Intra Politique (4 octobre) Flashcards
Définition politique
Institutionnel
Débats
Politiciens s’impliquent dans un parti (selon croyances + convictions personnellles) pour bien-être population.
La politique dans l’Antiquité
5000 ans – début de la civilisation occidentale
étude plus formelle = 2500 ans
Politique vient du mot polis en grec
Platon (justice, beauté, vérité et vertu)
Aristote
(politique = phénomène naturel, homme = animal politique= le bien commun
Un peu plus moderne
classification
politique = pratique de groupe = phénomène sociale
société = nécessaire, nous avons besoin des un et des autres pour atteindre le bien commun.
Le Moyen- Age
Période qui s’étend de l’an 500 à 1500 ans
Beaucoup centré sur Dieu éternel = période très lente et graduel.
seigneur vasseaux + Église
Étude politique = proscrite mais basée sur la foi ( importance de l’Église et de la religion catholique).
Saint-Augustin
(cité terrestre/cité de Dieu, pouvoir de l’Église)
cité terrestre = imperfection
cité de Dieu = perfection
Église = maillon centrale = devient important dans le domaine politique = incarne les principes divins.
Saint-Thomas d’Aquin
S’inspire d’Aristote
L’homme est un animal politique + social = besoin des autres pour vivre
Pensées = servir l’humanité Société avec conflits = aucun progrès Notion de bien commun -- tendre vers Dieu = perfection. Transition vers la modernité Distinction raison / foi raison = notre perception foi = mystère
Temps moderne et époque contemporaine
Temps modernes :1500 à 1800
Époque contemporaine : 1800 à nos jours
Étude politique abordée par la raison
Connaître, juger et agir conformément à des principes.
Construction + centralisation pouvoir politique (début)
Machiavel
Oeuvre connue: Les princes
La fin justifie les moyens
Conseille les princes comment se maintenir au pouvoir.
peur soumission sans oppressions gratuites
emprise sur l’armée
faire attention aux autres prétendants au trône – ne pas être trop gentil
Sépare principe et pratique
lois humaines = pas celle de Dieu
Bien calculer ses affaires
La souvrainité = prince/souverain réussit à obtenir la soumission
Pays choisi pour lui même
Ex: Donald Trump
Thomas Hobbes
La notion de contrat social
Imagine l’État de Nature
l’homme va tout faire pour assurer sa survie
l’homme est un loup pour l’homme
Faut construire une société organisée
avec un souverain pour guider
Théoricien des temps modernes– souvrainité
autorité centralisée
Contrat
souverain donne sécurité, droit propriété
Sépare la morale des pratiques politiques
Montesquieu
Typologie = catégorisation des régimes politiques
3 types de gouvernements
Républicain
Monarchie
Despotisme
Mélanger les régimes (prendre le meilleur)
Rousseau
(le peuple et l’État)
Le souverain = le peuple
La volonté générale = volonté du peuple
= garantir la sécurité + fraternité
Définition de la vie politique (voir diapo)
Définition du concept de vie politique ou de politique: « Ce concept réfère à l’ensemble des phénomènes de pouvoir dans la mesure où ils concernent les rapports entre les autorités étatiques (ou gouvernementales) et la société qu’elles gouvernent, ou, encore, les rapports entre des autorités étatiques (ou gouvernementales) qui gouvernent des sociétés distinctes »…
Définition plus générale d’Hannah Arendt: gérer la diversité des intérêts sans avoir recours à la violence
Sous-concept important: le pouvoir: « Ce sous-concept réfère à la capacité que possèdent des autorités étatiques d’obliger la société, ou d’autres autorités étatiques, à faire ou à ne pas faire quelque chose sous peine de sanctions. Normalement objet d’un monopole, le « pouvoir » est donc la capacité d’obliger l’autre (individu, groupe, gouvernement, etc.) à conserver ou à modifier son comportement même en l’absence de son consentement. »
Exemples d’instances ou d’institutions qui permettent de préserver la loi, l’ordre et la sécurité
sous-concept des autorités étatiques
le national (monarques, président, premier ministre, ministre, sénateur, député, reprsentant)
le régional (gouverneur, premier ministre, ministre, sénateur,député, représentant)
le local (maire,conseiller municipal)
La fonctions étatiques
l’exécutif (monarque, président, gouverneur, premier ministre, ministre)
législatif (sénateur,député, représentant, conseiller municipale)
le judiciaire (juge, magistrat)
l’idéologie
Définition de la notion d’idéologie politique: « Une idéologie politique est un système plus ou moins rigoureux de concepts, d’images, de mythes, de représentations ou de croyances qui, dans une société donnée affirme une hiérarchie de valeurs et vise à modeler les comportements individuels et collectifs des membres de cette société ».
Système d’idées souvent lié à un groupe économique, ethnique, politique ou autre.
