la névrose phobique Flashcards

1
Q

D’où vient le terme “phobie” ?

A

Il vient du grec “phobos” qui veut dire “crainte soudaine”

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Q

C’est grâce à quoi que l’on comprend la névrose

A

C’est grâce à l’angoisse

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3
Q

Par quoi est déclenché une phobie ?

A

Par un objet ou une situation n’ayant pas en eux-mêmes un caractère objectivement dangereux, l’angoisse disparaissant à l’absence de l’objet ou de la situation

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4
Q

Comment peut-on qualifier la crainte qu’est la phobie ?

A

On peut la qualifier et de excessive et de irrationnel

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5
Q

Pourquoi la phobie est une grande excessive ?

A

Cette crainte est excessive dans la mesure où l’objet ou la situation provoquant la peur chez les patients, présente une intensité exceptionnelle et s’accompagne de manifestations psychologiques gênante

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6
Q

Pourquoi la phobie est une crainte irrationnel ?

A

Cette crainte est irrationnelle en ce qu’elle n’est pas justifiée par la réalité d’un danger

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7
Q

Pourquoi la phobie est une crainte incontrôlable ?

A

Cette crainte est incontrôlable car, le patient ne peut maîtriser sa peur

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8
Q

Clinique des phobies :

A
  • Phobie de situation
  • Phobie de l’objet
  • Phobie d’animaux
  • Phobie archaïque
  • L’éreutophobie (peur de rougir)
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9
Q

La personnalité phobique

quelles sont les deux symptômes phobiques ?

A

La projection et le déplacement

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10
Q

La personnalité phobique

Qu’est-ce que la projection ?

A

C’est quand l’angoisse est projeté sur un objet extérieur au sujet

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11
Q

La personnalité phobique

Qu’est-ce que le déplacement

A

C’est quand l’objet de l’angoisse est déplacé sur l’objet extérieur

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12
Q

Le symptôme phobique est caractérisé par :

A
  • Le stimulus ou plutôt un facteur déclenchant spécifique bien défini, bien connu et redouter du patient.
  • La réaction du patient, lorsqu’il se trouve en présence de cette situation, de ce facteur déclenchant, est une grande crise d’angoisse. Elle est vécue en tant qu’affect désagréable, pénible, attente d’un danger avec des manifestations somatiques sous des formes aiguë. Il faut signaler la fréquence, sinon la constance, de vertige, de la gêne respiratoire, de tendance lipothymie. Cette crise d’angoisse est souvent vécue avec l’impression d’une mort possible ou prochaine.
  • Le corollaire de l’angoisse phobique se situe dans les comportements spécifiques
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13
Q

Dans les nouvelles classifications du DSM, les troubles phobiques font partie des troubles anxieux et ont été séparés en trois groupes :

A
  • L’agoraphobie
  • La phobie sociale
  • Les phobies simples
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14
Q

L’agoraphobie

Aspects sémiologiques et définition

A

Dans l’agoraphobie, l’angoisse est déclenchée par un endroit ou une situation d’où il serait difficile de s’échapper ou dans lequel aucun secours ne pourrait être dispensé en cas de crise d’angoisse ou de symptômes apparentés.

Ces situations sont variées (pont et tunnel, ascenseur, grand magasin, endroit clos, avion, métro, automobile, auteur, foule ou espace vide).
L’agoraphobie peut être associés ou non à un trouble panique.

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15
Q

L’agoraphobie

Évolution

A

L’agoraphobie se complique souvent d’une extension progressive des situations faut beaux gènes ce qui restreint considérablement l’activité sociale, d’une anxiété généralisée, d’un abus d’alcool à but désinhibiteur et anxiolytiques ou de décompensation dépressive.

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16
Q

L’agoraphobie

Diagnostic différentiel

A

Il est parfois difficile de faire la distinction avec l’anxiété générale ou l’anxiété anticipa toi are du trouble panique. Mais, dans l’agoraphobie, l’interrogatoire retrouve toujours une situation faut beaux gènes. On doit distinguer les réactions de découragement, conséquences du handicap lié à l’agoraphobie, et d’authentique symptômes dépressifs fréquent associé à ce trouble.

