Accident d'aéronef Flashcards

1
Q

Outre les enjeux considérables qu’elles représentent, les interventions pour accidents d’aéronefs se
caractérisent par leur complexité liée à :

A

 la zone géographique de l’intervention (ZA, ZVA, itinéraires, etc.) ;
 la multiplicité des intervenants (SSLIA, GTA, PAF, SDIS, etc.) ;
 la gestion des victimes (passagers).

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2
Q

S’intégrant dans les dispositifs ORSEC zonaux, le concept opérationnel « accident d’aéronef » décrit la
conduite à tenir par les secours en cas d’accident d’aéronef sur

A

la Zone d’Aérodrome (ZA) et sur la Zone
Voisine d’aérodrome (ZVA) des plates-formes aéroportuaires « Charles-de-Gaulle (CDG)», « le
Bourget (LBG)», « Orly (ORY)», la Base aérienne 107 (aérodrome de Villacoublay), la base hélicoptères
de la Sécurité Civile d’Issy les Moulineaux et également en dehors de ces emprises

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3
Q

La zone d’aérodrome (ZA)

A

Elle est définie par ses limites domaniales et ses prolongements dans ses aires d’approche finale, jusqu’à une distance de 1 200 mètres du
seuil des pistes. Il s’agit de l’emprise aéroportuaire elle-même et certains ouvrages urbains particuliers(autoroute, route nationale). Aussi
100% de moyens Service de Sauvetage de Lutte contre les Incendies d’Aéronefs (SSLIA) sont engagés.

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4
Q

La zone voisine d’aérodrome (ZVA)

A

Elle est la zone extérieure à l’aérodrome dans laquelle l’action des moyens d’intervention aéroportuaires est prévue compte tenu des voies d’accès et
des performances de ces moyens.
Aussi, 50 % des moyens du SSLIA sont engagés pour CDG et 100% des moyens pour LBG et ORY ( = 3 VIM) . Lors d’une alerte aéronautique, les moyens
de secours publics du SSLIA sont gelés et intégrés au module aéronautique.

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5
Q

Les aéroports parisiens et leur Zone Voisine d’Aérodrome (ZVA) sont situés aux croisées de plusieurs
départements, ce qui implique d’identifier un DOS et un COS qui sont ?

A

Les aéroports parisiens et leur Zone Voisine d’Aérodrome (ZVA) sont situés aux croisées de plusieurs
départements, ce qui implique d’identifier le préfet (DOS) et le Service d’incendie et de Secours
territorialement compétent (COS) en fonction du lieu de l’accident.

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6
Q

Si un accident d’avion se produit en
ZA ou ZVA de l’aéroport, le Préfet territorialement compétent (ou son représentant) prend la décision
d’activer quoi ?

A

les Dispositions Spécifiques (DS) relatives à l’Organisation de la Réponse de Sécurité Civile
(ORSEC) et met en oeuvre l’ensemble des structures de commandement.

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7
Q

Les DS ORSEC relatives à un «accident d’avion » se différencient de ?

A

du plan Sauvetage AéroTERestre (SATER), PIRATAIR ou INTRUSAIR

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8
Q

Le plan SATER est

A

un plan de secours spécialisé mis en place au niveau départemental ayant pour objectif la recherche terrestre
et la localisation précise d’aéronefs civils ou militaires en détresse et de ses occupants. La BSPP n’est pas impactée

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9
Q

Le plan PIRATAIR et INTRUSAIR est

A

une déclinaison du plan Vigipirate. Ils définissent une structure de gestion de crise et de
traitement des informations, ainsi que les actions que doivent entreprendre les autorités civiles et militaires contre le terrorisme
aérien (détournement, prise d’otages et utilisation d’aéronef comme vecteur ou arme par destination). La BSPP est impactée.

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10
Q

La nature des moyens de secours engagés pour un accident d’aéronef varie en fonction de sa localisation
géographique. Ainsi, plusieurs cas de figure sont à considérer

A

 accident d’aéronef en « ZA » de la responsabilité BSPP ;
 accident d’aéronef en « ZVA » de la responsabilité de la BSPP ;
 accident d’aéronef en « ZVA » de la responsabilité d’un SDIS ;
 accident d’aéronef hors toutes zones prédéfinies ;
 incident en phase d’approche.

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11
Q

En ZA et ZVA, le SSLIA, intervient systématiquement quel que soit le type d’accident concernant un
aéronef (état d’accident)qu’est ce qu’un état d’accident

A

L’état d’accident est déclenché lorsqu’un accident s’est produit ou doit inévitablement se produire. Celle-ci provoque l’intervention des
moyens du SSLIA sur le lieu de l’accident. Il peut engendrer l’intervention de tout ou partie des moyens extérieurs en fonction de la gravité
de l’accident et/ou du nombre de personnes à bord de l’aéronef (si ce nombre est connu, sinon en fonction de la capacité de l’aéronef).
Page

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12
Q

Le premier détachement est envoyé par ?

