Le coude_tuto 3 Flashcards

1
Q

Décrire (causes, physiopatho, Ss et tx) de la tendinopathie épicondylienne latérale (tennis elbow)

A
  • Blessure de surutilisation du coude
  • Commun chez les 35 à 50 ans
  • Survient chez les gens qui font des mvts répétitifs
  • Implique souvent le court extenseur radial du carpe et l’extenseur commun des doigs.
  • Condition plus dégénérative qu’inflammatoire (hyperplasie angiofibroblastique)

Ss:
- Douleur latérale au coude, liée à l’activité
- Diminution de la préhension
- Douleur au repos
- Difficulté à maintenir le poignet dans sa position fonctionnelle
- Sensibilité près de l’épicondyle latérale
- Douleur à la flexion passive du poignet et à l’extension du poignet résistée
- Radios normales

Tx:
Conservateur (95% d’efficacité) :
- Repos, programme de force, de flexibilité et d’endurance, orthèse antagoniste au mouvement qui limite l’extension complète, injections de corticostéroïdes pour réduire les symptômes pendant les exercices de réadaptation (mais pas plus que 3 fois par an).
Chirurgie :
- Si après 6 mois de traitement conservateur la condition n’est toujours pas réglée, la chirurgie (ouverte ou par arthroscopie) est indiquée

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2
Q

Décrire (causes, physiopatho, Ss et tx) de la tendinopathie épicondylienne médiale

A
  • Moins commun que latéral
  • Surtout chez jeunes sportifs qui pratiquent le golf, tennis ou un sport de lancer
  • Augmentation du risque vers 40-50 ans
  • Plus commun si valgus prononcé
  • Vérifier instabilité du LCU et nerf ulnaire
  • Tendinose au site d’origine des fléchisseurs médians communs et des pronateurs

Ss:
- Douleur médiale du coude
- Possible irradiation le long du nerf ulnaire
- Sensibilité à l’épicondyle médiale
- Douleur peut s’aggraver avec l’aggripement
- Douleur à la pronation résistée ou à la flexion du poignet
- Radio normales

Tx:
Conservateur :
- Repos, glace et AINS avec étirement et renforcement (excentrique) graduel des muscles
- Injections de cortisone peuvent être bénéfiques avec la réadaptation.
- Pour les patients qui ne peuvent arrêter leurs activités, une orthèse antagoniste au mouvement peut être efficace.
- Dans + de 80% des cas, les symptômes se résorbent avec ce type de tx et le pt peut retourner à son sport/à ses activités.
Chirurgie :
- Utilisée si pas de réponse au tx conservateur
- Excision des tissus anormaux dégénératifs au site d’origine des fléchisseurs et des pronateurs du muscle, avec approximation des tissus sains.
- Pas autant une réussite que la chirurgie pour l’épicondylite latérale, car souvent d’autres conditions sous-jacentes sont manquées

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3
Q

Décrire (causes, physiopatho, Ss et tx) le syndrome du tunnel radial

A
  • Compression du nerf raidal (branche sensitive = engourdissements)(branche profonde = motrice)
  • Accompagne certains cas d’épicondylite latérale

Ss:
- Douleur et sensibilité persistantes dans l’avant-bras associées à une faiblesse musculaire dans la distribution du nerf postérieur interosseux.
- fourmillements, engourdissements, paresthésie
- Douleur plus distale à l’épicondyle latérale

Tx:
- Relâchement musculaire, étirement, flexibilité . Même tx que la tendinopathie

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4
Q

Décrire (causes, physiopatho, Ss et tx) de la bursite olécranienne

A
  • Surtout chez les joueurs de foot et de rugby
  • Résulte d’un trauma direct ou répétitif sur l’olécrâne
  • Inflammation ou infection de la bourse
    Ss:
  • Enfleure
  • Dlr
  • Fièvre si bursite septique

Tx:
Conservateur : Glace, éviter de s’appuyer sur le coude, AINS, bandage compressif.
Chirurgical : Aspiration/ponction de la bourse avec ou sans injection de corticostéroïdes. Pour des cas sévères/récurrents de bursite inflammatoire ou septique, débridement + excision complète de la bourse

