Le premier entretien - Approche comportementale et cognitive « collaborative » Flashcards
Modalités du premier entretien d’évaluation
Premier entretien ou entretien d’évaluation : face à face, questions ouvertes/conduite active ; évaluation symptomatologie, demande du sujet, évaluation diagnostique « large » (repérage/hypothèses diagnostics); composantes psychopédagogiques +++.
Impressions diagnostiques
Evaluation clinique diagnostique (DSM 5) : impressions cliniques + entretiens semi-structurés + échelles de symptomatologies
Compréhension clinique
Comprendre la situation du patient à partir des résultats obtenus ; formulations d’hypothèses cliniques ; analyse fonctionnelle
Conduite
Conduite : objectifs thérapeutiques (communs, réalisables, faisables, quantifiables) ; types de traitement ; autres intervenants impliqués, autres interventions possibles
Quels sont les deux éléments essentiels dans l’entretien d’évaluation ?
L’alliance et le diagnostic
Définition de l’alliance thérapeutique
Lien positif de collaboration entre le patient et le thérapeute par une compréhension empathique et par l’implication du thérapeute
Accord patient-thérapeute sur les objectifs de la thérapie et les moyens pour y parvenir +++
Quels sont les 2 dimensions globales essentielles à l’alliance thérapeutique ?
Dimension affective
Dimension professionnelle
Citer les 6 éléments essentiels de la dimension affective, dans l’alliance thérapeutique
L’empathie
L’acceptation inconditionnelle (de l’autre et de soi même
L’authenticité
La chaleur
Encouragement à une participation active du patient
L’allégeance
Définir l’empathie
*L’empathie : élément essentiel de l’alliance thérapeutique. Capacité à « ressentir », comprendre le vécu du patient : comprendre les émotions des autres, se représenter ce que vit le patient, transmettre cette compréhension au patient +++. Nécessite un ajustement émotionnel (syntonie).
Se mettre à la place de l’autre sans forcément éprouver ses émotions (différent de la sympathie qui signifie éprouver les émotions d’autrui sans se mettre à la place de l’autre).
Pour être empathique : corps propre, conscience de Soi. Capable de manipuler les points de vue et les représentations de l’espace.
Définir l’acceptation inconditionnelle
*L’acceptation inconditionnelle (de l’autre et de soi même) : Porter un regard de bienveillance sur l’être humain qui est en face de nus et lui reconnaître de fait sa dignité en tant que personne. L’acceptation inconditionnelle de l’autre passe par une acceptation inconditionnelle de soi ! (Lamy, 2008).
Définir l’authenticité
*L’authenticité : Pouvoir être soi, être spontané face au patient tout en gardant une attitude professionnelle. Développer sa capacité à se sentir à l’aise avec le patient, avec la réalité qu’il vit. Développer se capacité à être à l’aise avec ses propres émotions, sentiments et pensées (avec nos malaises aussi).
La révélation de soi -> Outil puissant à doser avec soin (peut favoriser l’alliance thérapeutique)
Définir la chaleur
*La chaleur : Développer sa capacité à trouver le patient sympathique. Entrainement nécessaire en tant que thérapeute à la chaleur humaine. Impossible d’aimer tout le monde. Agacement possible provoqué par certains patients. Si le patient ne vous est pas sympathique, limitation des objectifs du traitement ; renvoi vers un autre thérapeute
Définir l’encouragement à une participation active du patient
*Encouragement à une participation active du patient : L’incitation à une participation active du patient dans le processus thérapeutique permet de solidifier l’alliance thérapeutique. Les effets bénéfiques d’un traitement sont plus grands lorsque le patient a l’impression d’être responsable des progrès qu’il réalise. (Garfield et Bergin, 1986). Toujours rappeler au patient que les progrès réalisés sont présents grâce à lui-même, qu’il est maître du changement.
Définir l’allégeance
*L’allégeance : Le succès d’un traitement psychologique dépend selon certains travaux de la confiance en soi que le patient perçoit chez le thérapeute. Plus le thérapeute a confiance dans le traitement qu’il propose, plus ce traitement est efficace. Mieux vaut « ne rien faire » que proposer une procédure dans laquelle on ne croit pas. (In Lamy, 2008).
Donner les 2 caractéristiques de la dimension professionnelle
- Un statut
* Des compétences
Définir le statut
Le patient doit rapidement savoir à qui il s’adresse (un psychiatre, un psychologue, un psychothérapeute [titre protégé, si diplôme supplémentaire, l’expliquer au patient] un infirmier)…
Le patient doit rapidement avoir une idée précise de ce qu’il peut attendre de son thérapeute.
Pourquoi ?
Diminution de la méfiance (->Savoir qu’il est en bon endroit) ; attention focalisée sur la thérapie plutôt que sur le thérapeute +++.