Les néoplasies d'origine lymphoïde Flashcards
La leucémie aiguë lymphoïde (LAL) ou leucémie/lymphome lymphoblastique résulte d’une prolifération maligne des _________
précurseurs lymphoïdes immatures
On parle de leucémie aigue lymphoïde lorsqu’il y a plus de _ % de blastes lymphoides dans la moelle osseuse
20% ou plus
On suspecte une leucémie lymphoide. On observe cependant < 20% de blastes dans le moelle avec la présence d’une masse. On va donc qualifier cela de _____
Lymphome
V/F: lorsque l’on trouve des lymphoblastes dans le sang, la lymphocytose réactionnelle reste dans notre diagnostic différentiel
Faux, ces cellules anormales ne se rencontrent jamais dans ces situations
La leucémie aiguë est la forme de cancer la plus souvent observée chez le jeune l’enfant. Dans _ % des cas, à cet âge, il s’agira d’une leucémie aiguë lymphoïde plutôt que myéloïde
80%
V/F: La leucémie aiguë lymphoïde de l’enfant a un haux taux de curabilité
Vrai, 80-90%.
Donc important de la diagnostiquer et de traiter rapidement
D’après le système de classification FAB des leucémies aigues lymphoïdes, on trouve trois variantes morphologiques. Quelles sont elles?
L1 : 80% chez jeune enfant, population blastique très homogène.
L2 : 80% chez adulte, population blastique plus hétéromorphe
L3 : 3 à 4% de tous les cas de leucémie aiguë lymphoïde, aussi bien chez l’enfant que chez l’adulte.
Population de lymphocytes B matures à cytoplasme hyperbasophile, souvent vacuolé (ressemblant aux cellules observées dans le lymphome de Burkitt donc souvent appelée LAL de type Burkitt)
La majorité des LAL origine des lymphocytes _ immatures et porte l’antigène _.
- B
- CD19
V/F : Les LAL d’origine T sont moins fréquentes
Vrai
V/F : comme dans la leucémie myéloïde chronique, on peut retrouver le chromosome de Philadelphie en leucémie aigue lymphoïde
Vrai
Jusqu’à 30 des adultes atteints de LAL (proportion augmente avec âge, rare chez enfant)
Quelles sont les manifestations cliniques d’une LAL?
- Insuffisance médullaire
- Prolifération cellulaire
- Douleurs osseuses
- Envahissement méningé
- Envahissement testiculaire
Un patient a des céphalées,
des douleurs rachidiennes, une raideur de la nuque et divers signes neurologiques focaux. Serait ce plus attribué à une LAL ou une LAM?
Plutôt une LAL qui est associée plus fréquemment que la LAM à un envahissement méningé
V/F : en LAL, l’IRM est nécessaire pour confirmer l’envahissement méningé
Faux, possible de confirmer par ponction du LCR
V/F: l’envahissement testiculaire peut être un obstable à la réussite de la chimiothérapie en LAL
Vrai, la membrane albuginée peut cacher les cellules leucémiques de la chimio. Masse indolore et suspecte : potentiellement récidive testiculaire de LAL
Qu’observe t-on a la formule sanguine d’une LAL?
hyperleucocytose anormale faite d’éléments mononucléés immatures
Que peut on faire et observr à l’analyse de la moelle en LAL?
- envahissement blastique dont les caractères morphologiques permettent de classifier la LAL
- analyse cytofluorométrique des marqueurs cellulaires, permettant d’identifier le phénotype d’origine des cellules leucémiques (T ou B) et leur degré de maturité
- classifier les divers sous-types leucémiques selon analyse FISH, caryotype et analyses moléculaires
Donner des facteurs de bon pronostics pour la LAL
- âge entre 1 et 10 ans
- sexe masculin pour LAL-T
- absence ou la présence de certains marqueurs de surface
- présence d’un donneur potentiel
- absence de rechute
- leucocytose initiale < 50 x 10^9/L
- hyperdiploïdie, absence du chromosome de Philadelphie et absence de réarrangement du gène MLL (11q23) pour LAL-B
- mode de traitement et réaction au traitement
V/F: comme pour l’enfant, le pronostic de guérison de l’adulte est très bon en LAL
Faux, 90% pour enfant, vs 50% pour adulte
V/F: en traitement de LAL on donne d’emblée des médicaments traversant la barrière hémato encéphalique
Vrai, car risque d’envahissement méningé
La ____ est la leucémie la plus fréquemment rencontrée dans la population en général
LLC-B
V/F : la LLC-B ne s’observe que chez l’adulte
Vrai
À quel âge trouve t-on généralemente des LLC-B ?
