L'expansion des dictatures dans l'entre-deux-guerres Flashcards
Peut-on parler d’une coopération des dictatures dans l’entre-deux-guerres?
A la fin de l’entre-deux-guerres, toute l’europe est devenue une dictature (sauf le nord, la france, la suisse et le benelux ou la tchecoslovaquie) mais les interêts entre pays et les financements ne boulversent pas les Etats, il y a cependant une serie de pactes conclus mais qui ne sont pas fructueux:
1) Pacte d’Acier: signé à Berlin en 1939 il marque une alliance entre l’Italie et l’Allemagne qui engage les signataires à maintenir leur espace vital respectif et à mettre sur pied une nouvelle culture européenne;
2) le pacte germano sovietique signé en aout 1939 qui repose sur un accord économique prevoyant que l’Allemagne echange des produits manufacturés avec l’URSS qui echange des matières premières et également la création d’un pacte de non-agression d’une durée de 10ans.
3) l’Allemagne et l’Italie apportent une aide aux nationalistes de Franco en fournisant 100000 soldates 1300 avions, 350 blindés et des instructeurs militaires aux troupes franquistes.
Cependant, il n’y a pas de réelle coopération organisée car le terme de dictature regroupe des réalités différentes (régimes autoritaires, totalitaires et dictatures royales) les dictatures européennes luttent contre le bolchévisme mais n’ont pas pour autant des affinités (Salazar au Portugal rejette Hitler et le nazisme), il n’y a pas de véritable internationale fasciste car il n’y a pas de création d’un parti de masse.
Comment expliquer la résistance des dictatures méditerranéennes après 1945 ?
(portugal et Espagne)
1) il y a une sorte de solidarité des pays de l’ouest envers ces pays, les dictatures sont peu protégées et soutenues. Dans ces pays la mise en place de régimes particuliers et le fait qu’il ne s’agisse pas de régimes fascistes ou nazis ne leur donne pas de raison de chuter en même temps que les autres à la fin de la WW2.
2) Ces régimes se sont construits en réaction à la montée du communisme en Europe et n’étaient pas engagés dans la WW2 ne faisant donc pas partie des perdants.
3) il n’y a pas d’integration de la démocratie dans ces pays.
4) Les régimes ont su progressivement évoluer dans les domaines économiques et sociaux et étaient impliqués dans le camp atlantique.
Présentez les principales caractèristques communes des régimes autoritaires de l’Entre-Deux-Guerres qui les distinguent des fascismes
1) Guy Hermet definit l’autoritarisme selon les critères suivant:
- Force plutôt que persuasion
- Cooptation : oligarchie, petit groupe au pouvoir
- Apparence démocratique (tenue d’élections bien que peu démocratiques)
2) Les critères de distinction des régimes autoritaires face au fascisme :
- Constitution et forme de régimes (référence au modèle démocratique façade constitutionnelle, droit e vote conservé mais restant dans l’Etat anterieur)
- Obsessions : Haine de la démocratie et anticommunisme
- Pratiques : Homme fort qui reste dans le souvenir national, Etat répressif, renforcement de la police, de l’armée, recours à la torture, arrestations arbitraires
- Modèles : Petits partis, associations ou groupes ayant des modèles fascistes, ils descendant dans la rue pour semer le trouble. Le gouvernement est indulgent avec ces groupes mais ne partage pas leurs idées. Constructions d’un anti-communisme mais pas dans le but de créer un modèle, pas de partis de masse.
3) Dans tout les régimes autoritaires de l’entre-deux-guerres les problèmes reposent principalement sur la montée du nationalisme, des problèmes agraires et des problèmes ethniques (Pologne, Roumanie, Hongrie, Balkans)
Les dictatures royales dans l’Entre-Deux-Guerres.
1) La présence d’un roi à la tête de l’Etat était la particularité des régimes autoritaires des Balkans (Roumanie, Bulgarie, Yougoslavie, Grèce). Ces monarques ne cherchent pas à remetre en question le parlementarisme libéral dans la mesure où constitutionnellement il gardent un rôle decisif. La transition vers l’autoritarisme dans ces pays est graduelles et n’a pas de date précise.
