La région cervicale_tuto 6 Flashcards
Page 1-10: voir les notes de marraine
Décrire le torticolis congénital et acquis
- Principalement chez les fillettes de 6 mois à 3 ans.
- Implique principalement le sternocléidomastoïdien
- Implique une contraction unilatérale du SCM (changement ischémique)
- Augmentation de la qt de tissu fibreux interstitiel
Ss:
- Contraction unilatérale du SCM entraîne une flexion ipsilatérale et une rotation controlatérale de la tête
- Si la condition n’est pas corrigée rapidement, une asymétrie du visage peut se développer, avec le côté atteint qui n’est pas aussi bien développé. L’asymétrie se corrige d’elle-même s’il y a une prise en charge précoce. Cependant, la correction, qui implique communément des étirements douloureux du muscle atteint, peut prendre des années.
Tx:
Étirement et sur-correction de la difformité à la naissance.
Enseignement aux parents : l’étirement doit être fait 2-4 fois par jour durant 1 an. Il faut prévenir les parents que bien que l’enfant risque de pleurer, ils ne blesseront pas l’enfant.
Décrire le torticolis aigu ou acquis
Survient habituellement chez les personnes de 20 ans et plus.
Différence entre torticolis et spasme/tension : dans le torticolis, il y a une composante inflammatoire des articulations qui maintiennent la mauvaise posture, tandis que dans un spasme/tension, les articulations ne sont pas impliquées, seulement le muscle.
Spasme d’un ou plusieurs muscles (SCM, splénius de la tête, semi-épineux de la tête, scalène antérieur).
Habituellement en lien avec un trauma ou une tension musculaire.
Peut aussi être associée à une infection des voies respiratoires supérieures, une infection virale, une mauvaise posture (symptômes survenant suivant une mauvaise posture durant quelques heures), des problèmes d’audition, une lésion des facettes articulaires, dislocation, tumeur.
Ss:
- Patients se lèvent en se plaignant d’une crampe ou d’une douleur au niveau du cou (souvent à la suite d’une mauvaise posture pendant plusieurs heures pendant le sommeil).
- Douleur unilatérale.
- Diminution de ROM (surtout sur un côté).
- Douleur sévère à la fin du ROM actif et passif.
- En position neutre, les mouvements isométriques résistés sont forts, mais peuvent causer un inconfort (mais inconfort n’est pas aussi grand que celui vu à la fin du ROM actif et passif).
- Se résout lui-même entre 7 jours et 2 semaines.
TX:
Premièrement : repos avec chaleur et/ou glace si le patient est vu dans les premières 24h.
Mobilisations et manipulations musculaires et articulaires peuvent aider aussi
Modalités antalgiques.
AINS ou relaxant musculaire.
Décroire le whiplash: mécanisme de lésion
- Le whiplash est un mécanisme de transfert d’énergie au cou, par accélération-décélération, qui peut résulter d’un impact arrière ou latéral, surtout lors de collisions de véhicules à moteur. Le transfert d’énergie peut provoquer des blessures osseuses ou des blessures des tissus mous (entorse cervicale) qui à leur tour peuvent entraîner une grande variété de manifestation cliniques (WAD: whiplash associated disorders)
Type accélération (impact à l’arrière):est responsable des plus gros déficits, car la victime n’est pas consciente que l’impact va survenir.
1. L’impact cause d’abord le déplacement brusque vers l’avant de la portion inférieure du corps pendant que la tête reste en place momentanément.
2. Phase accélération : le tronc est projeté vers l’avant et tous les segments de la colonne cervicale sont en extension (la tête est projetée vers l’arrière), car elle n’est que supportée par une petite structure: la colonne cervicale
Mouvement si rapide que les réflexes musculaires de protection n’ont pas le temps d’agir, donc les limites des ligaments sont dépassées, ce qui produit une hyperextension (spécialement si la tête n’est pas arrêtée par un appui-tête). Il peut aussi y avoir un cisaillement arrière dans la colonne cervicale résultant en des dommages à la ME.
3. Phase de décélération : l’hyperextension est suivie d’une contraction musculaire de protection en flexion qui cause un rebond (renversement du mouvement en flexion), mais cette projection vers l’avant est ralentie par la contraction des muscles postérieurs.
Cela produit une hyperflexion compressive, ce qui stresse les disques intervertébraux et les structures postérieures.
La position de la tête lors de l’impact affecte le ROM et la sévérité de la lésion: rotation de la tête lors de l’accident peut augmenter la probabilité et la sévérité des lésions cervicales car la rotation de la tête diminue le ROM disponible en extension
Structures lésées lors de collision par l’arrière :
Région antérieure : ligament longitudinal antérieur, disque intervertébral, muscles cervicaux antérieurs et œsophage (rupture des fibres annulaires antérieur du disque, rupture du ligament antérieur et extrusion discale antérieure).
