l'analyse sémiologique Flashcards

1
Q

Quest ce que l’Analyse Sémiologique ?

A

C’est l’analyse des signes que l’observateur extérieur repère chez le sujet
Attention ce n’est pas ce dont le sujet se plaint

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2
Q

Pourquoi il y t’il toujours besoin d’une contextualisation ?

A

Car il peut y avoir plusieurs sens et un signe ne peut pas être interprété seul.
Pour comprendre la façon dont se comporte le patient on doit savoir dans quel contexte il nous arrive.

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3
Q

De quoi doit tenir compte le recueil sémiologique ?

A

D’un examen physique préalable, du récit de vie par le patient , d’une anamnèse des troubles.

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4
Q

L’examen physique

A

Analyse toxicologique, trouble neurologique …

Cela va changer notre interprétation dans notre recueil de signes.

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5
Q

Récit de vie

A

“Qu’est-ce qui vous amène ?”

la vie du patient en tant que tel et en tant que malade, l’histoire de vie de la personne, le patient doit raconter ce qui lui est arrivé et la façon dont il est arrivée face à nous.

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6
Q

L’anamnèse

A

C’est l’histoire des troubles

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7
Q

L’ordre d’un compte rendu psycho-pathologique

A

Introduction : Présentation du patient + Anamnèse
Sémiologie : Recueil des symptômes antérieur et actuel.
Personnalité: Repérage des traits (Adjectifs)
Éléments psycho-Dynamique : Angoisses, mécanismes de défenses, Relation d’objets…
Conclusion: Diagnostique et Diagnostique différentielle

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8
Q

Les éléments de contextualisation

A

Le cadre de l’entretient, Éléments biographiques notables, antecedent personnels ou familiaux, anamnèse.

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9
Q

Plans de l’analyse Sémiologique

A
Présentation 
Conscience et Fonctions mnésiques
Troubles de la perception
Troubles de la pensée  
Troubles du langage
Troubles de l'affectivité
Troubles psychomoteurs
Troubles des conduites instinctuelles
Troubles des conduites sociales 
Traits de personnalité
Troubles somatiques (somatoformes)
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10
Q

Présentation

Quels sont les 4 sous items importants de vérifier

A

La morphologie
La tenue vestimentaire
Mimique et expression du visage
Qualité du contact et attention portée au clinicien

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11
Q

Présentation

La morphologie

A

Ce n’est pas une question de jugement !!
on veut recueillir les traits saillants, comme la corpulence
ici on relève aussi les particularités physiques comme des traces d’automutilations, d’injection intraveineuses

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12
Q

Présentation

La tenue vestimentaire

A

ici on cherche des inadaptations remarquables
le caractère débraillé d’une tenue, quelque chose qui laisserait penser que le patient n’a pas vraiment investie au moment de s’habiller, des preuves de négligences, phénomènes d’incurie (la personne ne s’occupe pas de son corps, garde les mêmes vêtements, odeurs…), la tenue est elle adapter a la météo, au sexe, a l’âge.
on ne fait d’interpretation hâtive !! on attend de voir si ça coordonne avec le tableau clinique

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13
Q

Présentation

Mimique et expression du visage

A

on peut trouver des alterations aussi bien qualitatives que quantitatives des expressions faciales.
des expressions amimique (pas d’expression du tout), hypomimique (visage figé, beaucoup moins d’émotion), hypermimique (le visage est trop expressif), dysmimiques (discordance au niveau des expression faciale : des patients peuvent raconter des choses abominables en souriant)

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14
Q

Présentation

Qualité du contact et attention portée au clinicien

A

Si le patient vient sans son consentement, il sera difficile d’avoir un contact très bon avec lui.
On utilise surtout des adjectifs pour qualifier le contacte :
la vraie coopération > grande réticence
en passant par :
- passivité totale (peut être lié a un ralentissement psychomoteur comme la dépression)
- méfiance vis a vis du clinicien (le patient se pose la question de s’il peut faire confiance au clinicien ou non)
- coopération extrême (la personne est très familiaire, proche, désinhibée, comportement ludique, contacte littéralement étrange)

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15
Q

Conscience et fonction mnésique

A

Il est nécessaire d’évaluer l’état de conscience du patient avant de poursuivre l’entretien.
La conscience peut être représentée sur un continuum conscience allant d’une conscience claire au coma

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16
Q

Les deux propriétés de la conscience à verifier

A

La vigilance et l’attention

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17
Q

Conscience et fonction mnésique

la vigilance

A

C’est la capacité d’éveil psychique, à répondre aux stimuli de l’environnement. On se pose la question : Est-ce que la vigilance s’exerce trop, pas assez ou est-ce que ça va ?
On peut donc avoir une vigilance normale, une hypovigilance ou une hypervigilance.

