Les Theories Du Developpement De La Communication Et Du Langage Flashcards

0
Q

Quels sont les rôles de l’hémisphère droit et de l’hémisphère gauche dans le langage?

A

On a pu définir plusieurs types d’aphasies correspondant à des troubles différents du langage associés à des lésions bien précises de l’hémisphère gauche.
Des études récentes suggèrent que l’hémisphère droit joue aussi un rôle important, notamment en cas de lésion, il peut dans une certaine mesure compenser les déficiences du cerveau gauche. De plus, son rôle est crucial pour la production et la compréhension du langage en contexte : actes de langage, lan- gage non littéral et conversation

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1
Q

Quand et par qui la preuve d’une localisation du langage dans le cerveau a été constatée pour la première fois?

A

Par le chirurgien Paul Broca en 1861.

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2
Q

existe t’il des difficultés de la compréhension et de la production du langage sans lésion avérée?

A

Oui

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3
Q

Comment appelle t’on les troubles du développement du langage sans lésion avérée?

A

sont regroupés, en langue française, sous le terme de dysphasies.
Ils concernent principalement la phonologie et la mor- phosyntaxe, mais aussi la sémantique et la pragmatique, alors que les composantes cogni- tives et l’intelligence sont intactes.
On note un retard dans l’apparition du langage et un développement très lent de celui-ci.
Ce trouble touche davantage les garçons que les filles.

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4
Q

Expliquer le cas de “l’enfant sauvage”.

A

Victor de l’Aveyron étudié par Itard (Itard,
1801)
L’enfant probablement abandonné à un très jeune âge a vécu sans environnement humain pendant plusieurs armées et donc sans environnement linguistique.
Recueilli vers l’âge de 12 ans, Victor a appris à produire certains sons et à utiliser correctement quelques mots ; cependant sa maîtrise du langage est restée très peu élaborée et incomplète.
D’autres cas d’enfants analogues à celui de Victor ou n’ayant pas été initialement éduqués dans des conditions habituelles de socialisation ont aussi échoué dans leur tentative d’acquisition du langage même avec un environnement éducatif renforcé.

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5
Q

Comment se passèrent les premières essais pour faire apprendre le langage oral à des chimpanzés?

A

Ils furent un échec total : les chimpanzés n’ont pas la même configuration du palais et du système de cordes vocales que l’homme. Ils n’ont pas non plus le contrôle des lèvres et de la langue pour produire les sons qui caractérisent le langage oral.

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6
Q

Qu’eurent comme idée, Béatrice et Roger Gardner dans les années 1960, puisque les singes ne pouvaient produire les mêmes sons que l’homme?

A

de faire apprendre à une jeune guenon appelée Washoe la langue des signes, utilisée par les sourds. Cette langue est réalisée essentiellement avec l’aide des mains, des doigts et des bras. Les capacités motrices des chimpanzés étant bien développées, ce choix présentait un certain nombre d’avantages.

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7
Q

Décrire l’évolution du langage de Washoe.

A

Washoe commença à apprendre la langue des signes américaine (AsL) à partir de 1 an.
À l’âge de 4 ans, Washoe disposait d’un vocabulaire de plus d’une centaine de signes. Comme les enfants, elle a d’abord utilisé des mots simples, la combinaison de deux gestes est venue au bout de dix mois après le début de l’apprentissage, c’est-à-dire entre 18 et 24 mois.
Elle a construit des « phrases de deux mots ».
Elle pouvait poser des questions et y répondre et faire des assertions simples.
Comme les jeunes enfants elle faisait des surextensions et des sous-extensions.
La comparaison de Washoe avec les jeunes enfants ne peut se faire que par comparaison avec des jeunes sourds qui apprennent aussi la langue des signes.
Les enfants sont plus rapides et si les acquisitions de Washoe ne sont pas négligeables, elles ne correspondent qu’à une maîtrise très limitée de la langue des signes.

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8
Q

Comment se nomment les deux autres singes à qui on a essayé d’apprendre le langage?