A
 par le CTA PCDG pour un accident en ZA Paris - Charles de Gaulle ;
 par le CO, pour un accident :
- en ZA ORY et LBG ;
- en ZVA (91, 92, 93, 94, 95, 77, 78) ;
- hors ZA et ZVA secteur BSPP.
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13
Q

Hors ZVA, une ZDI est à définir apriori par le CO que devra faire le COS

A

Elle devra être confirmée ou modifiée rapidement

par le COS.

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14
Q

départ ZA BSPP 1er départ au point zoulou ou adresse

A

1 groupe ETARE
2 équipes médicales (AR)
Renfort Cdt

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15
Q

départ ZA BSPP Complément
en ZDI (prédéfini pour les ZA
ou défini par le CO et confirmée
par le 1er COS)

A

Plan rouge + 2 SMG
Renfort habitation (sans équipes
médicales)
1 équipe NRBC

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16
Q

Officiers de liaison envoyés
dans différentes salles de
crise

A

COD
CCZ
PC crise de l’aéroport6
CIC DOPC

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17
Q

ZVA BSPP 1er départ
point zoulou ou à
l’adresse

A

1 groupe ETARE
2 équipes médicales (AR)
Renfort Cdt

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18
Q

ZVA BSPP Complément
en ZDI (prédéfini pour les ZA
ou défini par le CO et confirmée
par le 1er COS)

A
Plan rouge + 2 SMG
Renfort habitation (sans équipes
médicales)
1 Groupe INCENDIE
1 équipe NRBC
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19
Q

Moyens SDIS CDG et LBG

95 ZA BSPP

A

1 Groupe feu
industriel
1 officier de
liaison

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20
Q

Moyens SDIS CDG 77 ZA BSPP

A

1 Groupe SAP
1 officier de
liaison

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21
Q

Moyens SDIS ORLY 91

A
1 Groupe SAP
1 Groupe feu
industriel
1 officier de
liaison
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22
Q

Moyens SDIS CDG et LBG ZVA BSPP

(93, 92, 94) 95

A

1 Groupe feu
industriel
1 officier de
liaison

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23
Q

Moyens SDIS ZVA BSPP

(93, 92, 94) CDG 77

A
1 Groupe SAP
1 Groupe feu
industriel
1 officier de
liaison
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24
Q

Moyens SDIS ZVA BSPP

(93, 92, 94) ORLY 91

A
1 Groupe SAP
1 Groupe feu
industriel
1 officier de
liaison
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25
Q
ZVA SDIS
(91, 95, 77, 78) Complément
en ZDI (prédéfini pour les ZA
ou défini par le CO et confirmée
par le 1er COS)
A

1 Groupe SAP
1 Groupe INCENDIE
1 OGC officier de liaison auprès
du COS SDIS

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26
Q
CHUTE
D’AERONEF
HORS ZA et
ZVA (secteur
BSPP)  1er départ
point zoulou ou à
l’adresse
A

1 groupe ETARE
2 équipes médicales
Renfort Cdt

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27
Q
CHUTE
D’AERONEF
HORS ZA et
ZVA (secteur
BSPP) Complément
en ZDI (prédéfini pour les ZA
ou défini par le CO et confirmée
par le 1er COS)
A
Plan rouge + 2 SMG
Renfort habitation (sans équipe
médicale)
Renfort Incendie (sans équipe médicale)
\+ 1 équipe NRBC
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28
Q
INCIDENT EN
PHASE
D’APPROCHE 1er départ
point zoulou ou à
l’adresse
A

1 groupe ETARE

1 groupe PMA 1

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29
Q

PC crise Charles de Gaulle

A

Route des badauds, bâtiment 5720, 7e étage à Tremblay-en-France ;

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30
Q

PC crise Orly

A

Aérogare Sud, 2e étage, local 2860, salle jean Mermoz à Paray-Vieille-Poste ;

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31
Q

PC crise Le Bourget

A

Bâtiment 54 (Paul Bert), avenue de l’Europe au Bourget.

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32
Q

ORGANISATION DES SECOURS PRINCIPES FONDAMENTAUX

Le dispositif de secours sur les lieux de l’accident est destiné à mener les actions suivantes :

A

 lutter contre le sinistre, en procédant à la reconnaissance à l’extraction des victimes et à
l’extinction ;
 procéder au ramassage et transférer rapidement toutes les victimes et impliqués vers le(s) Point(s)
de Regroupement des Victimes (PRV), assurer leur recensement et communiquer la liste au DOS ;
 assurer la catégorisation et la médicalisation des victimes au niveau du (des) Poste Médical
Avancé (PMA) avant leur évacuation ;
 sécuriser et sectoriser dès que possible la zone de crash.

Ces opérations étant réalisées en préservant les preuves et indices pour les enquêteurs

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33
Q

L’engagement ordonné des secours vise à :

A

 déployer les moyens rapidement sur les lieux de l’accident ;
 mettre en place une structure de commandement adaptée, en lien étroit avec l’interservice et
l’ensemble des acteurs (SSLIA, ESIS, GTA, PAF, DTSP, DDSP, BEA,…)7, qui comprend un PC
TAC (zone PC).