2) Les dictatures royles avaient une stabilité intrinsèque le Roi se méfiait toujours de l’accumulation d’un pouvoir autonome du dictateur qui lui gardait un regard sur le Roi et les personnes en mesure de l’influencer.
3) Dans la monarchie, l’option anti-démocratique implqie généralement les militaire en raison du lien traditionnel de commandant en chef des armées. Les dictatures millitaires ou civiles soutenues par la royauté sont plus susceptibles de préserver un pluralisme d’une hégémonie sociale et idéologique.
4) L’italie est le seul cas où le Roi reste au pouvoir mais n’est plus d’aucune utilité (marche sur Rome). En Roumanie les rois ont dû faire face à de puissants mouvements fascistes ( coup d’Etat d’Antonescu)
5) Les monarques dictateurs étaient plus susceptibles d’agir de manière opportuniste dans la mesure où ils pensaient que leur légitimité résiduelle les habilitait à changer de cap à tout moment et de se débarrasser de leurs collaborateurs autoritaires se mettant à l’abris d’éventuels reproches. Ils calmèrent plus facilement que les autres dictateurs la colère populaire.
Après 1924, l’auteur montre que se développent un certain nombre de groupes et d’organisations politiques. Quelles sont les conditions de cette emergence? Quels sont les points communs entre ces organisations? Quelles sont leurs différences ( ou spécifictiés)
1) Dans un contexte de montée de la peur du communisme, de l’insécurité et les difficultés économiques d’après-guerre (notamment du fait qu’en Grèce l’après guerre se termine en 1922) et au moment de l’affluence de réfugiés de guerre que naissent les premiers groupes fascistes en Grèce.
2) Des mouvements fascistes se développent dans tout l’europe notamment en Italie avec Mussolini, qui est particulièrement admiré en Grèce où la mise en place de la republique en 1924 n’écarte pas l’armée de la sphère politique puisqu’elle pepetue des coups d’Etats et a une influence au sein du parlement créant une grande instabilité.
3) Les mouvements fascistes grecs ne se qualifient pas comme tel et ont en commun une lutte acharnée contre le bolchévisme et le communisme ainsi qu’une volonté de réaffirmation du sentiment nationaliste. Les premiers mouvements naissent sous l’élan de Condylis homme politique profondément anti-communiste à une époque où les manifestations anti-communistes sont de plus en plus nombreuses. S’organise alors les “imperialistes” animés par la lutte anti-communsite ou bien encore les “chasseurs” ou “l’union de jeunesse républicaine de nationalistes” qui rassemble les anciens combattants et malfaiteurs. Dans la même période se développent des groupes conservateurs animés par le désir de remettre les grecs dans le droit chemin ainsi que des groupes syndicaux contre le communisme.
En quoi la dictature de Pangalos que pourtant l’auteur ne qualifie pas de fasciste met-elle en evidence des reflets et influences fascistes du régime?
1) Pangalos garnd admirateur de Mussolini s’empare du pouvoir de la même manière que ce dernier pour installer sa propre dictature largement inspirée de l’Italie en s’imposant tout d’abord sous un manteau parlementaire pour ensuite dissoudre l’assemblée et imposer son régime.
2) L’auteur ne qualifie pas la dictature de pangalos de fasciste mais utilise l’expression de “pseudo-fascisme” puisqu’elle est tout de même proche du modèle Mussolinien à ceci près qu’elle reste seulement une dictature militaire et autoritaire sans mise en avant d’une figure charismatique, d’un parti fasciste ou d’une idéologie fasciste.
3) En revanche, le dictateur grec met en place des loi interdisant la critiquer du régime ou sa compromission, lui permettant de se débarasser de l’opposition. Il en est de même pour la culture, la presse écrite le cinéma le théatre qui sont soumis à une forte censure.
4) De plus, pangalos comme Mussolini a un goût prononcé pour le nationalisme et fait preuve d’une grande agressivité en ce qui concerne sa politique exterieure. Il est adepte des célébrations de types afscistes et s’érige en défenseur des milieux bourgeois et capitaliste face à l’agitation que se fait ressentir dans la classe ouvrière.
