Les pièges relationnels Flashcards
Citer les 8 pièges relationnels possibles évoqués en cours
Les pièges relationnels
• Convaincre le patient
• Débattre
• Effectuer un questionnement administratif
• Faire dire au patient ce que le thérapeute attend qu’il dise
• Minimiser un problème réaliste
• Travailler à la place du patient
• Activisme thérapeutique
• Aller trop lentement
=Ensemble des situations qui altèrent ou font perdre le rapport collaboratif
Convaincre le patient
- Convaincre le patient d’accepter une méthode permettant de modifier un comportement.
- En TCC, on ne convainc pas, on mène un entretien socratique (questionnement empathique, centré sur la réalité du patient)
Débattre
- Le thérapeute a une certitude et son envie de convaincre débouche sur une discussion – débat
- Débattre augmente le risque de tomber dans une relation trop symétrique
Effectuer un questionnement administratif
- Le thérapeute a besoin de renseignements mais ces questions ne doivent pas prendre l’allure d’un questionnaire administratif
- Risque de renforcer les résistances et de diminuer l’accès aux informations
- On privilégie le questionnement empathique
Faire dire au patient ce que le thérapeute attend qu’il dise
-Il est naturel d’avoir une idée de ce que va répondre le patient mais attention à ne pas vouloir faire de la confirmation d’hypothèses.
Minimiser un problème réaliste
- Les problèmes évoqués par les patients doivent toujours être pris au sérieux
- Avant d’évoquer la vérité d’un fait, il est moins risqué de commencer par évaluer les conséquences possibles de la réalisation de ce fait.
Travailler à la place du patient
- Le rapport doit être et rester collaboratif
- Le thérapeute ne doit pas effectuer les tâches à la place du patient (Appeler son assistante sociale, appeler sa famille…)
-Pourquoi ?
Le thérapeute s’épuise
Le patient ne développe pas ses capacités mais augmentation de la dépendance
Activisme thérapeutique
- Le thérapeute ne doit pas appliquer trop rapidement ses méthodes et techniques
- Savoir prendre le temps de faire une bonne analyse fonctionnelle
- Savoir prendre le temps de poser un diagnostic
Aller trop lentement
- Thérapeute anxieux / peur d’avoir fait un mauvais diagnostic
- Vous ne serez jamais « certains » à 100% d’appliquer la bonne méthode
- Il n’est pas nécessaire d’avoir trop de certitudes
Questions à se poser si la relation est « en panne »
- « Suis-je à l’aise ? »
- « Est-ce-que ce patient m’est sympathique, ai-je envie de l’aider ? »
- « Suis-je assez chaleureux ? »
- « Suis-je assez empathique, proche de sa réalité ? »
- « Est-ce que mon entretien n’est pas trop un interrogatoire ? »
- « Est-ce-que j’utilise assez le questionnement socratique ? »
- « Est-ce-que j’essaie de convaincre le patient ? »
- « Est-ce-que je travaille trop à la place du patient ? »
- « Suis-je assez professionnel ? »
- « Suis-je à l’écoute du patient ? »
- « Suis-je assez simple, direct et précis dans mon message ? »
- « Est-ce-que j’utilise assez les 4 R ? (Recontextualiser, résumer, reformuler, renforcer…)
Conclusion générale
- S’occuper de soi
- Être empathique
- Être chaleureux
- Rester professionnel
- Eviter la confrontation autoritaire
- Travailler en collaboration
- Respecter les choix du patient