LES AIRES PROTÉGÉES Flashcards
Situation historique cause plusieurs problèmes
- Il y a un mythe du continent vierge qui provient du fait qu’on croit que la situation écologique était naturelle lors de l’arrivée des européens et que donc nous devons conserver l’état lors de leur arrivée. : c’est faux. Avant il y avait une gestion importante du système. Les autochtones faisaient beaucoup de gestion active comme les feux. Ce qui fait que l’est des prairies n’est pas naturel.
- On se base souvent, beaucoup trop souvent, sur des critères économique et politique et rarement sur la valeur écologique pour établir les limites et surfaces des parcs. À yellowstone on voulait protéger la géologie et on ne pouvait pas faire d’économie anyway.
- On voit les parcs comme des lieux de récréation donc sa valeur va dépendre de son accessibilité et de l’intérêt touristique. La beauté va faire qu’il y aura plus d’endroits de récréation, mais en réalité si on veut de la récréation, la valeur des parcs est moins biologique mais plus touristique (ex : parc de la Mauricie où on lutte pour la protection des loups et donc on débat qu’il faut aussi empêcher les feux).
Maintenant les cibles et les engagements sont bien clairs = Les pays sont pour la plupart signataires de la convention, c’est même la plus signée de L’UN.
On chercher à améliorer la diversité biologique en conservant les écosystèmes, les espèces et la diversité génétique. (en protégeant 17% des zones terrestres)
Les cibles d’Aichi ratées en milieu terrestre
- Ils ont augmenté avec le temps
- On va que la conservation est moins contraignante
- En 2017, le gouvernement c’est dit qu’il allait faire quelque chose pour atteindre le but de Aichi. Cependant, juste pour le terrestre, en 2019 on en avant juste 12%. L’objectif a donc été raté. Au Canada, presque toutes les cibles en milieu terrestre étaient ratées.
La 15ième conférence des parties de la convention sur la diversité bio
- Concerne la mission 2022-2030 avec la vision pour 2050
- 4 objectifs avec 23 cibles
- Le premier objectif est concentré sur l’integrité, la connectivité et la résilience de tous les écosystèmes. On cherche à ce que ces caractéristiques soient maintenues, améliorées ou restaurées. On veut aussi que les extinctions des espèces menacées connues et causées par les humains soient stoppées. On veut aussi que le risque d’extinction soit divisé par 10 et que les espèces sauvages indigènes arrivent à des niveaux sains et résilients. De plus, que la diversité génétique soiente maintenues : ici on cherche à maintenir l’integrité biologique
- On veut aussi que la biodiversité soit gérée de manière durables et que les services écosystémiques soient valorisés, maintenus, renforcés et restaurés. ce qu’on dit est qu’on doit aller au-delà des aires protégées. On dit qu’on doit la protéger mais aussi la maintenir.
lors de ces conventions, il faut savoir que tout les parties doivent être signataire pour la même chose. Cependant, les efforts sont différents pour les endroits. Ceci complique donc les discussions et les choix.
Pourquoi la biodiversité est menacée et comment les aires protégées peuvent aider ?
La fragmentation des habitats explique une grande part des menaces.
Fragmentation des habitats. Qu’est-ce ?
- C’est à la fois le patron spatial de répartition des fragments d’habitats mais aussi le processus qui le produit.
Quels sont les effets de la fragmentation ?
- Perte d’habitat (forêt agriculture = changement de l’utilisation des terres)
- Réduction de la taille des fragments d’habitats (division de l’habitat)
- Isolement des fragments (les habitats deviennent isolées)
- Création d’écotone (habitats de lisière) (effet de lisière avec les bordures)
Quels sont les caractéristiques physiques de la fragmentation qui affectent la conservation ?
- La taille des fragments d’habitat
- La forme des fragments (rapport superficie/périmètre)
- Distance des autres fragments
- Le degré d’altération de la structure de composition de la végétation va aussi altérer la valeur de conservation.