Région postérieure : articulations zygapophysaires, apophyses épineuses et corps vertébral (déchirure des ménisques, déchirures des articulations zygapophysaires, fracture de l’os sous-chondral, fracture du corps vertébral).
DONC= Hyperextension suivie d’une hyperflexion
Type décélération:
1. Le corps fait un arrêt soudain : le corps inférieur arrête, mais la tête continue vers l’avant à cause de son poids et de l’inertie, ce qui produit une hyperflexion.
2. Le mouvement de la tête est arrêté par le menton qui frappe la poitrine.
3. Il se produit ensuite un rebond, ce qui crée une hyperextension qui est le résultat de la contraction réflexe des muscles extenseurs.
DONC = Hyperflexion suivie d’une hyperextension
Type rotationnel: Ex. ceux avec des cheveux longs peuvent subir une entorse des ligaments/muscles (surtout ligament allaire) ou un dommage aux facettes articulaires, en fouettant la tête sur le côté pour dégager les cheveux de leurs yeux.
Les accidents en position de rotation sont plus graves que les impacts avant ou arrière puisqu’ils réduisent l’amplitude disponible de flexion/extension.
Décrire le whiplash : signes et symptômes
Signes du whiplash :
Douleur cervicale et céphalée qui origines de la région occipitale.
Si la condition est plus sévère, le patient peut se plaindre de symptômes plus sévères.
La guérison sera retardée en présence d’une intensité élevée de douleur au cou et de céphalée, avec des signes radiculaires.
Signes des troubles associés au whiplash:
Troubles chroniques qui persistent depuis plus de 6 mois.
Les symptômes apparaissent en général dans les 24h post-accident et s’intensifient progressivement les jours suivants.
Douleur pouvant irradier vers la tête, épaules, région interscapulaire, thorax et le membre supérieur.
Douleur et raideur au cou.
Difficulté à la déglutition à cause de possibles lésions à l’œsophage et au larynx.
Maux de tête a/n de l’occiput, pouvant irradier sur le dessus du crâne (vertex) ou sur les tempes. La dlr est parfois rétro-oculaire.
Tête maintenue en flexion avec une perte de la lordose cervicale, dû à un spasme musculaire et une diminution du ROM (flexion lat et rot).
Dans certains cas, commotion cérébrale, perte de conscience, amnésie, nausée, vomissement et dysfonction cognitive.
Personne âgée ayant des changements dégénératifs préexistants ou ayant des réponses psychosociales en lien avec l’accident ont un mauvais pronostic.
Étourdissements, troubles visuels, paresthésies (surtout territoire du nerf ulnaire) et troubles de concentration / de mémoire.
Après 5 ans, les symptômes qui demeurent le plus : fatigue, maux de tête et troubles de mémoire
Symptômes plus graves si la tête a cogné contre un objet: dislocations ou fractures cervicales –> paralysie et dommages neurologiques
** Facteurs associés à une guérison retardée : Douleurs au cou et maux de tête de plus haute intensité, symptômes et signes radiculaires, diminution de la mobilité cervicale après l’accident, trauma préexistant au cou, âge élevé, femme, facteurs psychologiques (catastrophisation, attentes négatives et PTSD) de la douleur, litiges en cours.
Dans les rayon-X normaux, on ne voit pas la dent de C2 : prendre un RX avec la bouche ouverte pour voir si la dent est atteinte
Décrire la classification de la sévérité des troubles associés au WAD par la présentation clinique
0 = pas de s au cou, pas de signes physiques
1= pas de signes physiques sauf une douleur au cou, raideur ou sensibilité seulement
2= s au cou et signe musculosquelettique
3= s au cou et signes neurologiques
4= s au cou et fracture ou dislocation
Décrire le système de gradation pour les troubles associés au WAD
GRADE 1
43% des cas
Tension musculaire
Raideur au cou
Douleur au cou
Sensibilité au cou
Pas de signe physique
Réflexes normaux (dermatome et myotome)
RX pas nécessaire
DLR
GRADE 2
29 à 56% des cas
Tension musculaire et ligamentaire (entorse)
Raideur au cou et/ou au dos
Douleur au cou et/ou dos
Sensibilité paraspinale
ROM restreint
Réflexes normaux
RX : pas de fracture/ dislocation
Atteinte/symptômes musculo-squelettiques
GRADE 3
3 à 12% des cas
Protusion d’un disque intervertébral possible
Signes de racines nerveuses : signe neurologique objectif (myotome et dermatome)
Douleur au cou ou dos
ROM restreint
Réflexes anormaux, dermatome anormal, myotome faible
Signe de motoneurone supérieur possible
RX : pas de fracture/dislocation
ST scan/IRM : peuvent montrer une zone d’engagement d’un nerf
Signes neuros
GRADE 4
6% des cas
Fracture cervicale/dislocation
Signes de racines nerveuses : signe neurologique objectif (myotome et dermatome)
Douleur au cou
ROM restreint
Réflexes anormaux (réduit)
Dermatome anormal; myotome faible
Signe de motoneurone supérieur possible (incontinence urinaire, réflexe pathologique)
RX : fracture/dislocation
ST scan/IRM : peuvent montrer implication d’un nerf ou de la moelle épinière, fracture, dislocation
Décrire la spondylose en général
GÉNÉRALITÉS
- Condition dégénérative relié à l’âge ; serait relié au vieillissement normal de la colonne, commun après 40 ans
- La condition débute avant que les symptômes apparaissent. Initialement insidieuse et asymptomatique.
