feu d'espace naturel Flashcards
FEU DE PETITS VEGETAUX ET ARBUSTES
Situation correspondant au code motif d’alerte dédié, qui comprend :
les feux de broussailles, hautes herbes hors forêt
FEU DEVELOPPE
Situation correspondant au code motif d’alerte dédié, qui comprend :
les feux de forêt et de broussailles en forêt ;
les feux de chaumes, feux de champs
Par définition, le feu en espace naturel est un feu …qui peut évoluer rapidement. De fait, il convient
généralement d’engager rapidement les moyens,…afin de stopper l’évolution « libre » de
celle-ci
Pour cela, l’action par…
est privilégiée car elle permet de réduire peu à peu les flancs
tout en se portant au plus près de la pointe du feu et ce, en assurant au mieux la sécurité des intervenants
feu mobile
à la pointe du feu
« jalonnement de flanc »
Jalonnement de flanc :
Action visant à aborder le feu par ses flancs et à l’attaquer en progressant vers la pointe afin de la resserrer
pour en réduire l’intensité.
Feu de petits végétaux et arbustes
1 EP
Feu développé
1 groupe ETARE dont 1 CCR \+ 1 groupe de commandement (PCTAC) L’OGC n’est pas obligatoirement le COS \+ 1 groupe d’intervention « feu de forêts » (SDIS) 1 VLTT + 4 CCF + 1 camion-citerne grande capacité ou un détachement de circonstance BSPP
Feu développé
Toute opération de lutte se déroule selon un scénario qui comprend les quatre phases essentielles suivantes : la reconnaissance ; la mise en sécurité ; l’attaque ; la surveillance.
La reconnaissance
Cette phase, particulièrement déterminante en feux de forêts du fait du caractère éminemment évolutif de ce
type de sinistre, permet de prendre connaissance du milieu avant de mettre en place un dispositif.
Elle permet :
d’apprécier l’ampleur du sinistre, son contour et ses possibilités de propagation en se plaçant sur des
points hauts, si nécessaire au moyen du MEA ou à l’aide d’un hélicoptère ;
de demander des moyens, prévoir les relèves ;
de préciser les accès à emprunter ainsi que la ZDI adaptée en précisant les coordonnées Brigade ;
d’organiser l’engagement des moyens de manière à pouvoir assurer en permanence la réalimentation des
engins selon le principe d’un moyen à l’attaque, un moyen au point d’eau et un moyen en transit ;
de prévoir un itinéraire de repli ;
de ne s’engager que sur des itinéraires praticables.
La mise en sécurité
Elle permet d’assurer la sécurité du public et de protéger les points sensibles (habitations menacées,
bâtiments divers).
L’attaque
L’attaque du feu se déroule en trois stades successifs : Fixer, Maîtriser, Eteindre.
Fixer
C’est l’action qui a pour but d’arrêter la propagation en faisant porter l’effort des moyens en priorité sur les
endroits les plus virulents : avant du feu, lisière sous le vent, lisières montantes, ensuite sur l’ensemble du
périmètre. Le feu est fixé lorsque la propagation du sinistre est arrêtée. Cela consiste à stopper la
progression du feu au plus vite dans les parcelles concernées, en engageant sur chaque face un engin-pompe
adapté à la viabilité des pistes.
Maîtriser
Ce stade vise à circonscrire le feu par un dispositif continu et à supprimer toute flamme sur les lisières. Le
feu est maîtrisé lorsqu’aucune flamme ne subsiste sur les lisières. Cela consiste à renforcer les faces les
plus menacées par des moyens adaptés, en tenant compte de l’importance du foyer et du sens du vent
(engins-pompe, battes à feu, seaux pompe dorsaux).
Éteindre
Ce dernier stade consiste à supprimer tout point incandescent faisant courir un risque de ré-inflammation.
Les lisières sont alors noyées à l’eau éventuellement additionnée de produit mouillant, et grattées. Le feu est
éteint lorsqu’aucun point incandescent ne peut plus être décelé sur les lisières.
Nota : Les CCR sont en mesure d’effectuer de l’extinction en roulant.
La surveillance
Cette phase succède à l’extinction une fois que le COS a passé le message « feu éteint » et est destinée à
prévenir toute reprise de feu. Elle est active (ronde ou présence en continu de personnel) et d’une durée
variable en fonction de la nature du sol, de la superficie et des risques météo.
Sécurité individuelle
se déplacer ou manoeuvrer toujours en binôme ;
ne pas s’engager dans la végétation haute non reconnue ;
observer toujours la progression du front du feu ;
rester dans la tenue d’intervention définie, ceci malgré des conditions de travail et/ou climatiques
astreignantes. Le port du casque est obligatoire pour l’ensemble de l’équipage. La veste textile est portée
pendant toute la durée de la phase d’attaque. Les gants doivent être portés du début à la fin de
l’intervention ;
prendre les précautions nécessaires relatives à l’hydratation du personnel engagé.