INTERVENTION POUR FEU OU EXPLOSION DANS LES DEPOTS HYDROCARBURES Flashcards

1
Q

DESCRIPTIF D’UN DEPOT DE LIQUIDES INFLAMMABLES
Les dépôts hydrocarbures sont des installations de stockage et de transfert d’hydrocarbures qui
comprennent généralement les dispositifs suivants :

A

 les installations d’arrivée de produits (uniquement par pipeline pour les dépôts hydrocarbures
secteur BSPP) ;
 les réservoirs de stockage et leurs cuvettes de rétention ;
 les pompes et les canalisations ;
 les installations de départ des produits, notamment les points de chargement des wagons ou des
camions citernes ;
 les installations auxiliaires (laboratoires, bâtiments de conditionnement de certains hydrocarbures,
centrales de production de vapeur, air comprimé, installations de lutte contre les incendies) ;
 les installations annexes (bureaux, garages, magasins, ateliers).

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2
Q

quel est L’ARRÊTÉ relatif au stockage en réservoirs aériens de liquides
inflammables qui précise les conditions de lutte contre un sinistre applicable aux installations classées
soumises à autorisation.

A

L’ARRÊTÉ DU 3/10/2010 MODIFIE PAR L’ARRETE DU 01/09/2015

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3
Q

L’exploitant élabore une stratégie de lutte contre les sinistres avec un objectif d’extinction en moins de combien de temps ?

A

en moins

de trois heures après le début de l’incendie pour certains cas

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4
Q

L’exploitant élabore une stratégie de lutte contre les sinistres avec un objectif d’extinction en moins
de trois heures après le début de l’incendie pour les cas suivants :

A

 feu de réservoir nécessitant les moyens les plus importants de par son diamètre et la nature du
produit stocké ;
 feu dans une cuvette de rétention, surface des réservoirs déduite, nécessitant les moyens les plus
importants de par sa surface, son emplacement et la nature des produits stockés ;
 feu de récipients mobiles de liquides inflammables ou d’équipements annexes aux stockages.

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5
Q

L’exploitant a le choix entre deux régimes :

A

Régime d’autonomie

Régime de non autonomie

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6
Q

Régime d’autonomie

A

L’exploitant dimensionne sa défense contre l’incendie pour éteindre seul ou avec de l’aide mutuelle
privée les incendies survenant dans les scénarii de référence.

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7
Q

Régime de non autonomie

A

L’exploitant ne dispose pas de moyens propres suffisants pour lutter contre le sinistre.
Il fait alors appel aux services de secours public. Concernant l’intervention, la Direction des
Opérations de Secours (DOS) est assurée par le maire ou le préfet, le COS par les services de secours
publics et la Direction des Opérations Internes (DOI) par l’exploitant.

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8
Q

dans un régime non autonome qui assure les différents échelons de commandements

A

la Direction des
Opérations de Secours (DOS) est assurée par le maire ou le préfet
le COS par les services de secours
publics
la Direction des Opérations Internes (DOI) par l’exploitant.

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9
Q

Sites autonomes Les exploitants qui ont choisi ce régime devront être conformes au (date)

A

31/12/2018

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10
Q

POI

A

Le POI est un plan d’urgence, élaboré par l’exploitant, qui organise les moyens, équipements et méthodes
d’intervention en cas de sinistre dans une installation.

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11
Q

Dès

lors que l’exploitant est autonome, en accord avec celui-ci, la BSPP détache qui en vue de quoi

A

un officier de liaison et un
volume de départ capable d’établir une lance canon mousse afin de pallier une éventuelle défaillance
de la défense incendie de l’exploitant
.Cet officier n’est pas COS tant que la situation est sous contrôle de l’exploitant

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12
Q

Sites autonomes la mission de l’officier consiste à :

A

 retransmettre les informations utiles à l’EMO et à son CSO afin de permettre à ces derniers de
disposer d’une vue d’ensemble sur l’évolution de la situation ;
 répondre aux besoins éventuels du DOI ;
 prendre le COS et demander les moyens nécessaires si l’intervention sort du cadre du régime
d’autonomie.