Plus de 50 ans
Prévalence augmente avec l’âge
La LLC origine d’un clone lymphocytaire B de phénotypes (3) _____
CD5+/CD19+/CD23+
À quoi ressemblent les cellules clonales des LLC-B
- petite taille avec un noyau à chromatine condensée
- en «carapace de tortue»
- sans nucléole visible
- ressemblant fort aux petits lymphocytes normaux du sang circulant
Quels sont les 5 stades d’évolution tumorale de la LLC-B correspondant au degré d’envahissement lymphocytaire?
Stade 0 : Lymphocytose isolée de plus de 5x10^9/L, sans autre manifestation
tumorale. Découverte fortuite
Stade 1 : polyadénopathie s’ajoute à la lymphocytose. Ganglions indolores, mobiles, de consistance normale
Stade 2 : splénomégalie en plus
habituellement palpable, parfois détectée par échographie ou par TDM abdo.
Stade 3 : Présence d’une anémie, normochrome, normocytaire et non régénérative (insuffisance médullaire par envahissement massif)
Stade 4 : Une thrombopénie < 100x10^9/L associée à la lymphocytose avec ou sans anémie, adénopathies ou splénomégalie
V/F: les stades 0 et 1 de la LLC-B sont les plus symptomatiques
Faux, généralement asymptomatique aux stades 0 et 1 puis + de symptomes avec l’évolution des stades
Quels sont les symptomes systémiques de la LLC-B
- asthénie
- amaigrissement
- sudation nocturne
Pourquoi les LLC-B ont des infections bactériennes à répétition ?
déficit immunitaire acquis caractérisé par une hypogammaglobulinémie importante
V/F: La cause de décès de LLC-B est généralement par une infection
Vrai
Une proportion estimée à environ _ % des malades atteints de LLC-B peut développer au cours de sa maladie soit une anémie hémolytique auto-immune, soit une thrombopénie auto-immune
10%
Comment confirmer le diagnostic d’une LLC-B ?
Quels sont les examens complémentaires à faire ?
1) lymphocytose circulante > 5x10^9/L d’aspect non-blastique
2) démonstration, par cytométrie de flux, du phénotype lymphocytaire CD5+/CD19+/CD23+
Examens complémentaires: immunofixation des protéines sériques, dosage des immunoglobulines, de la β2-microglobuline, la LDH, échographie abdominale (adénopathies et splénomégalie)
Coombs et réticulocytose si anémie
Quel tests va t-on vouloir au moment du diagnostic de LLC-B si il y a une anémie? Pourquoi ?
réticulocytose et un test de Coombs direct pour éliminer l’existence d’une hémolyse auto-immune
Quels sont les principes de traitement de la LLC-B ?
- stades 0 ou I de Rai sans atteinte systèmique ou facteur de mauvais pronostic : surveillance
- sinon : anticorps monoclonal anti CD20 avec une mono- ou polychimiothérapie comportant un agent alkylant en première ligne
- chez patient jeune le protocole classique est le FCR
- Autres traitements possible si facteurs de mauvais pronostic, rechute post premiere ligne de traitement
- Si anémie hémolytique ou thrombopénie auto-immune : corticostéroïdes
V/F : un lymphome non hodgkinien (ou lymphome leucémique d’origine B) peut se présenter comme la présentation d’une LLC-B
Vrai, peut mimer un stade 1 ou 2 avec une lymphocytose sanguine d’aspect mature
Mais comme traitement est différent, il faut les distinguer et bien diagnostiquer
Quels sont les lymphomes d’origine B le plus souvent impliqués ? (4)
- les lymphomes du manteau
- les lymphomes folliculaires (de bas grade)
- les lymphomes spléniques de la zone marginale
- la tricholeucémie
Sauf dans le cas de la tricholeucémie, les caractéristiques morphologiques des lymphocytes ne permettent pas de différencier une LLC-B d’un lymphome non hodgkinien. Comment faire ?