- Possède une composante inflammatoire et une composante dégénérative, ce qui conduit à l’arthrite de la colonne cervicale.
- Implique une perte de l’intégrité mécanique d’un disque intervertébral cervical, produisant une instabilité du segment affecté et plus tard, des symptômes de compression d’une racine nerveuse ou de la moelle épinière, causés par une sténose du foramen intervertébral ou du canal spinal.
- Est plus commun dans la colonne cervicale (C5-C6 et C6-C7), mais peut survenir dans d’autres régions de la colonne (souvent en lombaire).
- Symptômes tendent à apparaître entre 35 et 55 ans.
Nommer la distinction entre l’arthrose cervicale et la spondylose
La spondylose implique le disque intervertébral, tandis que l’arthrose implique les facettes articulaires des vertèbres.
Décrire les stades de la spondylose
STADE DYSFONCTIONNEL
Stade dysfonctionnel :
- Signe et symptômes :
Douleur au cou non spécifique.
Sensibilité locale.
Contraction musculaire (spasme de protection).
Fonction anormale des facettes articulaires (subluxation causée par la dégénérescence discale).
Hypomobilité à la flexion latérale, rotation et extension cervicale.
Douleur à l’extension.
Examen neuro normal
Synovite.
Douleur lombaire (souvent localisée, parfois référée).
Diminution du ROM ou douleur au mouvement (flexion latérale, rotation et extension cervicale).
- Changement radiologique :
Dégénération discale (perte en hauteur du disque et les anneaux dépassent les limites vertébrales).
Mauvais alignement des processus épineux.
Facettes irrégulières (subluxation).
STADE INSTABLE (peut être associé au syndrome facettaire)
- Signe :
Augmentation de la laxité des capsules des articulations zygapophysaires ou facettaires (instabilité), hypermobilité (perte du contrôle arthrocinématique).
Détection de mouvements anormaux (inspection, palpation).
Patients se plaignent de dysfonctionnement du cou
Déchirures circonférentielles de l’anneau fibreux ou déchirures radiales qui s’étendent de l’anneau au noyau
Observation d’un « catch » ou douleur subite dans le cou durant une partie du ROM avec mouvement.
Dégénérescence discale et hernie possible.
Dégénérescence progressive des articulations facettaires syndrome facettaire.
Douleur radiculaire: racines nerveuses latérales sont coincées dans le foramen intervertébral
Ostéophytes peuvent se former à divers endroits
Éperon de traction causé par un stress anormal à l’insertion de l’anneau fibreux (serait en lien avec la mobilité excessive causée par le disque qui dégénère)
Ostéophytes (réponse du corps qui forme de l’os en réponse à des forces de compression pour stabiliser la colonne) a/n des articulations de von Luschka, car avec la dégénérescence discale, les surfaces se sont rapprochées :
Peuvent comprimer l’artère vertébrale et les racines dans le foramen intervertébral symptôme neurologique et syndrome de l’artère vertébral.
Peuvent causer une sténose.
- Symptôme :
Symptôme de dysfonction du cou.
Douleur soudaine au cou dans une partie du ROM.
Douleur qui arrive en position debout après une flexion.
Restriction de mouvement plus importante qu’en phase de dysfonction.
Patrons de mouvements anormaux et manque de coordination causés par le dysfonctionnement de l’unité spinale (disque + deux articulations apophysaires).
- Changement radiologique :
Antéro-postérieur : Décalage latéral, rotation, inclinaison anormale, mauvais alignement des PE.
Oblique : Ouverture des facettes.
Latéral : Spondylolisthésis (en flexion), rétro-spondylolisthésis (en extension), sténose du foramen vertébral (en extension), ouverture anormale du disque, changement abrupte dans la taille du pédicule.
STADE DE STABILISATION
- Signe :
Sensibilité musculaire.
Raideurs.
Réduction de mouvement.
Scoliose.
Fibrose des articulations facettaires. La dégénérescence des facettes articulaires entraine une érosion du cartilage articulaire et des lèvres autour du bord articulaire + ostéophytes facettaires
Dégénérescence discale et formation d’ostéophytes sur les bords des articulations facettaires = facettes élargies
Coincement des racines nerveuses latérale plus commun = signes radiculaires + sténose latérale dans le foramen intervertébral
Signes radiculaires plus communs, causés par épaississement de la membrane synoviale et ostéophytes qui causent une diminution de la taille du foramen vertébral.