Quelques exemples d’idéologies (les concepts centraux pour les idéologies, (Michael Freeden 1999).
Libéralisme
liberté, individualisme, progrès, rationalité, l’intérêt général, la sociabilité et le pouvoir responsable
Socialisme
Les êtres humains sont définis par la société, le bien-être comme objectif, la nature humaine comme active, l’égalité et l’histoire comme aréna du changement bénéfique
Selon les socialiste, humains = fait pour travailler
L’égalité au centre des préoccupations, réorganisation de la société pour la rendre plus égale.
4 caractéristiques de l’idéologie
Rationalisation
Légitimation
Mobilisation
Mystification
Rationalisation
Idéologie qui naît d’une insatisfaction plus ou moins profonde à l’égard d’une quelconque idéologie politique à l’intérieur d’une société donnée. Idéologie meilleure qu’une autre et pourquoi.
Diagnostic + proposition
Légitimation
Une idéologie politique est un système d’idées qui tente de faire accepter ou de rendre acceptables, à l’aide d’arguments fondés sur la raison et/ou l’émotion, un ordre social, politique ou économique particulier. On essaye de convaincre quelqu’un que notre idéologie est mieux que la leur.
Mobilisation
Une idéologie politique est un système d’idées qui a une efficience, c’est-à-dire qu’il mobilise les énergies individuelles et collectives, dans une société donnée, et les oriente vers l’action politique pour la changer ou pour la maintenir en place. Création de partis politiques/propositions concrètes pour changer la réalité.
Mystification
Les idéologies politiques peuvent cacher la nature réelle d’une situation politique, sociale et économique. Elles viennent souvent des classes dominantes qui diffusent leurs idées afin de justifier leur pouvoir
Cette vision critique de l’idéologie s’inspire de Marx pour qui l’idéologie bourgeoise est fausse et illusoire.
Est-ce que tout le monde a la même chance, ou est la ligne de départ.
vision critique qui remet en question ce que l’idéologie dit.
Va venir de classe sociale qui sont dominante et qui ont tendance à la justifier.
Mystification beaucoup associé au marxisme
Faire de l’idéologie= tromper quelqu’un (aux yeux de marx)
La seule chose qui compte c’est pas l’idéologie mais le travail (économie)
Organisation en deux classes, prolétariat et bourgeoisie, donc pas besoin de philosopher là dessus. ta vie est définie par ta classe sociale.
Les régimes ou système politiques
Un régime politique ou système politique est l’ensemble des institutions et des pratiques qui caractérisent un mode d’organisation de l’État et de la société. Plus précisément, un régime politique ou un système politique est une manière d’organiser le pouvoir politique à travers les règles du droit constitutionnel ou les règles relatives au pouvoir. Un même système politique peut se décliner en différents types de régimes selon la manière dont s’exerce le pouvoir.
On réfléchit sur la nature des régimes politiques depuis l’Antiquité (Platon, Aristote)
Exemple monarchie, démocratie, dictature
Certains régimes politiques s’entendent mieux avec certaines idéologies,(capitalisme n’est pas une idéologie politique mais économique).
Démocratie-libéralisme
Monarchie - conservatisme
Séparation des pouvoirs
Montesquieu
Exécutif: instance décisionnelle qui met en œuvre les lois
Législatif: branche qui fait et vote les lois, qui traduit la volonté populaire (dans une démocratie en tout cas). Sauf exception, le législatif est composé de deux chambres (basse (l’assemblée) et haute (sénat))
Judiciaire: voit à ce que les lois et la Constitution soient respectées. Veille sur les autres branches du gouvernement.
Les composantes d’un régime politique
L’existence et le fonctionnement d’un régime politique repose sur 3 autres composantes = avec une juridiction
- Une collectivité humaine à gouverner
- Un territoire à gouverner (frontières établies)
- Une souveraineté qui rend apte à gouverner
Axe souveraineté/État/nation
Le pouvoir politique s’exerce à travers et au-dessus la société: « Ensemble organisé d’individus entretenant des rapports d’interdépendance réglés, exprimables sous la forme de règles naturelles ou conventionnelles ».
Pouvoir politique à la fois contraignant mais aussi de faire partie d’une communauté ou tu dois respecter ton prochain donc du volontarisme.
Pas juste des lois mais également des attentes envers les citoyens.
Au même titre que les idéologies, les régimes politiques font partie de la vie politique (rapports entre citoyens et autorités politiques).
Frontière reconnue et établie
exemple de peuple sans frontière: le tibet, les kurdes, les touaregs
Les régimes parlementaire
1.Représentants élus par les citoyens
2.Pouvoir exécutif appartient au cabinet
3.Exécutif doit avoir la confiance du Parlement (motions de censure si l’exécutif ne fait pas son travail)
souvent de la que part les projets de lois
4.Chef du gouvernement est le premier ministre
De manière générale, le premier ministre a moins de pouvoir qu’un président.