A

_Premack (1976) appris à lire et à écrire à un chimpanzé femelle (Sarah) avec des plaquettes de plastiques de formes, de taille, de texture et de couleurs différentes.
_Savage- Rumbaugh (1990) a utilisé un clavier spécial : un écran d’ordinateur tactile sur lequel il y a des cases correspondant à des symboles. Chaque symbole correspond à un mot. Savage-Rumbaugh enseigna à un bonobo, chimpanzé pygmé nommé Kanzi, à utiliser ce dispositif pour communiquer avec l’homme

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9
Q

Quelle idée renforce ces tentatives, jamais pleinement réussies, pour faire apprendre un langage humain aux singes?

A

_l’idée que l’existence du langage est liée aux particularités biologiques des êtres humains. La nature du langage humain est très complexe et le résultat d’une très lente évolution. Cependant, il est important de noter que ces tentatives ne correspondent pas non plus à un échec : Washoe, Sarah et Kanzi ont atteint des niveaux linguistiques analogues à ceux d’enfants de 3 à 5 ans en fonction des indices considérés.
Êtres humains et singes peuvent donc partager un code et établir une com- munication dans une situation sociale.

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10
Q

Pour les behavioristes, dont les théories sont profondément inspirées par les études des réflexes conditionnes, comment sont expliqués les comportements langagiers?

A

l’explication des comportements langagiers (réponses) doit se faire à partir des conditions environnementales observables (stimuli) sans passer par les processus mentaux internes qui ne sont pas accessibles à l’observation.
Les behavioristes ne nient pas l’existence de mécanismes mentaux, mais la possibilité de les étudier directement.
Il faut dire que les recherches réalisées à la fin du xix’ siècle pour expliquer les processus mentaux complexes (par l’introspection) furent plutôt un échec, alors que les découvertes de Pavlov eurent un grand impact pour les théories de l’apprentissage.
D’autre part, les behavioristes ne considèrent pas le langage comme une capacité de nature différente d’autres aptitudes humaines ou animales.

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11
Q

Quels sont les trois mécanismes par lesquels le langage est acquis, selon la perspective béhavioriste?

A

Le conditionnement classique, le conditionnement opérant et l’imitation.

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12
Q

Qu’est-ce que le conditionnement classique?

A

par exemple le mot « lait » peut être appris de la façon suivante.
Le lait, stimulus inconditionnel, donné à un enfant qui a faim provoque une réponse physiologique qui constitue la réponse inconditionnelle.
La mère en prononçant le mot « lait » devient stimulus conditionnel.
Avec les répétitions, l’enfant associe le mot « lait » et le référent correspondant.

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13
Q

Qu’est ce que le conditionnement opérant?

A

Lorsque le bébé produit des sons, ceux-ci se rapprochent plus ou moins des mots de sa langue : quand il prononce les sons les plus proches de sa langue son comportement est récompensé.
Les parents et la mère tout particulièrement vont renforcer les sons qui sont les plus proches des mots par des sourires, des caresses, en répétant le mot de l’enfant.
Ainsi les comportements qui sont récompensés tendent à être répétés.
D’autres au contraire ne seront pas encouragés, mais plutôt sanctionnés, refusés.
Par récompense et sanction, on facilite certains apprentissages et on en inhibe d’autres.

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14
Q

Qu’est-ce que l’imitation?

A

Dans les situations avec des livres d’images par exemple la mère tout en montant une image va prononcer le mot correspondant et l’enfant aura tendance à imiter la prononciation de la mère. La production de l’enfant va être renforcée de la même manière que pour le conditionnement précédent par une récompense si le mot est bien prononcé.

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15
Q

À partir de la théorie de Chomsky (1957 ; 1981), McNeill (1970) fait une hypothèse. Laquelle?