Ostéoarthrite des articulations facettaires plus évidente.
Accrochage possible en antérieur (éperons uncovertébraux (Luschka), gonflement de l’anneau) ou en postérieur (ostéophytes sur les facettes et fibrose des couches nerveuses épidurales).
Fibrose des racines nerveuses peut résulter de la dégénérescence discale, entraînant des changements inflammatoires, des frottements de la racine nerveuse et de la gaine contre les pédicules rugueux pendant les mvts ou blessure à la racine
- Symptômes :
Douleur lombaire dont la sévérité diminue.
Diminution de ROM.
Signes radiculaires
- Changements radiologiques :
Élargissement des facettes.
Scoliose.
Perte de la hauteur du disque.
Petit foramen.
Ostéophytes
Réduction mouvement.
Décrire les signes et symptômes de la spondylose
- Douleur, diminution du ROM, signes radiculaires (stade avancé).
- Radiculopathie cervicale est le symptôme le plus courant de la maladie dégénérative cervicale qui entraîne le patient à vouloir se faire soigner. Se produit à cause d’une combinaison de changements dégénératifs dans la colonne cervicale, tels que la hernie discale, ostéoarthrite des articulations uncovertébrales (luschka) et facettaires, diminution de la hauteur intervertébrale et de la spondylolysthésis des vertèbres cervicales
- Dans certains cas, la moelle épinière ou les vaisseaux spinaux antérieurs peuvent être compressés, menant à des symptômes myélopathiques.
- La dlr peut être vague/mal définie/sourde, augmenter avec le temps et référer à l’épaule/bras.
- La douleur est accentuée lors des mouvements et à la fin des ROM.
- La dlr radiculaire est référée initialement au dermatome approprié et les myotomes sont affectés plus tard.
- RX: rétrécissement d’un ou de plusieurs espaces intervertébraux, ostéophytes + sclérose du corps vertébral
Décrire la physiopathologie de la spondylose
- Dommage au disque intervertébral / mauvaise nutrition (résultant de changements a/n des plateaux cartilagineux entre les disques et le corps vertébral diminution des échanges nutritionnels).
- Dégénérescence du disque :
- Réduction des mucopolysaccharides augmentation du collagène dans le noyau pulpeux= perte des capacités du disque à résister aux forces de compression = anneau fibreux devient comme un pneu dégonflé
- Protrusion de l’anneau fibreux au-delà des limites du corps vertébral = absorption des chocs n’est plus absorbée ou répartie par l’anneau ou le plateau cartilagineux
- Augmentation de la mobilité = instabilité, perte du contrôle arthrocinématique (stress en rotation, cisaillement et traction sur disque et vertèbres adjacentes).
- Le résultat de tout ça = rapprochement des corps vertébraux et perte de la lordose naturelle de la colonne cervicale.
- Rapprochement des pédicules subluxation des facettes articulaires et rapprochement des lames (peut mener au repliement du ligament jaune en particulier lorsque la colonne cervicale est en position neutre ou en extension, accompagnée d’une dégénérescence des articulations de von Lushka)
- Formation d’ostéophytes protectifs = limitation de mouvement.
- Au final : diminution de ROM, raccourcissement de la colonne cx et diminution de la rigidité cx.
Décrire l’arthrose cervicale
PHYSIOPATHO
- Dernier stade (Stade de stabilisation) de spondylose, marqué par une dégénérescence progressive du disque intervertébral et spécialement des articulations zygapophysaires.
- Implique les articulations zygapophysaires, qui démontrent une dégénérescence des surfaces articulaires et une augmentation de la raideur de l’os sous-chondral diminution de l’espace discal intervertébral, empiètement d’ostéophyte dans le foramen intervertébral, hypertrophie des tissus mous (ligament jaune), empiètement sur la moelle épinière ou l’artère vertébrale.
Ss:
- Condition silencieuse et asymptomatique.
- Changement ostéoarthrite (formation d’ostéophytes, hypertrophie de la membrane synoviale, réponse inflammatoire chronique).
- Effets variés, compte tenu de la proximité de la moelle épinière, des racines nerveuses et des nerfs périphériques.
Effets bénins : diminution de ROM avec douleur minimale.
Effets sévères : Myélopathie (moelle épinière), douleur radiculaire (racine nerveuse), dlr sévère, spasme musculaire, réponse autonomique et réponse du tronc cérébral.
- Symptômes aggravés par le mouvement.
Décrire le syndrome facettaire
PHYSIOPATHO
Les facettes contribuent en général à la stabilité et non au support de la charge. Toutefois, s’il y a une dégénération du disque ou un traumatisme, la charge mécanique sur les facettes articulaires augmente = réaction synoviale, fibrillation cartilagineuse, érosion des surfaces articulaires, érosion des « loose body » (rare).