Analyse de marqueurs de la surface lymphocytaire (cytométrie de flux) permettra d’identifier l’origine exacte du clone cellulaire anormal
Parmis ces marqueurs suivants lequel est retrouvé uniquement en LLC- B ?
- CD5
- CD19
- CD23
- CD25
- CD10
CD 23
Parmis ces marqueurs suivants lequel est retrouvé en LLC- B mais aussi dans tous les types de lymphome non hodgkinien abordés?
- CD5
- CD19
- CD23
- CD25
- CD10
CD19
La LLC-B et le lymphome du manteau, qui peuvent être très ressemblants par ailleurs, ne se distinguent que par la présence ou absence de l’antigène ____ à leur surface
CD23
V/F: Les syndromes lymphoprolifératifs T et NK sont moins fréquents que ceux d’origine B
Vrai
Les lymphomes sont des cancers originant principalement des organes
lymphatiques périphériques : _________________
- les ganglions
- la rate
- les plaques de Peyer
V/F: Il existe une minorité de lymphomes à début extralymphatique
Vrai
V/F: comme tous les autres cancers hématologiques, le sang est généralement envahi au moment du diagnostic d’un lymphome
Faux, rarement envahi pour le lymphome, moelle osseuse pas toujours atteinte non plus
Où se fait la dissémination privilégiée des lymphomes ?
Rate et ganglions
Comment faire le diagnostic final d’un lymphome ?
- par l’étude histopathologique d’une biopsie ganglionnaire
- simple examen cytologique par ponction peut donner faux positif
V/F : On parle de lymphome leucémique lorsque le lymphome envahi le sang
Vrai
Au diagnostic initial d’un lymphome qu’est il important de faire pour connaître le pronostic et le traitement?
Déterminer l’extension
V/F : c’est l’hématologue qui fait le diagnostic de lymphome
Faux, c’est le pathologiste car c’est par analyse histopathologique
L’hématologue lui fait le pronostic et le traitement grâce au bilan d’extension
Quelle est la classification permettant de classer l’extension des lymphomes hodgkiniens et non hodgkiniens?
classification d’Ann Arbor
- 4 stades d’extension de la maladie et ajoute un qualificatif A ou B selon la présence ou l’absence de symptômes indiquant une atteinte de l’état général du malade
V/F: L’élément pronostic le plus important est différent selon si c’est un lymphome hodgkinien ou non hodgkinien
Vrai.
Hodgkinien : extension de la maladie
Non hodgkinien : type histologique donne degré de malignité
Le lymphome est un terme générique donné aux tumeurs du système lymphoréticulaire qui inclut les lymphocytes B, T et NK ainsi que les _______________
histiocytes/monocytes
Le lymphome de Hodgkin touche davantage :
a) les hommes
b) les femmes
a) les hommes
Pour le lymphome de hodgkin, quelles sont les deux formes selon l’OMS?
Forme nodulaire
Forme classique
Dans la grande majorité des cas, le lymphome de Hodgkin est d’origine
lymphocytaire _
B
Quels sont les différents types de lymphome hodgkinien selon l’OMS?
- Forme nodulaire (Type Prédominance lymphocytaire)
- Forme classique (Type riche en lymphocytes, type sclérose nodulaire, type cellularité mixte, type déplétion lymphocytaire)
Dans les types classiques (non prédominance lymphocytaire) du lymphome hodgkinien quel est l’immunophénotype le plus retrouvé concernant ces antigènes (+ ou - pour chaque):
- CD45
- CD20
- CD15
- CD30
CD45-
CD20-
CD15+
CD30+
en prédominance lymphocytaire c’est l’inverse (CD45 +; CD20+; CD15-; CD30-)
Quelle est la cellule classique retrouvée en lymphome hodgkinien ?
