Le Mensonge Flashcards

1
Q

Détection du mensonge ?

A

1) le polygraphe.
2) les indicateurs non verbaux.
3)les indicateurs verbaux du mensonge :
-
-

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Q

Le polygraphe ?

A
  • Basé sur : mensonge = émotion. (La pers stresse , ce qui ressort sur un plan physiologique).
  • mesures physiologiques de l’émotion : réponse electrodermale, TA, respiration…

=> ce qui est déterminant, ce sont les questions qu’on pose avec le polygraphe = plusieurs tests :

  • questions pertinentes Et non pertinentes. = qui n’ont rien à voir avec le crime, puis on pose une question pertinente au milieu, et on observe les ≠ physiologiques
  • /!\ : nb de cas suspects réagissant à des questions qui n’ont rien à voir avec le crime. Personnes réagissent aussi avec questions non pertinentes. ( ne sont pas neutres donc).
  • normalement : si le sujet réagit + aux questions pertinentes, il est considéré comme un menteur, peu étudié car peu utilisé. Pb : la personne peut ressentir une émotion…
  • test avec des questions contrôle : plus utilisé.
    On pose des questions plus générales sur des faits passés, non directement en lien avec le crime, mais de même nature, et poussant la personne à mentir (pour se faire bien voir). Ex. :«durant les 20 dernières années, avez-vous déjà pris qq chose qui ne vous appartient pas ?» (on a tous pris qq chose ).
  • théoriquement : si suspect innocent : plus de réactions aux questions contrôle.
  • si coupable : plus de réaction aux questions liées au crime.

Efficacité :

                 Coupable.           Innocent.

Classé. Ok +10%
Coupable. 60-80%. Erreur

Classé. 7-10%. Ok
Innocent. ERREUR. 55-84%

=> polygraphe non scientifique // erreurs + :

  • augmentation tx erreurs en faux positifs et faux négatifs.
  • pb de standardisation : ni sur la procédure ni sur l’interprétation (seuil à considérer) pour l’interprétation de la réaction.
  • suspect innocents réagissant aux questions liées au crime même si ne sont pas coupables et peuvent ne pas réagir aux questions contrôle.
  • suspect coupable peut réagir aux questions contrôle.
  • test des connaissances liées à la culpabilité. Japon, Israélien. QCM : dont 1 seul choix correspond à 1 élément du crime (il a oublié qq chose : c’était le masque, les gants,…?)
    Av : pas de subjectivité dans la formulation des questions.

Efficacité
Coupable. Innocent.

Classé 80%. Erreur
Coupable. Faux+ 6%

Classé ERREUR
Innocent. Faux-. 95%.

=> autres pb de ce test :

  • doit posséder des fait précis pour poser des questions.
  • suspect peut connaître certains éléments du crime sans être forcément l’auteur.

CONCLUSION POLYGRAPHE :

  • non fiable. 10% innocents classés coupables
  • p-e 1 sol : utiliser les 2 tests en association car conduisent à des erreurs opposées.
  • autre pb : possible de contrôler ses réponses au polygraphe (ex: compter à l’envers, bouger orteil pdt pose questions…).
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3
Q

Les indicateurs non verbaux ?

A
  • Principe : les gens peuvent se trahir par leur cpt non verbal en raison de :
  • l’émotion ressentie : stress, culpabilité => incontrôlable.
  • la surcharge cognitive : le mensonge qui se complexifie devient plus lourd => majoration de la réflexion sont plus figés.
  • leur tentative de contrôle car on sait que c’est un critère de mensonge.

=> nb études montrent que : (labo) mais peu de résultats incontestables.
- les menteurs tendent à :
•avoir une voix plus aiguë (mais c’est inaudible à l’oreille, il faut des instruments de mesure).
• faire des pauses plus longues : il faut un chronomètre
• bouger moins les bras, mains, doigts, pieds et jambes : surtout vrai pour le haut du corps => habitude + ligne de base pour les enquêteurs.
• faire plus de faux sourires : il faut aussi des instruments de mesure (≠ du bonheur, pas les mêmes muscles).

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4
Q

Est-ce que les gens connaissent des indicateurs efficaces ?

A

=> croyances erronées à ce sujet : ils pensent qu’il y a bcp d’indicateurs sur le visage et que les gens bougent davantage. Or c’est faux. On est mauvais pour détecter le mensonge.

=> études sur le couple : tx moy de détection :57%.

  • il y a trop d’importance/ d’attention accordée aux visages
  • existence du biais de vérité : on croit plus facilement les gens que l’on ne s’en méfie. Surtout dans le couple.
  • peu d’apprentissage dans ce domaine : les PA savent mieux mentir (l’apprentissage bénéficie de peu de feed-back).
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5
Q

Quels sont les facteurs qui influencent l’aptitude des gens à détecter le mensonge ?