A

les règles de l’organisation de la grammaire sont trop complexes pour être apprises directement ou découvertes simplement par le jeune enfant ; la structure de la grammaire est indépendante de son utilisation.
La grammaire n’est pas apprise par l’enfant, elle est inscrite dans son potentiel génétique, elle est innée (perspective nativiste).
Elle est générative dans la mesure où elle permet de créer une infinité de phrases grammaticalement bien construites : en utilisant les règles grammaticales de sa langue on peut produire et comprendre des phrases jamais rencontrées antérieurement.
La langue est une grammaire dont la théorie fournit un modèle formel. L’apprentissage du langage par l’enfant correspond à l’apprentissage de cette grammaire.

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16
Q

Les enfants disposeraient d’un système. Lequel? Comment fonctionne t’il?

A

Les enfants disposeraient d’un système d’acquisition du langage inné (LAD • Language Acquisition Device).
Ce système comprend des universaux du langage, comme le sujet, le prédicat, l’objet et les modificateurs, et n’est donc pas spécifique d’une langue particulière.
Le LAD permet aux enfants de présupposer l’existence de classes grammaticales (comme les noms, les verbes, etc. : ces classes de mots existent dans toutes les langues et sont acquises relativement précocement chez l’enfant.

17
Q

À quoi peut être comparé un enfant? Pourquoi?

A

L’enfant peut être comparé à un linguiste face à une langue étrangère : il fait des hypothèses relatives à la grammaire de la langue qu’il entend.
Une première hypothèse consiste pour l’enfant à supposer qu’une phrase est un mot : l’enfant s’exprime alors par énoncé d’un seul mot.
La grammaire pivot constitue une seconde hypothèse qui sera à son tour abandonnée pour une grammaire plus complexe.
Les productions linguistiques de l’environnement de l’enfant lui permettent de vérifier les hypothèses qu’il formule sur la base du LAD.

18
Q

Qu’est-ce que comprendre une phrase implique?

A

Comprendre une phrase implique donc de la traiter suivant des règles grammaticales dans un certain ordre afin d’obtenir une structure de base qui en donne la signification.

19
Q

Que considère t’on du point de vue du développement de l’enfant?

A

on considère que la structure du langage dérive d’une certaine façon des principes généraux de la cognition.
Par exemple, l’ordre Sujet-Verbe-Objet correspond à l’ordre de l’expérience quotidienne : celui qui fait l’action, l’action et l’objet à laquelle on l’applique. C’est cette analogie entre principe cognitif déjà connu par l’enfant et structures grammaticales qui permet- trait l’apprentissage rapide du langage.
L’enfant est sensible aux marques linguistiques qui reflètent des catégories cognitives qu’il possède déjà. Pour apprendre la langue il faut connaître ce que la langue décrit.

20
Q

Qu’est-ce que le langage pour Piaget?

A

le langage est une aptitude humaine parmi d’autres qui se construit au cours du développement de l’enfant.
L’acquisition du langage est dépendante du développement de la cognition qui est réalisée de façon progressive et interactive avec le monde physique

21
Q

En quoi la perspective piagétienne est-elle constructiviste?

A

dans la mesure où elle pose que la connaissance s’élabore progressivement à partir des capacités antérieures.
L’enfant agit sur le monde physique et développe peu à peu ses compétences cognitives à travers cette interaction.

22
Q

Comment est décrite la première période de développement de l’enfant?

A

appelé stade sensori-moteur, entre la naissance et 24 mois, est décrite comme prélinguistique, car l’enfant n’a pas encore acquis les représentations mentales nécessaires à l’usage symbolique des mots.
L’enfant perçoit le monde uniquement au travers des sensations directes et des actions instinctives, il ne distingue pas encore l’existence permanente des objets comme objet individualisé.
Les objets cessent d’exister lorsqu’ils ne sont pas directement perçus visuellement ou avec les mains.

23
Q

Partir de quand l’enfant acquiert-il la notion de permanence de l’objet? Que se passe t’il alors?