cellule de Reed-Sternberg
Histologiquement, le lymphome de Hodgkin présente habituellement un aspect polymorphe faisant contraste avec les lymphomes non hodgkiniens qui sont plus ________.
monomorphes
V/F: dans un lymphome hodgikien les cellules de Reed-sternberg ainsi que tous les lymphocytes, les éosinophiles et autres cellules constituants l’environnement hodgkinien sont tumorales
Faux, les cellules accompagnant les cellules de reed-sternberg sont réactionnelles et non tumorales (lymphocytes, polynucléaires éosinophiles, plasmocytes et histiocytes présents en quantité variable suivant le type histologique du lymphome)
Concernant les lymphomes hodgkinien, dans le type à déplétion lymphocytaire, il y a une nette prédominance des cellules hodgkiniennes et de Reed Sternberg mais cependant très ________
atypiques
Le pronostic des lymphomes non hodgkiniens est déterminé entre autres par deux paramètres histologiques, quels sont ils ?
1) type de cellules constituant le lymphome
2) l’architecture de la prolifération cellulaire
V/F: un lymphome agressif sera constituté d’éléments plus immatures (lymphoblastes)
vrai
V/F: les lymphomes non hodgkiniens les moins malins sont ceux qui se généralisent le moins
Faux
Paradoxalement, ce sont les moins malins qui vont être le plus généralisé au moment du diagnostic, parfois avec expression leucémique
Évoluent lentement sur plusieurs années, avec une réponse au traitement qui va difficilement vers une rémission complete
–> caractère récidivant et évoluent parfois vers plus grande malignité
V/F : les chances de guérison d’un lymphome non hodgkinien très malin suite à une rémission complète, sont grandes
Vrai, contraitement à ceux qui sont moins malins
Concernant les lymphomes, quels sont les symptomes recherchés pour classifier le bilan d’extension de A ou B ?
- Fièvre (> 38° C) inexpliquée
- Perte de poids (> 10% en 6 mois) inexpliquée
- Sudation nocturne
Quelle est la pathologie la plus fréquente entre un lymphome hodgkinien et non hodkinien?
6x-7x plus de non hodgkinien
non hodg: 19.1/100 000 vs 2.7/100 000 pour hodg
Quelle est la différence d’âge touché entre lymphome hodgkinien et non hodgkinien
hodgkinien : jeunes adultes de 20 à 35 ans
non hodgkinien : entre 65 et 74 ans
V/F: la survie est meilleure à 5 ans pour un lymphome hodgkinien que pour un non hodgkinien
Vrai, 84% vs 55%
Quelle est la présentation clinique d’un lymphome de hodgkin ?
- adénopathie superficielle isolée (le plus souvent région cervicale), habituellement indolore et sans autre symptôme systémique
- adénopathie profonde avec compression, souvent au médiastin, se manifeste par toux sèche, gêne respiratoire, syndrome de la veine cave supérieure avec gonflement du cou et du visage, étourdissements en position déclive et apparition de veines collatérales dilatées à la partie supérieure et antérieure du thorax et à la base du cou (jugulaires)
- polyadénopathie avec ou sans fièvre et atteinte état général
- hépatosplénomégalie
La moelle osseuse peut parfois être atteinte dans la maladie de Hodgkin et cette localisation extra-lymphatique en fera un stade _
IV
Quel examen radiologique permet d’évaluer si il y a une atteinte médulaire en lymphome hodgkinien?
TEP scan
V/F : Le lymphome hodgkinien est un des cancers actuellement les plus curables
Vrai
Quels sont les principaux éléments pronostics en lymphome hodgkinien?
- extension
- âge ( > 45 ans moins bon pronostic)
- présence ou non de symptomes B
Quels sont les principes de traitement de la maladie de hodgkin?