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34
Q

L’engagement ordonné des secours vise à :
 déployer les moyens rapidement sur les lieux de l’accident ;
 mettre en place une structure de commandement adaptée, en lien étroit avec l’interservice et
l’ensemble des acteurs (SSLIA, ESIS, GTA, PAF, DTSP, DDSP, BEA,…)7, qui comprend un PC
TAC (zone PC).
Cet engagement ordonné impose aux secours de transiter selon le schéma suivant :

A

 le premier départ passe au point Zoulou (Z1, Z2…) si l’accident s’est déroulé en « zone côté piste »
ou il se rend directement à l’adresse si l’accident s’est déroulé en dehors de cette zone ;
 les moyens complémentaires se rendent obligatoirement en Zone de Déploiement Initial (ZDI) ou au Centre de Rassemblement des Moyens (CRM)

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35
Q

Cet engagement ordonné impose aux secours de transiter selon le schéma suivant :
 le premier départ passe au point Zoulou8 (Z1, Z2…) si l’accident s’est déroulé en « zone côté piste 9»
ou il se rend directement à l’adresse si l’accident s’est déroulé en dehors de cette zone ;
 les moyens complémentaires se rendent obligatoirement en Zone de Déploiement Initial (ZDI)
(annexe 2) ou au Centre de Rassemblement des Moyens (CRM) :

A
  • la ZDI peut être modifiée uniquement par le COS ou par le CO en liaison avec le COS ;
  • l’accès par les points Zoulou peut être modifié par le COS (ex : PARIF ou point de ralliement SP) ;
  • l’engagement des moyens stationnés en ZDI est ordonné par le COS. Il se fait en escorte et de
    préférence en colonne en ZA.
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36
Q

L’accès à la zone côté piste est interdit sans escorte. Aussi, les missions de guidage reviennent à

A

la
Gendarmerie des Transports Aériens (GTA) en zone côté piste. Les autres zones (ZA « zone coté ville 12»)
sont de la compétence de la Police Aux Frontières (PAF).

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37
Q

(SSLIA, ESIS, GTA, PAF, DTSP, DDSP, BEA,…)7,

A

Le service de sauvetage et de lutte contre l’incendie des aéronefs - Escadron de Sécurité Incendie et de Sauvetage – gendarmerie des transports aériens – police aux
frontières - la direction territoriale de la sécurité de proximité - la direction départementale de la sécurité de proximité – bureau d’enquêtes et d’analyses.

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38
Q

ZONE COTE PISTE (CP)

A

Aire de mouvement et la totalité ou une partie des terrains et des bâtiments adjacents de l’aérodrome, dont l’accès est réglementé.

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39
Q

PARIF :

A

Poste d’accès routier inspection Filtrage :

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40
Q

ZONE COTE VILLE CV

A

Partie de l’aéroport librement accessible au public. L’accès à certaines parties de cette zone peut être restreint.

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41
Q

Extraction

A

Conformément au BSP 118.1, l’extraction est l’action rapide visant à retirer d’une situation dangereuse
des personnes pour les diriger vers une zone moins exposée.
Dans le cadre du concept opérationnel « accident d’aéronef », cette mission est prioritaire. Même si les
procédures aéronautiques prévoient l’évacuation immédiate de l’aéronef13, les reconnaissances doivent
permettre de confirmer l’absence de victimes dans la cabine et dans le poste de pilotage. Il est important
de prendre en compte la totalité de l’axe principal des débris lors des reconnaissances.

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42
Q

Extinction En cas de feu d’aéronef, la tactique d’intervention consiste à :

A

 intervenir massivement avec les moyens mousse sur le foyer ;
 maintenir un tapis de mousse pour éviter une ré-inflammation ;
 maintenir un couloir de survie si besoin et/ou assurer l’évacuation par les moyens existant (issues
de secours) ou par la création d’ouverture dans le fuselage (« effraction »). La mise en surpression
de la cellule de l’avion au moyen des VOE est de nature à faciliter cette mission et permettre la
survie des passagers qui n’ont pas pu évacuer

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43
Q

En ZA et ZVA, l’extinction est réalisée généralement par

A

le SSLIA au moyen de ses Véhicules

d’Intervention Massif (VIM) et éventuellement complété par les moyens de renforcement.

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44
Q

La recherche de la nature du chargement et la levée de doute sur un risque NRBC doivent être entreprises
impérativement par le COS. La prise de renseignement sur la nature du chargement peut se faire auprès

A

du commandant de bord (si joignable) ou bien :
 en ZA et ZVA :
- auprès du Commandant des Opérations Aéroportuaire

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45
Q

La recherche de la nature du chargement et la levée de doute sur un risque NRBC doivent être entreprises
impérativement par le COS. La prise de renseignement sur la nature du chargement peut se faire auprès
du commandant de bord (si joignable) ou bien : hors ZA et ZVA :

A
  • auprès des stations directrices (PVO ORLY – CTA PCDG) ;
  • du SSLIA LBG ;
  • de la Base aérienne 107 - aérodrome de Villacoublay.
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46
Q

Ramassage (RAM)

A

L’action du ramassage consiste à prendre en charge les victimes et impliqués sortis de l’avion et assurer
leur transfert vers le(s) PRV.

