Le pouvoir et le jeu politique Flashcards
Pouvoir
Capacité d’amener autrui à faire ce qu’on lui demande ou capacité d’influer sur le cours des événements.
Pouvoir social
Capacité d’influencer autrui dans le cadre d’une relation sociale.
Force
Pouvoir opérationnel qui s’exerce contre la volonté de l’autre.
Dépendance
Situation dans laquelle se trouve une personne ou un groupe qui compte sur une autre personne ou sur un autre groupe pour obtenir ce qu’elle ou ce qu’il veut.
Contrôle
Autorité ou capacité d’exercer une influence contraignante ou dominatrice sur quelqu’un ou quelque chose.
Impuissance
Manque d’autonomie ou de contrôle par rapport à soi-même ou à son milieu
Le pouvoir en tant que ressource expansible : Habilitation
Processus par lequel le gestionnaire accorde un pouvoir décisionnel accru aux membres de son personnel, leur permettant ainsi de prendre les décisions qui les concernent directement et qui ont des répercussions sur leur travail.
Lié aux processus décisionnel différent avec la liberté d’action
Le pouvoir en tant que ressource expansible : jeu à somme nulle ( ou situation gagnant-perdant)
Situation selon laquelle le gain de pouvoir d’une personne équivaut à la perte de pouvoir d’une autre personne
Le pouvoir en tant que ressource expansible : Théorie de la réactance psychologique
Théorie selon laquelle les personnes se rebellent contre les contraintes et les efforts visant à contrôler leur comportement.
Le pouvoir en tant que ressource expansible : Loi d’airain de la responsabilité
Principe selon lequel un déséquilibre important du pouvoir déclenche des forces qui font en sorte de rétablir l’équilibre.
Quels sont les 4 sources de pouvoir ET d’influence au sein d’une organisation
1- Pouvoir lié au poste
2- Pouvoir personnel
3- Pouvoir de l’information
4- Pouvoir des relations
Le pouvoir lié au poste
Pouvoir qui découle de la hiérarchie officielle ou de l’autorité conférée à une personne en raison du poste qu’elle occupe ou du rôle qu’elle assume
Le pouvoir lié au poste :
Quels sont les trois principales formes de pouvoir lié au poste
1.1 Pouvoir légitime
1.2 Pouvoir de récompense
1.3 Pouvoir de coercition
Le pouvoir lié au poste :
- pouvoir légitime :
Capacité qu’a un gestionnaire d’influer sur le comportement de ses subordonnés en s’appuyant sur l’autorité hiérarchique qu’il détient.
Le pouvoir lié au poste :
- zone d’indifférence :
Éventail des demandes de ses supérieurs auxquelles un subordonné accepte de se conformer sans jugement ni critiques.
Le pouvoir lié au poste : zone d’indifférence :
- Hors zone d’indifférence :
- Zone d’indifférence
- Hors zone d’indifférence : Récompenses et incitatifs
additionnels nécessaires - Zone d’indifférence : Mesures
incitatives habituelles suffisantes
Le pouvoir lié au poste : zone d’indifférence :
- Hors zone d’indifférence :
- Zone d’indifférence
- Hors zone d’indifférence : Récompenses et incitatifs
additionnels nécessaires - Zone d’indifférence : Mesures
incitatives habituelles suffisantes
Le pouvoir lié au poste : pensée hiérarchique :
Mentalité émanant d’un système hiérarchique qui crée une situation de supériorité chez les gestionnaires (c’est-à-dire « les supérieurs ») et d’infériorité chez les employés (c’est-à-dire « les subordonnés »).
Le pouvoir lié au poste : pouvoir de récompense
Capacité qu’a un individu d’influer sur le comportement d’autrui en lui offrant des récompenses ou en mettant fin à une situation désagréable
Le pouvoir lié au poste : Pouvoir de coercition
Capacité qu’a un individu d’influer sur le comportement d’autrui en lui refusant les récompenses qu’il convoite ou en le punissant.
Quel sont les deux principales formes de pouvoir personnel ?
- Pouvoir d’expertise
- Pouvoir de référence
Le pouvoir personnel : pouvoir d’expertise :
Capacité qu’a un individu d’influer sur le comportement d’autrui grâce aux connaissances, à l’expérience ou au discernement qui lui sont propres, et dont d’autres, qui ne les possèdent pas, ont besoin.
Le pouvoir personnel : pouvoir de référence :
Capacité qu’a un individu d’influer sur le comportement d’autrui parce que celui-ci désire s’identifier à lui, comme source de pouvoir.
Le pouvoir de l’information :
Forme de pouvoir qui résulte de l’accès à l’information et de la mainmise qu’on a sur elle.
*Mainmise: Action de mettre la main sur quelque chose, de s’en emparer
Le pouvoir des relations
Capacité d’être à même de compter sur ses liens et ses réseaux, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’organisation, pour accomplir ses tâches et atteindre ses objectifs.
Quels sont les deux formes que peut prendre le pouvoir des relations?
- le pouvoir d’association
- les alliances réciproques
Les réactions face au pouvoir et l’influence : 2
la conformité ou la résistance
Les réactions à l’exercice du pouvoir et de l’influence : la conformité : 2
Soumission
ou
adhésion
Réaction face au pouvoir : la Conformité : une forme est l’Adhésion :
Se conformer à la volonté d’autrui non pas par devoir ou par obligation, mais par conviction.
Conformité : Soumission
Se conformer à la volonté d’autrui, non pas par conviction, mais plutôt en raison des récompenses qui s’ensuivront ou des punitions qui seront évitées.
