justice organisationnelle (JO) Flashcards
3 processus :
- Calcul des contributions comparativement aux rétributions
> Je calcule ce que je reçois par rapport à ce que j’ai donné - Évaluation des procédures qui ont conduit à la prise de décision et à l’attribution des résultats
> J’analyse la manière dont les choses se sont déroulés - Ressenti de la qualité des traitements interpersonnels :
> J’exprime ce que je ressens sur la manière dont on m’a considéré
- La justice distributive : la théorie de l’équité (Adam, 1965 ; Emerson, 1976)
a) Principe de proportionnalité (= équilibre)
Rétributions (profit personnel) :
- Le salaire reçu, le diplôme obtenu
- Le pouvoir reconnu, le prestige reconnu, la qualité de vie ressenti
Contributions (investissement) :
- Intensité de l’effort, temps consacré, sacrifices consentis
- La justice distributive : la théorie de l’équité (Adam, 1965 ; Emerson, 1976)
b) Comparaison sociale
se comparer à un collègue, au soi du future ou du passé
- La justice distributive : la théorie de l’équité (Adam, 1965 ; Emerson, 1976)
b) Comparaison sociale
processus en 3 règles
- Règle du besoin : le bien est distribué aux individus qui en ont le plus besoin > c’est le principe de l’équité
- Règle du mérite ou de la proportionnalité : le bien est distribué aux plus méritants en proportion de leurs contributions > c’est le principe d’équité
- Règle d’égalité : les individus reçoivent de manière égale quelle que soit leur contribution > c’est le principe d’égalité
- La justice distributive : la théorie de l’équité (Adam, 1965 ; Emerson, 1976)
b) Comparaison sociale
sentiment d’injustice
si sentiment d’injustice = dissonance cognitive et pour y faire face :
1- modifier les critères établies
2- changer les points de comparaisons
- La justice procédurale (Thibaut & Walker, 1975 ; Lind & Tyler, 1988)
6 critères de sentiment de justice d’une procédure :
- Stable : elle est constante dans le temps et elle est appliquée à tout le monde de la même façon
- Objective : elle ne repose pas sur des préjugés ou des biais personnels
- Vraie : les informations utilisées pour prendre la décision sont exactes
- Adaptable : il est possible de corriger la décision en fonction de nouvelles informations
- Renseignée : tous les critères pertinents ont été pris en compte
- Respectant les valeurs : les procédures sont fondées sur l’éthique actuelle de la société
- La justice interactionnelle : justice interpersonnelle + justice informationnelle
Définition
sentiment des salariés d’être bien traité lors de la mise en place de procédures dans le travail par l’autorité managériale
- La justice interactionnelle : justice interpersonnelle + justice informationnelle
les différentes justices
- Justice interpersonnelle : sentiment de dignité et de respect perçus
- Justice informationnelle : présence d’explications et d’informations exactes et pertinentes sur les raisons de la procédure
- Justice organisationnelle interactionnelle : qu’est ce qui considéré comme juste ?
- La justice interactionnelle : justice interpersonnelle + justice informationnelle
Bies & Moag, 1986 ; Colquitt, 2001
Versant interpersonnel :
- Lorsque la hiérarchie traite les salariés avec dignité et respect
- Lorsque la hiérarchie ne profère pas de remarques préjudiciables ou discriminantes
Versant informationnel :
- Lorsque la hiérarchie communique pour justifier le pourquoi des procédures et décisions
- Lorsque la hiérarchie tient ses promesses et ne ment pas
Conclusion : Valorisation sociale et besoin de justice des groupes
- Besoin de reconnaissance sociale : besoin de politesse, de dignité, de respect de la part de la hiérarchie
- Besoin de neutralité : besoin d’être traité de manière égalitaire (sans préjugés)
- Besoin de confiance : besoin de percevoir une stabilité dans les décisions de la hiérarchie