Radiothérapie et chimiothérapies seules ou combinées
On essaye d’éviter radiothérapie seule quand étendue limitée à bon pronostic pour risque de néo dans le futur
–> chimiothérapie standard courte durée avec ou sans radio
Radio seule utilisée pour stade 1A prédominance lymphocytaire, en cervical haut
Stades limités défavorables: 4-6 cycles de chimiothérapie suivi de radiothérapie sur des champs limités aux zones impliquées
Si récidive post traitement (dans 5-25%) : recommencer une chimio ou chimiothérapie myéloablative à très forte dose suivi d’une autogreffe de cellules-souches hématopoïétiques
V/F : les patients ayant eu un lymphome hodgkinien sont jeunes et vont donc avoir plus de probabilité d’avoir une néoplasie secondaire à leur première dans leur vie
Vrai
Quelles sont les néoplasies secondaires observées en lymphome hodgkinien et où va t-on les trouver?
- leucémie aiguë myéloïde
- les lymphomes non hodgkiniens
- les cancers solides de divers types
Déterminé généralement par le site d’irradiation
Les lymphomes non hodgkiniens (LNH) sont____________ fréquents que la maladie de Hodgkin
beaucoup plus
V/F : l’incidence des lymphomes non hodgkiniens augmente
Vrai, a doublé depuis 30 ans en Amérique du nord
V/F: Contrairement à la maladie de Hodgkin, les LNH constituent un groupe hétérogène de tumeurs ganglionnaires originant aussi bien des lymphocytes B (80%) que des lymphocytes T (20%).
Vrai
Une implication causale du virus
____________ ait été démontrée dans le lymphome de Burkitt
d’Epstein Barr
Quels sont les modes de présentation d’un lymphome non-hodgkinien?
- Dans plus de 50 % des cas : atteinte ganglionnaire unique ou multiple, avec ou sans atteinte associée de l’état général
- parfois splénomégalie isolée
- présentations extra ganglionnaires
V/F: les LNH se manifestent uniquement par des adénopathies superficielles
Faux, peut être profond aussi (médiastin, rétropéritoine, mésentère)
V/F: Les présentations extra-ganglionnaires, primitives ou secondaires, sont beaucoup plus fréquentes dans les LNH que dans la maladie de Hodgkin
vrai
V/F : les maladies immunitaires sont des facteurs de risque pour le développement de LNH
Vrai
V/F : l’aspect histologique est beaucoup plus important pour déterminer le pronostic d’un LNH que d’un llymphome hodgkinien
Vrai car les LNH sont plus hétérogènes histologiquement
Que doit contenir le rapport anatomopathologique d’un lymphome non hodgkinien ?
1) envahissement néoplasique lymphoïde du ganglion
2) patron architectural (diffus ou folliculaire)
3) description des cellules tumorales
4) immunophénotype principal T ou B et la présence de marqueurs spécifiques d’une sous-population lymphocytaire précise (CD3, CD20, CD5, CD4, CD8…)
5) réarrangement génique des récepteurs B ou T
6) présence de toute protéine aberrante, excessive ou caractéristique d’une variété particulière
7) présence de translocations spécifiques
8) précis permettant de classer le LNH selon l’OMS
V/F : les atteintes médullaires sont fréquentes dans les lymphomes non hodgkiniens, même en l’absence de symptômes B
Vrai
Donc important de faire TDM axial
V/F/ : La TEP est utile dans un LNH pour évaluer l’extension
Vrai
car sites extra-ganglionnaires variés et fréquents
V/F: tous les LNH doivent être classés selon la classification d’Ann Arbor
Faux, certains types de LNH (digestifs, cutanés, ceux du système nerveux) doivent être stadés en fonction d’un système de classification différent
Les LNH très malins sont plus à chance de guérir que les faiblement malins. Pourquoi ?
LNH de malignité élevée originent de cellules en multiplication rapide, ouvrant ainsi la porte à l’action de plusieurs agents de chimiothérapie efficaces à différentes phases du cycle cellulaire, tandis que les LNH de faible malignité originent de cellules plus souvent au repos et sont donc peu sensibles aux mêmes agents thérapeutiques
Quels sont les principes de traitement des LNH?