Dans la plupart des cas, le syndrome facettaire est le résultat d’une réaction synoviale qui se manifeste par des spasmes musculaires et de la douleur
Dans certains cas : la condition serait un début d’ostéoarthrite à la facette articulaire.
Ss:
- Douleur et limitation en extension et rotation
Peuvent référer dans des zones spécifiques (selon de l’articulation impliquée).
Le spasme est une réaction de protection pour ne pas aller dans les positions de « compression/fermeture ».
La douleur référée est différente des patrons de dermatomes normaux.
Spasme musculaire
- Diminution de ROM : flexion latérale ipsilatérale, rotation ipsilatérale, extension tous des mouvements ipsilatérale ; la douleur présente une composante statique (pas toujours en lien avec un mouvement).
- Aucun déficit moteur ou sensitif (pas de symptômes neurologiques).
Décrire la sténose spinale cervicale
PHYSIOPATHO
- Problème généralement peu commun dans la colonne cervicale sauf s’il est secondaire à un trauma ou une dégénérescence (acquis).
- Avec une sténose congénitale du canal spinal, des symptômes dégénératifs peuvent apparaître plus tôt la sténose congénitale spinale a été combinée avec une sténose spinale acquise d’une spondylose ou d’un traumatisme.
- La sténose spinale acquise peut être due à une hernie discale, hypertrophie du ligament jaune, ostéophytes, réponse inflammatoire, hypertrophie de la lame ou des articulations facettaires.
- Distinction entre sténose et arthrose : la sténose à lieu au niveau des foramens, tandis que l’arthrose a surtout lieu au niveau des facettes articulaires.
Ss:
- Est diagnostiquée si le diamètre du canal spinal est de moins de 13 mm.
- Signes neuro unilatéral ou bilatéral apparaissant avec activités causant une compression spinale (stress sur la tête).
- Sténose centrale : produit une compression de la moelle épinière → signe myélopathique.
- Sténose foraminale : produit une compression d’une racine nerveuse → signe radiculaire dans un myotome ou un dermatome.
- L’extension augmente les symptômes et la flexion diminue les symptômes.
Décrire l’hernie discale cervicale
PRÉSENTATION
- Hernie discale cervicale est beaucoup moins commune qu’en lombaire.
- Surtout les hommes dans la trentaine.
- Disques les plus touchés : C5-C6 et C6-C7.
- Déplacement localisé de substance discale au-delà des limites de l’espace discal intervertébral.
Peut se produire dans toutes les directions mais les hernies postéro-latérales produisent le plus de symptômes.
- Les limites de l’espace discal intervertébral sont définies en haut et en bas par les plateaux vertébraux et en périphérie par le bord externe de l’anneau apophysaire vertébral.
- La substance discale peut être constituée du noyau, de l’anneau fibreux, du cartilage et de fragment d’os des plateaux vertébraux.
CLASSIFICATION
Protrusion : sans rupture de l’anneau fibreux.
Prolapsus : les fibres les plus externes de l’anneau fibreux contiennent le noyau.
Extrusion : l’anneau fibreux est perforé et du matériel discal se déplace dans l’espace épidural.
Séquestration : des fragments discaux de l’anneau fibreux et du noyau pulpeux se retrouvent en dehors du disque.
PHSIOPATHO
Cascade dégénérative qui débute par une atteinte du disque intervertébral :
- Avec l’âge, des modifications du noyau gélatineux, souvent asymptomatique, entraînent une diminution de la hauteur du disque qui peut faire protusion dans le foramen de conjugaison ou dans le canal vertébral.
- La mobilité du segment rachidien en cause est diminuée et une charge supplémentaire est transmise aux articulations uncovertébrales et zygapophysaires. Ceci contribue à accentuer la dégénérescence du disque intervertébral.
- Des ostéophytes se développent sur les plateaux vertébraux et les articulations pour stabiliser le rachis.
Ss:
- N’est pas nécessairement symptomatique.
- Hernie centrale postérieure : produit de la douleur qui irradie dans les membres bilatéralement et a des symptômes myélopathiques.
- Protrusions postéro-latérales : plus commun en raison de la force du ligament longitudinal postérieur. Causent des symptômes unilatéraux (dlr radiculaire) dans le membre supérieur.
- Dans la plupart des cas, les hernies discales cervicales sont aigues et le patient se plaint de douleur et de limitations de ROM de la colonne cervicale.
- La douleur peut être référée, donc elle ne suit pas toujours le patron normal des dermatomes parce que plus d’un nerf peut être impliqué.
- Si les racines nerveuses supérieures sont impliquées, le pt peut se plaindre de maux de tête.
- La flexion augmente les symptômes (matériel discal sort encore + en postérieur).