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5
Q

Décrire (causes, physiopatho, Ss et tx) de la tendinopathie du triceps

A
  • Souvent chez les haltérophiles (nécessite une grande force en extension du coude)
  • Douleur à l’insertion du triceps exacerbée par l’extension résistée et le lancer
  • Sensibilité à la pointe de l’olécrâne

Tx:
- Repos et éviter les surcharges
PAS de cortisone

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6
Q

Décrire (causes, physiopatho, Ss et tx) de la rupture du triceps brachial

A
  • Très peu commune
  • Parfois causée par un coup direct
  • Implique souvent avulsion avec fragments osseux

Ss:
-incapacité à étendre le bras contre gravité
- Défaut palpable au tendon proximale de l’olécrâne

Tx: réparation chirurgicale

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7
Q

Décrire (causes, physiopatho, Ss et tx) de la rupture du tendon distal du biceps

A
  • Bras dominant chez les hommes
  • Tabagisme est un FR
  • Peu commun
  • Attribuable à une tendinopathie chronique ou à faible vascularisation ou un accrochage mécanique ou une force soudaine en surcharge

Ss:
- Douleur localisée et sensibilité à la tubérosité bicipitale
- Déplacement proximal du tendon biceps
- Faiblesse supination et flexion du coude

Tx:
Si partielle = tx conservateur
Si complète = chirurgie

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8
Q

Décrire (causes, physiopatho, Ss et tx) la tendinopathie du tendon distal du biceps

A
  • Peu commun
  • Causes: traction supérieures et violente extension contre une très grande résistance

Ss: douleur en flexion résistée en supination

Tx: conservateur

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9
Q

Décrire (causes, physiopatho, Ss et tx) entorse du ligament collatéral médial

A
  • Valgus répétés
  • Atteinte de la partie oblique antérieure du ligament collatéral médial
  • Peut être associé à une neuropathie ulnaire qui entraîne de la dlr ou un engourdissement de la région

Ss:
- Douleur du coude médial et courbatures lors de lancers
- Sportifs incapables de lancer à plus de 75% de leur effort maximal
- Douleur soudaine et bras qui c
éde lors du lancer
- Sensibilité à l’insertion du LCM

Tx: Conservateur (50% d’efficacité) : Repos (surtout des sports au-dessus de la tête), AINS, physiothérapie, PRP injections (injection de plasma riche en plaquettes).
Chirurgie : Si rupture aigue d’athlètes de haut niveau, avec instabilité chronique significative. Nécessite le débridement des calcifications du LCM.

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10
Q

Décrire (causes, physiopatho, Ss et tx) du syndrome du muscle pronateur

A
  • Neuropathie d’emprisonnement proximal du nerf médian
  • Surtout chez les femmes dans la quarantaine
  • Causes: traumas répétitifs lors d’activités impliquant une pronation et une supination répétée OU coup direct sur l’avant-bras
  • Le plus commun site de compression est entre les origines du rond pronateur

Ss:
- Dlr au niveau du coude antérieur reliée à l’activité physique
- Pas de douleur nocturne (comparativement au tunnel carpien)
- Paresthésies communes au niveau de l’éminence thénar
- Faiblesse au niveau du rond pronateur

Évaluation:
- Signe de tinel
- Signe de Phalen
- Test de compression du tunel carpien
- Flexion et pronation résistée de l’avant-bras

Tx: Conservateur (90% d’efficacité) : Modification des activités, repos, immobilisation, AINS, physiothérapie, injections locales de cortisone peuvent être utiles.
Chirurgie : décompression chirurgicale du nerf.

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11
Q

Expliquer le continuum des tendinopathies

A

1) Chargement du tendon : Lorsque le tendon est chargé de façon appropriée, il s’adapte et devient plus rigide et plus résilient, mais ne devient pas plus épais
- Ce qui veut dire que la structure du tendon est améliorée, mais n’augmente pas en taille.

2) Déchargement du tendon : Il est aussi possible de décharger le tendon, par exemple dans le cas d’une blessure ou dans le cas de changements aigues (diminution du volume d’entrainement) dans un plan d’entrainement chez un athlète qui est habitué de s’entrainer encore plus.
- Dans ce cas, le tendon devient déconditionné.
- Ceci fait en sorte que la partie superficielle du tendon supporte trop de charge par rapport à la portion profonde (théorie du beigne).

