LES AIRES PROTÉGÉES Flashcards

1
Q

Situation historique cause plusieurs problèmes

A
  • Il y a un mythe du continent vierge qui provient du fait qu’on croit que la situation écologique était naturelle lors de l’arrivée des européens et que donc nous devons conserver l’état lors de leur arrivée. : c’est faux. Avant il y avait une gestion importante du système. Les autochtones faisaient beaucoup de gestion active comme les feux. Ce qui fait que l’est des prairies n’est pas naturel.
  • On se base souvent, beaucoup trop souvent, sur des critères économique et politique et rarement sur la valeur écologique pour établir les limites et surfaces des parcs.  À yellowstone on voulait protéger la géologie et on ne pouvait pas faire d’économie anyway.
  • On voit les parcs comme des lieux de récréation donc sa valeur va dépendre de son accessibilité et de l’intérêt touristique. La beauté va faire qu’il y aura plus d’endroits de récréation, mais en réalité si on veut de la récréation, la valeur des parcs est moins biologique mais plus touristique (ex : parc de la Mauricie où on lutte pour la protection des loups et donc on débat qu’il faut aussi empêcher les feux).
     Maintenant les cibles et les engagements sont bien clairs = Les pays sont pour la plupart signataires de la convention, c’est même la plus signée de L’UN.
     On chercher à améliorer la diversité biologique en conservant les écosystèmes, les espèces et la diversité génétique. (en protégeant 17% des zones terrestres)
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2
Q

Les cibles d’Aichi ratées en milieu terrestre

A
  • Ils ont augmenté avec le temps
  • On va que la conservation est moins contraignante
  • En 2017, le gouvernement c’est dit qu’il allait faire quelque chose pour atteindre le but de Aichi. Cependant, juste pour le terrestre, en 2019 on en avant juste 12%. L’objectif a donc été raté. Au Canada, presque toutes les cibles en milieu terrestre étaient ratées.
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3
Q

La 15ième conférence des parties de la convention sur la diversité bio

A
  • Concerne la mission 2022-2030 avec la vision pour 2050
  • 4 objectifs avec 23 cibles
  • Le premier objectif est concentré sur l’integrité, la connectivité et la résilience de tous les écosystèmes. On cherche à ce que ces caractéristiques soient maintenues, améliorées ou restaurées. On veut aussi que les extinctions des espèces menacées connues et causées par les humains soient stoppées. On veut aussi que le risque d’extinction soit divisé par 10 et que les espèces sauvages indigènes arrivent à des niveaux sains et résilients. De plus, que la diversité génétique soiente maintenues : ici on cherche à maintenir l’integrité biologique
  • On veut aussi que la biodiversité soit gérée de manière durables et que les services écosystémiques soient valorisés, maintenus, renforcés et restaurés.  ce qu’on dit est qu’on doit aller au-delà des aires protégées. On dit qu’on doit la protéger mais aussi la maintenir.
     lors de ces conventions, il faut savoir que tout les parties doivent être signataire pour la même chose. Cependant, les efforts sont différents pour les endroits. Ceci complique donc les discussions et les choix.
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4
Q

Pourquoi la biodiversité est menacée et comment les aires protégées peuvent aider ?

A

La fragmentation des habitats explique une grande part des menaces.

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5
Q

Fragmentation des habitats. Qu’est-ce ?

A
  • C’est à la fois le patron spatial de répartition des fragments d’habitats mais aussi le processus qui le produit.
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6
Q

Quels sont les effets de la fragmentation ?

A
  • Perte d’habitat (forêt  agriculture = changement de l’utilisation des terres)
  • Réduction de la taille des fragments d’habitats (division de l’habitat)
  • Isolement des fragments (les habitats deviennent isolées)
  • Création d’écotone (habitats de lisière) (effet de lisière avec les bordures)
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7
Q

Quels sont les caractéristiques physiques de la fragmentation qui affectent la conservation ?

A
  • La taille des fragments d’habitat
  • La forme des fragments (rapport superficie/périmètre)
  • Distance des autres fragments
  • Le degré d’altération de la structure de composition de la végétation va aussi altérer la valeur de conservation.
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8
Q

Comment est-ce que les caractéristiques physiques des fragments influencent
la conservation

A
  • En fait, plus on utilise le territoire et plus on a de monde sur terre, plus on risque de fragmenter l’espace et changer l’utilisation. Ceci risque de mener à des environnements encore plus perturbés
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9
Q

Comment marche la dynamique de fragmentation ?