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47
Q

Point de Regroupement des Victimes (PRV)

A

Cette zone est définie par le COS. Elle peut correspondre à l’endroit où se sont naturellement regroupés
les premières victimes et impliqués. Elle est située à un emplacement aussi protégé que possible du
danger. Une fois les victimes ou impliqués regroupés et catégorisés, ils sont accompagnés vers le PMA
ou le Point de Regroupement des Impliqués (PRI). Sur décision du COS et en accord avec le DSM, le
PRV peut-être co-localisé avec le PMA en fonction du nombre de victimes.

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48
Q

les

procédures aéronautiques prévoient l’évacuation immédiate de l’aéronef que faut-il pour certifier un aéronef ?

A

Pour certifier un aéronef, on doit pouvoir évacuer 100 % de l’effectif total de passagers transportés par 50 % des issues, dans un délai
maximum de 90 secondes.

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49
Q

Sur décision du DSM, la catégorisation est effectuée par le 1er médecin au niveau du PRV ou de l’entrée
du PMA. L’objectif est de répartir les passagers vers la zone PMA ou PRI. qui devra porter les bracelets SINUS

A

Les victimes et impliqués

devront être porteurs du bracelet SINUS

50
Q

Point de regroupement des impliqués (PRI)
Le PRI accueille les impliqués qui sont dirigés rapidement vers une structure d’accueil (Centre d’Accueil
des Impliqués CAI) :
 En ZA, le CAI est :

A
  • défini dans les Dispositions Spécifiques (DS) ORSEC.

Les impliqués sont évacués du PRI au CAI au moyen de transports collectifs.

51
Q

Point de regroupement des impliqués (PRI)
Le PRI accueille les impliqués qui sont dirigés rapidement vers une structure d’accueil (Centre d’Accueil
des Impliqués CAI) :  Hors ZA:

A
  • il appartient au COS de définir l’emplacement du CAI ;
  • le DOS désigne un centre d’accueil des familles en lien avec la commune qui en assure la logistique ;
  • le soutien psychologique est assuré par la CUMP du SAMU, avec le soutien éventuel d’une association
    agréée de sécurité civile.
52
Q

La

gestion des familles et leur réunification sont à la charge du

A

DOS

53
Q

Qui s’assure de la gestion de SINUS au niveau du CAI.

A

Le COS

54
Q

Poste Médical Avancé (PMA)

L’emplacement du PMA est fixé par

A

le COS en relation avec le premier médecin et le COA en ZA. Le
regroupement des victimes est effectué au PMA, dont le responsable est un médecin (BSPP ou SAMU
selon les départements), désigné par le DSM.
Le montage du PMA est une des missions prioritaire du COS.

55
Q

Le commandant des opérations de secours est en liaison permanente avec

A

 le DOS du département concerné ;
 l’EMO de la BSPP ;
 le colonel de garde et l’officier de liaison situé au PC Crise (PCO) en ZA et ZVA.

56
Q

Les axes logistiques et les zones
Les pistes et les voies de circulation avion (aire de manoeuvre) ne sont pas des routes ouvertes à la
circulation. Elles ont pour fonction de permettre la circulation des aéronefs.
A ce titre et afin d’assurer la protection et la sécurité du personnel suite à l’exploitation
envisageable du reste des voies, les secours ont l’obligation de respecter les axes et les zones définis
par le COS.
Ceux-ci sont définis rapidement et comprennent :

A

 points de transit : ZDI – point Zoulou ;
 axe d’arrivée des secours ;
 zones : PRM - PRV - PC - RCP - PR ;
 axes logistiques VIM et moyens d’extinction ;
 axes d’évacuation du PR.

57
Q

Les messages radio La contexture des messages est conforme au BSP 118 relatif à la messagerie phonie opérationnelle.
quelles informations sont à transmettre ? par qui ?

A

le type d’appareil, la compagnie aérienne, le nombre de
passagers et membres d’équipage sont à transmettre obligatoirement le plus rapidement possible. Ces
informations sont en général fournies rapidement par le Commandant des Opérations Aéroportuaires
(COA) sur place.

58
Q

SINUS Le COS doit particulièrement s’attacher à faire transmettre rapidement, puis à échéances régulières, les
données SINUS. Les impliqués ainsi que les victimes décédées laissées sur place pour l’enquête devront-ils être pris dans SINUS

A

Les impliqués ainsi que les victimes décédées laissées sur place pour l’enquête devront
également être prises en compte via SINUS. La gestion de SINUS ne doit pas entraver l’évacuation des
victimes.