A

C’est à partir de la seconde année que l’enfant acquiert la notion de permanence de l’objet. L’objet revêt alors une existence et une identité indépendantes de la perception immédiate. Avec cette acquisition de la permanence de l’objet, l’enfant utilise un symbole pour représenter l’objet absent qui est le précurseur de la fonction symbolique du langage. Pour Piaget l’acquisition des premiers mots est liée à l’acquisition de la permanence de l’objet.

24
Q

Qui représentent le mieux la perspective constructiviste de l’acquisition du langage?

A

Ce sont les recherches de Sinclair de Zwart (1967)
Ces travaux montrent comment l’acquisition cognitive (les opérations de la pensée) sous-tend l’acquisition progressive du langage.

25
Q

Qu’est ce qui, par exemple, fait partie des acquisitions progressives?

A

L’acquisition de la notion de conservation

Avant 5 ans, l’enfant n’admet pas qu’une boule de pâte à modeler dont on change l’apparence contient la même quantité de pâte qu’avant la transformation.
Lorsqu’on prend deux groupes d’enfants, un groupe ayant acquis la notion de conservation et l’autre étant encore non conservant, et qu’on leur demande de décrire des couples d’objets différents variant quant à leur taille, leur nombre il apparaît que le langage des deux groupes diffère.
Les enfants non conservants utilisent des formes linguistiques comme « celui-là un grand », « celui-là un petit », « celui-là a beaucoup », « celui-là pas beaucoup ». Ils considèrent les objets de façon indépendante et non l’un par rapport à l’autre, ils ne prennent en compte qu’une dimension à la fois. Les enfants conservants emploient des formes linguistiques qui tiennent compte des deux dimensions comme « celui-là est plus grand que l’autre, « celui-là en a plus que l’autre », ils comparent donc les deux objets, et prennent en compte deux dimensions à la fois.
Ce type de résultat et d’autres qui vont dans le même sens, montre que le langage se constitue à partir de l’acquisition des structures cognitives de l’enfant, et non de façon indépendante. Le système cognitif est envisagé comme un précurseur nécessaire au développement du langage et comme un composant de cette activité.

26
Q

Le paradigme du traitement de l’information élaboré dans les années 1960, a eu un impact important sur les recherches faites en psychologie principalement dans les domaines de la mémoire, la perception ou la résolution de problème. Quel est l’un des principes de cette approche?

A
_considérer des systèmes de traitement de l'information indépendamment les uns des autres, chaque système fonctionnant de façon autonome comme un module. 
_Le langage, est alors aussi conçu comme modulaire. 
_Les modules sont spécifiques de domaines bien particuliers et ne peuvent traiter l'information que dans leur domaine de compétence. 
_Le langage est considéré comme la résultante et l'intégration de plusieurs sous-systèmes qui fonctionnent à différents niveaux. 
_Il existerait un module phonologique, un module morpholo- gique, un module sémantique et un module pragmatique.
27
Q

À quoi donne naissance la conception modulaire du traitement de l’information?

A

deux approches récentes, complémentaires l’une de l’autre : le modèle de compétition éla- boré par Bates et Mac Whinney, et le modèle PDP (Parallel Distibuted Processors) de McLelland et Rummelhart

28
Q

Sur quoi le modèle de compétition met-il l’accent?

A

sur les structures du langage et sur les fonctions.

29
Q

Pourquoi les auteurs se réfèrent-ils au modèle PDP?

A

pour présenter leur approche en définissant la connaissance linguistique non pas à partir d’un ensemble de règles gram- maticales, mais plutôt comme un réseau faisant intervenir à la fois formes et fonctions.

30
Q

Qu’est-ce qui distingue le modèle PDP des autres approches?

A

c’est le traitement en parallèle, plusieurs opérations peuvent se faire simultanément.
Ce type de réseau est inspiré des réseaux de neurones dans lesquels il existe de nombreuses connections entre chaque neurone : plusieurs opérations et décisions sont réalisées en même temps.
Ces modèles sont également appelés connexionnistes.

31
Q

Que vont devenir les opérations simultanées dans l’apprentissage du langage?

