

Comparaison entre le stade préopératoire et opérations concrètes sur les sujets précédemment mentionnés

A

préopératoire :
- non-conservation
- irréversibilité
- raisonnement transductif
- centration
- égocentrisme

opérations concrètes :
- raisonnement inductif
- décentration
- conservation
- réversibilité
- considère plusieurs points de vue

42
Q

Capacité des enfants de mieux se concentrer à l’âge scolaire

A

Attention Sélective : peut centrer l’information sur dont il a besoin en filtrant ce qui est pertinent ou non pour lui.

Permet d’inférer la signification approximative d’un mot qu’il lit et supprimer les autres significations qui ne sont pas appropriées au contexte

Dépend du développement des fonctions exécutives

43
Q

Utilisation des stratégies mnémoniques possible grâce à

A

la réorganisation majeure des lobes frontaux permettant l’amélioration de la métamémoire

ex ; aides mémoires externe / répétition / organisation / élaboration

44
Q

Quels sont les facteurs d’influence de la réussite scolaire et explique leur influence

A
  1. Confiance en soi de l’enfant : les élèves qui font preuve d’autorégulation se fixent des objectifs stimulants et utilisent des stratégies pour les atteindre, ceux qui ne croient pas en leur capacité deviennent frustrés et déprimés ce qui nuit à leur réussite
  2. Sexe de l’enfant : les filles réussissent mieux que les garçons, les filles ont tendance à attribuer leur succès à l’effort fourni alors que les garçons l’attribue à leur intelligence ou habileté. Les méthodes pédagogiques sont donnés dans un environnement + propice aux filles (gars peuvent pas bouger)
  3. Rôle de la famille : création d’un environnement propice à l’apprentissage, accompagnement dans les devoirs, encourager les enfants, offrir des récompenses pour des bonnes notes, féliciter lors des réussites scolaires.
    - style autoritaire : réussissent moins bien (parents permissifs aussi)
    - style démocratique : réussissent le mieux
  4. Niveau socioéconomique : qualité des écoles, attentes des parents supérieures, ambiance familiale.
  5. Influence du groupe de pairs : groupe qui valorise la réussite scolaire va entraîner l’enfant à vouloir s’identifier au groupe et participer à l’école
  6. Pratiques pédagogiques : projets liés aux champs d’intérêts des enfants, donner des rétroactions aux élèves et mettre en pratique l’apprentissage
45
Q

Distingue le concept de soi, de l’image de soi et l’estime de soi

A

concept de soi : représentation qu’une personne possède au sujet d’elle-même
- se développe par l’intermédiaire des expériences quotidiennes qui permet à l’enfant de se représenter comme un être avec des caractéristiques particulières et intègre aussi un aspect social

image de soi : aspect identitaire du concept de soi qui débute avec la conscience de soi, qui se complexifie au long de la vie
- 3 ou 4 ans : sur décrit sur la base d’aspects externes (apparence, comportement concret, possession ; couleur de ses yeux, sa maison, son chien, son jeu). il se décrit de façon peu nuancé, très positive et idéalisée.
- 5 ou 6 ans : diminution de l’égocentrisme, commence à utiliser la comparaison sociale pour se définir (je cours vite, je saute haut, je peux lancer la balle loin)
- 7 ans : preuve de nuance et réalisme (ex ; à 4 ans il dit qu’il est grand, à 7 ans il dit qu’il est grand, mais qu’il n’est pas le plus grand de sa classe). Il se décrit par des traits généraux et non ses habiletés (je suis intelligent vs j’ai bien répondu à la question). Peut faire preuve d’autocritique sur ses forces et faiblesses (je suis bon pour courir vite, mais moins pour attraper une balle).

estime de soi : valeur positive ou négative qu’une personne s’accorde à elle-même
- repose sur l’écart entre l’image de soi et le soi idéal (ce que tu aimerais être)
- 5 ou 6 ans ; ils retiennent surtout les rétroactions positives, sans capacité de voir ses faiblesses

46
Q

éléments contribuant à l’estime de soi de l’enfant

A
  1. acquisition du sentiment de sécurité
  2. identité positive : élaborée grâce à la reconnaissance et acceptation du tempérament propre de l’enfant. Mentionner les fores, les faiblesses de façon constructive.
  3. le sentiment d’appartenance : pour développer les habiletés sociales, verbales et relationnelles, il doit avoir des relations significatives et stables. Favoriser les comportements prosociaux, prendre conscience des besoins des autres et résoudre les conflits.
47
Q

Pratiques éducatives pour : sentiment de sécurité / identité positive / sentiment appartenance