Comment est-ce que les caractéristiques physiques des fragments influencent
la conservation
- En fait, plus on utilise le territoire et plus on a de monde sur terre, plus on risque de fragmenter l’espace et changer l’utilisation. Ceci risque de mener à des environnements encore plus perturbés
Comment marche la dynamique de fragmentation ?
- On commence avec peu d’habitat fragmentés qui mène à une baisse de la quantité d’habitat. Plus on altère le territoire, plus on diminue l’habitat et on augmente le nombre de fragments. Cependant, après une période, le nombre de fragments diminue par le fait qu’on se retrouve avec moins de fragments, mais beaucoup plus gros (divisés). La dernière phase est l’abattement (élimination des fragments).
Comment est-ce qu’on considère le degré de fragmentation ?
- C’est une question de subdivision qui est comparée à la quantité d’habitats.
- On a le scénario A où on a deux grosses parcelles et une petite, toutes proches. Cette situation est la plus intéressant parce que c’est celle avec le plus d’habitats.
- On a le scénario B où il y a le même nombre d’habitats que la A, mais avec beaucoup plus de fragments. Si on l’analyse en termes de conservation, la taille est importante, mais aussi la forme (à cause de l’effet de bordure qui est plus sujet aux intempéries et donc fait face à des changements dans les conditions abiotiques. Ici, plus la forme va avoir un périmètre grand par rapport à la superficie, moins ce sera facile de conserver. Il est donc mieux d’avoir quelques grands patchs plutôt que plusieurs petits patchs.
Quelle est la meilleure manière de réduire le rapport périmètre superficie ?
- Faire des cercles
Quelles sont les conséquences de la fragmentation sur les espèces ?
- Au début de la fragmentation, les lisières vont souvent avoir un effet positif en modifiant la structure de la végétation en augmentant la disponibilité des aliments et en faisant un effet d’entassement par l’arrivée des individus de l’habitat détruit (la densité augmente). Les spécialistes de l’habitat principal se voient désavantagées par la perte d’une partie de leur habitat.
- Une apparition de l’effet de lisière qui fait que certaines espèces sont désavantagées puisqu’elles peuvent seulement survivre loin des lisières sinon elles font face à de la compétition avec les espèces typiques de succession secondaire (de lisière).
- Il y a une augmentation de la prédation avec l’arrivée de prédateurs généralistes souvent omnivores dans les lisières. Ceci est aussi lié à une augmentation du parasitisme.
- Ceux qui sont flexibles dans leurs diètes vont être vus dans la lisière avec une augmentation du parasitisme (prédateurs généralistes utilisant la lisière = renard, raton laveur, coyote). Ces espèces font très bien dans les lisières au dépend des spécialistes
- Perte d’hétérogénéité d’habitat : Certaines espèces ont besoin de plusieurs types d’habitats dans une seule parcelle ou dans des parcelles suffisamment avoisinantes. Lisière augmente l’hétérogénéité, mais quand on diminue peu à peu les fragments on va plutôt aller vers à l’homogénéité. Les espèces qui ont besoins de plusieurs types d’habitats ou végétation dans une parcelles ou dans plusieurs types d’habitats on peut plus les retrouver (s’alimentent, se reproduire et élève dans plusieurs d’habitats) quand trop spatialement divisé c’est difficile
- Barrières de dispersion à cause de l’isolement grandissant des fragments d’habitats et des structures humaines (routes, lignes électriques, etc.) Coupure des routes de migration : réduction des fragments mène à un isolement parfois multiples barrières avec présence parallèles de ligne haute tension. Ceci peut changer le comportement des oiseaux qui voit ça comme des barrières (voit comme une augmentation de prédation).
- Isolement des fragments provoque la diminution des taux d’immigration (donc diminution de l’effet sauvetage – rescue effect entre fragments) : moins de déplacement entre fragments = effet de sauvetage : petits fragments fait qu’il y a des petites populations sur lesquelles la stochasticité mène à de bonne chance d’extinction. Le mouvement des individus permette de faire effet de sauvetage.