Nommer les buts du scan cervical
- Examen médical de base
- Identifier problème musculosquelettique
- Différencier les pathologies graves ou inappropriées aux traitements en physio (red flags). Doit-on référer le patient vers un autre intervenant?
- S.I.N. (sévérité, irritabilité, nature)
- Type de lésion et conditions associées
- Site de lésion
- Signes neurologiques
- Démontrer la présence de CI (contre-indications) au traitement
- Déterminer un plan de traitement immédiat
Nommer les signes et symptômes d’une atteinte de la moelle
- Faiblesse bi/quadrilat
- Paresthésies/anesthésie (extra-segmentaire (pas limité à 1 dermatome), bi/quadrilat ou sous la lésion)
- Ataxie
- Trb sphincters (vésicules neurogènes)
- Dlr extrasegmentaire sous la lésion (non-radiculaire
- Hyperréflexie*
- Clonus présent*
- Babinski présent*
- Spasticité neuro sous la lésion*
*signes d’une atteinte motoneurone sup
Décrire les signes et symptômes d’une atteinte des nerfs crâniens
- 5D (dizziness, diplopie, dysarthrie, dysphagie, drop attack)
- Nausées
- Changement du goût/de l’odorat
- Paresthésie hémi-faciale
- ↓ réflexe pupillaire
- Nystagmus
- Parésie des muscles du visage
- Problème auditif
- Test d’Hautard +
- Faiblesse SCM / trapèze
- Déviation de la langue/la luette
Nommer les signes et symptômes d’une dysfonction vasculaire cervicale
- 5D
- Nausées / vomissements
- Paresthésies faciales
- Paresthésies péri-orales
- Tinnitus (petits bruits dans les oreilles)
- Nystagmus horizontal
- Ptose palpérale (NC III)
- Perte d’équilibre, ataxie
Que nous indique les sites et la délimitation de la douleur lors de l’examen subjectif
- Pas d’irradiation dans le bras pour une atteinte de racine nerveuse C4 ou supérieure
Atteinte de C2-C3 : descend dans le cou latéral
Atteinte de C4-C5 : descend dans le cou latéral et l’épaule - Radiculopathies aigües :
Souvent associées à des hernies discales
C3-C4 : douleur qui réfère a/n de la jonction cervico-thoracique et du trapèze supérieur ipsilatéral.
C4-C5 : bordure supéro-médiale de la scapula
C5-C6 : aire mi-scapulaire
C6-C7 : bord médial et inférieur de la scapula
À quoi correspond le signe de Bakody
Le patient pourrait dire que la douleur et l’irradiation diminue lorsqu’il place sa main ou son bras du côté atteint sur le dessus de sa tête indique problème à C4-C5.
Nommer les questions à aborder lors de l’examen subjectif de la région cervicale
3) Quel est le mécanisme de la blessure ?
- Est-ce que c’est un trauma/étirement/surutilisation ?
Trauma : whiplash
- Est-ce que le patient a bougé quand la blessure est arrivée ?
- QUESTIONNER LES RED FLAGS
4) Est-ce que le patient avait des douleurs au
4) Est-ce que le patient avait des douleurs au cou avant ?
5) Quels sont les activités habituelles/ passe-temps du patient ?
- Est-ce que activités ou posture pourrait avoir déclenché quelque chose ?
- Est-ce que la personne porte des lunettes ? est-ce que les lunettes ont 2 ou 3 foyers ?
- Mouvement augmentant les sx ?
6) Est-ce que la tête a frappée quelque chose ?
- Est-ce que le patient a perdu conscience ?
- Si accident auto : important de savoir si le patient portait sa ceinture, le type de ceinture, si le patient a vu l’accident venir.
- Permet de donner une idée sur la sévérité.
7) Est-ce que les symptômes sont apparus immédiatement ?
- Os touchés : dlr apparaît habituellement immédiatement.
- Muscles-ligaments touchés : dlr n’apparaît pas nécessairement immédiatement.
8) Où sont les sites et la délimitation de la douleur ?
- Pas d’irradiation dans le bras pour une atteinte de racine nerveuse C4 ou supérieure
Atteinte de C2-C3 : descend dans le cou latéral
Atteinte de C4-C5 : descend dans le cou latéral et l’épaule
- Radiculopathies cervicales :
Se présentent avec atteinte des myotomes et des dermatomes, hypo-réflexie
- Radiculopathies aigües :
Souvent associées à des hernies discales
C3-C4 : douleur qui réfère a/n de la jonction cervico-thoracique et du trapèze supérieur ipsilatéral.
C4-C5 : bordure supéro-médiale de la scapula
C5-C6 : aire mi-scapulaire
C6-C7 : bord médial et inférieur de la scapula
- Radiculopathies chroniques :
Souvent associées à des spondyloses
- Myélopathie cervicale :
Se présente avec faiblesse spastique, paresthésies, manque de coordination, manque de proprioception, dysfonctions des sphincters
9) Est-ce que la douleur irradie ?