59
Q

Gestion des victimes
La gestion des victimes et impliqués est une préoccupation essentielle pour les autorités. Le DOS et la
police judiciaire s’appuient sur le dispositif SINUS pour avoir connaissance des données centralisées et
les confronter à la liste des passagers notamment quelles informations

A

dénombrement, identité, leur lieu d’hospitalisation et la gravité
de leur état vital

60
Q

Sur réquisition judicaire, la compagnie aérienne impliquée doit fournir à l’Etat la liste des personnes
présentes à bord de l’appareil ainsi que l’ensemble des documents de vol. Cette liste vérifiée est remise à qui ?

A

présentes à bord de l’appareil ainsi que l’ensemble des documents de vol. Cette liste vérifiée est remise
au procureur de la République qui en communiquera les éléments au préfet, directeur des opérations de
secours.

61
Q

Le point de regroupement des moyens est

A

la zone de stationnement des moyens de secours à proximité du
poste de commandement, avant leur engagement ordonné

62
Q

Lorsque les enregistreurs de vol, également appelés « boites noires » sont découverts par les primointervenants,
il convient de faire quoi?

A

prendre toutes les précautions afin de ne pas les altérer et de les préserver.
Le COS rappelle cette consigne in situ à l’ensemble des chefs de secteurs

63
Q

Un aérodrome

A

Terrain aménagé pour l’atterrissage, le stationnement, l’entretien et le décollage habituels des aéronefs
(les pistes, les tours de contrôle d’un aérodrome, les hangars, les aires de stationnement).

64
Q

Un aéroport

A

Ensemble englobant l’aérogare, les pistes d’envol et d’atterrissage, ainsi que les installations et services
nécessaires au trafic aérien (la douane, les boutiques, les services techniques de l’aéroport).

65
Q

Le terminal Autre nom par lequel on désigne une aérogare. Il correspond à l’ensemble des bâtiments destinés aux
passagers et aux frets empruntant la voie aérienne. Il regroupe :

A

 ceux qui concernent le voyage (billetterie, comptoirs d’enregistrement…) ;
 les locaux administratifs (bureaux des compagnies, d’immigration, des douanes, aubette,…) ;
 les services annexes (restaurant, cafés, boutiques…) ;
 pour faciliter l’accès aux appareils, les grands aérogares comprennent des terminaux dédiés à
l’embarquement et au débarquement des personnes (terminal passager) ou des marchandises
(terminal fret).

66
Q

La tour de contrôle (TWR)

A

Elle contient les matériels de surveillance électronique et de communication qui permettent aux
contrôleurs aériens de vérifier et de diriger au sol et en vol dans une périphérie prédéterminée les
déplacements des avions. Ces matériels sont répartis entre deux lieux distincts : la salle de vigie, situé
au sommet et la salle de contrôle d’approche, généralement située en dessous dans une pièce obscure.

67
Q

Aire de Mouvement :

A

Correspond à l’aire de Manoeuvre associée à l’aire de trafic : partie de la zone côté piste destinée aux
manoeuvres des avions et de leur assistance en escale.

68
Q

Aire de Manoeuvre

A

Piste

Voies de Circulation des Avions (VCA) :

69
Q

Pistes :

A

Elles sont identifiées par un nombre de deux chiffres. Elles sont normalement orientées dans le
sens des vents dominants, de manière à faire profiter les avions des courants aériens, qui vont faciliter
le décollage et améliorer le freinage lors de l’atterrissage. Aussi, les avions se présentant toujours face
au vent. Donc elles peuvent être utilisées dans un sens ou dans l’autre en fonction du sens du vent.
Elles sont interdites à la circulation hormis par le personnel détenant les habilitions nécessaires pour y
circuler.

70
Q

Voies de Circulation des Avions (VCA)

A

communément nommée « taxiway » dans le langage
aéronautique. La VCA est une voie délimitée et aménagée prévue pour que les avions puissent y circuler
par leurs propres moyens depuis ou vers les terminaux, hangars ou pistes de décollage et d’atterrissage.

71
Q

Aire de Trafic

A

 aires de stationnement des avions ;
 aires de garage des avions ;
 aires d’entretien des avions ;
 parties des routes de service situées sur les aires de stationnement reliant des aérogares

72
Q

Le roulage sur l’aire de manoeuvre est limité aux besoins de l’intervention et sous escorte. Il
convient donc d’utiliser ?

A

les routes d’aires de trafic pour tout déplacement hors intervention.

73
Q

Aéronefs

A

Tout appareil capable d’évoluer au sein de l’atmosphère terrestre.

74
Q

Il existe deux catégories d’aéronefs

A

 les aérostats, (montgolfières, ballon à gaz) ;
 les aérodynes, dont la force est assurée par une force aérodynamique, la portance, produite à l’aide
d’une voilure (avion, ULM, hélicoptères…).

