Les groupes sanguins et la transfusion Flashcards
Vrai ou faux : sauf dans le cas de jumeaux univitellins, les GR d’un individu ne sont jamais exactement identiques à ceux d’un autre être humain.
Voir p.200
Vrai
Qu’est-ce qui détermine la “personnalité érythrocytaire” de chaque individu?
Voir p.200
Les structures chimiques qui se trouvent à la surface des GR. Ces substances sont antigéniques, et elles sont d’ailleurs détectées et définies par leur réaction avec les anticorps spécifiques qui leur correspondent : on les appelle les antigènes de groupes sanguins.
Quels sont les systèmes de groupes sanguins les plus importants en pratique?
Voir p.200
Système ABO et système Rh
Quelles sont les lois qui régissent l’hérédité des antigènes de groupes sanguin? De quel mode de transmission s’agit-il?
Voir p.200
Lois de Mendel
Mode autosome dominant
L’hérédité des antigènes du système ABO est soumise à l’influence de quels gènes?
Voir p.201
Deux gènes indépendants : gène H (présent chez presque tous les humains, sauf groupe “Bombay”) et gène qui occupe le locus ABO (3 allèles : A, B et O)
À quoi sert le gène H dans le système ABO?
Voir p.201
Il produit la substance H qui sert de substrat à des transformations ultérieures par les allèles du second gène (lui occupant le locus ABO).
Ceux qui ont l’allèle A transforment la subtance H en substance 1)__, et ceux qui ont l’allèle B la transforment en substance 2) __.
Voir p.201
1) A
2) B
Quel groupe sanguin correspond aux individus qui n’ont ni l’allèle A ni l’allèle B?
Voir p.201
Groupe O, car ils ne transforment pas leur substance H.
Quel groupe sanguin correspond aux individus qui ont les allèles A et B (chacun sur un chromosome)?
Voir p.201
Groupe AB, ils auront à la fois les antigènes A et B.
Quels sont les gènes et allèles, les antigènes érythrocytaires et les anticorps naturels du groupe AB?
Voir p.202
Gènes et allèles : H+A+B
Antigènes érythroytaires : A-B
Anticorps naturels : —
Quels sont les gènes et allèles, les antigènes érythrocytaires et les anticorps naturels du groupe A?
Voir p.202
Gènes et allèles : H + AA ou AO
Antigènes érythroytaires : A
Anticorps naturels : Anti-B
Quels sont les gènes et allèles, les antigènes érythrocytaires et les anticorps naturels du groupe B?
Voir p.202
Gènes et allèles : H + BB ou BO
Antigènes érythroytaires : B
Anticorps naturels : Anti-A
Quels sont les gènes et allèles, les antigènes érythrocytaires et les anticorps naturels du groupe O?
Voir p.202
Gènes et allèles : H
Antigènes érythroytaires : H
Anticorps naturels : Anti-A et B
À quels génotypes peut correspondre le phénotype A?
Voir p.202
AO ou AA
Vrai ou faux : l’allèle O ne peut pas être directement détecté
Voir p.202
Vrai, on pourra déterminer le génotype par l’étude des membres de la famille.
Vrai ou faux : les anticorps anti-A ou anti-B existent naturellement chez tous les sujets qui ne portent pas l’antigène correspondant sur leurs GR.
Voir p.204
Vrai
Comment se fait-il que des anticorps (anti-A ou anti-B) sont développés sans jamais que le corps n’ait été confronté à la substance étrangère? Quel antigène provoque l’agglutination des GR?
Voir p.204
Ces anticorps seraient dus à des immunisations contres des bactéries portant des substances antigéniques identiques ou très semblables aux substances A et B, au cours des premiers mois de la vie. Il s’agit donc d’anticorps de type IgM (pentamères) qui provoquent l’agglutination des GR portant l’antigène qui leur correspond, et qui sont incapables de traverser la barrière placentaire en raison de leur poids moléculaire élevé.