3) Tendinopathie réactive :
- Le tendon déconditionné, lorsque soumis à des forces normales ou excessives +/- les facteurs individuels (diabète, os poreux) peuvent devenir réactif (tendinopathie réactive)
- Aussi, un tendon normal soumis à un chargement excessif peut aussi devenir réactif (tendinopathie réactive)
o Le tendon réactif va tenter d’augmenter en taille afin de pouvoir contrôler/supporter la charge. Pour y arriver il va :
a) Augmenter son nombre de cellules (cellules deviennent chondroïdes)
b) Augmenter la quantité de matrice extracellulaire (augmentation de la rétention d’eau et des protéines)

4) Chargement excessif persistant :
- Si le chargement continue d’être excessif, le continuum se poursuit vers le délabrement du tendon.
- Ici, encore, le tendon essaie d’augmenter en taille afin de pouvoir se protéger.
- Toutefois, à mesure que ceci se produit, on commence à voir :
o Une séparation des fibres de collagène
o Une désorganisation de la matrice extracellulaire
o Une augmentation du nombre de vaisseaux sanguins (peut expliquer en partie la dlr en continue)

5) (POSSIBLE) Retour vers le tendon normal :
- Un tendon réactif ou un tendon en délabrement peut retourner dans le continuum et revenir à l’état de tendon normal si le chargement est modifié et contrôlé.

6) Dégénérescence du tendon :
- Si le chargement n’est pas modifié ni contrôlé, alors le tendon peut devenir dégénératif.
- Ici, on verra de la nécrose cellulaire dans la partie affectée du tendon.
- Cependant, 3 choses peuvent tout de même cibler les parties non affectées du tendon DONC TOUT N’EST PAS PERDU!
- La tendinopathie dégénérative dérive en dedans et en dehors d’une réponse réactive.
o Ex. en réadaptation d’un tendon, si on ne le stress pas assez, on ne verra pas de changement. Cependant, si on le stresse trop, alors là on verra une réponse réactive qui, si elle n’est pas reconnue et adressée, pourrait tendre vers la dégénérescence

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12
Q

Expliquer l’analogie du beigne pour les tendinopathies

A
  • L’analogie du beigne montre que ce n’est pas parce qu’on a une tendinopathie que tout le tendon sera dans le même état du continuum au même moment !
  • Il se peut qu’il y ait un petit espace dégénératif qui a perdu sa capacité de transférer la charge, mais que le reste du tendon sera dans des stades différents du continuum (TOUT N’EST PAS PERDU).
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13
Q

Décrire la présentation de la douleur dans le cas d’une tendinopathie

A

1) Tendon réactif avec une première présentation de douleur suivant un chargement excessif aigu.
2) Défectuosité réactive sur tardive ou pathologie tendineuse réactive sur dégénérative

  • Ces deux présentations suggèrent une cause nociceptive de douleur, mais le mécanisme est encore inconnu.
  • Théoriquement, les deux présentations peuvent augmenter l’expression des nocicepteurs et de leurs récepteurs, ce qui par le fait même, augmente la stimulation des nerfs périphériques et est interprété comme de la douleur
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14
Q

Interpréter l’utilité du test d’instabilité en varus et en valgues

A
  • Laxité à 15° : Surtout le ligament testé qui est touché.
  • Laxité à 0° et 15° : Blessure sévère, c’est l’ensemble capsulo-ligamentaire qui est touché.
    Très sensible
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15
Q
A
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16
Q

Reconnaître le rôle de l’ergo dans un contexte de réadaptation au travail

A
  • Expert de l’évaluation : des capacités de travail, des exigences du travail, du potentiel de retour au travail, des obstacles et facilitateurs à la reprise du travail, de la planification du retour au travail, de l’accompagnement et suivi d’un plan de réadaptation en milieu de travail, des recommandations ergonomiques, d’établir les collaborations avec assureur et employeur.
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17
Q

Nommer les tx pharmacologiques et tx physique pour une tendinopathie réactive ou un délabrement précoce du tendon

A

Pharmacologique:
 Inhibiteurs de ténocytes (ibuprofènes, celocoxib, corticostéroïde)
 Inhibiteurs d’agrécanes (ibuprofène, naproxène sodique, indométacine)

On veut inhiber la prolifération cellulaire et la production protéique.