Ex:Trump se serait fait plus rappeler à l’ordre par le partie républicain
Si tu ne suis pas les lignes du parti, tu te fais sortir = discipline du partie assez ferme.
Importance du cabinet
Avantages/Désavantages
Prendre des décisions est plus facile car si gouvernement est majoritaire il est plus simple de faire passer un projet de lois.
Désavantage quand c’est un gouvernement minoritaire = doit négocier pour tout.
En Europe et Israël = plusieurs partis politiques donc les élections finissent en grosses coalitions.
Régimes présidentiels mixtes
Les pouvoirs législatifs et exécutifs sont distincts = deux branches très séparées.
exemple de régime présidentiel = les USA = balancé le pouvoir du président qui est contrebalancé par l’exécutif et le judiciaire.
Exemple du système politique américain (2 branches, président élu au suffrage universel)
Président a plus de pouvoirs qu’un premier ministre =
Déclaration de guerre
Seuil de réfugié
Décret présidentiel
car ils Savent que c’est leur dernier mandat
veulent que leur lois reste à travers les administration
Plus aucune actions au congrès=polarisé=très difficile de négocier donc les président vont essayer de gouverner par décret.Donc finalement le check and bounces fonctionne moyennement.
Le rôle du cabinet dans un régime présidentiel
Avantages/désavantages
Régimes mixtes: à la fois parlementaires et présidentiels (France)
Voir graphique diapo
Structures et relations gouvernementales
État unitaire: concentre l’autorité dans un corps d’institutions uniques (un seul parlement et un seul gouvernement). Pouvoirs concentrés dans un seul palier.
État fédératif: répartition des pouvoirs/compétences en deux paliers: un central et un régional. Le fédéralisme peut être plus ou moins centralisé.
compétence au québec : santé + éducation
gouvernement décentralisé
Pourquoi la démocratie?
vers quoi on veut tendre = projet/idéal
souhaite que tout le monde vive dans une démocrate
considéré comme l’un des meilleurs parties
Lunette qu’on utilise pour juger le reste du monde
ex: printemps arabe = demande démocratie
donner plus de parole au peuple
meilleur niveau de vie, comment la richesse est redistribuée
tourne la page sur des régimes autoritaires en place depuis longtemps
impact négatif démocratie
Démocratie : impactée de façon négative par les crises économiques et, plus récemment par la pandémie.
crise économique 2007,2008, monté de l’extrême droite–mette la faute sur les immigrants et les minorités
profite de la pandémie pour taire l’opposition politique
Index pour mesurer la démocratie et la liberté
Freedom House
L’indice de démocratie par l’Economist Intelligence Unit (autoritaires, hybrides, démocraties imparfaites, démocraties « pleines »)
avantages démocratie
Meilleure qualité de vie (pas systématique)
Tout le monde a la capacité de s’exprimer
Transition de pouvoir rapide et pacifique
Éducation
égalité socio économique et raciale effective entre les citoyens
règles électorales transparentes
multipartisme
séparation des pouvoirs
protection contre la violence arbitraire de l’État
désavantages démocratie
polarisation qui rend la démocratie difficile
système de vote pas représentatif (États-Unis)
très long d’arriver à un consensus
conditions gagnantes pour la démocratie
homogénéité de la population
Les conditions/critères pour qu’il y ait démocratie
- Tenue d’élections libres (libres; justes, régulières, transparentes)
- Existence et respect effectif du multipartisme
- Existence et respect effectif des droits et libertés civiles
- État de droit qui assure le respect des règles du jeu
- Séparation des pouvoirs et contrôle mutuel de ces derniers l’un sur l’autre
- Soumission de l’armée au pouvoir exécutif (ajout de Schmitter)
Tenue d’élections libres (libres; justes, régulières, transparentes):
Pouvoir de la majorité, existence du suffrage universel. Par ce biais, les citoyens sont censés être tous égaux devant la loi et participer de façon égale à la décision, c’est-à-dire au pouvoir d’État et à leur propre domination. Ex. du DGÉC (prochaine diapo).
Libres : l’expression populaire (le vote) ne doit pas être contrainte, forcée, influencée. Exemple de contraintes possibles: intimidation par la police.
Justes : un citoyen = un vote. Il n’y a pas de privilèges, de cens, de discriminations autres que celle basée sur l’âge légal du droit de vote. Conditions légales = citoyenneté 18 ans. Contraintes possibles : exclusion sur la base de l’ethnicité ou du genre.
Régulières : Les autorités étatiques doivent remettre en jeu leur confiance régulièrement envers le peuple, qui au final, est souverain. La durée des mandats est fixée par la loi, qui peut changer d’un pays à l’autre. Contraintes possibles: prolongation illimitée du règne d’un dirigeant.