En plus des anticorps naturels habituels, de quelles autres façons certains individus développent une immunisation?
Voir p.204
Sang incompatible
Vaccins riches en antigènes A ou B
Vrai ou faux : les anticorps acquis sont plus petits et traversent le placenta.
Voir p.204
Vrai, il s’agit d’anticorps de type IgG (monomères), à titre souvent très élevé et avec un pouvoir hémolytique marqué pour les GR.
Pourquoi faut-il toujours transfuser du sang isogroupe?
Voir p.204
Toute transfusion de GR A ou B à un sujet qui possède les anti-A ou anti-B correspondants peut entraîner un accident majeur, voire mortel, d’hémolyse sanguine (ex : destruction immédiate des GR A lorsque transfusés à un receveur B qui possède nécessairement dans son résum des anti-A naturels).
Vrai ou faux : en cas d’extrême urgence, on peut transfuser à tout sujet des GR provenant d’un donneur de groupe O.
Voir p.204
Oui, c’est pourquoi les individus de groupe O sont appelés les donneurs universels.
Vrai ou faux : si la substance A ou la substance B est démontrée à la surface des GR d’un individu, le gène correspondant lui a nécessairement été transmis par l’un ou l’autre des parents, et il est susceptible d’être transmis à la génération suivante.
Voir p.202
Vrai
Vrai ou faux : si un individu de groupe A est hétérozygote pour l’allèle A, il transmettra l’allèle A à ses enfants.
Voir p.202
Faux, il transmettra soit l’allèle O ou l’allèle A.
Vrai ou faux : l’incompatibilité foeto-maternelle survient le plus souvent, mais pas toujours, dans le système ABO.
Voir p.201
Faux, dans le système Rh.
Vrai ou faux : le système ABO est le seul respondable des accidents hémolytiques graves.
Voir p.201
Faux, il est le plus important, mais il n’est pas le seul.
Comment détermine-t-on le goupe ABO d’une personne en laboratoire?
Voir p.204
Étude conjointe des GR du sujet testé, porteurs de l’antigène ou des antigènes et du sérum du même sujet pour y rechercher les anticorps qu’il contient.
Quelles sont les techniques courantes pour déterminer le groupe ABO d’un individu?
Voir p.204
Les techniques courantes sont des méthodes d’agglutination où les GR du sujet sont mis en présence d’un sértum-test possédant une activité anticorps connue dans le système ABO. Inversement, le sérum du sujet à tester est mis en présence de GR-tests d’un groupe ABO connu.
Le système Rh est sous le contrôle de deux gènes 1)______________ _____ qui occupent des locus voisins sur le chromosome 1 : ce sont les locus rhD et rhCE; ils se transmettent en 2)______ (haplotypes).
Voir p.205
1) étroitement liés
2) bloc
Vrai ou faux : il n’existe pas d’antigène d.
Voir p.205
Vrai, le gène rhD, peut être actif ou inactif. S’il est actif, il produit l’antigène D.
Quels sont les gènes produits par le gène rhCE?
Voir p.205
C ou c et E ou e
Vrai ou faux : le gène rhCE est toujours actif.
Voir p.205
Vrai
Vrai ou faux : la majorité des sujets de race caucasienne possèdent au moins un allèle du gène rhD actif et portent donc à la surface de leurs érythrocytes un antigène puissant appelé l’antigène D.
Voir p.205
Vrai
Que veut dire Rh+ et Rh-?
Voir p.205
Rh+ : au moins un allèle du gène rhD actif (antigène D sur les érythrocytes)
Rh- : deux allèles rhD inactifs (pas d’antigène D sur les érythrocytes)
Vrai ou faux : le génotype rhCE a une influence sur la présence ou non d’antigène D.
Voir p.205
Faux
Comment fait-on pour déterminer si un individu est de groupe Rh - ou Rh + en laboratoire?
