Les guerres civiles dans les sociétés méditerranéennes Flashcards
Les différents acteurs de la guerre civile espagnole
1) En 1936 l’espagne est divisée en deux camps: Le front national (issu de la coalition des partis de droite et des partis nationalistes et fascistes) et le front populaire ( parti républicain issu d’éléments socialistes, communistes et anarchistes).
2) A la suite des éléctions de 1936 remportées par le front populaire, d’autres acteurs entrent en jeu : il y a des affrontements entre des millices nationalistes et ouvrières notamment. Le général Franco mène les forces nationalistes contre les républicains, les républicains occupent l’Est et les nationalistes l’Ouest.
3) D’autres acteurs internationaux jouent un rôle dans la guerre civile : les puissances de l’Axe ( Allemagne et Italie) approvisionnent l’armée nationaliste en armes et la Russie sociétique soutient l’armée républicaine.
4) On peut distinguer des courants comme les phalangistes (parti fasciste) ou les monarchistes(droite espagnoles soutenant alphonse VIII) et les carlistes (défenseur d’un régime autoritaire et décentralisé), ou encore le POUM qui est le PC.
La guerre civile en Grèce : contexte national et international
1) Contexte national : Ce pays a connu un sort traumatisant ayant des répercussions sur la société. Entre 1941 et 1944 le pays est occupé par l’Allemagne et l’italie, il oppose une résistance farouche aux allemands avec une résistance organisée par l’EAM (front de liberation) et le ELAS (armée organisée par les cocos). On ne veut surtout pas revenir à la monarchie.
2) Contexte international : En 1944 Churchill et Staline signent un accord : la Grèce sera à 90% britannique et 10% soviétique. Les premières luttes ont lieu entre les forces armées t très vite les britanniques veulent rétablir un ordre démocratique. EN mars 1945, un accord est signé proclamant un gouvernement d’union, les partisans doivent etre désarmés. Entre 1946 et 1949, la GB veut organiser des éléction mais l’EAM appelle au boycott, la guerre reprend et les monarchistes organisent le retour du roi, la guerilla reprend donc pour faire bascuer le pouvoir, la guerre dure alors 3ans. L’Albanie, la Macédoine et la Bulgarie vont aider les troupes résistantes grecques. Lorsque les britanniques se retirent la grèce reste alors sous influence soviétique représentant un enjeu poour les Usa, en 1949, la guerre se termine officiellement, cette guerre civile a introduit des violences jamais connue auparavant. Les gouvernements qui suivent sont souvent une coalition entre droite et extreme droite. puis en 1967 a lieu le coup d’Etat des colonels.
Dans quelle mesure la mémoire de la guerre civile et du franquisme a-t-elle influencé la transition démocratique ?
1) en 1975 la population majoritairement active n’a pas connu la guerre, ils ne pensent pas qu’un retour en arrière soit possible, à part les élites politiques qui ne se sont pas renouvelées dans certains partis comme le communisme, ces’t eux qui représentent la mémoire vive. La peur que la transition se termine à nouveau sur une guerre civile donne de l’importance à la mémoire pour éviter les erreurs du passé. En 1975, la population espagnole est plus moderne, plus riche, plus à l’aise qu’en 1936 et donc plus apte à accueillir un régime démocratique.
2) De plus, la mémoire a également influencé les comportements humains durant la transition : la guerre a commencé à être appréhendée comme une réalité cruelle, moment fratricide et catastrophique qu’il faut exorciser. Les citoyens ont en général accordé une plus grande attention aux conditions de vie et au bien-être économique qu’au contexte politique. La paix représentait une valeur plus grande que la liberté et la démocratie. Cependant, l’historien indique que la mémoire de la guerre civile a eu un faible impact sur le vote des citoyens dans la transition.
Comment et pourquoi la mémoire de la guerre civile espagnole a-t-elle été instrumentalisée par les gouvernements dans le transition après 1975?
1) Comment : Les mémoire de la guerre civile a été dans une large mesure un stratagème placé au service des attentes du secteur réformiste et de leur discours. La similitude entre la situation de pré-guerre civile et celle de la transition etait revendiquée par l’extrême droite.
2) Pourquoi : Les espagnols sentaient bien le décalage entre le développement socio-economique et l’immobilisme du franquisme politiqument mais personne ne s’attendait à un changement révolutionnaire. Les citoyens montraient leurs faibles connaissances de la vie et des partis politiques ce fut donc un type de discours et non un type de mémoire qui fut opératoire durant la transition.
Pourquoi en 1986, le gouvernement socialiste a-t-il souhaité que “le cinquantenaire de la guerre civile scelle définitivement la réconciliation de tous les espagnols”,? Quelles ont été les réactions ?
1) En 1986, une nouvelle façon de percevoir la guerre nait à partit d’une nouvelle culture politique. La transition impliquait le besoin de réaliser un pacte sur le passé, une imposition de l’oubli et ne pas relater une mémoire. La mémoire joue un role important mais aps unique elle a une valeur de leçon sur le passé. Sous les gouvrnements socialistes, on voit donc se développer une culture de réconcilitaion.
2) Mais cette réconcilitaion n’a pas toujours été aussi bien acceptée parmi les élites intelectuelles espagnoles, en 1990 il y a un retour du débat idéologique. L’église espagnole a refusé de reconnaitre toute implication “ culture de victime”, le gouvernement de la droite rénovée a également refusé toute déclaration politique impliquant la reconnaissance de l’illégalité et de l’illégitimité du soulèvement antirépublicain de 1936 comme l’avait proposé la gauche. Il y a une sentiment que la transition a imposé une forme d’oubli pour éviter les conflits, on a une mémoire qui gêne qui embarasse on prefere le silence.