Transparentes : À aucun moment du processus électoral, on ne devrait être en mesure de remettre en question les résultats. Pour cela, il faut créer une structure qui limite ou élimine les abus possibles ou toute autre forme de corruption.
Existence et respect effectif du multipartisme:
Les citoyens doivent avoir la possibilité de créer, sans contraintes, des partis politiques représentant et défendant leurs opinions. Ces partis doivent pouvoir concourir dans le cadre d’élections véritablement compétitives. Un parti politique se définit formellement comme étant une organisation habituellement durable qui réunit des personnes ayant au moins un objectif commun et qui ont la volonté de rechercher le soutien populaire afin de conquérir et d’exercer directement le pouvoir d’État.
Existence et respect effectif des droits et libertés civiles:
Il s’agit de la liberté d’association, de la liberté de réunion, de la liberté d’expression, de la liberté de religion, du droit de vote universel, de la liberté de choix, de la liberté de mouvement, de l’inviolabilité du domicile, etc. Ces droits et libertés civiles peuvent même constituer des contre-pouvoirs (ex. : les médias, les groupes de pression). Il ne suffit pas de les reconnaître; il faut aussi les défendre grâce à l’État de droit.
État de droit qui assure le respect des règles du jeu:
Il doit y avoir égalité de tous devant la loi. Dans une certaine mesure, ceci offre une garantie contre l’arbitraire des pouvoirs publics à l’égard de certaines catégories de citoyens. L’État de droit présuppose également l’existence de cours de justice ou d’autres institutions devant lesquelles les citoyens peuvent faire prévaloir cette égalité. Les institutions juridiques (tribunaux) doivent être impartiaux. Ex. Cour suprême du Canada.
Séparation des pouvoirs et contrôle mutuel de ces derniers l’un sur l’autre:
Il doit y avoir une certaine forme de division et de contrôle mutuel entre les pouvoirs d’État, c’est-à-dire qu’il faut séparer le volet « exécutif » du pouvoir, le volet « législatif » du pouvoir et le volet « judiciaire » du pouvoir, chacun ayant donc ses propres acteurs et mécanismes de surveillance de l’un sur l’autre: ce sont respectivement le gouvernement, le parlement et le tribunal
Soumission de l’armée au pouvoir exécutif
L’armée joue un rôle crucial dans la stabilité d’un régime démocratique. Ainsi, dans une démocratie, il faut que le pouvoir militaire soit soumis au, obéisse au et respecte le pouvoir civil. Plus l’armée sera autonome du pouvoir civil, plus elle aura de capacité de pouvoir remettre en cause le régime lorsqu’elle sentira ses intérêts bafoués (Turquie, Mali…). Et plus le degré d’indépendance de l’armée est grand, moins le régime aura la capacité de se démocratiser (Myanmar…).
Violations aux règles démocratiques (Schmitter, Transitions fromAuthoritarian Rule, 2013): democradura
Le rôle de l’armée est souvent mal défini (autonomie limitée).
Application biaisée de certains droits politiques ou certaines libertés (ex : délit d’opinion en Turquie).
La manipulation possible des résultats électoraux (mais les trucages et les violences sont rares).
Violations aux règles démocratiques: dictablanda
La manipulation, la violence et le trucage des élections législatives et/ou présidentielles.
Le rôle de l’armée indéfini.
Le multipartisme reconnu mais connaissant de nombreux obstacles et freins autant institutionnels que factuels.
La reconnaissance insuffisante des droits et libertés civiles et restrictions importantes imposées à l’exercice de ces droits et libertés.
La faible indépendance du pouvoir judiciaire face à l’un et/ou l’autre des pouvoirs d’État.
Violations aux règles démocratiques (dictature)
La suspension des droits et libertés civiles pour des périodes plus ou moins longues (situation d’état d’exception) ou restrictions importantes à l’exercice de ces droits et libertés.
La concentration des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire entre les mains d’un chef d’État et/ou de gouvernement non élu mais issu de l’armée et/ou d’un parti unique.
Le monopartisme, c’est-à-dire la reconnaissance légale d’un seul parti politique, celui du chef de l’État et/ou du gouvernement ou multipartisme qui n’est reconnu que formellement (interdiction de fait de plusieurs partis, limitation des possibilités pour les partis de s’organiser librement et de participer aux élections).
Le trucage, la violence et la manipulation des élections législatives ainsi que le confinement du parlement à un rôle totalement ou largement consultatif
Facteurs expliquant la transition vers la démocratie
- Théorie de la modernisation économique (Schumpeter). Attention!
- Théorie du schisme de l’élite (Schmitter et O’Donnell)
- Théorie des facteurs externes: contagion/incitatifs/conditionnalité
- Imposition