Physique:
 Gestion de la charge
 Réduction de la fréquence +/- intensité de la charge du tendon

PAS d’exercices excentriques

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18
Q

Quels sont les tx pharmacologiques et tx physique lors du délabrement persistant et de la dégénération du tendon

A

Pharmacologique:
 Prolothérapie (y compris le sang)
 Aprotinine
 Thérapie sclérosante
 Trinitrine

On veut stimuler l’activité cellulaire et augmenter la production de protéines.

Physique:
 Exercices avec une composante excentrique
 Ondes de choc (CdC) (antalgie)
 Frictions (transverses) (structure du tendon)
 Ultrason (augmentation de la production de protéines)

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19
Q

Expliquer les bienfaits des exercices excentriques dans le continuum des tendinopathies

A

Augmentation de la production de collagène
Amélioration de la structure tendineuse
Diminution de la vascularisation
Diminution de la douleur

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20
Q

Nommer les tendances actuelles en matière de gestion de la tendinopathie

A
  • Éducation :
     Pour faciliter le respect du programme de réadaptation basé sur l’exercice
     Au sujet des principes de la gestion de la charge pour réduire la douleur
  • Programme de réadaptation basé sur l’exercice
  • Surveillance de la charge et gestion
     Repos relatif et modification des activités (durée, fréquence et charge d’activités/mvts provocateurs)
  • Interventions complémentaires pour la douleur
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21
Q

Expliquer les 4 étapes de progression des exercices dans le tx des tendinopathies

A

(1) Exercices isométriques
- Vise la modulation de la douleur
- À réaliser au milieu du ROM pour réduire les forces de compression.
- 5 reps de 30-45 sec. 2min entre les reps. Plus de 1 fois par jour.

(2) Exercices isotoniques et résistance modérée lente
- Essentiel de charger les groupes de muscles tendons en dessous du tendon affecté
- Utiliser une phase excentrique un peu plus longue
- Peut prendre jusqu’à 12 semaines
- Pour améliorer la force et diminuer la raideur des tendons
- 1 jour sur 2. 4 séries de 6-8 reps.

(3) Augmentation de la vitesse et de l’accumulation d’énergie:
- - Commencer par des mvts fonctionnels plus rapide 2 à 3x/semaine tout en continuant les exercices isométriques et les exercices isotoniques 1 jour sur 2
- Essentiel de surveiller la réponse à la charge : une augmentation de la douleur et/ou de la raideur le matin indique que la charge doit être ajustée lors de la prochaine séance

(4) Accumulation et relâchement d’énergie + exercices spécifiques au sport:
- Peuvent remplacer les exercices de l’étape 3
- La 1ere et la 2e étape devraient être maintenues 2x/semaine pendent cette phase.

22
Q

Quelles sont le caractéristiques de l’articulation huméro-ulnaire?

A
  • classe: synoviale composée
  • type: selle modifiée
  • position de congruence maximale: extension et supination
  • position de repos: 70° flexion et 10° supination
  • patron capsulaire: flexion > extension
  • ostéocinématique: un degré de liberté
23
Q

Quelles sont le caractéristiques de l’articulation huméro-radiale?

A
  • classe: synoviale composée
  • type: charnière uniaxiale
  • position de congruence maximale: 90° flexion et 5° supination
  • position de repos: 70° flexion et légère supination
  • patron capsulaire: flexion > extension > supination > pronation
  • ostéocinématique: deux degrés de liberté
24
Q

Quelles sont le caractéristiques de l’articulation radio-ulnaire supérieure?

A
  • classe: synoviale composée
  • type: pivot uniaxial
  • position de congruence maximale: 5° supination
  • position de repos: 70° flexion et 35° supination
  • patron capsulaire: supination = pronation
  • ostéocinématique: un degrés de liberté
25
Q

Quelles sont le caractéristiques de l’articulation radio-ulnaire inférieure?