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13
Q

Site non autonome

Au ….la stratégie d’intervention appliquée est celle décrite dans le … en vigueur

A

31 décembre 2016

POI

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14
Q

la réglementation impose un POI dans quels sites

A

la réglementation n’impose un POI que pour les dépôts qui sont
classés SEVESO seuil haut.

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15
Q

SEVESO ?

A

nom de la catastrophe en Italie à SEVESO en 1976 catastophe chimique qui fit soulever le problème d’absence de plan pour la population

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16
Q

Site non autonome Pour être conforme l’exploitant doit fournir l’eau et l’émulseur. Les travaux de planification doivent
préciser :

A

 le type d’émulseur à mettre à disposition des secours ;
 la quantité d’émulseur ;
 le conditionnement approprié (alimentation des points d’injection) ;
 les zones où l’émulseur doit être maintenu.

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17
Q

que devront prendre en compte Les triptyques ETARE

A

le régime choisi par l’exploitant et son statut au

moment de la rédaction du triptyque

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18
Q

un exploitant est-il autonome pour plusieurs scénarii

A

Un exploitant n’est autonome que pour ses scénarii de référence. Pour un feu simultané de bac et de
cuvette, il fera appel aux services de secours.

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19
Q

Pour mener sa stratégie d’extinction, l’exploitant dispose des moyens suivants :

A

 des réserves émulseur fixes ou mobiles ;
 des déversoirs qui projettent de la mousse dans les cuvettes de rétention ;
 une boite à mousse pour déverser de la mousse dans chaque bac ;
 une couronne qui délivre de la mousse ou de l’eau sur le pourtour de chaque bac ;
 des lances « queue de paon » fixes ou mobiles destinées à créer des rideaux d’eau qui luttent
contre les effets thermiques ;
 un réseau d’eau ;
 une salle POI qui devient le PCEXploitant ;
 une organisation de gestion de crise décrite dans son POI.

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20
Q

La mousse a une triple action :

A

 constituer une couche imperméable qui isole le combustible (vapeurs inflammables) de
l’oxygène ;
 participer au refroidissement grâce à l’eau qu’elle contient en grande proportion ;
 empêcher l’émission de vapeurs inflammables, qui constituent le combustible.

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21
Q

quelle est la stratégie concernant la mousse

A

le tapis de mousse doit être entretenu lorsque le sinistre est éteint. En effet une réinflammation
est possible si le liquide a atteint son point d’auto inflammation, et même lorsque celuici
aura refroidi, il émettra des vapeurs qui risquent de provoquer une explosion de vapeur. Il est donc
nécessaire d’entretenir le tapis jusqu’à ce que le liquide soit reconditionné. Cette opération doit débuter
dès la fin de l’attaque sans rupture. Elle doit être prise en compte et planifiée dans la stratégie globale.

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22
Q

Emulseur

A

liquide dilué avec de l’eau pour produire de la solution moussante. Les émulseurs de
compositions différentes ne peuvent pas être mélangés. Cette notion est à prendre en compte
notamment en cas de réapprovisionnement des réserves.

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23
Q

Taux d’Application (TA)

A

quantité de solution moussante (eau + émulseur) en litre, à appliquer par
mètre carré et par minute.
C’est la quantité minimum de solution moussante à projeter sur le feu. En effet une partie de la mousse
est détruite par la chaleur. Appliquer ce taux garantit de projeter plus de mousse qu’il n’en sera détruit.
Ce chiffre multiplié par la surface en feu détermine les moyens à mettre en place.

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24
Q

Taux de Concentration (TC)

A

quantité d’émulseur contenu dans la solution moussante exprimée en
pourcentage. C’est une donnée du constructeur qui est propre à chaque émulseur.
L’émulseur BSPP s’utilise à :
 3% sur les feux d’hydrocarbures ;
 6 % sur les feux de liquides polaires (miscibles à l’eau).