Les réactions à l’exercice du pouvoir et de l’influence : la conformité : Deux formes d’adhésion :
L’identification:
ou
L’intériorisation:
Les réactions à l’exercice du pouvoir et de l’influence : la conformité : l’adhésion : une forme est L’identification:
Se conformer à la volonté d’une autre personne par volonté de maintenir une relation positive avec elle.
Les réactions à l’exercice du pouvoir et de l’influence : la conformité : Deux formes d’adhésion : L’intériorisation:
Se conformer à la volonté d’une autre personne parce que la demande est en accord avec son propre système de valeurs, avec ses convictions.
Les réactions à l’exercice du pouvoir et de l’influence : la résistance : Nommer et définir les deux types
Résistance constructive : Dissidence réfléchie visant à défier de manière constructive l’agent d’influence afin que ce dernier revoie sa position.
La résistance dysfonctionnelle :
Forme de non-conformité plutôt passive dans laquelle les personnes font fi de la demande de l’agent d’influence ou la rejettent.
Le pouvoir et la corruption : syndrome de Bethsabée
Syndrome incarné par des hommes ou des femmes intelligents et intègres qui, au sommet du pouvoir, adoptent un comportement immoral et égoïste parce qu’ils se croient, à tort, au-dessus des lois.
Le jeu politique en milieu organisationnel : deux perspectives
la première perspective :
Exercice du pouvoir pour parvenir à des fins que l’organisation désapprouve ou pour obtenir des résultats qu’elle approuve, mais par des moyens qu’elle réprouve.
la deuxième perspective :
Art d’élaborer des compromis originaux pour concilier des intérêts rivaux.
Dans cette optique, l’entreprise n’est plus seulement le lieu où on accomplit une tâche ou qui rassemble des personnes ayant un but commun; c’est un milieu où on doit tenir compte des intérêts de ces personnes, des intervenants et de la société, intérêts qui ne concordent pas forcément.
Pourquoi le jeu politique en milieu organisationnel? Nommer et définir les deux système :
Système formel : Système organisationnel qui détermine ce qui doit être fait et comment les processus de travail doivent être coordonnés et structurés.
Système informel : Modèle d’activité et de relations qui émerge au gré des activités quotidiennes alors que des personnes et des groupes travaillent pour atteindre des objectifs.
Le jeu politique et la défense des intérêts personnels : Jeu politique intéressé
Jeu politique qui se manifeste lorsque des personnes travaillent de façon à s’approprier, pour leur propre avantage, des résultats qui, autrement, seraient ambigus, sans se préoccuper des collègues ou de l’organisation.
Un comportement est conforme à l’éthique s’il répond aux critères suivants :
Point de vue utilitariste , moraliste et de la justice sociale
Point de vue utilitariste
Il engendre « le plus grand bien pour le plus grand nombre »; autrement dit, il optimise la satisfaction des personnes tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’organisation.
Point de vue moraliste
Il respecte les droits de toutes les parties, notamment les droits de la personne suivants : droit à la liberté de consentement, de parole et de conscience; droit au respect de la vie privée et à un procès équitable.
Point de vue de la justice sociale
Il respecte les règles et les procédures organisationnelles, donc la justice procédurale, dans tous les cas où elles s’appliquent et garantit à toutes les personnes un traitement juste et équitable, donc la justice distributive.
Un comportement qui ne respecte pas tous les 3 critères (Point de vue utilitariste , moraliste et de la justice sociale) n’est pas nécessairement contraire à l’éthique. Il peut se justifier d’un point de vue éthique s’il y a des facteurs transcendants. 3 choix
Il y a conflit entre les divers critères.
Il y a conflit au sein d’un même critère.
L’incapacité d’adhérer à un de ces critères.
Climat politique
Perception qu’ont les membres d’une organisation du jeu politique qui s’y déroule.
Climat politique : Contournement
Situation où les personnes enfreignent les règles dans le but d’accomplir une tâche ou d’atteindre un objectif parce que la méthode ou le processus conventionnel ne produit pas le résultat escompté.
Climat politique : relations et perceptions: Deux personnes appartenant à un même groupe de travail peuvent percevoir le climat politique de façon très différente. Comment s’explique cette différence ?
La différence de perception s’explique par le statut et le pouvoir de chacune dans le système politique
Renforcer les assises de son pouvoir
:
- Assises du pouvoir :
- Non-substituabilité :
Assises du pouvoir:
Sources de pouvoir que les personnes acquièrent et utilisent au sein des organisations. (4 types de pouvoir : liée au poste, personnel , de l’information et des relations)
Non-substituabilité:
Caractéristique d’une personne difficilement remplaçable.
Comment renforcer les assises de son pouvoir ? 2
- Développant ses compétences et sa plus-value (pouvoir lié au poste et pouvoir personnel)
- Développant des relations et réseaux solides (pouvoir de l’information + pouvoir des relations)
Comment améliorer ses compétences politiques ? 2
Sens politique
Compétence politique
Sens politique
Aptitude à interpréter les milieux politiques et à y exercer une influence efficace.
Compétence politique
Capacité d’utiliser la connaissance des autres pour les influencer et les faire agir d’une façon donnée.
Bâtir un réseau de relations : définir :
- Capital social
-Capital humain - Agent de liaison
- Vide structurel
Capital social
Ensemble des relations et des réseaux sur lesquels une personne peut s’appuyer pour mener à bien ses tâches.
Capital humain
Connaissances, compétences et atouts intellectuels que les employés apportent au travail.
Agent de liaison
Personne qui établit des liens entre les vides structurels d’un réseau, offrant ainsi un accès plus vaste aux ressources, à l’information et aux possibilités.
Vide structurel
Absence de lien entre des personnes et des groupes au sein d’un réseau social.