- Chimiothérapie et immunothérapie surtout
- Radiothérapie plutôt palliative
- Si lymphomes indolents, asymptomatiques et incurables : possible de pas proposer de traitement
- autogreffe/allogreffe de cellules souches parfois aussi
Le protocole standard de polychimiothérapie recommandé dans les lymphomes de haute malignité porte le nom de _____
CHOP
En lymphome non hodgkinien, pourquoi donne t-on de la prednisone avec les agents de chimiothérapie?
Pour son activité lympholytique
V/F : les protocoles de chimiothérapie rechapage, utilisés lors des
rechutes de LNH sont souvent associés de d’allogreffes de cellules souches pour pouvoir être administrés en toute sécurité à cause des grosses doses de médicaments utilisés
Faux, autogreffes au lieu d’allogreffes
Quel est le type histopathologique de LNH le plus fréquemment retrouvé au moment du diagnostic?
Diffus à grandes cellules B (31%) puis folliculaire (22%)
Normalement, les immunoglobulines du sérum sont :
a) monoclonales
b) polyclonales
b) polyclonales
originent simultanément d’une multiplicité de clones ou de familles de plasmocytes
Lors d’une électrophorèse des protéines on observe une gammaglobuline prédominante sur les autres en nombre, dite monoclonale.
Qu’est ce que cela doit nous évoquer ?
Existence sous-jacente d’un clone plasmocytaire ou lymphoplasmocytaire néoplasique
Rappeler brièvement les chaînes des immunoglobulines normales
deux chaînes légères identiques et deux chaînes lourdes identiques reliées entre elles par des ponts disulfures
- chaînes légères : soit de type kappa, soit de type lambda : identiques dans toutes les classes d’immunoglobulines
- chaînes lourdes différentes dans chaque classe : gamma pour les IgG, alpha pour les IgA, mu pour les IgM, delta pour les IgD
Les immunoglobulines sont sécrétées principalement par les ________
plasmocytes
Citer des maladies associées à une immunoglobuline monoclonale
- myélome multiple
- macroglobulinémie de Waldenström
- gammapathie monoclonale de signification indéterminée
- gammapathies monoclonales secondaires
Parmi ces maladies, laquelles n’est pas une néoplasie maligne originant des cellules lymphocytaires B et/ou plasmocytaires :
- myélome multiple
- macroglobulinémie de Waldenström
- gammapathie monoclonale de signification indéterminée
- gammapathies monoclonales secondaires
- gammapathie monoclonale de signification indéterminée
Que va causer l’immunoglobuline monoclonale sur la vitesse de sédimentatoin ?
accélération importante
+ présence de rouleaux érythrocytaires à l’examen du frottis sanguin
Décrire les caractéristiques des chaines composant les immunoglobulines monoclonales
- Toute la même chaîne lourde (G, A, M ou rarement D)
- qu’une seule chaîne légère (kappa ou gamma)
- rarement molécule incomplète (chaine lourde ou légère seule)
V/F : les immunoglobulines monoclonales sont dirigées contre un antigène spécifique
Faux, non dirigé contre un antigène spécifique
V/F : En cas d’immunoglobuline monoclonale, on trouve une hyperviscosité sanguine
Vrai
Un myélome multiple est une prolifération néoplasique de ________, envahissant la moelle osseuse en _____
- plasmocytes
- foyers
Quelle est l’incidence annuelle du myélome multiple, quel est son âge médian d’apparition?
- 5.5/100.000
- âge médian de 71 ans
En myélome multiple, La principale cytokine impliquée dans la croissance des plasmocytes néoplasiques est _____________
l’interleukine-6
Pourquoi trouve t-on une déminéralisation osseuse au voisinage des cellules tumorales d’un myélome multiple ?
Production d’interleukine-1 bêta, un puissant activateur des ostéoclastes
Quelles sont les manifestations cliniques d’un myelome multiple?
- asthénie et amaigrissement
- douleurs osseuses
- fractures spontanées ou pathologiques des os du squelette axial
- anémie ou pancytopénie par insuffisance médullaire
- vitesse de sédimentation érythrocytaire fortement accélérée
- insuffisance rénale (avec protéinurie de Bence-Jones)
- infections bactériennes fréquentes ou rebelles par déficit immunitaire acquis
- Hypercalcémie
Quels sont les critères diagnostics du myélome multiple?