A
  • On commence avec peu d’habitat fragmentés qui mène à une baisse de la quantité d’habitat. Plus on altère le territoire, plus on diminue l’habitat et on augmente le nombre de fragments. Cependant, après une période, le nombre de fragments diminue par le fait qu’on se retrouve avec moins de fragments, mais beaucoup plus gros (divisés). La dernière phase est l’abattement (élimination des fragments).
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10
Q

Comment est-ce qu’on considère le degré de fragmentation ?

A
  • C’est une question de subdivision qui est comparée à la quantité d’habitats.
  • On a le scénario A où on a deux grosses parcelles et une petite, toutes proches. Cette situation est la plus intéressant parce que c’est celle avec le plus d’habitats.
  • On a le scénario B où il y a le même nombre d’habitats que la A, mais avec beaucoup plus de fragments. Si on l’analyse en termes de conservation, la taille est importante, mais aussi la forme (à cause de l’effet de bordure qui est plus sujet aux intempéries et donc fait face à des changements dans les conditions abiotiques. Ici, plus la forme va avoir un périmètre grand par rapport à la superficie, moins ce sera facile de conserver. Il est donc mieux d’avoir quelques grands patchs plutôt que plusieurs petits patchs.
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11
Q

Quelle est la meilleure manière de réduire le rapport périmètre superficie ?

A
  • Faire des cercles
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12
Q

Quelles sont les conséquences de la fragmentation sur les espèces ?

A
  • Au début de la fragmentation, les lisières vont souvent avoir un effet positif en modifiant la structure de la végétation en augmentant la disponibilité des aliments et en faisant un effet d’entassement par l’arrivée des individus de l’habitat détruit (la densité augmente). Les spécialistes de l’habitat principal se voient désavantagées par la perte d’une partie de leur habitat.
  • Une apparition de l’effet de lisière qui fait que certaines espèces sont désavantagées puisqu’elles peuvent seulement survivre loin des lisières sinon elles font face à de la compétition avec les espèces typiques de succession secondaire (de lisière).
  • Il y a une augmentation de la prédation avec l’arrivée de prédateurs généralistes souvent omnivores dans les lisières. Ceci est aussi lié à une augmentation du parasitisme.
  • Ceux qui sont flexibles dans leurs diètes vont être vus dans la lisière avec une augmentation du parasitisme (prédateurs généralistes utilisant la lisière = renard, raton laveur, coyote). Ces espèces font très bien dans les lisières au dépend des spécialistes
  • Perte d’hétérogénéité d’habitat : Certaines espèces ont besoin de plusieurs types d’habitats dans une seule parcelle ou dans des parcelles suffisamment avoisinantes.  Lisière augmente l’hétérogénéité, mais quand on diminue peu à peu les fragments on va plutôt aller vers à l’homogénéité. Les espèces qui ont besoins de plusieurs types d’habitats ou végétation dans une parcelles ou dans plusieurs types d’habitats on peut plus les retrouver (s’alimentent, se reproduire et élève dans plusieurs d’habitats) quand trop spatialement divisé c’est difficile
  • Barrières de dispersion à cause de l’isolement grandissant des fragments d’habitats et des structures humaines (routes, lignes électriques, etc.) Coupure des routes de migration : réduction des fragments mène à un isolement parfois multiples barrières avec présence parallèles de ligne haute tension. Ceci peut changer le comportement des oiseaux qui voit ça comme des barrières (voit comme une augmentation de prédation).
  • Isolement des fragments provoque la diminution des taux d’immigration (donc diminution de l’effet sauvetage – rescue effect entre fragments) : moins de déplacement entre fragments = effet de sauvetage : petits fragments fait qu’il y a des petites populations sur lesquelles la stochasticité mène à de bonne chance d’extinction. Le mouvement des individus permette de faire effet de sauvetage.
  • Quand le paysage devient caractérisé par des îles d’habitat, la fragmentation accélère l’extinction des espèces exigeantes en espace et ressources : phénomène extinction non hasardeuse = espèce nécessite plus ressource et espace diminue : les premiers à diminuer sont les grands prédateurs.
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13
Q