Voir p.206
On utilise un sérum commercial (solution d’anticorps) anti-D que l’on met en présence des GR du patient et on observe s’il y a une agglutination des GR. Si oui, on conclut que le patient est Rh +, donc qu’il possède l’antigène D.
Vrai ou faux : il faut déterminer le phénotype Rh complet chez chaque patient avant une transfusion.
Voir p.206
Faux, mais on s’assure toujours de transfuser du sang qui soit D-compatible, parce que l’antigène D est, de loin, le plus immunogène de tous les antigènes du système Rh.
Vrai ou faux : en cas d’urgence, on peut transfuser sans danger du sang Rh - à un patient Rh +.
Voir p.206-207
Vrai, de la même manière qu’on peut transfuser du sang de groupe O chez des receveurs A ou B.
Vrai ou faux : il n’existe pas d’anticorps anti-Rh naturels dirigés contre les antigènes D, C, E, c ou e.
Voir p.207
Vrai, les anticorps anti-Rh sont toujours acquis, soit lors de transfusions préalables, soit lors de grossesses lorsque le foetus porte sur ses GR des antigènes Rh d’origine paternelle qui peuvent immuniser la mère lors du passage de petites quantités de sang foetal dans la circulation maternelle.
À quelle classe appartiennent les anticorps anti-Rh?
Voir p.207
IgG et peuvent donc traverser la barrière placentaire.
Que peuvent provoquer les anticorps lorsqu’ils sont présents chez un receveur pré-sensibilisé?
Voir p.207
Hémolyse extravasculaire des globules transfusés lors des transfusions ultérieures.
Qu’arrive-t-il lorsqu’une femme enceinte pré-sensibilisée est porteuse d’un foetus Rh-incompatible?
Voir p.207
Les anticorps présents chez la mère peuvent passer le placenta et aller détruire les globules rouges du foetus.
Vrai ou faux : tous les accidents transfusionnels attribuables au système Rh sont dus à l’anti-D.
Voir p.207
Faux, ils peuvent parfois aussi survenir suite au développement d’anticorps dirigés contre d’autres antigènes du système Rh (antigènes C et E).
Vrai ou faux : les anticorps irréguliers sont toujours systématiquement recherchés dans le sérum de tout patient que l’on s’apprête à transfuser.
Voir p.207
Vrai
Comment explique-t-on la présence d’anticorps irréguliers chez certaines personnes?
Voir p.207
Histoire de transfusion ou de grossesse antérieure associées à l’exposition à un antigène érythrocytaire inconnu du patient.
Quel est le but de la transfusion?
Voir p.210
La transfusion des GR a pour unique but d’améliorer le transport d’O2 et, ultimement, l’oxygénation tissulaire chez le receveur.
Quels sont les deux types de transfusion?
Voir p.210
Autologue
Allogène
Quel type de transfusion comporte le moins de risque sur le plan infectieux?
Voir p.210
La transfusion autologue comporte moins de risque sur le plan infectieux puisqu’elle ne peut transmettre au receveur un virus ou autres agent pathogène incconu provenant du donneur, les deux étant une seule et même personne.
Chez quel type d’individus la transfusion autologue est-elle possible?
Voir p.210
Cette forme de transfusion n’est possible que chez des individus en relativement bonne santé chez qui ont anticipe dans un avenir connu à l’avance, une perte sanguine appréciable, par exemple à l’occasion d’une chirurgie élective.
Vrai ou faux : entre deux et quatre unités de leur propre sang est déposé chez Héma-Qc par les personnes ayant recours à la transfusion autologue.
Voir p.210
Vrai
Vrai ou faux : la transfusion autologue comporte quand même un risque d’effets indésirables.
Vrai
Quelle est la forme la plus fréquemment utilisée de transfusion sanguine?
Voir p.210
Transfusion allogène
Comment fait-on pour déterminer la compatibilité entre les groupes sanguins du donneur et du receveur?