A
  • classe: synoviale composée
  • type: pivot uniaxial
  • position de congruence maximale: 5° supination
  • position de repos: 10° supination
  • patron capsulaire: supination = pronation
  • ostéocinématique: un degrés de liberté
25
Q

Quel est l’angle normal du valgus du coude?

A

 Environ 13° (déviation standard de 6°).
 Femmes ont environ 2° de plus que les hommes.
 Le valgus est plus important du côté dominant et augmente généralement avec l’âge.

25
Q

Comment est stabilisé l’articulation HU et HR?

A

HU: Offre la majorité de sa stabilité par l’ajustement serré entre la trochlée de l’humérus et l’incisure trochléaire de l’ulna.

HR: moins de congruence. La stabilité est permise via la tête radiale qui abute contre le capitulum en addition avec plusieurs connexion capsulo-ligamentaires.

26
Q

Quels sont les tissus péri articulaires des articulation HR et HU?

A
  1. capsule articulaire
  2. ligament collatéral médial (fibres antérieures, postérieures et transversales)
  3. ligament collatéral latéral (ulnaire et radial)
  4. pression d’air intra-capsulaire (ratio volume d’air/volume d’espace): est la plus basse à 80° de flexion : position de confort chez les personnes souffrant d’inflammation et d’enflure.
27
Q

Quelles sont les positions qui augmentent la tension dans les ligaments médial, latéral et annulaire?

A
  • ligament collatéral médial antérieur: valgus et extension
  • ligament collatéral médial postérieur: valgus et flexion
  • ligament collatéral radial: varus
  • ligament collatéral latéral ulnaire: varus et flexion et rotation externe du complexe du coude
  • ligament annulaire: distraction du radius
27
Q

Quelles sont les structures péri-articulaires qui stabilisent l’articulation RUS?

A

la tête du radius est maintenue contre l’ulna avec un anneau fibro-osseux, comportant le ligament annulaire.

28
Q

Quelles sont les structures péri-articulaires qui stabilisent l’articulation RUI?

A
  • tête convexe de l’ulna reposant contre la cavité peu profonde formée par l’encoche ulnaire du radius et la surface proximale d’un disque articulaire
  • stabilité dépend majoritairement des muscles et du tissu conjonctif
  • complexe triangulaire de fibrocartilage: Disque articulaire dont le côté latéral s’attache sur le bord de l’encoche ulnaire du radius, l’apex s’attache médialement à la dépression de la tête ulnaire et au processus styloïde adjacent
29
Q

Quelle est la structure et les fonctions de la membrane interosseuse?

A

Structure:
- bandes centrales: 2 fois plus épaisses que la plupart des fibres et dirigées en médio-distal du radius
- cordes obliques: vont du côté latéral de la tubérosité ulnaire jusqu’en distal de la tubérosité radiale
- fibres obliques distales: sous le carré pronateur et ajoute de la stabilité à l’articulation radio-ulnaire inférieure

Fonctions: est un point d’attache des muscles du poignet
1) Relier le radius et l’ulna.
2) Origine de plusieurs muscles extrinsèques de la main.
3) Mécanisme de transmission proximale de la force entre le radius et l’ulna.
4) Protège l’articulation huméro-radiale contre de larges forces de compression en transférant une partie des forces à l’ulna.

30
Q

Quelle est l’arthrocinématique de l’articulation du coude?

A

flexion:
- HU: glissement antérieur et roulement antérieur
- HR: glissement antérieur et roulement antérieur
extension:
- HU: glissement postérieur et roulement postérieur
- HR: glissement postérieur et roulement postérieur
pronation:
- HR: spin
- RUS: glissement postéro-latéral et roulement antérieur
- RUI: glissement antérieur et roulement antérieur
supination:
- HR: spin
- RUS: glissement antéro-médial et roulement postérieur
- RUI: glissement postérieur et roulement postérieur

31
Q

Quelle est l’ostéocinématique de l’articulation huméro-ulnaire?

A

Ostéocinématique : L’articulation huméro-ulnaire n’a qu’un seul degré de liberté (flexion/extension).
Flexion :
- La surface concave de la fosse olécrânienne roule et glisse sur la surface convexe de la trochlée.
Extension :
- Nécessite que la pointe proéminente de l’olécrâne s’enfonce dans la fosse olécrânienne de l’humérus.