A

vont être renforcées et apprises et qui ont donc une certaine probabilité d’apparaître. L’apprentissage se fait à partir des probabilités qui se réalisent entre forme et fonction. Ce qui est plus fréquent est appris plus rapidement que ce qui est rare.

32
Q

Sur quoi la perspective interactionniste sociale met-elle l’accent?

A

sur l’importance des interactions sociales pour l’acquisition comme pour le fonctionnement du langage

33
Q

En quoi les tenants de la perspective interactionniste sociale sont-ils au carrefour des grands courants théoriques de la psychologie du développement?

A

_Ils sont proches du behaviorisme car ils considèrent que le rôle de l’expérience est important, mais ils s’en écartent en introduisant des fonctions mentales comme les intentions ou les croyances refusées par le behaviorisme comme étant impossible à tester.
_Ils sont proches des nativistes en mettant en avant une capacité spécifique à l’espèce humaine ; mais ils s’en écartent dans la mesure où cette capacité n’est pas celle de générer des structures grammaticales universelles, mais celle de représenter par des signes conventionnels (quels qu’ils soient) des significations partagées avec autrui.
_Comme le cognitivisme, ils accordent une importance fondamentale aux processus cognitifs sous-jacents au fonctionnement et à l’évolution des comportements ; cependant, ils s’en écartent dans la mesure où ces processus cognitifs reposent sur des structures ayant des contenus et non pas sur des structures dont les éléments sont définis par des caractéristiques extrêmement générales.

34
Q

Qu’est-ce qu’un signe linguistique pour Vygotski? Qu’elle est la fonction essentielle du langage?

A

_un signe linguistique est toujours, à l’origine, un moyen utilisé dans un but social, un moyen d’influencer autrui.
_La fonction essentielle du langage, chez l’adulte comme chez l’enfant, c’est la communication, et le langage de l’enfant est purement social.
_La signification d’un mot n’est pas immuable, elle se modifie avec le développement, elle se construit en interaction avec un interlocuteur.

35
Q

À partir du concept vygotskien de zone proximale de développement, et du passage d’une phase interpsychologique à une phase intrapsychologique, Bruner (1983) a développé certaines notions. Lesquelles?

A

les notions de relation d’aide, d’étayage, de ritualisation et la notion de format d’interaction qui permettent d’expliquer les comportements communicatifs d’enfants de 0 à 2 ans, mais aussi au-delà les acquisitions langagières.

36
Q

En ce qui concerne le langage et la communication, qu’est-ce que la phase interpsychologique et la phase intrapsychologique?

A

la phase interpsychologique correspond à une période de construction du code commun avec un interlocuteur, et la phase intrapsychologique correspond à l’utilisation par l’enfant de ce code pour lui-même.

37
Q

De façon générale, comment définit-on la zone proxima le de développement?

A

_comme « la distance entre le niveau de développement actuel tel qu’on peut le déterminer
_à travers la façon dont l’enfant résout des problèmes seul
_et le niveau de développement potentiel tel qu’on peut le déterminer à travers la façon dont l’enfant résout des problèmes
_lorsqu’il est assisté par un adulte ou collabore avec d’autres enfants plus avancés » (Vygotski, 1997).

38
Q

Quel est le rôle essentiel de l’adulte?

A

_Le rôle essentiel de l’adulte est d’interpréter les productions de l’enfant, lui renvoyant ainsi la signification sociale de son énoncé.
_C’est l’interprétation de l’adulte qui donne un sens à la production de l’enfant et cela correspond à la phase interpsychologique de l’acquisition du langage.
_Lors de la phase intrapsychologique, l’enfant est devenu capable de faire référence pour lui-même à la réalité extralinguistique à l’aide des signes linguistiques.
_Et ainsi de proche en proche le développement du langage se cons- truit à travers l’interaction entre « novice » et « expert ».

39
Q

Dans la perspective interactionniste sociale, qu’est-ce que parler?

A

c’est être engagé dans un comportement régi par des règles, qui ne sont pas uniquement structurales mais aussi sociales.