Les sens chimiques Flashcards
Quelles sont les cibles du bulbe olfactif ?
cortex piriforme
tubercule olfactif
amygdale
cortex entorhinal
Quelles sont les différences entre les capacités olfactives des animaux et de l’être humain ?
Être humain :
- surface de l’épithélium est moins étendue
- nombre de molécules réceptrices des odorants est plus petit
- le nombre des neurones récepteurs olfactifs est plus petit
Vrai ou faux ? Il est possible d’entrainer notre perception olfactive ?
Vrai
Pourquoi est-il difficle de classer les odeurs ?
il existe différents seuils de détection pour différents odorants, l’odeur change en fonction de sa concentration
un changement minime de la structure entraine de grandes différences de perception olfactive
la plupart des odeurs naturelles sont un mélange de plusieurs molécules odorantes qui sont captées dans une perception globale
Qu’est-ce qu’un odorant agréable provoque ?
une activité neuronale plus intense dans le cortex orbitofrontal et le cortex cingulaire
Qu’est-ce que l’anosmie ?
l’incapacité d’identifier des odeurs communes
souvent limitée a une odeur
peut être acquis lors d’une infection, inflammation des sinus
peut être acquis de manière congénitale : mutations des gènes des récepteurs olfactifs ou des gènes contrôlant leur expression (affecte capacité à sentir des odeurs spécifiques)
Quels sont les facteurs qui affectent les capacités olfactives ?
l’âge (diminue)
maladies neurodégénératives (alzheimer)
maladies neurologiques (parkinson, psychose)
diabète
troubles alimentaires
chimiothérapie
Quelles sont les réponses physiologiques et comportementales aux substances odorantes ?
Réponses végétatives motrices (saliver vs pleurer)
Effets sur les fonctions reproductives et endocriniennes
Reconnaissances (mère et enfant)
Phéromones et les organes voméronasaux (comportements sociaux, reproducteurs et parentaux)
Qu’est-ce que le système voméronasal ?
voie parallèle spécialisée pour traiter les signaux chimiosensoriels relatifs à la reproduction et aux interactions sociales
chez 8% des adultes mais pas fonctionnel
2 classes de récepteurs couplés aux protéines G (canaux à potentiel de récepteur transitoire)
Les hormones sexuelles activent quelle partie du cerveau ?
Chez l’homme l’hypothalamus postérieur (oestrogène)
Chez la femme l’hypothalamus antérieur (endrogène)
De quoi est composé l’épithélium olfactif ?
Plusieurs mécanismes de protection :
Mucus = protège l’épithélium olfactif (contrôle le milieu ionique des cils olfactifs, macrophages à travers la muqueuse nasale, cellules de soutien et cellules souches*, enzymes qui dégradent des substances organiques)
*Cycle de dégénérescence et régénération des neurones récepteurs (cellules souches)
Qu’est que la neurogénèse ?
cellules gliales « olfactives engainantes » qui entourent les axones dans le nerf olfactif et le bulbe et qui permettent la croissance ne nouveaux axones
Où est localisé la sensibilité aux odeurs ?
sur les cils olfactifs
Comment s’exprime le principe de spécificité ?
Chaque récepteur olfactif exprime un gène ou quelques gènes (spécificité de reconnaissance)
Transduction a lieu seulement dans les cils
Les protéines sont exprimés dans des territoires des neurones olfactifs bilat dans les isolats symétriques
Comment se fait la transduction des signaux olfactifs ?
1- molécule odorante capté par une protéine réceptrice couplé à une protéine G
2- activation d’un second messager avec ATP (diminution des AMPc)
3- dépolarisation des canaux Na/Ca (entrée de Ca)
4- réduction de l’affinité du canal pour l’AMPc
5- activation du canal Cl par Ca (sortie du Cl)
Qu’est-ce que l’on veut dire par « chaque neurone a sa propre signature » ?
les neurones récepteurs sont sélectifs pour des combinaisons d’odorants de structures moléculaire connue
présente des seuils différents pour un odorant particulier
Comment se fait le codage des odeurs ?