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25
Q

qu’est ce qui détermine la quantité d’émulseur

nécessaire.

A

Les taux de concentration, d’application et la durée d’extinction

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26
Q

Taux de Foisonnement TF

A

rapport entre le volume de mousse et le volume de solution moussante.
Plus le taux de foisonnement est élevé, plus la mousse est volumineuse, moins elle est projetable et
moins elle résiste à la chaleur. C’est le type de lance et l’émulseur qui déterminent le taux de
foisonnement.

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27
Q

Les mousses sont classées selon 3 foisonnements :

A

 bas foisonnement (TF < à 20) : LCM ;
 moyen foisonnement (TF de 20 à 200) : Générateur BIRO et lance SF 225 du PRM ;
 haut foisonnement (TF > à 200) : générateur TURBEX du PRM.

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28
Q

Phase de temporisation :

A

la temporisation précède l’attaque. Elle permet de contenir les effets
thermiques et l’incendie pendant le temps nécessaire pour établir les moyens utiles pour l’extinction
par les sapeurs-pompiers. Elle est effectuée avec la moitié des moyens nécessaires à l’attaque.

29
Q

Le
temps nécessaire à l’établissement de lances canons à mousse est estimé comme suit (durée à prendre
en compte à partir du début de l’incendie) :

A
  • 90 minutes pour 1 à 2 lances ;
  • 150 minutes pour 3 à 5 lances ;
  • 210 minutes pour 6 lances.
30
Q

Les exploitants autonomes passent-ils par la phase de temporisation.

A

Les exploitants autonomes ne passent pas par cette phase et procèdent directement à l’extinction avec
des moyens fixes.

31
Q

Phase d’attaque

A

phase pendant laquelle tous les moyens nécessaires (calculés en fonction du TA)
sont en action. Cette phase, une fois lancée, ne peut pas être stoppée.

32
Q

Dépôt autonome : la phase d’attaque avec les moyens fixes est calculée pour une durée de

A

20 minutes,
majorée en fonction des surfaces en feu au-delà de 2000m2. Une deuxième extinction de 20 minutes
est à prévoir.

33
Q

Dépôt non autonome :
lorsque le recours aux services de secours est prévu, les durées d’attaques
dépendent de quoi

A

des scénarii qui figurent dans le POI des dépôts ainsi que dans les dossiers ETARE réalisés
par les centres de secours.

34
Q

Dépôt non autonome Les normes en vigueur ont toutefois déterminé les durées maximales
suivantes, pour des attaques menées avec des canons

Feu de flaque (h < 25 mm) :

A

30 minutes.

35
Q

Dépôt non autonome Les normes en vigueur ont toutefois déterminé les durées maximales
suivantes, pour des attaques menées avec des canons
Feu de cuvette (h > 25 mm) :

A
30 min si S < 400 m²
 45 min si 400 < S<2000m²
 60 min si S > 2000 m²30 min si S < 400 m²
 45 min si 400 < S<2000m²
 60 min si S > 2000 m²
36
Q

Dépôt non autonome Les normes en vigueur ont toutefois déterminé les durées maximales
suivantes, pour des attaques menées avec des canons
Feu de réservoir :

A

60 min si Ø < 45 m

 90 min si Ø > 45 m

37
Q

Explosion de vapeurs

A

Quelle que soit la nature du liquide inflammable il produit des vapeurs. Toutefois, seul un liquide
inflammable à une température au-dessus de son point d’éclair produit suffisamment de vapeurs pour
former une atmosphère inflammable.
Ces vapeurs dans des conditions stoechiométriques peuvent s’enflammer au contact d’une énergie
d’activation. Cette inflammation à l’air libre peut être proche du régime de l’explosion et produire des
dégâts considérables (incendie de Buncefield).
Pour les carburants et combustibles typiquement rencontrés et à température ambiante, seule l’essence
présente un danger d’explosion de vapeurs inflammables dans l’environnement.
Ce phénomène est souvent l’élément générateur qui va provoquer l’incendie et ne peut plus arriver (en
plein air) dès lors qu’il existe un incendie dans le dépôt.
Dès lors qu’un exploitant a été soumis à une explosion de vapeur, il est probable qu’à l’arrivée des
secours ses moyens soient partiellement ou totalement inopérants. Dans ce cas l’exploitant perd son
autonomie si tel était son régime d’exploitation.
Effets produits : surpression et effets thermiques (voir rayon de danger dans le POI).