Voir p.210
À l’aide d’une épreuve de groupage (ABO et Rh), d’une recherche d’anticorps et d’une épreuve de croisement effectués au laboratoire d’hématologie de l’hôpital où à lieu la transfusion.
Comment se nomme la section du laboratoire de l’hôpital où l’on retrouve la réserve des culots érythrocytaires de divers groupes sanguins?
Voir p.210
Banque de Sang
Vrai ou faux : tous les dons sont séparés par centrigufation en un minimum de trois composantes.
Voir p.210
Vrai, culot érythrocytaire, concentré plaquettaire et plasma.
Vrai ou faux : il se pratique des transfusions de sang entier allogène au Québec et au Canada.
Voir p.210-211
Faux, sauf pour de très rares circonstances.
Vrai ou faux : la plupart des accidents ou incidents reliés à la transfusion se produisent à l’hôpital.
Voir p.211
Vrai (indication de transfuser, vérification compatibilité donneur-recevenur, identité du patient, pévention, surveillance, documentation et traitement des effets secondaires)
Quelles sont les alternatives à tenter d’abord avant le recours à la transfusion sanguine dans le cas des anémies carentielles?
Voir p.211
Préparations de fer, d’acide folique et de vitamine B12
L’injection de quelle substance peut entraîner une correction de l’anémie chez les insuffisants rénaux?
Voir p.211
EPO biosynthétique
En contexte chirurgical, quelles mesures peuvent s’avérer utile dans le but d’éviter ou de réduire l’usage des transfusions?
Voir p.211
Hémodilution et usage d’appareils récupérateurs du sang
Comment fonctionne l’hémodilution dans le but de réduire les pertes sanguines?
Voir p.211
On retire de la circulation du malade l’équivalent d’une unité de sang entier que l’on remplace immédiatement avant l’intervention par une solution saline du même volume, réduisant ainsi l’hématocrite circulant et la perte d’érythrocytes durant la chirurgie.
Comment fonctionnent les appareils récupérateurs de sang?
Voir p.211
Utilisation d’un appareil qui permet de retourner directement à la circulation du malade une partie importante du sang extravasé lors de la chirurgie.
Quelles sont les mesures préconisées surtout dans les chirurgies cardiaque pour réduire les pertes sanguines?
Voir p.211
Agents procoagulants (desmopressine, aprotinine, colle de fibrine)
Quelle est la seule indication reconnue pour l’administration d’un ou de plusieurs culots érythrocytaires chez un patient?
Voir p.212
Besoin impératif d’augmenter rapidement sa capacité d’oxygénation tissulaire
Quelle est la valeur-seuil universellement reconnue qui constitue par elle-même une indication absolue de transfuser?
Voir p.212
Il n’existe aucune valeur-seuil. Le jugement du médecin doit être fondé en grande partie sur l’observation des signes et symptômes cliniques d’hypoxie tissulaire, et non sur la seule valeur mesurée de l’hémoglobine ou de l’hématocrite circulants.
Quel pourcentage des transfusions de toute nature peut être associé à la survenue d’effets indésirables? Quelle est leur importance?
Voir p.212
5-10%, dont l’importance clinique peut aller d’un simple malasie ou inconvénient passager jusqu’au décès du patient, en passant par le développement d’un état d’invalidité prolongé.
Quelles sont les principales indications de transfusion de culot érythrocytaire chez l’adulte?
Vior p.218
Hémorragie aiguë (perte rapide de plus de 30 à 40% du volume sanguin)
Anémie chronique (minimiser symptômes et risques reliés à l’anémie)
Quels sont les effets secondaires les plus fréquents d’une transfusion sanguine?
Voir p.219
- Réaction fébrile non-hémolytique
- Réaction allergique bénigne
Quels sont les effets secondaires les plus graves d’une transfusion sanguine?
