La DRS - diagnostiques différentiels Flashcards

1
Q

Quels sont les diagnostique différentiels de la DRS ?

A
  • Syndrome coronarien aigu
  • Péricardite
  • Dissection aortique
  • Pneumonie
  • Embolie pulmonaire
  • Pneumothorax
  • Douleur épigastrique
  • Douleur pariétale
  • Anxiété/dépression
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Un enfant se présente avec des symptomes de DRS, quel sont les différentiels les plus probables en fonction de la démographie ?

A
  • Pneumonie (infection respiratoire relativement fréquente chez l’enfant)
  • Anxiété/dépression (souvent associée à des douleurs thoraciques fonctionnelles)
  • Douleur pariétale (traumatisme ou douleur musculaire)
  • Péricardite (souvent post-virale, mais rare)
  • Douleur épigastrique (souvent liée au reflux gastro-œsophagien)

Cela exclut généralement les pathologies cardiovasculaires graves comme la dissection aortique ou le syndrome coronarien aigu, qui sont très rares chez les enfants.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Une personne agée se présente avec des symptomes de DRS, quel sont les différentiels les plus probables en fonction de la démographie ?

A
  • Syndrome coronarien aigu (très fréquent chez les personnes âgées avec des facteurs de risque cardiovasculaires)
  • Dissection aortique (rare mais à risque élevé chez les personnes âgées, surtout avec hypertension)
  • Péricardite (rare, mais possible dans le contexte post-infarctus ou viral)
  • Embolie pulmonaire (risque accru avec âge avancé et comorbidités)
  • Pneumonie (fréquente, surtout chez les personnes immunodéprimées)
  • Douleur épigastrique (reflux gastro-œsophagien, obésité, tabac)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Classer les différents diagnostiques différentiels de la DRS en fonction de leurs évolution (progressif, subit, variable, quelques heures à quelques jours, phase évolutive).

A
  • Subit (minutes à heures) :
    • Syndrome coronarien aigu
    • Dissection aortique
    • Embolie pulmonaire
    • Pneumothorax
  • Progressif (jours à semaines) :
    • Péricardite
    • Pneumonie
  • Variable (secondes à heures) :
    • Anxiété/dépression
    • Douleur pariétale
  • Subit avec phase évolutive :
    • Douleur épigastrique (spasmes épigastriques récurrents, évoluant avec les repas)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Homme de 68 ans, tabagique, présentant une douleur thoracique constrictive irradiant au bras gauche après un effort physique. Il est en sueurs, nauséeux, et dyspnéique. L’ECG montre des modifications ischémiques, et les troponines sont élevées. Il est pris en charge en urgence.

A

SCA.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Femme de 72 ans, diabétique et hypertendue, se plaint de douleurs thoraciques atypiques survenant au repos, associées à une dyspnée et des nausées. Son ECG montre des ondes T inversées et ses troponines sont élevées. L’angiographie révèle une sténose coronaire significative.

A

SCA.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Homme de 58 ans, avec antécédents familiaux de cardiopathie, ressent une douleur rétrosternale serrative après un stress émotionnel intense. Il transpire abondamment et se plaint de vertiges. L’ECG montre un sus-décalage ST et une coronarographie d’urgence est réalisée.

A

SCA.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Jeune homme de 30 ans, ayant eu une infection virale récente, présente une douleur thoracique rétrosternale majorée en position couchée et soulagée en se penchant en avant. L’auscultation révèle un frottement péricardique, et l’échocardiographie montre un épanchement péricardique léger.

A

Péricardite.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Femme de 55 ans, deux semaines après un infarctus du myocarde, développe une douleur thoracique augmentée en décubitus. L’ECG montre un sus-décalage diffus du segment ST. Le diagnostic de péricardite post-infarctus est confirmé et un traitement anti-inflammatoire est instauré.

A

Péricardite.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Adolescent de 17 ans, ayant eu une grippe récente, se présente avec une douleur thoracique pleurale. La douleur s’intensifie en respiration profonde et en position couchée. Un ECG montre des anomalies péricardiques, et une échocardiographie révèle un léger épanchement péricardique.

A

Péricardite.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Homme de 65 ans, hypertendu, développe soudainement une douleur thoracique intense irradiant vers le dos, accompagnée de faiblesse dans les jambes. L’examen montre un pouls asymétrique, et un angio-CT confirme une dissection aortique de type A nécessitant une intervention chirurgicale urgente.