38
Q

Boil Over :

A

La présence d’eau dans le fond d’un bac est presque inévitable avec des hydrocarbures insolubles.
Lors d’un feu de bac, la chaleur générée va chauffer cette eau qui va se transformer en vapeur. Cette
vapeur va être expulsée du bac en provoquant une boule de feu (mélange d’hydrocarbure et de vapeur
d’eau).

39
Q

Risque en phase opérationnelle :
Le boil over, exclusivement lié à un feu de bac, à la nature et à la quantité de produit stocké, apparait
généralement au-delà de

A

4 heures
Seuls les produits lourds (fuel lourds) sont concernés par ce risque et tout particulièrement le pétrole
brut.
Il n’y a pas de boil over possible avec l’essence, ni d’ailleurs avec les produits solubles (éthanol).
Kérosène et gazole / fuel domestique, peuvent donner lieu à des instabilités de combustion (sans
commune mesure avec un véritable boil over) si la couche en feu entre en contact avec de l’eau
présente en fond de bac.

40
Q

BLEVE (Boiling Liquid Expanding Vapor Explosion):

A

Pour stocker du gaz inflammable en grande quantité il est nécessaire de le liquéfier en le comprimant
dans des réservoirs sphériques. Cette quantité énorme de gaz liquéfié génère des pressions très
importantes. Lorsque l’enveloppe du stockage est altérée et cède (chaleur ou impact extérieur), la
totalité du gaz liquéfié se détend sous la forme d’une boule de vapeurs inflammables. Si l’élément
générateur est un incendie, ces vapeurs s’enflamment

41
Q

Le BLEVE ne peut intervenir que sur

A

du GPL (réservoir sphérique). Il n’y a pas de signe annonciateur
ni d’élément permettant de déterminer le délai de survenue. Seul le refroidissement massif d’un
réservoir de GPL soumis à un incendie permettra d’éviter ce phénomène

42
Q

Explosion interne de Bac Certains bacs sont équipés d’une zone de fragilité prévue à la jonction

A

du bac et du toit afin que ce soit
ce dernier qui soit expulsé. Ce n’est toutefois pas un standard pour les réservoirs anciens et c’est
techniquement difficile à réaliser pour les réservoirs de faible diamètre (Ø < 10 m).

43
Q

Explosion interne de Bac Certains bacs sont équipés d’une zone de fragilité prévue à la jonction du bac et du toit afin que ce soit
ce dernier qui soit expulsé. Ce n’est toutefois pas un standard pour les réservoirs anciens et c’est
techniquement difficile à réaliser pour les réservoirs de faible diamètre (Ø

A

10 m

44
Q

Explosion interne de Bac Risque en phase opérationnelle :

A

Ce phénomène peut notamment survenir lors d’un feu de cuvette même dans un délai très court. Il
conviendra de se méfier plus particulièrement des petits réservoirs.

45
Q

Surpression de bac à toit fixe

A

Lors d’un feu de cuvette, les bacs contenus dans la cuvette de rétention sont soumis à la chaleur et
peuvent être portés à ébullition. Ils produisent donc des vapeurs qui montent en pression à l’intérieur
des bacs et peuvent les faire éclater. Comme décrit ci-dessus la rupture peut se faire via le toit, mais ce
n’est pas une certitude. Plus le réservoir résiste à la pression, plus le phénomène sera violent (on se
méfiera tout particulièrement des réservoirs verticaux ou horizontaux à fonds totalement bombés
(cigares). Des évents largement dimensionnés permettent d’évacuer la pression.