Voir p.219-221
- Septicémie
- Choc anaphylactique
- Hémolyse aiguë par incompatibilité ABO
- TRALI (Transfusion-related acute lung injury)
- Hémolyse retardée
- Purpura post-transfusionnel
- Maladie du greffon-contre-l’hôte
- Infections virales
- Hémosidérose
- Allo-immunisation
- Immunomodulation
Qu’est-ce qu’une réaction fébrile non-hémolytique après une transfusion sanguine?
Voir p.219
Fèvre (>1ºC p/r à la température de base) avec ou sans frisson survenant à la fin de la transfusion ou peu après, pouvant s’accompagner de tachycardie.
- Pas de chute de tension
- Pas de douleur lombaire ni d’oppression
- Pas d’urticaire ni de bronchospasme
Comment se manifeste une réaction allergique bénigne post-transfusion?
Voir p.219
Urticaire et prurit en fin de transfusion, rarement accompagnés de toux ou de légère difficulté respiratoire.
- Pas de chute de pression
- Pas d’opression thoracique
- Pas d’angio-oedème
Comment se manifeste la septicémie post-transfusion?
Voir p.219
Fièvre > ou = 38.5ºC et/ou frisson durant ou peu après la transfusion, surtout si transfusion plaquettaire. Peut s’accompagner d’une chute de tension artérielle.
- Pas d’urticaire
- Pas de bronchospasme ni d’angio-oedème
- Pas de douleur lombaire
Comment se manifeste le choc anaphylactique post-transfusion?
Voir p.220
Peut survenir peu de temps après le début de la transfusion. Malaise général, urticaire, oppression thoracique, oedème du visage et de la glotte, difficulté respiratoire, chute de la TA, bronchospasme.
- Pas d’hémoglobinurie ni hémoglobinémie
- Pas nécessairement de fièvre au début
Comment se manifeste l’hémolyse aiguë par incompatibilité ABO post-transfusion?
Voir p.220
Survient presque toujours 10-20 min après le début d’un culot érythrocytaire. Malaise subit et profond avec oppression, douleurs lombaires, fièvre, dyspnée, tachycardie et chute de la TA. Peut s’accompagner d’hémoglobinurie macroscopique.
- Pas d’urticaire ni d’angio-oedème
- Pas de bronchospasme
- Pas de râle crépitant à l’auscultation
Comment se manifeste le TRALI post-transfusion?
Voir p.220
Dyspnée débutant 2-6 heures post-transfusion avec détresse respiratoire progressive et sévère nécessitant oxygène et ventilation assistée. Infiltrations diffuses bilatérales à la radio pulmonaire. Peuvent s’accompagner de fièvre et d’hypotension.
- Pas d’urticaire ni d’angio-oedème
- Pas de signe de défaillance gauche
- Difficile à distinguer d’un OAP cardiogénique
Comment se manifeste l’hémolyse retardée (immune) post-transfusion?
Voir p.221
Peut survenir entre 2 et 7 jours post-transfusion.
Chute inexpliquée de l’Hb avec ictère et Coombs positif.
Comment se manifeste le purpura post-transfusionnel?
Voir p.221
Survient habituellement 5 à 10 jours post-transfusion. Thrombopénie grave avec syndrome hémorragique diffus, cutanéo-muqueux.
Comment se manifeste la maladie du greffon-contre-l’hôte?
Voir p.221
Peut survenir entre 3 et 30 jours post-transfusion chez les immunosupprimés (greffés, lymphomes, malades traités par fludarabine ou 2-CDA): fièvre, éruption cutanée, diarrhée, ictère et pancytopénie progressive.
Le plus souvent fatale.
Comment se manifeste l’hémodisérose post-transfusion? Chez qui doit-on s’en préoccuper?
Voir p.221
Préoccupation chez les transfusés chroniques seulement.
À considérer après 30 culots. Transferrine saturée à >50%, ferritine >1000 μg/L, dysfonction diastolique à
l’écho, bilan hépatique perturbé (non viral).