Les troubles de Stress Post Traumatique Flashcards
Tableau clinique :
- Trouble anxieux survenant à la suite d’un évènement ou d’une situation extrême.
- Le traumatisme peut toucher directement la personne (menaces de mort, abus sexuel [70% des patientes qui en rapportent un, sans forcément venir consulter pour cela, pour A. Denis], viol) ou atteindre un proche (meurtre, agression grave), ou être une catastrophe, naturelle ou non (actes de guerre, terrorisme ou autres violences).
Quelles sont les 8 grandes dimensions (représentées par des lettres) nécessaires au diagnostic de trouble de stress post traumatique ?
A. Exposition à la mort effective ou à une menace de mort, à une blessure grave ou à des violences sexuelles d’une ou de plusieurs des façons suivantes :
B. L’événement traumatique est constamment revécu (=Reviviscence), de l’une ou des façons suivantes (1 ou +) :
C. Evitement persistant des stimuli associés à l’événement traumatique (≥1) :
D. Altérations négatives des cognitions et de l’humeur (≥2)** :
E. Altérations marquées de l’éveil et de la réactivité (≥2) :
F. Perturbation >1 mois.
G. Souffrance cliniquement significative ou altération du fonctionnement…
H. Non imputable aux effets physiologiques d’une substance ou à une affection médicale.
A. Exposition à la mort effective ou à une menace de mort, à une blessure grave ou à des violences sexuelles d’une ou de plusieurs des façons suivantes :
- En étant directement exposé
- En étant témoin
- En apprenant qu’un ou plusieurs événements sont arrivés à un membre de la famille proche ou à un ami proche**
- En étant exposé de manière répétée ou extrême aux caractéristiques aversives ou des événements traumatiques** (gendarmes qui ont la charge de devoir ramasser les corps, à la suite d’un accident de voiture, par exemple)
B. L’événement traumatique est constamment revécu (=Reviviscence), de l’une ou des façons suivantes (1 ou +) :
- Souvenirs répétitifs involontaires et envahissants. Chez les enfants, jeu répétitif exprimant des thèmes ou aspects du traumatisme.
- Rêves répétitifs. Chez les enfants, rêves effrayants sans contenu reconnaissable.
- Impression ou agissements soudains comme si l’événement traumatique allait se reproduire (hallucinations, flash-back). Chez les jeunes enfants, reconstruction spécifiques du traumatisme.
- Sentiment intense de détresse psychique lors de l’exposition à des indices internes ou externes évoquant le traumatisme.
- Réactivité physiologique lors de l’exposition à des indices internes ou externes évoquant le traumatisme.
C. Evitement persistant des stimuli associés à l’événement traumatique (≥1) :
- Efforts pour éviter les pensées, sentiments ou conversations associées au traumatisme.
- Evitement ou efforts pour éviter les rappels externes qui réveillent des souvenirs, des pensées ou des sentiments associés.
D. Altérations négatives des cognitions et de l’humeur (≥2)** :
- Incapacité de se rappeler un aspect important du traumatisme.
- Croyances ou attentes négatives persistantes et exagérées concernant soi-même, d’autres personnes ou le monde.
- Distorsions cognitives persistantes à propos de la cause ou des conséquences de l’événement traumatique qui pousse le sujet à se blâmer ou à blâmer d’autres personnes.
- État émotionnel négatif persistant.
- Réduction nette de l’intérêt pour des activités importantes ou réduction de participation à.
- Sentiment de détachement d’autrui ou bien de devenir étranger par rapport aux autres.
- Incapacité persistante d’éprouver des émotions positives.
E. Altérations marquées de l’éveil et de la réactivité (≥2) :
- Comportement irritable ou accès de colère qui s’exprime typiquement par une agressivité verbale ou physique envers des personnes ou des objets.
- Comportement irréfléchi ou autodestructeur.
- Hypervigilance.
- Réaction de sursaut exagérée.
- Problèmes de concentration.
- Perturbation du sommeil
Dimensions F, D et H ?
F. Perturbation >1 mois.
G. Souffrance cliniquement significative ou altération du fonctionnement…
H. Non imputable aux effets physiologiques d’une substance ou à une affection médicale.
Que faut-il spécifier de plus ?
Spécifier si :
- Aigu (symptômes <3 mois).
- Chronique (symptômes >3 mois).
- A survenue différée (début des symptômes au moins 6 mois après l’événement traumatique.