Effet de barrière et de distance

A
  • Les barrières limitent la dispersion en limitant leurs mouvements
  • L’effet de distance = les mouvements des individus diminuent avec la distance entre les fragments
     Si on compare le flux génique avec et sans barrière on se rend compte que la ligne noire est plus faible, mais n’est pas très différente de la ligne pointillée.
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14
Q

Importance du type de population en conservation

A
  • Il faut savoir si les populations sont isolées ou si l’on fait face à une sous population d’une métapopulation
  • Il faut connaître le lien entre les populations : reliées par migration entre elles; si la population est puits (endroit avec peu de nutriment pour nourrir pop donc immigration des individus vers là temporaire ou source (donne des individus parce qu’elle est en croissance = immigre.)
  • Si on fait face à une métapopulation ou une population panmictique (au niveau démographique ou génétique)
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15
Q

Fragmentation naturelle

A
  • Il est possible que la population soit naturellement fragmentée comme les mouflons dans les rocheuses : pas toujours négatifs et grave si fragmentations. Les populations peuvent tout simplement être distribuées de cette manière naturellement.
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16
Q

La théorie biogéographique des îles :

A
  • Théorie qui prédit un équilibre entre l’immigration et l’extinction qui est valide pour les îles océanique mais souvent utilisée pour les îles d’habitat. Elle soulève le problème du rôle de la matrice du paysage qui n’est pas un océan hostile pour les espèces terrestres. = pas facile en conservation. De plus, plus on parle d’espèces généralistes, moins cette théorie marche.
  • Elle suppose que le nombre d’espèces pouvant se retrouver dans une île se calcule en additionnant le nombre d’immigrants ajouté avec les espèces déjà présente, moins le nombre d’extinction. Plus il y a déjà un grand nombre d’espèces, moins il pourra y avoir de nouvelles espèces qui pourront venir occuper le territoire. De plus, plus y aura des espèces, plus il y aura des extinctions.
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17
Q

Taille et isolement des aires protégées

A
  • Cette théorie a aussi permis d’émettre une relation entre la taille d’une parcelle et son isolement. On a pu voir que plus une île est vierge, plus il est facile d’avoir de l’immigration si elle est proche (pas de différence quand on atteint S) (proche plus élevée qu’éloignée). Aussi, plu l’île est petite plus son taux d’extinction va être élevé.
  • Ainsi, si on parle en termes de réserve, il est mieux d’avoir des grandes réserves proches. La fragmentation du territoire fait que les aires protégées sont un peu comme des îles.
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18
Q

Théorie pour les îles anciennement attachées aux continents : relation aires protégées

A
  • On suppose que les espèces présentes sur l’île étaient présents quand l’île était attachée au continent. En ce sens, si une immigration devient impossible, on ne peut qu’avoir une perte au niveau des espèces avec le temps. Les pertes seront plus rapides, à ce moment, dans les petites îles comparés aux grandes îles. Le nombre d’espèces peut, dans ces termes, être reliés à la taille de l’île et le temps depuis son isolation du continent.
  • La même chose peut être vue avec les aires protégées, plus elles sont petites plus on peut voir des extinctions : taille = critique pour la conservation  un article a maintenant dit qu’il serait mieux d’avoir des petits parcs parce que si on a plus de parcs on peut protéger plus d’espèces : nuances !  Ce sujet est source de débats
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19
Q

Étude aire espace protégé et espèces

A
  • Le nombre individus dans une population augmente avec l’aire de la réserve. Plus on augmente dans le réseau trophique, plus on va avoir besoin d’espace (relié è l’efficacité énergétique). Ainsi, plus on est grands, plus on a besoin d’espace (question énergétique).
  • Ceci prouve qu’il est important que les parcs soient grands et espacés. En Mauricie, en ce sens, il est difficile de protéger à cause des petits espaces allouée pour la protection.
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20
Q

Problème conservation – difficulté espace

A
  • Il y a une corrélation négative entre l’aire d’un parc et la densité humaine. Ceci veut dire que les petits parcs se retrouvent dans les régions avec une plus forte densité humaine, là où se retrouve les plus grandes pressions. Plus les espaces sont petits, moins il y aura d’espèces et plus l’environnement sera modifié autour du territoire. Il est compliqué de protéger les espèces (beaucoup de barrière à la dispersion). Les petits espaces sont plus faciles à instaurer dans les endroits densément peuplés.
21
Q