A
  1. sentiment de sécurité :
    - reconnaitre les besoins de l’enfant
    - offrir un environnement prévisible et stable
    - adopter des règles claires
  2. identité positive :
    - nommer les forces de l’enfant
    - aider l’enfant à se projeter dans le futur lorsqu’il vit des difficultés
    - aider l’enfant à nommer ses émotions
  3. sentiment d’appartenance :
    - organiser des activités et sorties de groupe
    - avoir des rituels en famille
    - être un modèle de comportement prosocial
48
Q

Étapes du développement de l’identité du genre de 3 à 6 ans

A
  1. conscience du genre (18 à 24 mois)
  2. identification du genre (2 à 3 ans) : comprend qu’il appartient à l’un des 2 genres
    - il se base sur les attributs physiques (coiffure, vêtements)
    - ne saisit pas encore le genre comme une caractéristique de l’identité qui demeure stable toute la vie
  3. stabilité du genre (3 à 5 ans) : conçoit le genre comme une réalité permanente liée au sexe anatomique
    - limitée par la non-conservation : compréhension influencée par les apparences (confus si un homme a des caractéristiques typiquement féminines)
    - peut refuser de dévier des normes liées au genre (porter une robe, porter du rose)
  4. consolidation du genre (5 à 6 ans) : renforce son sentiment d’appartenance au sexe féminin ou masculin
    - passe à une identification psychologique qui génère un sentiment d’appartenance profond et stable
    - notion de conservation émerge
    - enfant n’est pas berné par les apparences et réalise que ni son apparence ou comportement modifie son genre.
49
Q

Stade phallique caractérisé par

A

troisième stade du développement psychosexuel de Freud, caractérisé par le déplacement de la libido vers les organes génitaux et au cours duquel l’enfant perçoit la différence sexuelle selon la présence ou l’absence de pénis

expérimentation de la masturbation, curiosité sexuelle

50
Q

Le complexe d’Oedipe est

A

représente l’événement le plus important du stade phallique ; conflit central aucours duquel l’enfant éprouve inconsciemment un désir sexuel pour le parent du sexe opposé et désire la mort de celui du même sexe.

Une fois le conflit résolu, l’enfant voudra s’inscrire dans sa société et sa culture pour établir plus tard une relation avec un partenaire du sexe opposé étranger à sa famille

51
Q

3ème crise d’Erikson vers 3 ans est

A

l’initiative versus culpabilité –> développement du courage
- il veut élaborer des projets et les réaliser. L’enfant perd parfois vue de ses limites ce qui peut entraîner un sentiment de culpabilité à l’égard de ses motivations ou actes.
- Enfant qui traverse bien cette crise : développe initiative et courage, pour se donner des buts et agir sans être inhibé par la culpabilité et la peur de la punition. Il va assumer les responsabilité.

52
Q

Nomme les différents styles parentaux

A
  1. Autoritaire : domination et contrôle
    - enfant renfermé, méfiant et insatisfait
  2. Permissif : expression de soi et auto-discipline
    - enfant immature, peu porté à l’exploration, manque de maîtrise de soi
  3. Démocratique : individualité de l’enfant et respect des contraintes de la vie en société
    - enfant autonome, affirmatif et curieux, maîtrise de soi
  4. Négligent et Distant : indéterminé
    - enfant avec retard de développement et trouble de comportement
53
Q

La période de latence, 4ème stade de la théorie psychosexuelle de Freud, est caractérisé par

A

refoulement des pulsions sexuelles causé par la présence du Surmoi et par leur sublimation dans des activités scolaires, sociales ou culturelles

absence d’investissement dans une zone érogène, période de repos. Le Surmoi facilite le respect des règlements et de la discipline inhérent à la vie scolaire.

54
Q

Les mécanismes de défense sont ? donne des exemples

A

des stratégies inconscientes mise en place par le moi et qui tente de diminuer l’angoisse provenant d’un conflit psychique entre une pulsion et les règles morales de la société

moyen irrationnel de réagir à l’anxiété en niant ou déformant la réalité

ex ;
1. le déni ou négation (nier la réalité d’une situation angoissante ; jo a perdu son perd par suicide, elle parle de lui comme s’il était vivant)

  1. déplacement (déplacer une réaction sur une autre cible qu’elle réellement dirigée : s’emporter contre son chum quand est mad contre sa soeur)
  2. formation réactionnelle : exprimer des émotions ou agir de façon contraire à ce qu’on ressent réellement ; avoir été refusé dans le programme de physiothérapie, mais en rire car de toute façon les physiothérapeutes sont des gens qui ont pas réussi à aller en médecine)
55
Q

La 4ème crise de la théorie psychosociale d’Erikson est ?

A

le travail versus l’infériorité –> développement de la compétence (force adaptative)
- 6 à 11 ans
- apprentissage des habiletés et des tâches requises dans sa société d’appartenance et fournit un travail productif.
- résout cette crise : sentiment de pouvoir maîtriser et accomplir les tâches qui lui incombent.