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18
Q

Conscience et fonction mnésique

l’attention

A

C’est la capacité à nous focaliser sur les stimuli de l’environnement.
Pour qualifier les troubles de l’attention (outre la distractibilité) on utilise les termes hypoprosexie (capacité amoindrie porter de l’attention sur quelque chose) ou hyperprosexie (capacité accrue)/

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19
Q

Orientation temporo-spatiale

A

Si cette fonction est altérée cela signifie que son état de conscience est altérée aussi
Si le patient est dans un état de confusion mentale (démence, prise de toxique) on ne poursuit pas l’entretien puisqu’il y aura probablement une altération de l’état de conscience qui n’est pas présente quand les toxines ne sont pas prises.

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20
Q

Evaluation des fonctions mnésique

A

on cherche a savoir si le patient a une amnésie et si elle est totale, partielle, rétrograde (porte sur le passé), ou antérograde (le patient n’arrive pas à fixer les souvenirs des nouveaux moment), ou si la personne est confabule (pour boucher les trous de son histoire, raconte-t-elle des histoires qui sont de l’ordre de l’imagination)

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21
Q

syndrome de Korsakoff :

A

syndrome repéré chez des alcooliques chroniques qui mélangent à la fois des amnésies partielles rétrogrades, gradients (plus les souvenirs sont récents, plus on s’en souvient, plus on retourne vers le passé, plus c’est difficile), amnésies antérogrades et des confabulations (le patient est relativement confus et confabule pour boucher les trous dûs aux amnésies).

22
Q

Dépersonnalisation

A

sentiment qu’a le sujet d’être étranger à lui-même, de n’être plus soi-même. Un sentiment d’irréalité touche le sujet. C’est un trouble qui vient entre le sujet et lui-même.

23
Q

Déréalisation

A

Le sentiment d’étrangeté de l’environnement, perte de caractère familier de l’environnement. C’est le monde qui semble irréel. Cela touche le rapport du sujet avec le monde.

24
Q

Dysmorphophobie

A

préoccupation obsédante concernant l’apparence corporelle, portant sur la peur d’un défaut imaginaire ou un léger défaut de l’apparence

25
Q

Troubles de la perception

A

hyper ou hypoesthésie

hallucination sensorielle et / ou psychique.

26
Q

Troubles de la perception

illusion

A

il s’agit d’une mésinterprétation d’un objet réellement perçu

27
Q

Troubles de la perception

hallucination

A

« perception sans objet à percevoir » (henri Ey, 1973)

28
Q

Troubles de la perception

deux types d’hallucination

A

sensorielle et psychique

29
Q

Troubles de la perception

Hallucination sensorielle

A

caractérisées par leur sensorialité́, spatialité et conviction que cela vient de l’extérieur

30
Q

Troubles de la perception
Hallucination sensorielle
Hallucination qui touche les 5 sens et qui peut être

A

Auditives (les + fréquentes),
Visuelles (rares),
Tactiles (surface cutanée), « on me touche dans mon sommeil »
Cénesthéstiques (intérieur du corps),
Olfactives et gustatives (souvent interprétées de façon perspective).

31
Q

Troubles de la perception

Hallucination psychique

A

Typiques de troubles psychotiques, il s’agit également de perceptions hallucinatoires, concernant non le monde extérieur mais l’activité motrice ainsi que l’activité mentale du sujet
sentiment d’intrusion de l’autre dans sa vie psychique

32
Q

Troubles de la perception
Hallucination psychique
les principales manifestation :

A

pensées imposées, devancement de la pensée, vol de la pensée, divulgation de la pensée, commentaire des actes

33
Q

Troubles de la pensée

Les différents troubles existant :

A
Troubles du rythme
Troubles du cours 
Troubles du raisonnement 
Troubles du jugement
Troubles du contenu
34
Q

Troubles du rythme

A

Tachypsychie (accélération du rythme de la pensée, jusqu’à la fuite des idées, signature de l’état maniaque) / Bradypsychie (ralentissement + appauvrissement du discours).

35
Q

Troubles du cours

A

discontinuités idéiques/relâchement des associations. Caractéristique de la désorganisation dissociative (not. Barrages et diffluence).

36
Q

Troubles du raisonnement

A

illogismes, càd inférences logiquement incorrectes

37
Q

Troubles du jugement

A

Les troubles du raisonnement entrainent toujours du trouble du jugement, mais l’inverse n’est pas vrai
fausseté de jugement, interprétation pathologique, rationalisme morbide.