75
Q

Les grandes composantes d’un aéronef Un avion peut, d’une manière générale, être décomposé en un nombre limité de sous-ensembles présents
sur quasiment tous les appareils :

A

-La cellule qui comprend:
. le poste de pilotage
. la cabine (uniquement commercial)

76
Q

La cellule

A
La cellule est constituée du fuselage et de l'empennage Elle comprend
le poste de pilotage
la cabine (uniquement commercial)
77
Q

le poste de pilotage

A

Il désigne l’espace où se tient le Personnel Navigant Technique (PNT) et
qui contient tous les instruments nécessaires au pilotage de l’appareil
(2 PNT en général).

78
Q
la cabine (uniquement commercial)
Elle comporte:
A

La cabine désigne l’espace où se tiennent le Personnel Navigant
Commercial (PNC) et les passagers.
 les sièges passagers et les sièges équipage ;
 les espaces de rangement ;
 les galleys (cuisines de bord) ;
 les toilettes ;
 et pour certains aéronefs, des postes de repos pour l’équipage.

79
Q

Les soutes

A

On appelle « soute » la partie d’un avion située dans le fuselage où l’on entrepose des bagages ou du fret.
Certaines marchandises sont interdites, d’autres sont soumises à réglementation (armes, NRBC…). Les
aéronefs modernes sont équipés de système de détection et d’extinction. Le système d’extinction le plus
utilisé diffuse du halon.
Le commandant de bord et la compagnie aérienne sont les seuls à connaitre exactement le chargement
transporté.

80
Q

Les moteurs

Assure la propulsion par

A

action ou réaction.
 Un réacteur aspire tout sur son passage (distance de sécurité minimum 8 m). La poussée d’un
réacteur est un danger à prendre en compte (distance minimum deux fois la longueur de l’avion lors
de la poussée des réacteurs) ;
 Une hélice qui tourne ne se voit pas. On doit rester à distance pour ne pas risquer d’être heurté
(distance minimum 4 mètres).

81
Q

Un réacteur aspire tout sur son passage (distance de sécurité minimum de ?
lors de la poussée des réacteurs quelle est la distance minimum ?

A

8 m). La poussée d’un
réacteur est un danger à prendre en compte (distance minimum deux fois la longueur de l’avion lors
de la poussée des réacteurs)

82
Q

Une hélice qui tourne ne se voit pas. On doit rester à distance pour ne pas risquer d’être heurté
(distance minimum

A

4 mètres).

83
Q

La voilure

Sa conception doit permettre de conjuguer :

A

 les efforts de contraintes aérodynamiques ;
 les contraintes de poids dues à l’emport de fortes quantités de carburant aviation et au support des
moteurs pour certains aéronef

84
Q

B747 et A 380 combien de L de carburant

A

B747 environ 200 000 l - A380 environ 360 000 l.

85
Q

Les caractéristiques principales d’un avion sont la capacité d’emport, généralement exprimée en

A

nombre

de passagers, leur rayon d’action et la vitesse.

86
Q

Avion de ligne (court, moyen, long courrier)

A

Un avion de ligne désigne un appareil utilisé pour le transport de passagers sur des bases commerciales.
Il dessert des lignes régulières ou sont affrétés pour le transport de groupes à partir et à destination
d’aéroports commerciaux. Il s’agit typiquement d’avions équipés de plus de 20 sièges pour passagers
(ex : capacité d’un A 320 : 150 places). En deçà de ces limites on parle d’avions d’affaires. On retrouve
également du Fret dans les soutes.

87
Q

ll s’agit typiquement d’avions équipés de plus de

A

20 sièges pour passagers
(ex : capacité d’un A 320 : 150 places). En deçà de ces limites on parle d’avions d’affaires. On retrouve
également du Fret dans les soutes.

88
Q

Avion de transport de fret ou cargo

A

Les avions de transport de fret ou cargo sont en général des avions de transport de passagers modifiés.
Le plancher est renforcé et une porte de chargement est ajoutée sur le côté. Le fret est généralement
transporté sous forme de palettes. Ils ne se distinguent d’un avion de transport de passagers que par la
dimension des portes de chargement et éventuellement l’occultation des hublots. Certains appareils
peuvent être mixtes (une cabine passagers et une cabine fret en-dessous du plancher).
Exemple : A 400 M qui permet de transporter des chars.

89
Q

Avion d’affaires

A

Un avion d’affaires permet de transporter quelques passagers, de l’ordre d’une dizaine ou moins.
L’aménagement de la cabine est généralement luxueux.

90
Q

Avion de transport régional

A

Un avion de transport régional est un court ou très court courrier. Il transporte quelques dizaines de
passagers sur des distances réduites (de l’ordre de 200 à 1000 km). La capacité moyenne de ces avions
est de l’ordre de 30 à 40 passagers, avec une tendance à augmenter vers 60 à 80 passagers.

91
Q

Avion de tourisme

A

Cette catégorie recouvre les avions monomoteurs de une à six places.