1) 10% de plasmocytes dans la moelle osseuse ou plus (normalement moins de 3%) ou plasmocytome isolé
+
2) un symptome CRAB:
- HyperCalcémie (> 2.75 mmol/L)
- Insuffisance Rénale
- Anémie (< 100g/L ou > 20g/L sous la normale du patient)
- Lésion osseuse (au moins 1 lésion de 5mm ou plus à l’IRM, au TDM ou au TEP)
Diagnostic aussi si un de ces critères est présent : 60% ou plus de plasmocytes clonaux dans la moelle, niveau de chaîne légère de 100mg/L ou plus en présence d’un ratio de chaînes légères de 100 ou plus; plus d’une lésion focale osseuse ou de la moelle à l’IRM
Quels sont les critères diagnostics pour un myélome multiple indolent ?
10-60% de plasmocytes dans la moelle ou une paraprotéine sérique monoclonale de 30g/L ou plus SANS symptôme CRAB associé
En plus de la ponction et de la biopsie de moelle que doit comprendre le bilan d’investigation et d’extension d’un myélome multiple ?
- FSC
- VS
- immunofixation des protéines sériques et dosage quantitatif des immunoglobulines du sérum (IgG, IgA, IgM)
- dosage des chaînes légères libres dans le sang;
- collecte urinaire de 24 heures pour dosage des protéines et recherche de chaînes légères libres par immunofixation
- mesures de l’azote uréique et de la créatinine (fonction rénale)
- mesures de la calcémie et albuminémie
- LDH
- dosage de la β2-microglobuline sérique (facteur pronostique)
- radiographies osseuses du squelette axial complet, incluant le crâne, les humérus et les fémurs
V/F: on distingue trois stades d’évolution pour un myélome multiple
Vrai
Quelles sont les valeurs utilisées par le R-ISS pour donner une idée du pronostique du myélome multiple ?
- albumine sérique
- LDH
- cytogénétique de la maladie
- β2-microglobuline sérique
V/F: le myélome multiple est une maladie incurable
Vrai
En ce qui concerne le myélome indolent, pendant les cinq premières années suivant le diagnostic, environ _ % des ces patients évolueront en myélome actif par année
10%
Quelles sont les trois principales complications du myélome multiple?
- hypercalcémie
- compressions neurologiques
- insuffisance rénale
Quels sont les principes de traitement du myélome multiple?
- chimothérapie : triplets d’agents actifs. Chimiothérapie d’induction, chimiothérapie intensive avec greffe autologue de cellules souches comme support
- radiothérapie pour atteinte nerveuses locales, osseuses
- biphosphonates pour diminuer douleurs et fractures
La macroglobulinémie de Waldenström origine de cellules appelées ________. Ces cellules ont la capacité de sécréter uniquement des immunoglobulines de classe _ .
lympho-plasmocytaires
M
V/F: on parle de macroglobulinémie de Waldenström à cause du poids moléculaire élevé de la paraprotéine IgM toujours observée dans cette maladie
vrai
V/F : Comme dans le myelome multiple, ma macroglobulinémie de Waldenström atteint les os
Faux, c’est une différence
V/F: l’incidence de la macroglobulinémie de Waldenström est plus faible que le myélome multiple
Vrai
Quelles sont les manifestations cliniques de la macroglobulinémie de Waldenström?
- Souvent asympto (découverte fortuite)
- asthénie profonde, amaigrissement,
anorexie, fièvre - hyperviscosité: paresthésies, étourdissements, céphalée, épistaxis et ecchymoses, vision floue et changements caractéristiques à l’examen du fond d’oeil
- Polyadénopathie avec ou sans hépatosplénomégalie;
- Anémie avec lymphocytose ou pancytopénie;
- Vitesse de sédimentation érythrocytaire fortement accélérée;
- Parfois, polyneuropathie sensitive ou phénomène de Raynaud
V/F : Les gammapathies monoclonales de signification indéterminée arrivent entre 40 et 50 ans
Faux, plus de 70 ans
2 à 8% dans la population
Quels sont les caractèristiques cliniques des gammapathies monoclonales de signification indéterminée?