A
  • le fait d’interroger le menteur perturbe nos capacités à détecter le mensonge car on est en double tâche (concentration) ET si on regarde les critères importants du mensonge ils ne se situent pas sur le visage => norme sociale de regarder qq un dans les yeux qd on lui parle. Or c’est pas la partie la plus intéressante.
  • l’âge du menteur : on détecte plus le mensonge chez les jeunes que chez les PA (Parham, 1981). Mais Vrij (1994) montre que les enfants de 5 ans savent mentir. Leur tx de détection correcte est de 56%.
- l’appartenance ethnique du menteur : Vrij( 1991): N VS B : : N montrent plus de cpt suggérant le mensonge que les B. Attention !!! Enquêteurs blancs. Et c’est pas une auto réalisation des propheties. 
// aux PA: ont vieilli et présentent moins de traits physiologiques détectables. + biais de vérité.
  • le fait d’être entraîné à détecter le mensonge : entraîner les policiers => mauvaises connaissances de détection => augmente la confiance des policiers mais pas leur exactitude.

CONCLUSION : pas d’indicateur efficace suffisamment consistant dans la littérature sc.
Pas capable de détecter le mensonge de façon non verbale. Services secrets : pour eux y a pas de critère universel, c’est plus complexe (70-80% )
=> verbal

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6
Q

Indicateurs verbaux du mensonge ?

A
  • principe : les gens se trahissent par leur cpt verbal pour les mêmes raisons que pour le cpt non verbal (émotions, surcharge cogn, tentative de contrôle).

•••• Les indicateurs qui marchent :
Les menteurs tendent à :
- faire plus de commentaires négatifs : agacement, humeur négative.
- faire moins de référence à eux-mêmes
- produisent des réponses plus courtes.
- produisent des réponses plus indirectes.

=> analyse du discours verbal à retranscrire et plus de travail après l’audition.

  • 2 techniques
  • une technique spécifique : statement validity assessment : evaluation de la validité de la deposition.
    Undeutsch (1950’s) : but : évaluer crédibilité des enfants suspectés d’avoir été abusés sx . On extrait les critères dans le discours de l’enfant et on évalue :
    Principe : x3
    • 1 entretien structuré avec l’enfant (aujourd’hui ABE)
    • 1 analyse de contenu du discours de l’enfant fondée sur certains critères : le CBCA : ensemble de critères communs.
    • 1 analyse /évaluation plus large de la crédibilité de l’enfant à travers l’analyse de caractéristiques liées à l’enfant et à la situation.
      Evaluation de la suggestibilité
      Evaluation de la sensibilité à la situation (pressions intra familiales ?). => cl sur la crédibilité de l’enfant.
      => efficacité du CBCA : des différences sur la plupart des critères entre récits crédibles et douteux => oui (adultes et enfants). Mais critères plus efficaces que d’autres (richesses détails, cadre contextuel, reproduction de dialogues…). Dévaluation ne fonctionne pas (17).
      Labo : si film vu : plus de critères fournis que si film raconté (non vécu).

INCONVÉNIENTS DU CBCA :

  • Lourd : retranscription + analyse. Chronophage.
  • Biais de vérité : faux négatifs (menteurs non détectés dans 25% des cas).
  • Pas de standardisation : évaluation subjective (qd qq un n’est pas crédible ?)
  • pb si la victime est bien réelle mais qu’elle se trompe de personne.
  • Dans quelle mesure un menteur peut manipuler les critères ? On peut enrichir notre témoignage /ex si on connaît les critères.
  • reality monitoring. Bases communes avec le CBCA.
  • cadre théorique basé sur la théorie de Johnson et Laye (1981). Les caractéristiques mnésiques des evt perçus diffèrent de celles des evt imaginés.
    Si notre souvenir est vécu , il contient des indices de perception à travers nos sens . Si le souvenir est imaginaire alors moins d’éléments perçus rapportés. Contient plus d’opérations cognitives. On s’est posé des questions pour paraître plus crédible.
  • il y a 8 critères, dont certains sont communs avec le CBCA, et des détails perceptifs. Infos spatiales, temporelles, des affects.
  • validité empirique de reality monitoring.
    Cf tableau
    Récits d’évènements réels contiennent plus d’éléments perceptifs, sensoriels et temporels que les evt imaginaires.
    Evt imaginés : non signif // opérations cognitives (n’en ont pas plus que les réels : donc limite).
    Tx de détection correcte : entre 60-75% de propos véridiques et 70% de propos mensongers. Il faut informer les jurés de ces tx d’exactitude. C’est pas une preuve.
  • limites du reality monitoring :
  • pb de subjectivité dans la quotation : pas de standardisation.
  • RM moins efficace avec le temps qui passe car diminution des perceptions sensorielles avec le temps.
  • plus efficace chez l’adulte que chez les enfants : pb de source monitoring.

CONCLUSION CBCA et RM
Combiner les 2 pour optimiser les effets ?
Indicateurs verbaux : voie la plus prometteuse (analyse avec ordinateur).
Ne correspond pas au sens commun.

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