A

Dissection aortique.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Femme de 70 ans, avec antécédents d’hypertension et de syndrome de Marfan, présente une douleur thoracique violente et soudaine irradiant entre les omoplates. L’auscultation révèle un souffle aortique, et un angio-CT thoracique montre une dissection aortique type B.

A

Dissection aortique.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Homme de 58 ans, fumeur, arrive avec une douleur thoracique déchirante et une hypotension sévère.

A

Dissection aortique.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Femme de 60 ans, immunodéprimée, présente une toux productive, une fièvre de 39°C et une douleur thoracique pleurale. À l’examen, il y a des râles crépitants bilatéraux et une matité à la percussion.

A

Pneumonie.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Homme de 45 ans, avec fibrose kystique, se présente pour une fièvre de 38°C, des douleurs pleurales et une expectoration purulente. L’examen montre une tachypnée et des crépitements.

A

Pneumonie.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Femme de 75 ans, alitée après une chirurgie récente, développe une toux productive avec dyspnée et douleur pleurale. L’examen montre des râles crépitants et une saturation basse.

A

Pneumonie

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Femme de 65 ans, avec antécédent de thrombose veineuse profonde, présente une dyspnée soudaine, une douleur pleurale et une tachycardie.

A

Embolie pulmonaire.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Homme de 72 ans, opéré récemment, se plaint d’une douleur thoracique soudaine avec essoufflement. L’examen montre une tachypnée.

A

Embolie pulmonaire.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Femme de 55 ans, en traitement pour un cancer, développe soudainement une douleur pleurale droite, une dyspnée, et une tachycardie. L’échographie des membres inférieurs montre une TVP.

A

Embolie pulmonaire.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Homme de 25 ans, sans antécédent médical, ressent une douleur thoracique soudaine après un effort physique intense. À l’examen, il y a une diminution du murmure vésiculaire à droite.

A

Pneumothorax.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Homme de 35 ans, fumeur, présente une douleur thoracique aiguë accompagnée de dyspnée après un violent accès de toux. L’examen montre une hyper-résonance à la percussion.

A

Pneumothorax.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Jeune homme de 22 ans, victime d’un accident de voiture, se plaint d’une douleur thoracique soudaine. L’examen clinique montre une asymétrie thoracique et une absence de bruits respiratoires à gauche.

A

Pneumothorax.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

Femme de 45 ans, obèse, présente une douleur rétrosternale brûlante après les repas, associée à des régurgitations acides. Un traitement par inhibiteur de la pompe à protons est initié avec une amélioration rapide des symptômes.

A

Douleur épigastrique.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

Homme de 50 ans, fumeur, se plaint de douleurs épigastriques récurrentes après avoir consommé des repas riches en graisse. L’auscultation est normale, et une fibroscopie montre une œsophagite sévère.

A

Douleurs épigastrique.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

Femme de 55 ans, souffrant de reflux gastro-œsophagien, décrit une douleur épigastrique irradiant dans la poitrine après le repas. Le traitement par antiacides soulage temporairement, mais une œsophagite de grade 3 est diagnostiquée à la fibroscopie.

A

Douleur épigastrique.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
26
Q

Homme de 35 ans, présentant une douleur thoracique localisée suite à un effort physique intense. La douleur augmente à la palpation et est exacerbée par les mouvements respiratoires. Aucun signe alarmant n’est noté, et l’ECG est normal.

A

Douleur pariétale.

27
Q

Femme de 40 ans, après un coup à la poitrine, ressent une douleur thoracique persistante. L’examen clinique montre une sensibilité à la palpation des côtes, sans anomalies à la radiographie thoracique.

A

Douleur pariétale.

28
Q

Homme de 28 ans, ayant subi un traumatisme thoracique, présente une douleur pariétale localisée, exacerbée par la respiration profonde. Une radiographie exclut une fracture costale, et la douleur est gérée par des analgésiques.

A

Douleur pariétale.

29
Q

Jeune femme de 25 ans, sans antécédents médicaux, ressent une douleur thoracique oppressante après un événement stressant. L’examen clinique et l’ECG sont normaux.

A

Anxiété depression.

30
Q

Homme de 30 ans, stressé par son travail, présente des palpitations et une douleur thoracique diffuse. L’ECG et les bilans sont normaux.

A

Anxiété depression.

31
Q

Femme de 40 ans, en proie à des crises d’angoisse, souffre de douleurs thoraciques non spécifiques associées à une hyperventilation. L’ECG et les examens sont normaux.

A

Anxitété dépression.

32
Q

Quels sont les signes et symptome d’un SCA ?