31
Q

Quelle est l’ostéocinématique de l’articulation huméro-radiale?

A

Ostéocinématique : L’articulation huméro-radiale a deux degrés de liberté (flexion/extension et pro-supination).
Flexion/extension :
- Creux de la tête radiale roule et glisse sur le capitulum convexe.
- En flexion active, la tête radiale est maintenue fermement contre le capitulum par les muscles en contraction.
Pronation/supination :
- Spin de la tête radiale contre la surface convexe du capitulum de l’humérus.

31
Q

Quelle est l’ostéocinématique de l’articulation radio-ulnaire supérieure et inférieure?

A

Ostéocinématique : Ces 2 articulations n’ont qu’un degré de liberté (supination/pronation).
Pronation :
- Mécanismes semblables à supination (voir illustration)
- La pronation complète met en tension le ligament capsulaire dorsal à l’articulation RUI
Supination :
- Proximal :
 Rotation de la tête radiale dans l’anneau fibro-osseux
- Distal :
 Incisure ulnaire concave du radius roule et glisse dans des directions similaires sur la tête convexe de l’ulna.
 Stabilisation en fin d’AA par ligament capsulaire palmaire.

32
Q

Quelles sont les structures qui limitent la supination et la pronation?

A

Supination:
- Rond pronateur, carré pronateur, FRC, fléchisseurs des doigts, TFCC (en particulier le ligament capsulaire palmaire a/n de l’articulation RUI), membrane interosseuse (bande centrale), ligament carré.
Pronation:
- Biceps, supinateur, ERC, long extenseur du pouce, TFCC (en particulier le ligament capsulaire dorsal a/n de l’articulation RUI.

33
Q

Quels sont les principes de base du massage en friction transverses?

A

1) Le massage par friction doit être appliqué sur les fibres affectées. Plus une structure normale est épaisse et solide, plus le frottement important est donné strictement à travers le grain.
2) Les doigts du thérapeute et la peau du patient doivent bouger comme un seul, sinon le déplacement du fascia sous-cutané contre le muscle ou le ligament pourrait entraîner la formation de cloques ou des ecchymoses sous-cutanées.
3) Le massage par friction doit avoir un balayage suffisant et être suffisamment profond.
4) Le patient doit être dans une position confortable.

33
Q

À quoi servent les tests varus et valgus et quelle est leur interprétation?

A

valgus:
1) Ligament collatéral médial.
2) Fibres proximales des fléchisseurs du poignet.
3) Fibres proximales des muscles pronateurs.
- Un valgus sévère peut également atteindre le nerf ulnaire

Varus:
- test l’intégrité du complexe ligamentaire collatéral latéral

Interprétation:
- Laxité à 15° :
 Surtout le ligament testé qui est touché.
- Laxité à 0° et 15° :
 Blessure sévère, c’est l’ensemble capsulo-ligamentaire qui est touché.
- Pas de laxité, mais présence de douleur :
 Entorse mineure.
- Instabilité à 0° :
 Implique les os et la capsule (plus grave) car l’olécrane de l’ulna stabilise le coude dans la fosse olécranienne à 0 degrés.

33
Q

Quelles sont les effets physiologiques de la friction transverse?

A

Soulagement de la douleur:
 L’effet analgésique du massage peut durer jusqu’à 24 heures
 Cet effet se fait grâce au « gate control theory »  théorie du portillon

Stimulation de l’orientation des fibres dans la régénération du tissu conjonctif:
 La friction transversale, lorsqu’appliquée au début du cycle de réparation, favorise le remodelage
 On prévient les adhérences, donc le glissement sera meilleur entre les fibres, ce qui permettra une meilleure orientation des fibres !

Prévention de la formation d’adhérences:
 Comme le massage par friction provoque un mouvement transversal des fibres de collagène, il contribue à prévenir la formation d’adhérences.
 Dans les situations où des adhérences sont déjà formées, une friction plus intense peut également contribuer à les rompre (dans de tels cas, la friction est utilisée pour mobiliser le tissu cicatriciel et briser les liaisons transversales entre les tissus conjonctifs et les structures environnantes)

Hyperémie traumatique:
 Le mouvement puissant et profond provoque une augmentation du flux sanguin vers la zone d’application locale par vasodilatation. Cela aide à éliminer les irritants chimiques et permet le transport d’opiacés endogènes, ce qui soulage la douleur.