Dette extinction

A
  • Au début de la fragmentation, les espèces ne vont pas commencer à toutes disparaître en même temps. Le phénomène observé est donc nommé une dette d’extinction où on s’attend à voir cette extinction de masse dans le futur. Le temps que ça va prendre avant l’extinction va dépendre des caractéristiques écologiques des espèces. La théorie de la biogéographie des île peut, à ce moment, aider à prédire la dette d’extinction. : la detet sera en général beaucoup plus garnde pour les endroits subdivisés. On voit que plus L,aire est grande, plus la richesse est grande
  • Au début on a un entassement suivi, pour les espèces à vie de court terme, une diminution suivie par un plateau. D’un autre côté, pour les espèces à longue durée de vie, cet effet peut être perçu après plusieurs années.
  • En ce sens, après un bout il faudra payer cette dette d’extinction.
  • Def : Ce qu’on a en ce moment ne sera pas nécessairement ce qu’on aura dans le futur. La dette n’a pas encore commencée donc on peut pas dire si le projet marche, mais si on regarde les faits on pourrait dire qu’il y a une réussite.
22
Q

Choix et planification des aires protégées

A
  • Superficie : plus garnde possible
  • Forme : offrant le plus petit rapport périmètre/aire (idéal = le disque) : parfois on essaye maximiser l’aire et trouver des endroits, mais c’est douteux
  • Biodiversité (relative) = élevée
  • Intégrité écologique (mieux conservée)
  • Espèces rares / endémiques : faible population, petites aires de répartition, besoin spécifique, faible abondance relative (attention pas rare pas égal à généraliste, avec grandes abondance, etc.)
  • Niveau de menace (espèces ou écosystème)
  • Disponibilité d’autres réserves du même écosystème = représentativité
  • Connectivité : stratégie est de maintenir
  • Intégration des activités humaines = zones-tampons (peut mener à des conflits)
  • Limites basées sur l’écologie pas la politique : souvent le contraire
23
Q

Corridors artificiels

A
  • Habitats linéaires qui contraint les mouvements et leur donne une direction (anisotropie du paysage)
  • Problème : il peut avoir de la prédation dans ce type d’habitat = trappe écologique plus qu’Autre chose en facilitant la chasse.
24
Q

Points de passage – exemple jaguar

A
  • Les corridors fonctionnels reflètent l’utilisation de l’habitat par une ou plusieurs espèces lors de leurs mouvements. Il y a cependant beaucoup d’interférences avec les modifications anthropiques du paysage.
  • Ces passages peuvent être fait pour passer d’un passage humide à sec. Il est possible que ces passages aient l’air de permettre une connexion entre les habitats, mais qu’en réalité ils ne le permettent pas. Sur papier ça marche, mais elles ne sont pas fonctionnelles. La modélisation peut peut-être dire qu’il pourrait passer à cet endroit alors qu’en réalité ils ne peuvent pas. Pour mieux les situer, il faut suivre les populations ce qui demande souvent beaucoup d’argent.
  • Ces structures ne sont pas toujours présentes et adéquatement construites. Dans ce contexte, ils ont construit un passage hors de la réserve à un endroit très étroit. Plusieurs problèmes en a été découlé (mauvaise mise en place) : les jaguars ne l’utilisaient pas et passait à d’autres endroits.
25
Q

Corridors : pour ou contre ?

A
  • Ils permettent plus de biodiversité, plus de tailles effectives de population, moins de consanguinité, plus de diversité génétique. D’un autre côté, il pourrait avoir plus de propagation des maladies, plus d’espèces envahissantes et moins d’adaptation génétiques locales
  • Plus de superficie disponible pour espèces qui ont de grands domaines vitaux. D’un autre côté, il pourrait y avoir plus de propagation des feux de forêts ou de polluants aquatiques.
  • Plus de sécurité lors des mouvements entre fragments contre plus d’opportunité pour prédateurs ou braconniers.
     Les flux génétiques peuvent venir affecter les adaptations locales et peuvent les diminuer : une reconnexion peut avoir des effets délétères. Les espèces vont les utiliser parce que c’est plus confortable à l’utilisation.
26
Q