46
Q

Le POI est visé et vérifié par

A

l’autorité préfectorale.

47
Q

PRINCIPES D’EXTINCTION
dans le triptyque ETARE.
On doit y trouver obligatoirement

A

 le nombre de lances ;
 la durée de la temporisation ;
 la durée de la phase d’attaque ;
 l’emplacement des ZDI, ZE, ZAL, PC EXPLOITANT, axes logistiques ;
 l’emplacement des moyens à mettre en place.

48
Q

qu’est ce qui a une influence notable sur les effets d’extinction

A

l’action du ven t

49
Q

L’action du vent a une influence notable sur ces effets, néanmoins on peut retenir :

A

 qu’un personnel en tenue de feu ne peut pas s’engager dans la zone qui subit 5 kW/m² de flux
thermique ;
 qu’un personnel en tenue d’approche ne peut rester dans une zone qui subit 5 kW/m² de flux
thermique que sur une durée très courte (déposer une lance).

50
Q

KW/m2 et différente zone

A

zone d’exclusion 8 KW/m²
zone attaque 5 Kw/m² (tenue d’approche)
zone controlée 3 Kw/m² tenue de feu

51
Q

FEU DE BAC

Un feu de bac ne peut être attaqué par des moyens extérieurs que lorsque

A

le toit a disparu, soit lors de
l’explosion de bac (bac à toit fixe) soit s’il a coulé au fond du bac (bac à toit flottant). Les lances
doivent être disposées de manière à atteindre le milieu du bac. Les effets thermiques et le vent doivent
être pris en compte

52
Q

pour que le jet soit efficace comment doit il être au niveau du bac

A

le jet complet doit atteindre le bac

53
Q

querles ont les distances en m des lances à mousse de la brigade

A
l 1000 35 m
lgp 50x25 40 m 
lC sur 2 l 110 44 m 
LC sur 1 l 110 42 m 
LC CCR sur le toit 50 m 
LC BEA 2 l 110 50 m
54
Q

FEUX DE CUVETTES DE RETENTION
Dans un feu de cuvette de rétention, il est impératif de refroidir les bacs qui sont dans la cuvette dans
l’ordre suivant :

A

 le plus petit ;
 celui dont le niveau est le plus bas ;
 ceux qui disposent d’un toit fixe ;
 ceux qui disposent d’un toit flottant

55
Q

Si un feu de cuvette de rétention est alimenté par une fuite sur un bac, la phase d’attaque ne peut
commencer que lorsque

A

la fuite est recouverte ou arrêtée.

56
Q

En cas de feux de bacs et de cuvette de rétention, la priorité est donnée

A

au feu de cuvette, puis aux feux

de bacs.

57
Q

STRATEGIES D’EXTINCTION.
SITE AUTONOME
Le triptyque ETARE devra prendre en compte le régime choisi par l’exploitant. Le volume d’engins
engagé sera :

A

1 groupe ETARE dont 1 F + CA ou BA.

L’OGC sera l’officier de liaison

58
Q

SITE NON AUTONOME
Le triptyque ETARE devra prendre en compte le régime choisi par l’exploitant. Le volume d’engins
engagé sera :

A

1 groupe ETARE + 1 groupe de commandement (PCTAC) + X FA-CA/BA + 1 groupe hydrocarbure

59
Q

LE GROUPE HYDROCARBURE Il est composé de :

A
ZDI : 1 OGC
Off EMULSEUR LOG: 1 OGC
Off RENS-POI: 1 OGC
ZAL : 2 VL CDG
Coordination ALIMENTATION : OFF PREVENTION
Zone ATTAQUE : 1 OGC
Zone EMULSEUR : 1 OGC.
60
Q

quels sont les différents cellules

A

Cellule commandement
Cellule conduite
Cellule émulseur logistique
Cellule renseignements-POI