A

Syndrome coronarien aigu se manifeste par une douleur rétrosternale serrative, souvent irradiant vers le bras gauche, la mâchoire ou le dos, accompagnée de nausées et de dyspnée. Les signes incluent une diaphorèse, une tachycardie, et parfois un souffle cardiaque à l’examen clinique.

33
Q

Quels sont les signes et symptome d’une péricardite ?

A

Péricardite présente des douleurs thoraciques majorées en décubitus et soulagées en se penchant en avant, accompagnées de dyspnée. Les signes physiques incluent un frottement péricardique à l’auscultation et parfois une fièvre légère, avec des anomalies à l’ECG.

34
Q

Quels sont les signes et symptomes d’une dissection aortique ?

A

Dissection aortique provoque une douleur thoracique soudaine et déchirante irradiant vers le dos, parfois accompagnée de syncope et de dyspnée. Les signes incluent un pouls asymétrique, un souffle aortique, et une hypotension marquée, nécessitant une prise en charge rapide.

35
Q

Quels sont les signes et symptomes d’une pneumonie ?

A

Pneumonie se caractérise par une toux productive, des expectorations purulentes, une douleur pleurale et une fièvre élevée. À l’examen, des râles crépitants, une diminution du murmure vésiculaire et une matité pulmonaire sont souvent observés.

36
Q

Quels sont les signes et symptomes d’une embolie pulmonaire ?

A

Embolie pulmonaire se présente par une douleur pleurale soudaine, une dyspnée aiguë et parfois une hémoptysie. Les signes cliniques incluent une tachypnée, une hypoxémie et des signes de thrombose veineuse profonde, avec un besoin d’investigations immédiates.

37
Q

Quels sont les signes et symptomes d’un pneumothorax ?

A

Pneumothorax cause une douleur thoracique pleurale soudaine et une dyspnée, souvent après un effort physique ou spontanément. Les signes incluent une diminution du murmure vésiculaire du côté atteint et un tympanisme à la percussion.

38
Q

Quels sont les signes et symptomes d’une douleurs épigastrique ?

A

Douleur épigastrique, souvent liée au reflux gastro-œsophagien, provoque une douleur postprandiale avec pyrosis et régurgitations acides. Les signes incluent une sensibilité à la palpation épigastrique, souvent sans autres anomalies à l’examen clinique.

39
Q

Quels sont les signes et symptomes d’une douleurs pariétales ?

A

Douleur pariétale est typiquement liée à un traumatisme ou à une tension musculosquelettique, avec une douleur localisée exacerbée par les mouvements ou la respiration. À l’examen, on retrouve une sensibilité à la palpation, sans signes respiratoires ou cardiaques.

40
Q

Quels sont les signes et symptomes d’une anxiété depression ?

A

Anxiété/dépression se manifeste par une douleur thoracique diffuse, souvent accompagnée de palpitations et de dyspnée sans cause organique. Les signes incluent une tachycardie, une hyperventilation, et une tension musculaire, souvent dans un contexte de stress émotionnel.

41
Q

Quels test peut-on faire pour confirmer un SCA ?

A

Syndrome coronarien aigu : ECG, dosage des troponines, coronarographie.

42
Q

Quels tests peut-on faire pour confirmer une péricardite ?

A

Péricardite : ECG (sus-décalage diffus), échocardiographie, radiographie thoracique.

43
Q

Quels tests peut-on faire pour confirmer une dissection aortique ?

A

Dissection aortique : Angio-CT thoracique, échocardiographie transœsophagienne, IRM.

44
Q

Quels tests peut-on faire pour confirmer une pneumonie ?

A

Pneumonie : Radiographie thoracique, gaz du sang, hémocultures.

45
Q

Quels tests peut-on faire pour confirmer une embolie pulmonaire ?

A

Embolie pulmonaire : Angio-CT, scintigraphie V/Q, échographie veineuse.

46
Q

Quels tests peut-on faire pour confirmer un pneumothorax ?

A

Pneumothorax : Radiographie thoracique, parfois CT thoracique.

47
Q

Quels tests peut-on faire pour confirmer une douleurs épigastrique ?

A

Douleur épigastrique : Fibroscopie, pH-métrie, échographie abdominale.

48
Q

Quels test peut-on faire pour confirmer une douleur pariétale ?

A

Douleur pariétale : Examen clinique, parfois échographie ou radiographie pour éliminer d’autres causes.

49
Q

Quels tests peut-on faire pour confirmer un anxiété/depression ?