Conservation – dans l’eau : tortue Luth

A
  • Ces espèces font de grandes distances et donc la conservation n’est pas facile car il ne peut pas avoir de contrôle par des juridictions. Si a un endroit on veut diminuer les pressions en mettant en place des actions, celles-ci ne peuvent pas être effectives par le fait que les impacts sont présents dans d’autres zones utilisées par l’espèce qui, elles, ne protègent pas l’espèce.
27
Q

Aires marines protégées

A
  • Définies par l’UICN comme une superficie recouverte d’eau mais aussi occupée par la flore et la faune ainsi que les caractéristiques historiques et culturelles qui lui sont associées. Protégées par la loi ou d’autres moyens : concept plus récent
  • Le but de ces aires est de garder les systèmes de support de la vie et les fonctions écologiques ; assurer L’utilisation durable des espèces et des écosystèmes ; préserver la biodiversité
28
Q

Critère bio – aire marines

A
  • Représentation régionale : en termes d’espèces
  • Unicité
  • Diversité d’habitats
  • Présence d’habitats fragiles
  • Espèces vulnérables
  • Protection de stades vulnérables/rares : stades de vies (pas au même endroit)
29
Q

Critères effectivité réseaux d’AMP

A
  • Représentativité : tous les processus bio de la zone couverte par le réseau doivent être conservés (zone croissance des jeunes, besoin de tout représenter pour assurer la conservation)
  • Adéquation : les AMP individuelles doivent être suffisamment grandes et de forme et répartition adéquates pour assurer l’intégrité des espèces et leur persistance
  • Connectivité : connections entre les populations et espèces doivent être assurées pour avoir un maintien des liens écologiques ; ASSURE R que les pop peuvent se déplacer.
  • Résilience : inclut la résistance à un phénomène naturel catastrophique, ainsi que la capacité à recouvrir l’état pré-perturbation du système qui est généralement lié à l’intégrité ; capacité à se réorganiser et retourner à l’état pré-perturbation.
    Problème taille AMP
  • Comme pour le terrestre, l’existence de réserve aux limites fixes ne permet pas d’assurer la protection des processus qui se déroulent à des échelles spatiales plus grandes que les réserves. En fait, entre-autre, l’aire vitale est plus importante que celle de la réserve, il peut avoir de la migration (si empêche = problème), il peut avoir un transport passif des larves qui se fait par les courants. C’est pour cela qu’une approche de réseau à été choisie avec une idée de connectivité entre les réserves individuelles. Ceci permet de protéger les différents endroits et assurer une meilleure connectivité.
  •  la distance est mieux respectée que la taille des MPA (bcp plus de petites MPA (trop petites pour assurer pêrsistance), et bcp de MPA proche) : très politique parce que empêche la pêche.
30
Q

Comparaison AMP canada et philipines

A
  • On peut voir que même si le Canada a plus de surface protégée, les philipinnes possèdent un plus grand nombre de zones qui sont complétement protégées. Ceci s,explique par le fait que beaucoup de communautés ont commencés à protéger et motiver la consevration de leur aires marines à cause d’une observation d’une diminution des poissons : si on protège mpas, moins de pêche = protection pour continuer l’exploitation.
  • Au canada, il y a des grandes aires protégées au Nord et peu dans le sud. Au philipides il y a plus de coraux. Si on regarde la protection au canada on va voir que même si la surface est grande, la protection stricte est de moins de 1% = souvent des statut très strict de conservation. Au philippine on a beaucoup d’aires protégées communautaires, peu avec des no take = pas de prélévements. Et beaucoup communautaires. L’efficacité va dépendre de la communauté et de la volonté de la population = parfois pris au sérieux avec de la surveillance donc fonctionne bien mais parfois marche pas vraiment  corruption
31
Q

Programme de compensation

A
  • On détruit ici et on compense en conservant à d’autres endroits. C’est de plus en plus utilisés dans les différentes jurisdictions, mais pluseirus question sont soulevées par rapport à leur effucacité àa cause d’un manque de données empiriques. De plus, cette méthode est éthiquement discutable (en quoi ce milieu vaux plus qu’un autre ??)
32
Q

Biodiversity offsets

A
  • Programme de compensation de la perte de biodiversité provoquée par les activités humaines
33
Q

Critères socio-économique et scientifiques

A
  • Voir diapositive 40
34
Q

Relation aire-espèce

A
  • Plus l’aire est grande plus on risque de retrouver un garnd nombre d’espèces ; on voit aussi que la richesse spécifique est corrélée à la richesse en type d’habitats
  • S = nbr espèces, A = aire, k et z = constantes
35
Q

Population viable minimale – Qu’est-ce ?