- souvent découverte fortuite
- à l’immunofixation, d’une immunoglobuline monoclonale de concentration faible ou modérée
- au myélogramme : plasmocytose inférieure à 10 % ou une lymphocytose inférieure à 30%
- concentration de la paraprotéine demeure stable
- pas d’effondrement associé des immunoglobulines normales
- pas de syndrome tumoral ni d’atteinte autrement inexpliquée de l’état général du malade
- pas d’atteinte osseuse
V/F: en myélome multiple on trouve un effondrement associé des immunoglobulines normales
Vrai
Quel est le pronostic des gammapathies monoclonales de signification indéterminée?
Bénin et isolé mais peuvent précéder de plusieurs mois ou de plusieurs années le diagnostic d’un myélome ou d’une macroglobulinémie de Waldenström
Dans 75% des cas, reste isolé et peut même disparaître
Quel est le traitement des gammapathies monoclonales de signification indéterminée
?
Aucun mais doivent subir des examens de contrôle périodiques pendant plusieurs années
V/F: la présence de del17p et une mutation tp53 en LLC-B sont des facteurs de mauvais pronostic
Vrai
Citer des facteurs pronostics importantes pour le LNH
- sous-type histo-pathologique:
- stade Ann Harbor (I-IV, A ou B)
- âge du patient ( < 60 ou > 60 ans)
- état général (échelle ECOG de 0 à 4)
- Élévation ou non LDH sérique
L’architecture du lymphome diffus à grandes cellules B est le plus souvent ________
Diffuse
V/F : Dans un lymphome diffus à grandes cellules B, la moelle est souvent envahie avec beaucoup de symptomes systémiques
Faux, moelle moins souvent envahie mais bcp de symptomes systémiques
Pourquoi un lymphome peut donner généralement une atteinte de l’état général (asthénie, anorexie, prurit, symptomes B…) ?
hypermétabolisme et sécrétion de cytokines par le clone malin
V/F : les LNH folliculaires touchent davantage les personnes âgées, contrairement aux lymphomes à grandes cellules B qui touchent plus les jeunes
Vrai
V/F : un LNH folliculaire va souvent se présenter avec un envahissemente de la moelle et peu de symptomes systémiques
Vrai
V/F : généralement les LNH indolents sont des folliculaires
Vrai
Le lymphome lymphoplasmocytaire est caractérisé par des :
- IgA
- IgM
- IgG
IgM
V/F : les myélomes multiples donnent des lésions blastiques au niveau des os
Faux, lytiques
V/F: les myélomes multiples sont davantage de type IgG que de type IgA
Vrai 52% vs 21%
Le lymphome lymphoplasmocytaire est associé à la mutation _____
MYD88
V/F: l’incidence des gammapathie monoclonale de signification indéterminée augmente avec l’âge
Vrai
Quels sont les facteurs de risque (3) pour qu’une gammapathie monoclonale de signification indéterminée devienne maligne avec le temps
- Protéine monoclonale ≥ 15 g/L
- Pic non IgG
- Ratio chaînes légères anormal
V/F: Concernant les gammapathies monoclonales de signification indéterminée, on fait un suivi clinique et biochimique annuel chez tous les patients
Faux, suivi clinique seul si aucun facteur de risque ou si plus de 80 ans ou si espérance de vie de moins de 5 ans
Sinon :
- FSC
- Créatinine
- Calcium
- Électrophorèse protéines sériques
- Dosage chaînes légères libres cliniques
V/F: le taux de LDH est un élément pronostic d’un LNH
Vrai
Avec âge, extension, état général…
V/F: les lymphome hodgkin n’ont jamais de présentation leucémique contrairement aux LNH
Vrai
Quelles sont les principales méthodes d’investigation des immunoglobulines ?
a) Électrophorèse et immunofixation des protéines sériques.
b) Dosage quantitatif des immunoglobulines sériques IgG, IgA et IgM
c) Recherche et dosage des chaînes légères libres (Bence-Jones) dans l’urine
d) Vitesse de sédimentation érythrocytaire