La dépression Flashcards
Selon le DSM-5 - qu’est-ce qu’il faut pour pouvoir être diagnostiqué avec un épisode dépressif majeur?
A) pendant 2 semaines au moins 5 symptômes parmi: humeur dépressive diminution d'intérêt et plaisir perte ou gain de poids/ou appétit insomnie ou hypersomnie agitation ou ralentissement psychomoteur fatigue ou perte d'énergie sentiment de dévalorisation ou de culpabilité pb de concentration pensées de mort
DSM-5 - dépression
B) Symptômes causent souffrance psychologique
C) Episode n’est pas attribuable à une affection médicale
Quelle est la conception essentialiste décrite par Kendler, Zachar & Craver (2011) et Fried (2015)
- dépression = catégorie distincte de maladie
- dépression a une cause commune qu’ont tous les individus qui ont cette maladie
- dépression = cause commune des symptômes
Olbert et al., 2014
Hétérogénéité des symptômes - même diagnostic avec des symptômes complètement différents
D’après Zimmerman et al. (2015) combien de façons d’obtenir le diagnostic de dépression majeur existe-t-il théoriquement à partir des critères du DSM-5?
227!
Exploration des combinaisons auprès de 1566 personnes avec diagnostic de dépression majeure.
Quels sont les résultats qu’a trouvé Zimmerman (2015)?
57 des 227 combinaisons n’ont pas été observées.
307 personnes: 5 critères
157 personnes: 9 critères
=> 2 personnes vont répondre complètement différemment.
Qu’est-ce qui ont montré Fried & Nesse (2014)?
Que les différents symptômes dépressifs n’ont pas le même effet sur la capacité de fonctionner normalement.
=> Ils ne sont donc pas équivalents!
=> il y a une association entre symptômes qui se forme
Quelle était l’étude longitudinale de Fried et al (2014)?
Etude longitudinale pour explorer relations entre facteurs de risque et symptômes spécifiques
=> Neuroticisme le facteur de risque le plus important pour tous les symptômes
=> Faut prendre au sérieux les symptômes.
Quels sont les 6 facteurs de risque pris par Fried et al. pour étude longitudinale?
- histoire personnelle et familiale de dépression
- genre
- stress durant l’enfance
- neuroticism
- heures de travail
- événement de vie stressants
Etude de Keller, Neale & Kendler (2007) sur les patterns des symptômes
4 évaluations sur une période max de 12 ans - 4856 pers ayant vécu des symptômes dépressifs et identifier la cause perçue.
=> symptômes dépendent de l’événement. Une même personne, avec un événement diff aura symptômes différents mais quand-même dépression
Qu’est-ce que Oquendo et al (2004) ont conclu de l’exp de Keller et al?
- symptômes dépendent plus de la situation qu’à la personne
- mise en question d’une approche neuro biologique
Quelle est l’approche de Carter et al. (2010)?
Symptômes s’organisent en réseau - ce sont des patterns d’interactions dynamiques entre certains symptômes.
- réseaux sont transdiagnostiques
- permettent de rendre compte de la comorbidité et des différences individuelles
- certains symptômes ont plus de rôle causale que d’autres - faudrait agir sur ceux-là.
Comment peut-on expliquer la comorbidité?
Par la relation entre les symptômes. Ils ont un rôle causale l’un pour l’autre, certains ayant un rôle plus centrale que d’autres. Il faudrait agir sur ceux-là.
Qu’est-ce qu’ont essayé Street, Sheeran & Orbell (1999)?
Ils ont pris 27 théories psychologiques de la dépression pour en sortir 99 facteurs. Ces facteurs (validés par 5 chercheurs) ont été classifiés sur base de leur similitude sémantique et une analyse statistique a été faite: une solution à 2 dimensions est optimale (4 pôles sur 2 dimensions).
Quel est le biais cognitif de la dépression? Et quelle thérapie focalise sur ce biais?
- dépressifs donnent priorité à l’information négative ce qui conduit à une conception négative de soi
- attributions internes des événements négatifs.
C’est la thérapie cognitive comportementale qui vise le biais cognitif (TCC).
Qu’est-ce qui est l’approche comportementale?
Renforcement du “self”: la personne a une incapacité d’obtenir des renforcements positifs suffisants afin de développer une conception de soi unifiée
Biais des relation sociales
Interventions interpersonnelles/familiales:
- structure et contenu des relations sociales souhaitées vs réelles.
- Présence/absence de soutien social?
- Capacité d’interagir de façon appropriée avec autrui?