17
Q

La phobie sociale

Aspects sémiologiques et définition

A

Dans les phobies sociales, l’angoisse est liée au regarde autrui, qu’il s’agisse d’un individu ou d’un groupe. Cette peur repose sur l’impression d’être jugé où est validé de façon négative.

L’angoisse s’accompagne de la crainte de se conduire de manière embarrassante voir humiliante aux yeux des autres.

L’exposition à ce type de situation déclenche quasiment systématiquement une réaction anxieuse plus ou moins intense, qui peut aller parfois jusqu’à une véritable attaque de panique.
La peur que celle-ci soit remarqué par les autres et caractéristiques des phobies sociales : peur de rougir, de trembler, de perdre le contrôle de ses urines ou de ses intestins ou encore de bégayer, d’avoir des trous de mémoire.

Une anxiété anticipatoire peut apparaître avant la confrontation de la situation redouter (parler en public, jouer sur scène, tirer un penalty, passer un examen, aborder un inconnu, etc.). Celle-ci peut s’accompagner de symptômes physiques et d’une perturbation des fonctions cognitives.

L’intensité de l’anxiété ressenti au moment de l’exposition et ou avant celle-ci et les conduites d’évitement qui vont s’organiser progressivement autour de celle-ci font la gravité de cette pathologie dont le retentissement sur la vie sociale, affective ou professionnelle peut être majeur.

18
Q

La phobie sociale

Les stimulus phobogènes peuvent être :

A
  • La prise de parole en public (réunion, discours, examen…)
  • L’exécution de tâche sous le regard d’autrui (écrire, manger, travailler, utilisation des toilettes publiques…)
  • L’initiation de conversations avec des personnes connues ou étrangères
  • Le simple fait d’attirer l’attention d’autrui (arriver en retard à une réunion, marcher devant une terrasse de café ou une file d’attente, se montrer en maillot de bain…)
19
Q

La phobie sociale

Troubles frontières :

A
  • Les situations impliquant une tâche à effectuer en public sont à l’origine d’une anxiété de performance définie par la crainte de ne pas être à la hauteur de la tâche demandée.
  • L’eurotophobie est une forme de phobie particulière et répandue de phobie sociale qui définit comme la peur de rougir en public.
  • Les limites entre phobie sociales et timidités ou personnalité évitante ne sont pas parfaitement définies.
20
Q

La phobie sociale

Évolution

A
  • Il s’agit d’un trouble chronique dans l’évolution est véritable et fluctuante mais habituellement sans rémission en l’absence de traitement
  • 60 % des sujets ayant une phobie sociale souffre ou ont souffert de dépression.
  • On retrouve fréquemment d’autres troubles anxieux associé comme des phobies, une anxiété généralisée mais aussi des problèmes d’abus ou de dépendance à l’alcool (notamment avisé anxiolytique et des inhibitrices lors des situations phobogène).
21
Q

La phobie sociale

Diagnostic différentiel

A

Le trac n’est pas une réaction pathologique. Dans ce cas donc cité est surmontable, elle s’estompe avec la répétition des expositions aux situations redouter sans altérer la performance et elle n’entraîne pas d’évitement.

Il peut être parfois difficile de différencier une phobie sociale de l’agoraphobie si l’agoraphobie redoute la foule, un sujet présentant des phobies sociales peut se sentir rassuré par elle s’il n’attire pas l’attention. Mais les deux pathologies peuvent être associé.

Certaines phobies sociales généralisées et sévères c’est des personnalités évidentes peuvent être difficile à des distinguer de leurs comportements de retrait psychotique, même si théoriquement les sujets phobiques souffrent de leur isolement alors que cela n’est pas le cas des personnalités schizophrène par exemple.

22
Q

Les phobies simples

Espèce sémiologique et définition

A
  • Dans les phobies, l’angoisse se fixe sur un objet, cet objet est dit « phobogène », peut être un animal, environnement naturel (orage, eau) ou encore un objet potentiellement dangereux (aiguilles, couteaux)
  • La phobie du sang et des injections est considérée à part car associé à des signes d’hyperstimulation vagale et serait favorisée par une vulnérabilité familiale
  • Le stimulus faut beaux gènes conduit à des comportements d’évitement plus ou moins invalidant
23
Q

Les phobies simples

Évolution

A

Les phobies simple ont un pronostic généralement favorable mais peuvent pas s’étendre à plusieurs situations et devenir de plus en plus invalidantes.