- Dermatomes/territoires cutanés associés ?
- Type de dlr : profonde, superficielle, brûlure, engourdissement…
Une douleur de type brûlure dans l’épaule et le bras suivie d’une lourdeur ou une perte de fonction peut être dû à l’irradiation de la douleur causée par une pathologie des facettes articulaires.
10) Est-ce que la douleur augmente lorsque la personne rie/tousse/éternue ?
- Augmentation de la pression intra-thoracique et intra-abdominale augmente le problème…
11) Est-ce que le patient présente des maux de tête ?
- Si oui, où ? Et à quelle fréquence, intensité, durée, localisation ?
C1 : à la base et au-dessus de la tête
C2 : région temporale
Dissection de l’artère cervicale : migraine
- Soulagé par mx ? lesquels ? quelle qté ?
- Facteurs précipitants ?
12) Est-ce que les changements de positions de la tête causent de la douleur ou des maux de tête ?
- Si oui, quelles positions diminuent/augmente la douleur ?
- Signe de Bakody : Le patient pourrait dire que la douleur et l’irradiation diminue lorsqu’il place sa main ou son bras du côté atteint sur le dessus de sa tête indique problème à C4-C5.
13) Est-ce qu’il y a des paresthésies ? fourmillement ?
- Présentes dans le cas d’une compression d’une racine nerveuse
14) Est-ce que le patient présente des picotements aux extrémités ?
- Si symptômes bilat : indique désordres systémiques
15) Est-ce qu’il y a présence de facteurs de risque ?
- Hypertension
- Maladies cardiovasculaires
- Caillots sanguins
- Anticoagulants
- Contraceptifs oraux
- Tabagisme
- Stéroïdes sur le long terme
16) Patient présente-t-il des difficultés à marcher ? Problème équilibre ?
- Peut être : paresthésies, difficulté à marcher, manque d’équilibre ou d’agilité, maladresse, trébucher, signes a/n de la vessie, désordres sexuels
- Si oui, problème sévère affectant moelle épinière, comme myélopathie
- Difficulté à marcher, problème d’équilibre Indique myélopathie cervicale
17) Patient présente étourdissement/faiblesse (drop attack)/crise épilepsie ?
- Intensité, fréquence, durée des étourdissements ?
- Associés avec certaines positions de la tête ou du corps ?
- Peuvent être causés par problèmes du canal semi-circulaire ou de l’artère vertébrale
- Désordres visuels (diplopie, nystagmus…) ? Indique la sévérité du problème, problème d’ordre neurologique
18) Est-ce que patient se plaint de symptômes sympathiques ?
- Peut indiquer une atteinte des nerfs crâniens ou SNP.
- Exemples : Tintement dans les oreilles, étourdissement, vision floue, photophobie, sudation, lacrimation, perte de force.
19) Est-ce que la condition s’est améliorée ? Aggravée ? Ou est restée constante ?
- Indique la progression de la condition
20) Quelles activités aggravent le problème ?
- Lésion à C3-4-5 peut affecter diaphragme, donc la respiration
- Si la position n’affecte pas la douleur, le problème n’est probablement pas d’origine mécanique
21) Est-ce que le patient se plaint de restriction lorsqu’il performe certains mouvements ?
- Ne pas demander au patient de nous montrer les mvts pour pas l’irriter, on verra dans l’examen objectif.
22) Est-ce que le patient respire par la bouche ?
- Cela encourage le port antérieur de la tête et augmente activités des muscles accessoires respiratoires
23) Est-ce que le patient présente des difficultés à avaler ou une présence de changement dans la voix ?
- Causés par problèmes neurologiques, compressions mécaniques ou incoordination musculaire
- Douleur à la déglutition peut indiquer une subluxation vertébrale, des ostéophytes ou une projection discale dans l’œsophage / pharynx
24) Quelle est la position pour dormir du patient ?
- Le patient présente-t-il des troubles de sommeil ?
- Est-ce que certaines positions qui causent la douleur ? Si oui, lesquelles ?
- Quelles sont les positions de sommeil du patient ?
- Combien d’oreiller ? quel type de matelas ?
25) Est-ce que le patient a des troubles cognitifs ?
- Est-ce que le patient présente des dysfonctions cognitives ?
- Si blessure à la tête soupçonnée, thérapeute devrait tester le statut mental
26) Est-ce que le patient présente des problèmes de comportements ou des problèmes psychologiques qui pourraient contribuer au problème ?
- Problème économique, croyances peur-évitement, mauvaises stratégies de coping, catastrophisation de la douleur…
- La dépression peut être dépistée à l’aide de :
Inventaire de dépression de Beck
DASS (échelle de stress, anxiété, dépression)
Échelle d’impact d’un évènement
27) Est-ce que le patient présente un problème à l’articulation temporo-mandibulaire ?
- La douleur peut référée dans le cou et vice-versa.
