Enfant - ABE Flashcards
Pb inhérents aux témoignages d’enfants ?
1) des rappels libres pauvres.
2) la suggestibilité. •Questions dirigées •répétition d’une question au sein d’un entretien.
• effet de répétition d’un entretien.
• induction du stéréotype.
• utilisation de techniques non verbales.
Des rappels libres pauvres ?
- surtout âge pré scolaire.
- descriptions partielles et peu organisées.
- tres jeunes enfants ne distinguent pas ce qui est important de ce qui ne l’est pas. = peu d’infos sur le lieu, temps, personnes présentes : n’ont pas de grammaire de l’histoire (ça s’apprend).
- mais déclarations exactes.
La suggestibilité ?
= fait de rapporter des infos fausses, infos transmises explicitement ou inférées au cours d’entretien ou de conversations avec un ou d’autres personnes.
- sources/ facteurs de suggestibilité : 1) questions dirigées.
=> Stern (1910): quantifie influence de ces questions sur adultes et enfants (+7ans).
1) tableau de peinture montré.
2) questions sur tableau (caché) // détails : questions dirigées (qui suggère le détail) vs non.
Enfants (+50%) > Adultes (20%).
Attitude fataliste. Enfants = pas fiable : faux, ne peuvent prêter serment avt 16ans, témoignage entendu mais ne constitue pas une preuve juridique.
=> année 80’s : Nelle façon de poser le pb : enfant = plus suggestible, donc plus sensible aux questions dirigées. MAIS l’adulte peut/doit s’adapter.
• dilemme enquêteurs : 1) enfants sensibles aux q dirigées mais parlent peu => protocoles d’entretiens qui facilitent le rappel libre pour faire apparaître détails et diminution q dirigées.
Facteurs ayant un impact sur la suggestibilité de l’enfant ?
- 1) questions dirigées.
- 2) répétition d’une question au sein d’un entretien.
- 3) répétition d’un entretien.
- 4) induction de stéréotype.
- 5) utilisation de techniques non verbales.
Suggestibilité :2) répétition d’une question au sein d’un entretien ?
- frequent avec enfants.
- si on répète une question au cours d’un entretien : pense qu’il a mal répondu et modifie sa réponse dans le sens de la suggestion proposée (ou ressentie comme désirable/appropriée). Donc augmentation de la probabilité d’erreurs.
- pire qd la question est fermée. Moins vrai si q ouverte
- question spécifique : porte sur un détail en particulier : quelle est couleur yeux ? = fermée mais pas problème car ne sous entend pas de réponse appropriée. Pb qd elle formulée de façon orientée et q fermées ont plus de chance d’être mal formulées.
Suggestibilité 3) effet de répétition d’un entretien ?
- enfants filmés pdt audition (1998), donc moins de répétition d’entretiens mais pas tjs possible. Protège enf.
•••impacts de la répétition de l’entretien
- effet hypermnésique : enrichit le rappel au fur et à mesure des répétitions. Donc effet positif.
-MAIS : Melnyk & Bruck (2004): effet pervers : la multiplication des entretiens quand le 1er entretien est biaisé (i.e. contient des influences).
=> posent q aux enfants sur 1 spectacle de magie (≈ abus sex, événement magique, ne comprend pas ce que fait l’adulte) : questions dirigées et INTERROGÉS 2x VS 1x .
Vd : test de mémoire : et comment enfants reprennent à leur compte les éléments suggérés dans l’histoire.
- si interrogés 2x : les plus suggestibles. La répétition fixe des influences en mémoire. plus enfant est jeune et plus suggestibilité.
= 2 effets pervers : différences entre les récits au fur et à mesure des répétitions (explications cogn : imagerie mentale, fctnt nl de la mémoire, ne ment pas, effet hypermnésie qui est aussi positif si bien conduit). Donc enfant moins crédible.
Suggestibilité 4) induction de stéréotype ?
- Leichtman et Ceci (1995).
Transmettre une image négative à l’enfant.
-3-6ans (préscolaire). - on parle de Sam Stone, très maladroit, de façon répétée. Puis visite de Sam Stone=> bonjour et s’en va. Puis on leur montre un livre déchiré, qui est responsable ? => 25% directement accusent Sam Stone.
=> si on interroge 4x de suite avec questions dirigées qui sous entendent que SS est maladroit (induction stéréotype): - 3-4ans : 72% accusent SS. - 5-6ans : 40% (-sensibles mais bcp qd même).
Combinaison de stéréotype négatif. Étude écologique, car interrogés 4x comme dans la réalité.
Suggestibilité 5) utilisation de techniques non verbales ?
- tres utilisées.
-accessoires récupérés sur la sc de crime.
-Tulving : bien (augmente infos correctes) mais augmente aussi tx d’erreurs. - dessins : très utilisés. Hautement suggestible. Car enfants utilisent le dessin de façon ludique (:imaginaire donc inventions). => faut dire ce qu’on fait, qu’on change les habitudes pour qu’il comprenne la tâche et s’y adapte. Ça peut aussi servir pour entrer en contact, mettre en confiance sans s’en servir après. Tâche de concentration.