92
Q

Avion sans pilote (drone)

A

C’est un aéronef sans personne à bord, télécommandé ou autonome, qui peut éventuellement emporter
une charge utile, destinée à des missions (ex. : de surveillance, de renseignement, de combat, de
transport, …). Les drones ont d’abord été utilisés au profit des forces armées ou de sécurité (police,
douane), mais ont aussi des applications civiles (Cinéma, télévision…).

93
Q

Les différents types d’aéronefs

A
Avion de ligne (court, moyen, long courrier)
Avion de transport de fret ou cargo
Avion d’affaires
Avion de transport régional
Avion de tourisme
Avion sans pilote (drone)
94
Q

Avion militaire La défense nationale dispose de différents types d’avions pour accomplir ses missions, qui sont divisés
en combien de familles

A

La défense nationale dispose de différents types d’avions pour accomplir ses missions, qui sont divisés
en cinq familles :
 avions de combat (Rafale, Mirage 2000, Mirage F1,…) ;
 avions de reconnaissance (Mirage F1 CR, …) ;
 avions de surveillance et détection (Awacks, DC8,…) ;
 avions de transport (Hercules, Airbus, Transall,…) ;
 avions école (Alphajet, Epsilon…).

95
Q

Un accident aérien mettant en cause un aéronef militaire (de combat ou de transport), est aggravé par la
présence de dispositifs spécifiques

A

sièges éjectables, munitions actives ou en fret, lances leurres

96
Q

L’avion de combat présente un risque instantané, compte tenu de son armement. Les munitions
conventionnelles emportées par les aéronefs respectent généralement un code de couleur permettant leur
identification, et par conséquence l’évaluation des risques pour les intervenants.
orange

A

inerte

97
Q

L’avion de combat présente un risque instantané, compte tenu de son armement. Les munitions
conventionnelles emportées par les aéronefs respectent généralement un code de couleur permettant leur
identification, et par conséquence l’évaluation des risques pour les intervenants.
bleu

A

exercice

98
Q

L’avion de combat présente un risque instantané, compte tenu de son armement. Les munitions
conventionnelles emportées par les aéronefs respectent généralement un code de couleur permettant leur
identification, et par conséquence l’évaluation des risques pour les intervenants
bleu vert pale

A

fumigène

99
Q

L’avion de combat présente un risque instantané, compte tenu de son armement. Les munitions
conventionnelles emportées par les aéronefs respectent généralement un code de couleur permettant leur
identification, et par conséquence l’évaluation des risques pour les intervenants
jaune

A

explosif brisant

100
Q

L’avion de combat présente un risque instantané, compte tenu de son armement. Les munitions
conventionnelles emportées par les aéronefs respectent généralement un code de couleur permettant leur
identification, et par conséquence l’évaluation des risques pour les intervenants
marron

A

explosif balistique

101
Q

L’avion de combat présente un risque instantané, compte tenu de son armement. Les munitions
conventionnelles emportées par les aéronefs respectent généralement un code de couleur permettant leur
identification, et par conséquence l’évaluation des risques pour les intervenants
rouge

A

incendiaire

102
Q

L’avion de combat présente un risque instantané, compte tenu de son armement. Les munitions
conventionnelles emportées par les aéronefs respectent généralement un code de couleur permettant leur
identification, et par conséquence l’évaluation des risques pour les intervenants
noir

A

perforant

103
Q

L’avion de combat présente un risque instantané, compte tenu de son armement. Les munitions
conventionnelles emportées par les aéronefs respectent généralement un code de couleur permettant leur
identification, et par conséquence l’évaluation des risques pour les intervenants

lettre T

A

traceur (obus)

104
Q

Hélicoptère
L’hélicoptère est devenu un des principaux acteurs du monde aérien. Les particularités qui font l’intérêt
est sa manoeuvrabilité inégalée qui lui permet d’être employé dans de nombreuses applications.

A

 Tourisme ;
 Secours à victimes ;
 Lutte contre l’incendie ;
 Hélitreuillage

105
Q

Les Zones suretés

L’aéroport est divisé en deux parties :

A

 la zone côté ville ;
 la zone côté piste. Cette zone est non librement accessible au public. Son accès est soumis à la
détention et présentation d’un Titre de Circulation Aéroportuaire (TCA) valide.

106
Q

Souls On Board (SOB) “ âmes à bord “

A

Les SOB correspondent au nombre de personnes déclarées être à bord d’un aéronef. Cela comprend les
passagers (PAX) ainsi que le personnel naviguant.

107
Q

Le Personnel Navigant Technique (PNT)

A

Les PNT représentent: un commandant de bord, un ou plusieurs officiers pilotes de ligne (OPL) et
parfois des mécaniciens navigants (sur des avions plus anciens). Le commandant de bord est responsable
de l’ensemble des personnes à bord.

108
Q

Le Personnel Navigant Commercial (PNC)

A

Le PNC comprend les hôtesses et stewards. Leur chef est le chef de cabine principal.