38
Q

Troubles du contenu

A

pensée déréelle, idées fixes, idées obsédantes, idées délirantes

39
Q

définition du délire :

A

conviction inébranlable à laquelle le sujet adhère totalement, cette pensée est inaccessible à la critique et aux démentis apportés par la réalité

40
Q

Les principaux thèmes du délire

A
  • Idées de persécution
  • Idées de grandeur
  • Idées d’influence
  • Idées de référence
  • Idées de mystiques
  • Délire de jalousie / érotomaniaque
  • Idées
41
Q

Troubles du langage

Quels sont les caractéristique

A

Refus ou reticence à communiquer : spontanéité de l’échange, mutisme lié a une réticence?
Altération du rythme / du débit : fluence verbale, accélération, ralentissement, bégaiement
Comportement verbaux pathologiques : stéréotypies verbales (mot, bout de phrase, répétition), écholadies (patient qui quand on leur parle ils repetent en guise de réponse le dernier mot de notre phrase), soliloque (ils discutent avec ses voix), impulsion verbale (gille de la tourette)
Styles d’expression : maniérisme, puérilisme (discordance entre l’âge connu du sujet et sa façon de s’exprimer)
Altérations sémantiques + troubles syntaxiques : néologismes ou paralogismes (mots), altérations de structure grammaticale (les sujets inventes des mots ou ne les utilise pas correctement en leur donnant un autre sens : pour parler de leur trouble)
Trouble de réalisation motrice des mots : bégaiement, dysarthrie.

42
Q

Trouble de l’affectivité trouble psychomoteur

A

Il est question de faire la différence, à l’examen, entre l’état d’humeur du patient et ses affects

43
Q

Différence entre humeur et affect

A

Humeur : sur le temps long

Affect : sur le temps cours

44
Q

Troubles psychomoteur

les caractéristiques

A

Déficits : ralentissement psychomoteur (bradykinésie) jusqu’à inhibition ; stupeur, apragmatisme (absence d’initiative/d’intention de faire), aboulie (intention présente mais absence de volonté).

Agitation : Peut prendre plusieurs formes, de l’hypermimie aux mouvements d’anxiété, de l’impossibilité à tenir en place (manie) à l’agitation colérique de la paranoïa… ou encore motricité désordonnée du confus, déambulations du schizophrène.

Impulsions ou raptus ? Impulsion = tendance irrésistible à l’accomplissement d’un geste ou acte à caractère dangereux ou incongru et dont l’exécution échappe au contrôle de la volonté́ Raptus = transport soudain des humeurs (Littré), acte à la limite entre reflexe et la volonté, réponse à vécu émotionnel intense (raptus anxieux, risque suicidaire +).

Troubles moteurs spécifiques : stéréotypies, tics, dyskinésies liées aux traitements neuroleptiques (les « impatiences »), maniérisme.

45
Q

Troubles des conduites instinctives

Les caractéristiques

A

Alimentation : restrictions alimentaires. Préciser à quoi elles sont liées (car Trans nosographiques). Syndrome anorexique. Refus alimentaire.

Excès alimentaires : syndrome boulimique (ingestion impulsive et incoercible d’une quantité importante de nourriture souvent hypercalorique. Culpabilité ++, parfois vomissements). Hyperphagie. Syndromes particuliers : mérycisme, pica (ingestion de substances impropres à l’alimentation), potomanie.

Sommeil : très fréquents, dans toutes les pathologies. Insomnie, hypersomnie. Asthénie (fatigue non-améliorée par le repos). Cause organique ?
Excrétion : Énurésie (pipi au lit) / encoprésie (caca au lit), constipation…

Fonctions sexuelles : très fréquents, dans toutes les pathologies (parfois en lien avec médicaments). Impuissance, frigidité, pratiques masturbatoires particulières, perversions diverses (paraphilies).

46
Q

Troubles de la conduite sociale

A

Comportements transgressifs
Le caractère pathologique de ces conduites ne peut s’affirmer que si les actes transgressifs sont associés à des troubles mentaux

47
Q

Trait / trouble de la personnalité

Deux domaines différents

A

névrose et psychose

48
Q

Trait / trouble de la personnalité

Dans la névrose

A

Personnalité obsessionnelle (dite « anankastique » dans la CIM)
Personnalité hystérique (aussi dite « histrionique »)

49
Q

Trait / trouble de la personnalité

Dans la psychose

A

Personnalité schizoïde ou schizotypique
Personnalité paranoïaque

Sans oublier :
Personnalité borderline (DSM et CIM)
Personnalité narcissique
Personnalité évitante/anxieuse (➔ phobique)
Personnalité dépendante
Personnalité dyssociale, antisociale, aussi dite psychopathique

50
Q

Troubles somatiques et “somatoforme”

A

L’état psychique du patient peut aggraver des troubles préexistants : céphalées liées au stress, ulcères, eczéma, zona, irritations intestinales…

Cela ne signifie pas pour autant que le mal-être est la cause de ces symptômes. Il s’agit d’un trouble dit « psychosomatique » : trouble médical non psychiatrique, objectivable, dont la dimension psychologique est déterminante dans la survenue et l’évolution.

51
Q

Que désigne les troubles “somatoformes” ?

A

ils désignent des atteintes fonctionnelles sans lésions, que l’on retrouve dans certaines névroses

52
Q

Que sont les somatisations ?

A

se sont l’expression de phénomènes mentaux sous la forme de symptômes somatiques. Ils correspondent au passage dans le corps d’éprouves non-élaborés par le sujet, qui semble bien fonctionner psychiquement et s’étonne de ses symptômes