61
Q

Les premiers intervenants se conforment à

A

la marche générale des opérations. L’ouverture de tous les
accès au dépôt doit être considérée comme prioritaire afin de faciliter l’installation des établissements
de tuyaux et la circulation des véhicules.
L’utilisation des moyens du dépôt n’est pas incompatible avec la tactique d’engagement des secours.
La sécurité des personnels prévaut (effets thermiques).
L’engagement des personnels dans les cuvettes de rétention est à proscrire

62
Q

FA-CA/BA rôle

Avant l’attaque :

A

 se rendre en ZDI si activée sinon à l’adresse ;
 prendre contact avec l’officier ZDI pour recevoir leur mission ou avec l’OGC en cas de site
autonome ;
 réaliser les établissements de lignes de 110 mm.

63
Q

FA-CA/BA rôle Pendant l’attaque

A

 se tenir à disposition des officiers ZAT et ZE.

64
Q

FA-CA/BA rôle En fin d’intervention :

A

 lorsque l’ordre est donné d’arrêter l’attaque, l’eau provenant du rinçage des établissements doit être
projetée à l’extérieur des cuvettes de rétention.

65
Q

ZONE DE DEPLOIEMENT INITIAL (ZDI)

A

Emplacement situé à l’écart de l’intervention et placé sur un axe permettant un accès rapide au dépôt.
Le personnel et les moyens complémentaires et de renfort y sont regroupés en vue de leur engagement
éventuel. La ZDI est prédéterminée dans le triptyque ETARE 3. L’emplacement de la ZDI apparaît
dans l’ordre de départ. Un OGC est chargé de la diriger. Dans certains cas motivés il pourra être admis
plusieurs ZDI régulées chacune par un OGC. Elle constitue alors un point de passage obligé à
l’exception des engins du 1er départ, des officiers renseignement-POI, émulseur logistique, PREV, des
ZE et du groupe PCTAC. En cours d’opération l’officier ZDI peut se rendre au PC sur ordre du COS,
notamment pour y percevoir les fiches de missions des engins

66
Q

ZONE ÉMULSEUR (ZE)

A

Emplacement prédéfini dans le triptyque ETARE 3 en tenant compte des lieux d’implantation des
réserves émulseur du ou des dépôts et des possibilités d’accès. Il s’agit du point de regroupement des
CA/BA et éventuellement de la réserve en émulseur du dépôt. Les réserves en émulseur du dépôt
peuvent être déplacées pour renforcer d’autres ZE. Le nombre de ZE doit être aussi réduit que possible.
Chaque zone émulseur est dirigée par un officier (officier ZE).

67
Q

ZONE D’ATTAQUE (ZAT)

A

Zone située à proximité immédiate de l’incendie. Elle est divisée en plusieurs secteurs. Elle regroupe
l’ensemble des moyens d’extinction. Il n’y a, en principe, qu’une seule zone d’attaque.
Exceptionnellement imposées par la disposition des lieux, plusieurs ZAT peuvent être définies par le
COS. Aussi limitées que possible en nombre, elles seront impérativement commandées chacune par un
officier (officier ZAT).

68
Q

ZONE D’ALIMENTATION (ZAL)

A

Secteur géographique où sont situés les points d’eau (BI, PI, débouchés de traînasses, points
d’aspiration, etc.) utilisés par les moyens engagés. Il peut exister plusieurs zones d’alimentation pour
une même intervention. Toutefois dans un souci de gestion leur nombre doit être aussi réduit que
possible. Chaque chef d’agrès de FA/FPT alimenté en ZAL est en contact direct avec l’officier
coordination alimentation (officier PREV).

69
Q

fiche n v7 Les VL CdG doivent :

A

 veiller en permanence à l’alimentation en eau des engins ;
 coordonner la mise en eau progressive puis en pression des établissements lors de la phase
d’attaque ;
 rendre compte des différentes actions et des éventuels incidents (rupture de tuyaux ou
d’alimentation) à l’officier PC ;
 être en relation permanente avec les chefs d’agrès et/ou conducteur des FA/FPT.