33
Q

Qu’est-ce que la friction transverse, son but et les méthodes?

A
  • Friction transverse: Massage spécifique du tissu conjonctif
  • But: Maintenir la mobilité des structures des tissus mous des ligaments, des tendons, des muscles et d’empêcher la formation de cicatrices adhérentes.
  • méthode:
     Le massage est profond et doit être appliqué transversalement au tissu spécifique concerné.
     Avant que le massage par friction puisse être effectué avec succès, la bonne structure doit être trouvée par des procédures d’évaluation appropriées (distinguer les structures contractiles telles que le ventre du muscle, la jonction musculotendineuse, le tendon et la jonction tendon-périoste des structures non contractiles)
33
Q

Quelles sont les indications et contre-indications de la friction transverse?

A

Indications:
- est largement connu pour son utilisation dans le tx des tendinopathies
- l’efficacité de l’intervention est démontrée lorsqu’elle est utilisée en combinaison avec d’autres formes de thérapie.
- 5 à 15 minutes 1 fois par jour, 2 à 3 fois par semaine pendant 2 à 6 semaines. si pas d’amélioration après 2-3 séances, changer de modalité

Contre-indications:
- Ossification et calcification des tissus mous
- Lésions tendineuses rhumatoïdes
- Ulcères, cloques ou psoriasis
- Infections bactériennes
- Gros hématomes dans la région
- Bursite
- Septicémie locale
- Toutes les maladies cutanées locales
- Peau fragile ou friable

33
Q

Quels sont les effets physiologiques recherchés par la cryothérapie?

A
  • Refroidissement des tissus (heures) -> surtout pour une structure superficielle.
  • Vasoconstriction et réduction du métabolisme.
    o Diminue la demande en O2 ->diminue la production de radicaux libres -> diminue dommages associés à la blessure.
  • Réduction possible des dommages secondaires (aiguë).
  • Réduction de l’activité des motoneurones gamma.
  • Réduction de l’inflammation neurogène.
  • Réduction de la conductivité des fibres sensitives.
    o Peut agir comme bloc de conduction de faible degré.
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Q

Quel est le principe général de la thérapie thermique?

A

principe biophysique de transfert de chaleur:
cryothérapie fait sortir et thermothérapie fait entrer

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Q

Qu’est-ce que l’hypersensibilité au froid (allodynie)?

A
  • Phénomène de sensibilisation.
    o Installé ou en voie de s’installer
  • Lésions nerveuses périphériques ou centrales.
  • (Opinion clinique) Moins grande efficacité observée
  • Aide au diagnostic en physiothérapie
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Q

Qu’est-ce que la vasodilatation induite par le froid (VIF)?

A
  • Survient surtout dans les extrémités.
  • Phénomène réflexe de protection (contre les engelures potentielles).
  • Insuffisant pour balancer les effets positifs de la cryothérapie
    Règle générale : le froid aux extrémités > froid sur les parties plus proximales.
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Q

Quel est l’effet de l’utilisation prolongée de la cryothérapie?

A

Utiliser la glace tout le temps c’est de faire une certaine substitution thérapeutique (on ne traite pas la cause sous-jacente par des exercices ou une vraie prise en charge) et ça peut limiter le processus inflammatoire qui est très important dans le processus de guérison

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Q

Quels sont les effets physiologiques démontrés de la thermothérapie?

A
  • Augmenter la température des tissus.
  • Augmenter l’extensibilité du tissu conjonctif.
    o Plus le tissu est profond, moins c’est vrai
  • Entraîner une vasodilatation et une augmentation du métabolisme (surtout en superficiel).
  • Moduler la douleur par la stimulation des thermorécepteurs (théorie du portillon).
  • Diminuer l’excitabilité des motoneurones alpha et gamma.
  • La majorité des effets surviendraient entre 40 et 45 degrés C.
  • Risque de réaction adverse si température excessive soutenue (brûlure).
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A
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