- Quand le paysage devient caractérisé par des îles d’habitat, la fragmentation accélère l’extinction des espèces exigeantes en espace et ressources : phénomène extinction non hasardeuse = espèce nécessite plus ressource et espace diminue : les premiers à diminuer sont les grands prédateurs.
Effet de barrière et de distance
- Les barrières limitent la dispersion en limitant leurs mouvements
- L’effet de distance = les mouvements des individus diminuent avec la distance entre les fragments
Si on compare le flux génique avec et sans barrière on se rend compte que la ligne noire est plus faible, mais n’est pas très différente de la ligne pointillée.
Importance du type de population en conservation
- Il faut savoir si les populations sont isolées ou si l’on fait face à une sous population d’une métapopulation
- Il faut connaître le lien entre les populations : reliées par migration entre elles; si la population est puits (endroit avec peu de nutriment pour nourrir pop donc immigration des individus vers là temporaire ou source (donne des individus parce qu’elle est en croissance = immigre.)
- Si on fait face à une métapopulation ou une population panmictique (au niveau démographique ou génétique)
Fragmentation naturelle
- Il est possible que la population soit naturellement fragmentée comme les mouflons dans les rocheuses : pas toujours négatifs et grave si fragmentations. Les populations peuvent tout simplement être distribuées de cette manière naturellement.
La théorie biogéographique des îles :
- Théorie qui prédit un équilibre entre l’immigration et l’extinction qui est valide pour les îles océanique mais souvent utilisée pour les îles d’habitat. Elle soulève le problème du rôle de la matrice du paysage qui n’est pas un océan hostile pour les espèces terrestres. = pas facile en conservation. De plus, plus on parle d’espèces généralistes, moins cette théorie marche.
- Elle suppose que le nombre d’espèces pouvant se retrouver dans une île se calcule en additionnant le nombre d’immigrants ajouté avec les espèces déjà présente, moins le nombre d’extinction. Plus il y a déjà un grand nombre d’espèces, moins il pourra y avoir de nouvelles espèces qui pourront venir occuper le territoire. De plus, plus y aura des espèces, plus il y aura des extinctions.
Taille et isolement des aires protégées
- Cette théorie a aussi permis d’émettre une relation entre la taille d’une parcelle et son isolement. On a pu voir que plus une île est vierge, plus il est facile d’avoir de l’immigration si elle est proche (pas de différence quand on atteint S) (proche plus élevée qu’éloignée). Aussi, plu l’île est petite plus son taux d’extinction va être élevé.
- Ainsi, si on parle en termes de réserve, il est mieux d’avoir des grandes réserves proches. La fragmentation du territoire fait que les aires protégées sont un peu comme des îles.
Théorie pour les îles anciennement attachées aux continents : relation aires protégées
- On suppose que les espèces présentes sur l’île étaient présents quand l’île était attachée au continent. En ce sens, si une immigration devient impossible, on ne peut qu’avoir une perte au niveau des espèces avec le temps. Les pertes seront plus rapides, à ce moment, dans les petites îles comparés aux grandes îles. Le nombre d’espèces peut, dans ces termes, être reliés à la taille de l’île et le temps depuis son isolation du continent.
- La même chose peut être vue avec les aires protégées, plus elles sont petites plus on peut voir des extinctions : taille = critique pour la conservation un article a maintenant dit qu’il serait mieux d’avoir des petits parcs parce que si on a plus de parcs on peut protéger plus d’espèces : nuances ! Ce sujet est source de débats
Étude aire espace protégé et espèces
- Le nombre individus dans une population augmente avec l’aire de la réserve. Plus on augmente dans le réseau trophique, plus on va avoir besoin d’espace (relié è l’efficacité énergétique). Ainsi, plus on est grands, plus on a besoin d’espace (question énergétique).
- Ceci prouve qu’il est important que les parcs soient grands et espacés. En Mauricie, en ce sens, il est difficile de protéger à cause des petits espaces allouée pour la protection.