maladies du système URO-GÉNITAL Flashcards
concernant le complexe cystite-pyélonéphrite :
nommer des étiologies bactériennes
bactéries flore normale :
actinobaculum suis
bactéries opportunistes (environnement):
e. coli, streptococcus, proteus, klebsiella
décrire les signes cliniques de cystite
- écoulements vulvaires lors de la miction : peu abondants, purulents, mucoïdes (mucohémorragique)
- urine trouble, +/- hématurie
- problème non associé au cycle oestral
présence de dépôts blanchâtres a/n de la vulve indicatif de quoi ?
URINE CONCENTRÉE
penser potentiellement à un sous-abreuvement.
Facteur de risque aux cystites - irritation muqueuse favorisant croissance bactérienne.
nommer des signes cliniques lors de pyélonéphrite
SIGNES SYSTÉMIQUES ; anorexie, amaigrissement, avec signes de cystite
si problème de troupeau : nous allons avoir un taux de réforme augmenté, avec taux de mortalité augmenté.
concernant le complexe cystite-pyélonéphrite à la nécropsie :
comment différencier un exsudat purulent et des sédiments ?
apparence de la muqueuse : si muqueuse hyperémique/hémorragique = penser à exsudat
les sédiments peuvent se former si truie n’urine pas souvent ! (N)
décrire des lésions macroscopiques rénales lors de pyélonéphrite
principal DDX ?
- bassinet dilaté et rempli de pus +/- sang, peu/pas d’exsudat lorsque chronique.
- présence de zones décolorées (pâles) a/n de la médulla.
- zones de nécrose corticale visibles a/n des pôles rénaux (en condition aiguë)
- néphrosclérose en stade chronique : le rein est petit, ferme, bosselé.
DDX : présence de mucus (absence de d’autres changements)
nommer la lésion
nécrose des papilles rénales - lors de pyélonéphrite subaiguës à chroniques.
concernant le complexe cystite-pyélonéphrite :
comment faire le DXT étiologique final ?
bactériologie !!
nous pouvons faire un gram pour différencier Actinobaculum suis (gram +) et E. coli (gram -)
V/F : Actinobaculum suis est une culture bactérienne de routine.
FAUX. bactérie anaérobe!! milieu de culture spécial requis.
nommer les catégories de facteurs de risque pour le complexe cystite-pyélonéphrite.
1) considérations anatomiques
2) âge - vieilles truies à risque (vulve flasque, plus de temps couchée, diminution consommation d’eau, vessie souple causant diminution efficacité de la vidange).
3) saillie naturelle
4) problèmes locomoteurs
5) sous-abreuvement
6) mauvaises conditions d’hygiène (plancher plein, conditions d’ambiance, …)
pourquoi la conformation anatomique des truies prédispose aux complexe cystite-pyélonéphrite
urètre court et LARGE : favorise entrée de bactérie dans la vessie.
urètre se termine dans le vestibule vaginal - risque d’infection lors de l’insimination.
V/F : les mâles sont porteurs de la bactérie Actinobaculum suis a/n du prépuce.
vrai.
ils peuvent transmettre la bactérie lors de la saillie naturelle
la plupart des verrats âgés de 6 mois et plus serait porteurs !
95% des troupeaux pratiquent l’insimination artificielle
nommer deux conditions dans lesquelles les truies peuvent moins se lever
pourquoi un décubitus prolongé prédisposer au complexe CP ?
1) embonpoint/obésité
2) problèmes locomoteurs (âge avancé!)
lorsque les truies se lèvent mois, plus de contamination du périné et donc plus de risque d’infection ascendante vers la vessie. Aussi, nous pouvons avoir une diminution de la prise d’eau causant une diminution du “flush” a/n de la vessie.
quel est l’état de chair visé chez les truies ?
3
une truie en gestation n’a pas les même besoins alimentaires qu’une truie en mise-bas. quels sont les besoins en gestation ? et en mise-bas ?
GESTATION moulée gestante :
2.2 kg/jour, jusqu’à 3 kg/jour en fin de gestation, divisé en 1-2 repas par jour.
MISE-BAS moulée lactante, riche :
offrir 2-3 repas par jour, à volonté - souvent 6-7 kg/jour et plus !
nous voulons que la truie maintiennent un poids STABLE.
par la suite, au sevrage, ajustement selon la côte de chair de l’animal.
expliquer comment une diminution de la consommation d’eau peut favoriser une cystite, +/- pyélonéphrite.
va faire en sorte que l’animal urine moins = stagnation de l’urine dans la vessie, favorisant la croissance bactérienne
Attention ! nous ne voulons pas un sur abreuvement ! une densité urinaire insuffisante peut favoriser la colonisation bactérienne, et vessie trop pleine peut causer une diminution de la sensibilité/fonction a/n du m. detrusor
CAGE ou PARC : quel type de logement constitue un risque accrue de complexe CP
pourquoi ?
CAGE : manque d’exercice des truies - décubitus prolongé donc contamination accrue du périnée !
dans les parcs nous avons des aires de couchettes, d’alimentation et de défécation (diminution de la contamination du périnée)
V/F : idéalement, on devrait intervenir à toutes les mise-bas pour réduire les mortalités pré-sevrage.
FAUX !!! augmente le risque de contamination ascendante ++
si nous avons à intervenir : faire un lavage préalable (chlorex, lingettes, …) de la vulve, utiliser un gant (1 gant par fouille).
quels sont les façons de poser un DXT de cystite-pyélonéphrite
1) analyse d’urine
2) analyse du pH urinaire - si pH > 8.5, indicatif de A. suis
V/F : la bactériologie est peu utilisée chez les truies pour le dxt de CP
VRAI ! cathétérisme urinaire pas possible chez la truie, donc risque de contamination ++ lors de la récolte d’urine par miction naturelle.
quel est le pH urinaire normal chez la truie ?
entre 5.5 et 7.5
le pH peut être influencé par la diète ! ex. diète riche en protéines peut faire augmenter le pH
quel test postmortem pouvons-nous faire pour confirmer qu’une pyélonéphrite était la cause de la mort ?
mesure de l’urée dans l’humeur aqueuse.
(45 et 92 mmol/L - N 9-10 mmol/L)
augmentation des qtés d’urée lors d’affection rénale
concernant le complexe CP :
nommer des principes de traitement et prévention
1) identifier et corriger les facteurs de risque;
2) acidification de l’eau ou la moulée :
3) favoriser une bonne consommation d’eau : augmenter fréquence des repas, eau appétente, bon débit, …
si problème individuel, nous pouvons essayer des atb mais traitement souvent décevant (surtout lors d’affection rénale).
quelle est la consommation d’eau d’une truie gestante ? et une truie en lactation ?
truies gestantes : 12-25 L/jour
truies en lactation : 10-30 L/jour
minimum 18L/jour !!!
à quel débit devons nous ajuster les fontaines d’eau dans les maternités?
2 L/min
V/F : la vaccination contre la leptospirose est largement répandue dans les troupeaux reproducteurs.
vrai ! donc lepto peu fréquente
fait parti de la vaccination de routine chez les truies ! avant saillie