24
Q

Les phobies simples

Diagnostic différentiel

A

Les phobies simples doivent être distinguées des pseudo-phobies symptomatiques d’autres états psychopathologiques :

  • Les obsessions phobiques ou les phobies d’impulsion ne sont pas des phobies mais bien des obsessions. L’angoisse concerne la peur non pas d’un objet ou dans cette situation. Le comportement d’évitement est inefficace pour calmer angoisse car la crise existe en dehors de la présence de l’objet (par exemple, obsessions phobiques de microbes)
  • Les pseudo-phobies de la schizophrénie, souvent en rapport avec des hallucinations, un syndrome d’influence, des idées de référence à l’origine de conduites d’évitement, qui ne contrpolent que très imparfaitement l’angoisse. Le stimulus phobogène est bizarre ou délirant. L’angoisse est massive et peut sensible à la réassurance.
25
Q

Les phobies simples

Les faux amis

A
  • La dysmorphophobie = conviction d’être laid ou disgracieux, se rencontre surtout dans la schizophrénie
  • Auto-dysosmophobie = peur de dégager de mauvaise odeur
  • La nosophobie= peur des maladies dont les limites avec l’obsession et l’hypochondrie sont floues
  • L’éreutophobie = peur de rougir en public (normal a adolescence mais peut être invalidant après)
26
Q

Complications dans la névrose phobique

A
  • Dépression
  • Conduites addictives : alcoolique, toxicomanie, médicament (Anxiolytiques pour baisser angoisse…)
  • Restriction de la vie sociale : limitation des sorties, des rencontres…
  • Les difficultés augmentent dans vie quotidienne
27
Q

Hypothèses étiopathologiques de la névrose phobique.

On distingue deux théorie explicatives principales :

A
  • Théorie psychanalytique : objet ou la situation qui devient, sans raison apparente, source d’angoisse remplace en fait un autre objet dont la représentation a été refoulée
  • Théorie de l’apprentissage ou comportementale : objet phobogène, résulterait d’un conditionnement
28
Q

Qu’est-ce qu’une angoisses dites « archaïques » ?

A

La phobie n’est pas toujours un symptôme à éliminer, c’est une façon d’organiser une angoisse flottante. Si l’angoisse reste flottante elle ne permettrait pas un développement harmonieux de la personnalité. C’est donc ce que l’on appelle une angoisses “archaïques”

29
Q

Que pense Freud dans « les psychonévroses de défenses » (1894)

A

Désir (interdit) → refoulement →angoisse → déplacement sur un objet ou situation (phobie)

30
Q

Qu’est-ce que la phobie M. Klein

A

le danger interne projeté dans la phobie provient de la crainte en termes de destructivité que contiennent les motions pulsionnelles primitives envers les imagos parentales

31
Q

Qu’est-ce que la phobie Fenichel

A

la phobie relève d’une substitution de l’angoisse à l’excitation, opération qui entraîne l’évitement de la scène excitante.

32
Q

Qu’est-ce que la phobie Greenson

A

les événements rencontrés provoquent l’éveil de désirs spécifiques dans le ça, ce qui aboutit à une intensification des conflits et un affaiblissement des capacités défensives, de là le recours privilégié et toujours actuel de la projection phobique.

33
Q

Qu’est-ce que la phobie

Birraux

A

il existe des angoisses primitives entraînant une défaillance narcissique (effondrement) par incapacité de représentation, ceci du fait des pulsions, de la séduction ou du trauma. En ce sens la phobie mérite d’être comprise comme un mode de défense permettant au moi de trouver un objet, certes phobogène, là où le moi

34
Q

Traitements :

A
  • Psychothérapie, psychanalyse.
  • Chimiothérapie, uniquement dans les cas sévères et de manière transitoire pour éviter la dépendance médicamenteuse et la possibilité à un recours psychothérapique.
  • Thérapie comportementale