• de plus, avt 6 ans les dessins ne ressemblent pas à gd chose, donc sont difficilement interprétables (augmente risque d’erreurs). Puis on associe svt le dessin à des questions dirigées. - poupées anatomiques.
Enfant montre ce qui lui est arrivé en touchant les parties du corps de la poupée. Contourne les limites langagières. Contourne la honte. Vu comme un Aide mémoire.
MAIS sc : bénéfices /risques : - pas standardisées : si cpt sx pas forcément abus sex pas de preuve sc.
- consignes non standardisées.
- risques d’être suggestion : pas forcément victimes si cpt sx car enfants peuvent avoir connaissance sx sans abus. Et inversement. Et car pb de représentation du corps chez enfants : la poupée peut ne pas représenter qq chose pour l’enfant. Donc ne savent pas comment l’utiliser. N’ont pas acquis la représentation corporelle : apprentissage lié à la maturation cognitive. Surtout préscolaire (pas transférer la représentation de leur corps sur le corps de la poupée). Avt 6ans.
- inconsistances sur les bénéfices observés : pas de consensus donc.
Pourquoi l’enfant est-il plus suggestible ?
1) facteurs cognitifs
- memoire.
Se dvp avec l’âge. Il faut du temps (12ans) pour que la mémoire soit la même que adultes. Avt : mémoire mins efficace, plus influençable, plus de souvenirs flous, plus d’influence possible. Schemas : script, connaissances préalables que l’on a sur la survenue des evt. Nous servent à nous organiser. Permet mémorisation et prédiction. Script Moins efficace chez enfants, en construction,donc mémorisent moins bien.
-language
Doit comprendre l’adulte, attention langage technique, rend sensible aux influences
- reality monitoring : ttt de la reality.
Capacité à distinguer le vrai du faux, réalité vs imaginaire/rêve. On a du mal à ttter la source de nos souvenirs. Processus du ttt de la source des souvenirs en construction, donc plus suggestibilité.
2) facteurs sociaux
- pression sociale
• faire plaisir : de soumettre à la pression sociale. Ressentent une attente de l’enquêteur.
• adulte omniscient : croit que l’adulte sait tout. Attend tout de l’adulte. Or l’adulte ne sait rien, chgt de perspective dur à réaliser pour lui. N’a pas cs que les rôles sont inversés. Amenuiser ces effets.
• droit de dire je sais pas. Mal vu socialement donc répond à tt prix.
• plus obéissants : Milgram
Chez enfants :73% obéissant. Moins influencés si interrogés par des pairs VS adultes => sensible à l’influence de l’adulte.
ABE ?
= Achieving Best Evidence
I.
1) établit contact avec enfants
• expliquer entretien : recueil info, adulte sait pas, langage simple.
•questions ouvertes sur un evt neutre (pas long). S’habitue aux q ouvertes. Savoir comment répondre. Mobilisation de la mémoire épisodique. Détend et évaluation du niveau cognitif de l’enfant.
• expliquer déroulement entretien, ce qu’on attend de lui.
2) énoncer consignes essentielles :
Droit de pas savoir pas comprendre, le dire, si enquêteurs se trompent le dire et corriger, pauses. = transfert de contrôle. Attention à la concentration chez petits.
3) importance de dire la vérité
Vérifier du différencie mensonge et vérité (je casse un crayon et je dis que c’est toi, qu’est-ce que je fais là ?) . Spécifier qu’il doit dire la vérité.
II. Rappel libre
Initier au RL /invitation ouverte.
Pas interrompre
Pas d’uniforme
Pas autoritaire : moins sensible aux influences
Respecter si réticent rassurer pas insister
III. Questionnement
-Ouvertes puis fermées
-Pas de va et vient entre les différents thèmes : coûteux cogn et moins efficace pour mémoire. Respect des images mentales : svt les images visuelles sont organisées chronologiquement.
Respecter la concentration pour créer une image mentale.
Ex: d’abord toutes les q // qd est sur son lit. Puis ttes les q qd est avec la personne. On ne revient pas sur les autres détails.
- puis questions spécifiques
- éviter pourquoi
- pas de q négatives
- ne pas être vague car l’enfant le sera aussi (^peux tu me …^ à éviter).
- utiliser les mots et vocabulaire de l’enfant pour formuler q.
Ne pas répéter mot à mot, reformuler.
- questions simples.
- pas de QCM.
- pas de q contenant des éléments de réponse non décrites par l’enfant.
- prévenir qd on chge de thème.
=> revenir sur inconsistance sans juger. Imagerie mentale qui affecte notre mémoire, pas un mensonge.
Vérifier que l’enfant a bien compris.
Revenir en le faisant se concentrer, être constructif.
IV. Clôture entrevue
Résumer et faire corriger / enf si besoin.
Féliciter remercier
Parler de choses neutres
Limites ABE ?
- pb si rappel libre pauvre : pas d’aide à la mémoire prévue dans ce protocole. (Svt chez enfants)
- il faut donc aider l’enfant dans la phase de rappel libre => entretien cognitif (ABE + consignes spécifiques EC qui favorisent le rappel).
- être formés