A

Anxiété/dépression : ECG (pour éliminer une cause cardiaque), évaluation psychologique.

50
Q

Quels sont les 7 drapeaux rouges de la DRS ?

A
  • Maladie cardiaque sévère connue.
  • Histoire familiale de mort subite.
  • Altération des signes vitaux.
  • Dyspnée importante.
  • Souffle cardiaque nouveau.
  • Asymétrie des pouls.
  • Asynmétrie franche à l’oscultation pulmonaire.
  • Fièvre.
  • Syncope à l’effort.
  • Pouls paradoxal ou épanchement péricardique significatif.
51
Q

Quel score peut être utilisé pour évaluer le risque de thrombophlébite chez un patient ?

A

Pour évaluer le risque de thrombophlébite veineuse profonde (TVP) chez un patient, on utilise souvent le score de Wells. Ce score aide à estimer la probabilité de développer une TVP en fonction de plusieurs facteurs cliniques et signes de la condition.

Les critères du score de Wells pour la TVP :

  1. Cancer actif (traitement en cours, dans les 6 derniers mois ou palliatif) — 1 point
  2. Paralysie, parésie, ou immobilisation récente d’un membre inférieur — 1 point
  3. Alitement récent > 3 jours, ou chirurgie majeure dans les 4 dernières semaines — 1 point
  4. Douleur localisée le long du trajet veineux profond — 1 point
  5. Gonflement du mollet (> 3 cm par rapport à l’autre mollet) — 1 point
  6. Œdème prenant le godet (de l’ensemble du membre inférieur) — 1 point
  7. Dilatation veineuse collatérale (superficielle et non variqueuse) — 1 point
  8. Antécédents de TVP — 1 point
  9. Diagnostic alternatif au moins aussi probable que la TVP — -2 points

Interprétation du score de Wells :

  • Score ≥ 3 points : probabilité élevée de TVP
  • Score de 1-2 points : probabilité modérée
  • Score de 0 points ou moins : faible probabilité

Le score de Wells est souvent utilisé en conjonction avec d’autres examens comme le dosage des D-dimères ou une échographie veineuse pour confirmer ou écarter le diagnostic de TVP.

52
Q

Quels sont les 5 P de l’insuffisence artérielle périphérique ?

A
  1. Douleur
  2. Pouls
  3. Froids
  4. Pâleur
  5. Poils
53
Q

Décrivez le syndrome post-phlébitique.

A

Le syndrome post-phlébitique est une complication chronique de la thrombose veineuse profonde (TVP). Suite aux dommages des valvules veineuses, il provoque une hypertension veineuse dans les jambes, entraînant douleur, gonflement, lourdeur, varicosités et parfois ulcères cutanés. Les symptômes sont aggravés par la position debout. Le traitement inclut compression, soins cutanés et parfois chirurgie.

54
Q

Quelles sont les principales différences entre l’insuffisance cardiaque à fraction d’éjection normale et l’insuffisance cardiaque à fraction d’éjection abaissée ?

A
  1. Fraction d’éjection normale : plus fréquente chez les personnes âgées, souvent obèses, avec une fraction d’éjection > 40 %, une dysfonction diastolique et des anomalies structurelles (ex. : hypertrophie ventriculaire gauche).
  2. Fraction d’éjection abaissée : touche souvent une clientèle plus jeune avec des cardiomyopathies, une fraction d’éjection < 40 %, une dysfonction systolique et une cardiomégalie globale.
55
Q

Essoufflement en position de décubitus en raison d’une surcharge liquidienne pulmonaire. Parce qu’il est souvent présent la nuit, le patient ressent le besoin d’ajouter des oreillers ou de carrément demeurer en position assise.

A

Orthopnée.

56
Q

Éveil nocturne subit en raison d’une dyspnée importante par surcharge liquidienne précipitée par la résorption des œdèmes qui surviennent la nuit et que le cœur défaillant a de la difficulté à accommoder.

A

Dyspnée paroxytique nocturne.

57
Q

Sensation de perte de conscience imminente qui peut être suivie ou non d’un évanouissement. Durant l’épisode de pré-syncope, la personne peut devenir pâle, nauséeuse, se sentir « faible » c omme si les jambes allaient lui manquer incessamment. La syncope, pour sa part, est une perte de conscience transitoire accompagnée d’une perte de tonus (et parfois d’une chute) suivie d’une récupération complète.

A

La lypothymie et la syncope.

58
Q

Quels sont les principaux types de syncope et leurs caractéristiques distinctives ?

