les voies de la motricité involontaire =voie extra pyramidale Flashcards
introduction génerale de la voie de la motricité
Voies descendantes centrifuges, elles vont quitter le SNC pour agir au niveau de la périphérie (muscles)
Peuvent être subdivisées schématiquement et artificiellement en 2 types:
- Composante volontaire : qui correspond au déplacement
- Composante involontaire : automatique, précède et accompagne l’exécution du mouvement.
INTERÊT : l’étude de cet anatomie permet la compréhension des différentes manifestations
du syndrome pyramidal et extra pyramidal
introduction de la voie de la moteicité involantaire ou voie extrapyramidal
C’est l’ensemble des structures permettant la conception, la programmation, la préparation et l’accompagnement de l’acte moteur.
Elle assure :
- la régulation du tonus musculaire (régulation statique)
- l’élaboration des mouvements automatiques et semi-automatiques (régulation dynamique)
- l’inhibition des mouvements involontaires ou parasites (harmonisation de la motricité).
A la différence de la voie pyramidale,
c’est une voie de transmission relativement lente, poly synaptique
car elle met en jeu plusieurs neurones entre le cortex moteur et le muscle effecteur.
1 origine
A / le cortex cérébral extryramidal
B/ les noyaux gris centraux
C/ les noyau gris du tronc cérébral
A/ cortex cérébral extrapyramidal
Au niveau du lobe frontal : les aires 6, 8, 46, 10
Au niveau du lobe pariétal : les aires somesthésiques 3, 1 et 2 + les aires 5 et 7
Au niveau du lobe temporal : 41, 22
Au niveau du lobe occipital : 17, et une partie du 19
B/ les noyaux gris centraux
Néo-Striatum : complexe formé par le noyau caudé et le putamen (la partie lat du noyau lenticulaire).
Paléo-Striatum : formé par le pallidum (la partie médiale du noyau lenticulaire) et les noyaux sous thalamique (zone incerta et corps de Luys).
Le thalamus : principalement son noyau latéro-ventral antérieur
C/ les noyaux gris du tronc cérébral
1 mésencéphale :
* tubercules quadrijumeaux ant et post
* locus niger
* noyau rouge
* substance réticulée
2 pont
* noyaux du pont
* substance réticulée
3 bulbe
* olive bulbaire
* noyaux vestibulaire
* substance réticulée
2 connexions
A/ les projections du cortex cérébral extrepyramidal
B/ projections des noyaux gris centraux centraux
C/ projection des noyaux du TC
A / les projections du cortex cérebral extrapyramidal
La 1ère projection se fait vers le néo-striatum :
qui transmet ensuite le message vers le pallidum
et de là vers le noyau latéro-ventral antérieur du thalamus
qui le renvoie à son tour vers le cortex préfrontal.
Cette projection réalise une boucle appelée « cortico-strio-thalamo-corticale ».
La 2ème projection se fait vers les noyaux du pons : par le fx cortico-pontin,
ensuite les noyaux du pons vont se projeter sur le néo-cérébellum à travers les pédoncules cérébelleux moyens.
B/ les projections des noyaux gris centraux
la voie de sortie est représentée par le pallidum qui se projette selon 2 faisceaux :
Supérieur : se projette sur le thalamus et les noyaux sous thalamique
Inférieur : se projette sur les noyaux mésencéphaliques en particulier sur le locus Niger et le noyau rouge.
C/ projection des noyaux du TC
Les noyaux du TC vont se projeter sur les motoneurones gamma de la corne antérieure de la ME par l’intermédiaire des Fx :
-Les tubercules quadrijumeaux par le Fx tecto-spinal.
-Le locus Niger se projette sur le putamen.
-Le noyau rouge par le Fx rubro-spinal.
-La substance réticulée par le Fx réticulo-spinal.
_ Les noyaux du pons vont se projeter sur le néo-cérébellum à travers les pédoncules cérébelleux moyens.
- L’olive bulbaire par le Fx olivo-spinal.
- Les noyaux vestibulaires par le Fx vestibulo-spinal.
Le motoneurone gamma intervient dans la régulation du tonus musculaire en permanence.
conclusion
Les troubles extrapyramidaux s’expriment à travers de nombreux tableaux cliniques, dont les plus classiques sont :
La maladie de Parkinson : : perte des mouvements automatiques et associés,
se traduit par : l’hypertonie, un tremblement et des réflexes de posture exagérés ;
serait due à une lésion du locus Niger et du pallidum, ou à un déficit du neurotransmetteur dopaminique.
Le syndrome choréique : mouvements spontanés, brusques, rapides, involontaires, irréguliers, séparés par des pauses, calmés par le repos et le sommeil ; secondaire à des lésions des noyaux centraux et du cervelet