A
  • Le nombre minimal d’individus nécessaires pour assurer (probabilité de 99%) la survie d’une population.
  • Si on regarde la probabilité d’extinction sur 80 ans d’espèces d’oiseaux vivant sur les îles de la Manche diminue avec la taille de population. Globalement, avec moins de 10 couples, la probabilité d’extinction était de 39%.
  • On a remarqué que de plus en plus de populations deviennent petites et vont vers une extinction. On a commencé à dire qu’il fallait garder les populations à ce niveau-là pour les garder en vie et empêcher l’extinction.
36
Q

Quelle règle suivre si on veut la conservation sur le court terme et long terme

A
  • Court terme : Une population avec un Ne de 50 devrait être suffisante pour éviter une augmentation du niveau de consanguinité F de plus de 1% par génération, si le ∆F est de ½(Ne). Le 1% est choisi parce des expériences faites avec des animaux domestiques suggèrent que la dépression de consanguinité associé avec des F de plus de 2-3% est trop importante pour être éliminée par la sélection. Ainsi, on prend 1% pour les animaux sauvages pour être conservateurs. –> vient pas nulle part mais beaucoup de facteurs font dire que c’est hasardeux de dire que c’est assez pour maintenir la population. (nombre individus qui peuvent participer à la reproduction et mesure à long terme)
  • Long terme : une population avec Ne = 500 devrait maintenir sa variabilité génétique et donc le potentiel d’évolution car les mutations devraient balancer la perte par dérive génétique.
  • Ces chiffres partent de la vieille règle du 50/500 où 50 individus sont requis pour contrer l’accroissement de la consanguinité à court terme et 500 sont requis pour contrer la perte de diversité par dérive à long terme.
  • Cependant, on sait maintenant que cette règle n’est pas universelle et qu’à très long terme 500 individus n’est pas suffisants pour maintenir la variabilité génétique, car les taux de mutations sont trop faibles p/r aux taux de perte d’allèles par dérive. D’autant plus, ces chiffres vont dépendre de l’espèce et des situations. Si on considère que la plupart des espèces sont diploïdes, si on fait ½ de … on va avoir 1% de consanguinité et on considère que c’est ce qu’on veut pour maintenir une population.
37
Q

Tortue et morue

A
  • Deux exemples de populations qui n’ont pas tous les temps été petites et rares. La tourte était probablement un des oiseaux les plus abondants de la terre de la terre. On est partis d’un massif avec exploitation soutenue sur une courte période qui a menée à une extinction normale ou dite commerciale (interdiction commerciale = devient plus coûteux de pêcher ceux qui reste, parce qu’il en reste peu, donc on va aller ailleurs. Ces deux populations sont des exemples frappants de populations très abondantes ayant déclinées massivement et rapidement jusqu’à l’extinction (tourte) ou l’extinction commerciale (morue).
38
Q

Épaulards – croissance de la population

A
  • Le nombre d’adultes augmentent ainsi que la population. Cependant cette dynamique n’est pas représentative de l’ensemble de population et n’est pas universelle. La croissance/taille de la population dépend des populations et des espèces. Souvent, la survie ds adultes va pourtant expliquer la hausse de la population.
39
Q

Quels facteurs affectent le risque d’extinction d’une population (d’une espèce si on est à la dernière population de l’espèce)?

A
  • La variabilité génétique (capacité à s’adapter)
     pas universel, souvent si c’est le cas c’est qu’ils vont voir un fardeau génétique faible. Rarement un facteur immédiat de l’extinction
  • Taux naturel de croissance : corrélation négative avec la probabilité d’extinction. Les grands animaux ont un grand risque d’extinction car r et la taille sont souvent corrélés négativement.
  • Taille du domaine vital
  • Spécialiste
  • Sensibilité aux changements environnementaux
  • Espèces migratrices ou non (soumise à différentes pressions ou non)
  • Espèces qui a tendance à former des aggrégations (facile à attraper)
  • Espèces susceptibles à la pollution (ex : amphibiens qui respire par la peau très sensibles)
40
Q

Qu’est-ce qui ne marche pas avec cette estimation de corrélation entre croissance et taille?