(5 types de syncopes).

A
  1. Neurocardiogénique (ex. vasovagale, sinus carotidien) : Symptômes précédents (pâleur, étourdissements), perte de tonus avec convulsions légères, récupération rapide.
  2. Orthostatique (ex. hypovolémique, vasodilatation, neuropathie autonome) : Symptômes parfois absents, perte de tonus brève, récupération rapide sans confusion prolongée.
  3. Cardiogénique (ex. arythmie cardiaque, cardiomyopathie) : Pas de symptômes précédents, perte de conscience soudaine, récupération variable, risque de complications graves.
  4. Cérébrovasculaire (ex. épilepsie, AVC) : Symptômes parfois présents, convulsions possibles, récupération lente avec confusion et amnésie.
  5. Autres (ex. hypoglycémie, hyperventilation, pseudo-syncope) : Caractéristiques variables selon la cause.
59
Q

Quels médicaments devez-vous rechercher lorsque vous suspectez une atteinte cardiaque ?

A

Lorsque vous suspectez une atteinte cardiaque, vous devez vérifier si le patient prend les médicaments suivants :

  • Antiangineux
  • Hypotenseurs
  • Inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (AECA) ou Antagonistes des récepteurs de l’angiotensine (ARA)
  • Hypolipémiants
  • Diurétiques
  • Antiplaquettaires
  • Anticoagulants
  • Antiarythmiques
  • Inotropes
  • Produits pour le rhume contenant de l’éphédrine

Ces médicaments peuvent affecter le système cardiovasculaire et doivent être pris en compte dans l’évaluation de l’état cardiaque du patient.

60
Q

Dans le PQRST cardiaque, quels signes et symptômes particuliers rechercherez-vous ?

A
  1. Douleurs thoracique
  2. Essoufflement
  3. Orthopnée
  4. Dyspnée paroxystique nocturne
  5. Oédème périphérique
  6. Palpitations
  7. Lipothymie/syncope
  8. Claudication intermittente/amaurose fugace
  9. Symptôme B : fatigue, faiblesse, poids, fievre, sudation nocturne
61
Q

Quels tests peuvent être fait pour évaluer la TVC ?

A

La tension veineuse centrale peut être évaluée par :

  1. Hauteur de la veine jugluaire interne.
  2. ECC de la veine cave inférieure.
62
Q

Quel test permet d’évaluer la présence de congestion veineuse droite ?

A

Le test de reflux hépato-jugulaire permet d’évaluer la présence de congestion veineuse droite. Pour effectuer ce test, on exerce une pression douce mais ferme sur l’abdomen, généralement au niveau de l’hypochondre droit, en observant la veine jugulaire externe du patient.

Procédure :
1. Le patient est en position semi-assise (entre 30 et 45 degrés).
2. Une pression soutenue est appliquée sur l’abdomen pendant environ 10 à 30 secondes.
3. On observe la veine jugulaire : une élévation persistante de la pression veineuse jugulaire de plus de 3 cm indique un reflux hépato-jugulaire positif.

Interprétation :
Un test positif suggère une congestion veineuse, souvent causée par une insuffisance cardiaque droite ou une surcharge volumique au niveau du cœur.

63
Q

Définissez le choc apexien.

A

Le choc apexien (ou pointe du cœur) est une sensation palpable, perçue sous forme de battement ou de mouvement du cœur, ressentie à la surface de la poitrine, habituellement dans la région de l’apex (la pointe) du cœur. Il correspond à la projection de l’apex du ventricule gauche contre la paroi thoracique durant la systole (contraction du ventricule).

Localisation normale :
- Chez les adultes, le choc apexien est généralement palpable dans le 5e espace intercostal, sur la ligne médioclaviculaire gauche.

Caractéristiques normales :
- Amplitude : Le choc apexien est habituellement doux et bref.
- Localisation : Il est limité à un espace intercostal.

Signification clinique :
Les anomalies du choc apexien peuvent révéler des pathologies cardiaques :
- Choc déplacé (vers le bas ou latéralement) : souvent signe de cardiomégalie (hypertrophie du cœur) ou d’insuffisance cardiaque.
- Choc étendu ou hyperdynamique : peut être dû à une hypertrophie ventriculaire gauche.
- Choc diffus ou imprécis : peut refléter une pathologie comme l’emphysème, où les poumons étendus perturbent la palpation de l’apex.

L’évaluation du choc apexien fait partie de l’examen physique et aide à identifier des signes de surcharge ou de dysfonctionnement ventriculaire.