Neurones récepteurs sont sensibles à un ensemble restreint de stimulus :
- odorants différents
- changements de concentration de la même substance
–> entraine des modifications de la latence et de la durée de la réponse et/ou de la fréquence de décharge des neurones individuels
Quelles sont les structures impliquées de l’épithélium olfactif jusqu’au bulbe olfactif ?
cellules réceptrices olfactives
axones des cellules réceptrices olfactives
lame criblée
glomérule
cellule périglo-mérulaire
cellule à panache
cellule mitrale
cellules granulaires
pédoncule olfactif latéral vers le cortex olfactif
Que se passe-t-il au niveau du glomérule ?
- synapses glutamatergique excitatrice
- convergence qui augmente la sensibilité des cellules mitrales (meilleure perception des odeurs) et augmente la puissance relative du signal en réduisant le bruit de fond (activité non corrélé des fibres afférentes)
*réponse sélective mais par exclusive à des odorants particuliers
Quel est le rôle des cellules granulaires ?
circuits locaux d’inhibition latérale et participent à la plasticité synaptique
De quoi sont composé les glomérules?
dendrites de 25 cellules mitrales innervées par 25000 fibres qui viennent des neurones récepteurs olfactifs qui expriment le même gêne récepteur olfactif
Que se passe-t-il lorsqu’on augmente la concetration d’un odorant ?
augmente activité de glomérules particuliers et le nombres de glomérules actifs
pour les mélanges complexes un mécanisme de codage économe qui répond à un petit nombre de composants chimiques
Que se passe-t-il au niveau du cortex piriforme ?
ségrégation des réponses aux odeurs simples est moins forte (ségrégation présente dans le bulbe olfactif n’est pas conservée)
chaque neurone est activé par un groupe des odeurs plus large
neurones olfactifs dans le cortex piriforme sont réparties dans des régions plus étendues
Les substances chimiques interagissent avec les récepteurs des cellules gustatives et envoient quelles informations ?
nature, concentration, caractère agréable ou désagréable, provoque salivation ou déglutition ou réflexes nauséeux
Les récepteurs somesthésiques nous informent sur quoi ?
texture et température des aliments
Vrai ou faux ? la concentration-seuil est la même pour les substances sapides et potentiellement dangereuses ?
faux, elle est plus faible pour les substances potentiellement dangereuses
Quelle est la distribution des papilles gustatives ?
50%: 9 disposés en chevron à l’arrière de la langue, 250 bourgeons (calciformes)
25% : une de chaque côté de la langue vers l’arrière, 600 bourgeons (foliées)
25% : 2/3 antérieur de la langue, densité plus élevé, 3 bourgeons (fongiforme)
Quelles sont les 5 cinq saveurs primaires ?
Acide, amer (en dernier), sucré (en premier sur la langue), umami, salé
Comment sont traités les saveurs ?
de manière séparé
chaque saveur stimule une classe distincte de molécules réceptrices, et déclenche une activité focalisée du cortex gustatif
Comment se passe la transduction sensorielle des cellules gustatives ?
Sucré, amer et umani passe par un récepteur couplé d’une protéine G, second messager active canal pour activer le réticulum endoplasmique pour libéré Ca
Salé et acide passe directement par canal ionique et vont directement vers la dépolarisation des canaux NA, K, Ca ce qui permet la libération d’un transmetteur au récepteur de sérotonine
Quels sont les différences entre la transduction des signaux gustatifs pour chaque saveur ?
Salé : Canal Na sensible à l’amiloride
Acide : canal TRP sensible au H
Sucré : 2 récepteurs couplés à une protéine G (T1R2 et T1R3)
Umami : deux récepteurs (T1R1 et T1R3) couplé à une protéine G sécrète un phospholipase qui active canal Ca
Amer : un récepteur T2R couplé à une protéine G sécrète un phospholipase pour activer canal Ca