A
  • Elle ne s’applique pas à tout le monde. Pour les mammifères ça marche très bien, mais pour d’autres groupes comme les oiseaux ce n’est pas nécessairement vrai. Chez les poissons (ex : ectotherme), cette estimations est souvent fausse car la relation est souvent positive (plus la femelle est grosse = + elle va avoir des bébés)
41
Q

Comment la taille d’effectif affecte les populations ?

A
  • Les petites populations sont à plus grands risques d’extinction que les grandes populations, à cause entre autres, de la stochasticité démographique (fluctuation en nombres quand un taux populationnel) (survie ou mortalité) se traduit en un nombre de survivants ou de morts. Les plus petites populations sont plsu sujettes au hasard (fluctuation dans les survivant et la reproduction) si on amplifie l’impact sur les populations.
42
Q

Comment la capacité de soutien (K) impacte les populations?

A
  • Les dimensions de l’aire de distribution et la qualité de l’habitat permettent de déterminer la capacité de soutien d’un milieu, ce qui détermine la taille maximale de la population à cet endroit. Si une population a peu d’habitat disponible, elle sera plus à risque car sa population sera plus petite. Elles vont aussi être plus sujettes à la stochasticité environnementale (fluctuations du taux de croissance de la pop en raison des variations aléatoire de l’environnement).
  • Cette valeur théorique sera souvent utilisée pour les populations exploitées pour estimer le nombre d’individus que peut supporter les milieux en fonction des ressources présentes. Souvent, on va diminuer les surfaces du milieu ce qui va avoir un impact délétère sur notre population.
  • Cette valeur va fluctuer dans le temps
43
Q

Exemple utilisation capacité de sourien en population naturelles

A
  • Pour la pêcherie des Sockeye, même si on a des dizaines de millions d’individus pêchés à chaque année, on a un maintien de la population à des niveau équivalent à ceux de la population avant la pêche. EN fait, on a fait un suivi adéquat des populations en fonction des fluctuations environnementales. Si il y a une population unique, on va faire face à beaucoup de fluctuations environnementales alors que si on fait face à plusiuers populations on diminue de 60% la variabilité ce qui atténue les effets du hasard. Il est, en ce sens, favorable d’avoir plusieurs populations plutôt qu’une seule.
44
Q

Stochastique environnementale et extinction

A
  • Ce sont les effets négatifs de la variabilité et des catastrophes. On suppose qu’un environnement moins variable mènera à un plus faible risque d’extinction. C’est l’effet du hasard.
  • Avec de la variabilité environnementale, le taux de croissance à long terme sera moindre que la moyenne du taux de croissance annuel (r long terme = rmoyen – Ve/2). Le Ve est la variance en r qui va résultetr de la variabilité environnementale qui est indépendante de la taille de la population. Sa cause sera souvent les fluctuations climatiques. Dans certains environnements (déserts, artctique, montagme en zone tempérée), ces fluctuations sont plus importantes que dasn certains autres (forêts tropicales, mer, …). Elle sera donc parfois adaptée à l’environnement parce qu’elle est récurente et normale.
45
Q

Exemple population flamant rose

A
  • On sait qu’un minimum de précipitation est nécessaire pour une bonne survie des oisillons. Sur le graphique on peut voir les tentatives de nidification. Ce qu’on peut voire c’est que les populations vont avoir des oisillons dans les années où elles savent qu’il va avoir les bonnes conditions et qu’elles vont reconnaitre les situations pour faire le choix de se reproduire ou pas pour ne pas perdre de l’énergie inutilement. Avec les ronds blancs on voit les années où il y a eu des tentatives de reproduction de la population de flamant roses mais sans succès. Les ronds noirs montrente les moment avec réussite de reproduction (grosseur = nombre d’oisillons éclos). On va voir que c’est pas systématiquement les plus grandes barres qui a les meilleures réussites et qu’ils vont être distribués dans les bonnes conditions sans une très bonne réussite. Ceci est une stratégie pour ne pas gaspiller de l’énergie (+ important).
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Q