Nommer les stratégies de communication avec un patient difficile
Dans les moments de conflits :
- Utiliser l’écoute active, une communication claire et calme.
- Important de prendre le temps de penser afin d’éviter une réponse émotionnelle donc faire un pas de recul, prendre un moment pour réfléchir et reprendre un comportement professionnel avant de reprendre la discussion.
- Prendre un pas de recul et se laisser un moment pour permettre aux émotions de se placer, et être préparé à répondre de façon professionnelle.
Pour prévenir les conflits :
- Communiquer clairement les buts et attentes, de façon verbale et écrite, si approprié
- Être toujours respectueux, en écoutant attentivement et dans ma façon d’agir et de parler
- Identifier les potentielles zones/sujets conflictuelles et les adresser rapidement
- Éviter les commentaires qui pourraient être regrettés plus tard
- La chose la plus importante quand un patient n’est pas content : Écouter! Être empathique avec ses expériences et garder la porte de communication ouverte.
- Prendre le temps d’écouter et questionner ce qui pourrait être fait en lien avec leurs inquiétudes (laisse voir au pt qu’on prend leur préoccupation sérieusement)
Gestion de conflit :
- Trouver un moment et un endroit approprié pour adresser la situation difficile qui permet les émotions, la rage, la peur et les réactions défensives avant de commencer une conversation avec le patient
- Mettre de côté les préconceptions à propos du patient ou de la situation afin de s’engager dans une discussion respectueuse de comment résoudre le problème.
- Renégocier les termes de la relation thérapeutiques, documenter les solutions et plans sur lesquels on s’entend
- Lorsque vous ne parvenez pas à résoudre le problème, planifier une sortie en douceur de la situation (ex : changer de thérapeute) afin de ne pas compromettre le besoin du patient pour un traitement continu, sûr et efficace
STRATÉGIES
COMMUNICATION
Donner des explications quant au processus physiothérapeutique (plan de traitements, attente du physio, diagnostic, temps de récupération, justifier le tx), ainsi que ce que je vais faire (surtout 1ère rencontre)
o Le patient peut se sentir inconfortable et mal à l’aise, ne sait pas à quoi s’attendre
Démontrer un non verbal approprié (écoute active, hocher la tête, bonne posture, contact des yeux, serrer la main, être accueillant, faire attention à ses expressions faciales + langage corporel) et utiliser, remarquer celui du paient (peut m’aider à percevoir autre chose)
o Être à l’affût de mes propres biais qui peuvent être démontrés dans mon non-verbal
Ajuster les manières et l’approche du pht selon la confiance du patient et pour répondre à ses besoins.
Utiliser des aides visuelles pour appuyer nos explications, démontrer activement
Avoir un vocabulaire professionnel et respectueux (saluer les patients de façon appropriée, utiliser leur nom selon préférence, s’introduire à eux, et comme pht)
o Mais : avoir un langage vulgarisé, éviter les termes médicaux complexes et abréviations
Être honnête et encourager l’honnêteté
Faire attention avec l’humour (l’utiliser prudemment, selon le patient aussi)
Établir une bonne relation avec les autres membres de la famille, docteurs, …
Fournir de l’information écrite au patient de façon compréhensive
Faire un suivi au téléphone avec les pts difficiles (permet au pt de sentir qu’il est bien pris en charge)
Utiliser des questions directes
Faire de l’écoute active et paraphraser les mots du patient pour s’assurer que j’ai bien compris
Encourager le pt à demander des clarifications, à dire s’il n’est pas d’accord, pas à l’aise ou ne comprend pas
Prendre un rôle de conseiller
Utiliser un ton de voix positif
Être prêt à passer plus de temps pour parler et traiter un patient qui a un sens diminué (ex : surdité)
Établir de bonnes relations avec les personnes signifiantes du patient (ex : médecin)
MODIFICATIONS DES COMPORTEMENTS
Mettre en place des objectifs appropriés avec le patient
Faire participer le patient dans le processus, faire un contrat patient-thérapeute
Éviter le focus sur la douleur, faire du renforcement positif, donner des encouragements et récompenses pour motiver le patient
Demander au patient qu’il garde un journal de ses exercices (lui enseigner des techniques d’auto-gestion)
Lorsque différences culturelles, de comportements ou de valeurs : être conscient de nos propres préférences, comportements, valeurs, réactions pour mieux comprendre le rôle de la culture dans la communication et être capable de les mettre de côté lorsque nécessaire pour travailler de façon respectueuse avec nos patients et ne pas se sentir dérangé ou frustré par ces différences.
RÉFÉRENCE
Discuter et revoir le cas du patient difficile avec un collègue
Référer à un autre pht qui peut apporter de l’aide au traitement ou offrir d’autres alternatives lorsque les options de la physio sont épuisées
Faire des rencontres multidisciplinaires en lien avec le cas du patient difficile