L'impact des écrans Flashcards
Quels sont les trois types d’écran ?
Écran de travail: Recherche, Réunion, Lecture et Développement (on le comptabilise pas)
Écran de socialisation: appel téléphonique
Écran loisirs: clavardage (stimule le système dopaminergique), réseaux sociaux, youtube, jeux vidéos, films et séries, applications téléchargées pour s’amuser ou passer le temps.
Pourquoi sommes nous accros aux écrans ?
L’exposition aux écrans de loisirs (réseaux sociaux, jeux vidéo, clavardage, etc.) stimule le système de récompense du corps en libérant beaucoup de dopamine (système dopaminergique), l’ « hormone du plaisir ». Plus la quantité de dopamine est élevée, plus la sensation de plaisir éprouvée est grande. Devant des stimuli qui procurent beaucoup de plaisir, ce qui est le cas avec les écrans, le jeune adopte des comportements orientés vers la recherche de plaisir.
Nomme moi 5 impacts physiques des écrans.
Développement de la motricité : « On remarque que les enfants commencent l’école avec une motricité moins avancée que les autres parce qu’ils n’ont pas assez couru, sauté, lancé, dessiné ou découpé. »
Langage : retard de langage, difficultés langagières
Problèmes de posture : « cou du texto »
Problèmes oculaires : augmentation des problèmes de myopie chez les enfants reliés aux écrans
Augmentation des risques de surpoids : consommation plus grande de nourriture « prête à manger » ou de malbouffe, suppression des signaux de satiété, diminution de la consommation de fruits et légumes, publicités qui incitent à consommer certains aliments (boissons sucrées, fast food, restaurant).
Problèmes de sommeil : diminution de la durée et de la qualité du sommeil, stimulation émotionnelle avant d’aller au lit, surstimulation du système nerveux, inhibition de la sécrétion de la mélatonine, perturbation du rythme du sommeil.
Sécurité physique : augmentation du nombre d’accidents à vélo, à pied, durant la course à pied, en voiture
Agitation : le mouvement est une stratégie compensatoire pour éliminer le surplus de stress accumulé
Nomme moi 5 impacts psychologiques des écrans.
Diminution de l’attention et de la concentration
Augmentation de l’hypervigilance
Augmentation des symptômes de stress et d’anxiété
Irritabilité
Baisse/perte de motivation
Perte d’intérêt pour d’autres activités
Préoccupation majeure en lien avec les écrans : vérifications compulsives, anxiété lorsque que le délai pour consulter son appareil est retardé, FOMO
Sentiment d’ennui lorsque la personne n’est pas sur son appareil électronique
Augmentation de l’anxiété reliée à l’apparence et à l’image corporelle
Émotions désagréables après l’utilisation, etc.
Nomme moi 5 impacts comportementaux des écrans.
- Augmentation des conflits familiaux (surtout relié à la gestion du temps d’écran)
- Difficultés au niveau des habiletés sociales
- Opposition, confrontation et argumentation en lien avec la gestion des écrans
- Soulagement des émotions désagréables avec un écran
- Mensonges reliés à l’usage des écrans
Isolement - Difficultés à diminuer et contrôler le temps d’écran
- Difficultés à établir et respecter les priorités, etc.
Nomme moi 5 impacts académiques des écrans.
- Diminution des résultats scolaires
- Difficultés d’attention et de concentration en classe
- Difficultés à entamer, mener et compléter une tâche
- Difficultés à persévérer dans une tâche demandant des efforts soutenus
- Procrastination et sabotage
- Agitation, difficultés à rester en place
- Échecs scolaires, etc.
Nomme moi 5 enjeux en milieu scolaire des écrans.
Le personnel scolaire n’est pas adéquatement formé sur l’impact d’une surexposition aux écrans.
Le contenu proposé en milieu scolaire n’est pas toujours adéquat (ex. période de jeux libres sur YouTube) et n’est pas toujours collé aux besoins de nos jeunes (ex. une période d’écran avant une période nécessitant des efforts mentaux et de l’attention).
Les jeunes se retrouvent avec des appareils dans les mains dès le plus jeune âge, sans être éduqués ni sensibilisés aux impacts des écrans sur leur santé et leur bien-être.
Les parents ne sont pas informés ni outillés pour gérer les écrans à la maison alors que leur enfant/ado doit utiliser un appareil pour ses travaux scolaires.
Une grande majorité des élèves du secondaire au Québec ont accès à un appareil électronique de loisirs avant, pendant et après les heures de cours.
Dès la 6e année primaire, de nombreux élèves au Québec sont autorisés à utiliser leur appareil électronique dans l’autobus scolaire.
Nomme moi 5 enjeux en milieu familial des écrans.
- Les parents rapportent que les défis reliés à la gestion des écrans à la maison concernent le temps d’utilisation et les moments durant lesquels les écrans sont permis ou non.
- Les milieux familiaux défavorisés ou issus de minorités consomment beaucoup plus de médias. Leur consommation est plutôt passive et non active. Ils ont moins accès à des ressources d’apprentissage de qualité sur Internet qui stimulent, quant à eux, la participation active, la créativité et le sens critique.
- Deux grands sondages canadiens rapportent que de nombreux enfants sont laissés devant un écran sans supervision. La conciliation travail-famille est très difficile pour de nombreux parents. L’épuisement parental conduit à relâcher des mesures de supervision et d’encadrement des écrans à la maison.
-Les parents accusent eux-mêmes des problématiques reliées à l’usage du numérique.
Nomme moi 5 recommandations qu’on pourrait donner aux parents pour assister leurs enfants dans leur consommation d’écrans.
Adopter une posture d’ouverture et d’écoute pour aborder le sujet des écrans. Évite ton moralisateur.
Favoriser l’autocontrôle : aider le jeune à développer des stratégies pour gérer par lui-même son temps d’écran et le soutenir.
Aider l’enfant à définir ses priorités dans ses activités en ligne et hors ligne.
Mettre en place un cadre d’utilisation du numérique clair et connu de tous à la maison.
Éviter les écrans de loisirs pour les enfants de 3 ans et moins.
Utiliser les écrans de loisirs avec l’enfant de 3 à 6 ans.
Privilégier du contenu le moins stimulant que possible.
Limiter à 2 heures d’écrans de loisirs par jour pour les enfants de 6 ans et plus (enfants et adolescents).
Prioriser de courtes périodes d’exposition (ex. 3 x 20 min.) plutôt qu’une longue période (ex. 1h). Visionner du contenu adapté selon l’âge et le niveau de développement de l’enfant/adolescent. Encadrer les périodes d’utilisation des écrans de loisirs.
Éviter de combler les moments d’attente et d’ennui par un écran de loisir.
Éveiller la pensée critique du jeune face à l’utilisation et la place des écrans dans sa vie.
Mettre en place des stratégies avec le jeune pour le responsabiliser face aux écrans.
Quelles seraient les recommandations à donner aux professionnels ?
- Faire des interventions brèves (sur les risques et les motivations de changer)
- Faire une anamnèse (cb? pourquoi? les motivations?)
- Dépistage pour problèmatiques
Quels sont les contextes d’utilisation des écrans
- La recherche de plaisir
- L’évitement d’un malaise
Quels sont les contenus à prioriser?
Pédagogique et le moins stimulant possible
Quels sont les moments dans lesquels les écrans sont à éviter ?
à l’école et le soir
Quelles sont les durées maximales selon les différents groupes d’âge ?
0-1 an: pas du tout
2-5 ans: - 1h
5-17 ans: 2h/jour