Stochasticité démographique et conservation

A
  • Cet effet est dû aux variations en reproduction des individus de la population (sex ratio de la progéniture, taille de la portée, etc.). Elle va avoir un effet négatif sur la croissance à long terme. L’importance de cette stochasticité est inversement proportionnelle à la taille de la population.
  • Plus la population est différente dans une espèce, mois il y aura de la stochasticité (diversité pop, stratégie de reproduction, etc.). Si c’est le phénomène stochastique environnementale qui va venir affecter la reproduction ou autre et si la métapopulation est grande, on va diminuer l’ampleur de la variabilité sur la croissance de la population ce qui va réduire les chances de pertes et va mener à moins d’impacts drastiques sur les populations.
  • Quand les individus ont une probabilité de survivre binomiale : ¼ du temps tu en auras autant. C’est de la variance dans la survie et la reproduction. Dans les grandes population (taille infinie), il y aura pa de variation stochastique démographique.
  • Si on a une probabilité de survie de 60% â veut pas dire qu’à chauqe année on va avoir ce pourcentage de survie parce que les individus n’ont pas cette probabilité de survie. C’est soit ils meurent ou ils survivent.
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Q

Mesure de la chance de survie

A
  • L’écart-type mesure la variabilité des paramètres de dynamique de population. On va mesurer l’écart type en survie en faisant la racine carré de la taille de population * la probabilité de survie * la probabilité de mortalité. Ceci va donner une dispresion moyenne. Si on veut une mesure relative on peut utiliser le coefficient de variation qui est égal au s divisé par la taille de la population. Si on a donc une probabilité de survie de 0,626 pour deux populations une petite (5) et une grande (500). Ce qu’on verra est que le coefficient de variation est plus faible pour la grande population. EN ce sens, la variation va diminuer plus la taille de la population va augmenter. Il est 10 fois plus faible
  • Si on extrapole ces données, pour la population de 5 individus on assume qu,il reste 5 femelle avec une probabilité de survie de 0,626. Si on fait le calculs, il devrait avoir une sruvie, l’année suivante de 3,13 femelles. Mais en réalité ça av être 3 ou 4 femelles qui vont survivre. Il faut aussi savoir, par la loi bionomiale et la stochasticité démographique qu’il est aussi possible qu’il y aie une survie qui va de 0 à 5. Si la survie est pour 3 individus, la population est de 25% plus petite que si la survie était de 4–. Stoch. Démo = importante pour les petite population : grands effets.
  • Avec la population de 500 individus, on devrait avoir 313 femelles qui survivent , mais en vrai ç ava être entre 302 et 321 (on se fie sur l’écart-type, mais il pourrait être plus grande. Si on a le nombre minimal de survie, on a une population plus petite de 6% que si on avait une survie de 321 survies. En ce sens, les repercussions drastiques de la stoch démographiques se font ressentir sur les petites populations et elle les guète pour leur survie.
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Q

simulation low tech

A
  • Cette simulation permet de démontrer la manière qu’une petite documentation de N montre un grand effet. On va mettre des valeurs comme les suivantes : la survie de l’adulte est de 60% pour les mâles et de 70% pour les femelles (mortalités après la reproduction). On sait que les femelles de 1 an et plus se reproduisent avec une taille moyenne de portée de 1,75 jeunes (0-25%, 2-50%, 2-25%). Les juv. Des deux sexes ont un taux de survie de 50% et la moitié des juv. Sont des mâles. En considérant la stochasticité dans cette population, on peut ainsi estimer une augmentation de 14% de cette population à l’année.
  • Si on met ces différentes variables dans une simulation déterministe on peut trouver les estimés de la population en fonction des années
  • Si on refait cette simulation pour une autre population qui part avec un nombre de 4 individus (2 mâles, 2 femelles) et qu’on extrapole les données sur 6 ans on va pouvoir voir que sur les 9 scénarios produits, il y 3 cas où la population s’est éteinte avant 6 ans (335 d’extinction), malgré le fait qu’on devrait, avec un scénario déterministe, 4,4 individus de chaque sexe après 6 ans. Si on augmente le nombre d’individus à 7, on voit que dans aucuns des cas on fait face à une extinction. La conclusion est que l’ajout de quelque individu dans la petite population, permet d’augmenter la survie de quelque individu ce qui vient changer drastiquement la perspective de déclin de la population. Elle ne reste cependant pas viable.