109
Q

qu’est ce qui fait partie des normes de base en matière de risques aéronautiques qui est signé par
le commandant de bord et communiqué à l’escale de départ et à l’escale d’arrivée qui se révèle être un
document important pour la gestion de l’intervention et l’enquête sur l’accident?

A

Le manifeste de vol

110
Q

Ils sont établis deux manifestes séparés ; un manifeste pour les passagers et un autre pour le fret.

A

 Chaque passager est recensé sur une liste détaillée qui indique son nom et sa place précise dans
l’avion au moment du décollage. C’est une pièce essentielle du vol car en cas d’accident la
compagnie aérienne doit être en mesure de fournir immédiatement le nom et la place de chaque
passager à la Commission d’enquête (saisine du procureur) ;
 Pour le fret, le manifeste de chargement récapitule la totalité des marchandises (NOtoC : notice to
captain).

111
Q

Directeur des Opérations Aéroportuaires (DOA)

A

Il est le représentant d’ADP auprès du DOS. Il met l’ensemble des moyens humains et logistiques
nécessaires aux opérations de secours à disposition du DOS tout en garantissant la continuité de
l’exploitation de la plate-forme

112
Q

Commandant des Opérations Aéroportuaires (COA)

A

Il est l’interlocuteur unique d’ADP auprès du COS. La fonction est assurée par le responsable SSLIA ou
son représentant, ou toute autre personne désignée par le Directeur des Opérations Aéroportuaires.

113
Q

Service de Sauvetage et de Luttes contre l’Incendies des Aéronefs (SSLIA) a pour objet

A

zone dite « d’aérodrome » ou dans la « zone voisine d’aérodrome » par la mise en place sur les platesformes
de moyens et d’une organisation adaptés au niveau de protection requis. Lors d’un crash, les
pompiers du Groupe ADP sont les premiers à intervenir, en moins de trois minutes, suivis par le service
médical.

114
Q

Conformément au code de l’aviation civile, les plateformes parisiennes sont classées en fonction des
aéronefs qui les fréquentent. Les moyens SSLIA sont définis en fonction de cette catégorie qui leur
impose des moyens en personnels, des produits extincteurs, des véhicules et des matériels divers. On
trouve :

A

 un ou plusieurs Véhicules d’Intervention Massive (VIM). Armé par 2 sapeurs-pompiers ;
 un chef de manoeuvre ;
 moyens divers (ex : moyen d’accès en hauteur).

115
Q

Moyen d’Accès en Hauteur (MAH)

A
 Hauteur maxi 8m20
 Désincarcération : 1 cisaille
 Eclairage : 4x1000 W
 Ventilation : VOE - débit 30 000 m3/h
 CS : diamètre de 65 mm
 LDT
116
Q

Véhicule d’Intervention Massive (VIM)

A

 12 000 à 15 000 litres d’eau
 1500 à 2000 litres d’émulseur
 Canon de 6000 litres/minute – portée 90 m
 150 m3 de mousse en 2 minutes

117
Q

Service médicale d’urgence d’ADP

Sur les plateformes aéroportuaires de CDG et ORLY, le service médical d’urgence d’ADP comprend

A

une ou deux équipes (comprenant un médecin et deux infirmiers), disponibles en permanence (24 heures
sur 24 et 7 jours sur 7). Sa première mission est d’intervenir sur tout problème au sein de l’aéroport. Ce
service dispose également de moyens d’intervention en cas d’accident aérien (des ambulances, un camion
transportant des SMG et un camion avec des brancards et des trousses d’urgences).

118
Q

CRIC

A

Le Centre de Recueil de l’Information et Contrôle
Il est constitué de plusieurs centres qui procurent aux pouvoirs publics et aux compagnies aériennes, le
soutien logistique nécessaire pour collecter les informations sur les passagers impliqués dans un
accident sur la plate-forme CDG et ORLY, en ZA, ou en ZVA, ou à distance dans le cas de vols
en provenance ou à destination de CDG et ORLY.

119
Q

Le Centre de Recueil de l’Information et Contrôle (CRIC) Sa mission consiste essentiellement à gérer

A

 le flux massif d’appels téléphoniques au Centre de Traitement de l’Information (CTI) ;
 l’accueil et l’information des familles en liaison avec les services de l’état et les structures de soutien
psychologique (CUMP, Croix rouge) au Centre d’Accueil des Familles et attendants (CAF) ;
 l’accueil des impliqués en liaison avec les services de l’Etat mis à disposition au Centre d’Accueil
des Impliqués (CAI) ;
 la mise à disposition d’une salle de crise pour la compagnie aérienne ou l’opérateur impacté par
l’accident.

120
Q

Le Centre de Recueil de l’Information et Contrôle (CRIC)
Il est constitué de plusieurs centres qui procurent aux pouvoirs publics et aux compagnies aériennes, le
soutien logistique nécessaire pour collecter les informations sur les passagers impliqués dans un
accident sur la plate-forme CDG et ORLY, en ZA, ou en ZVA, ou à distance dans le cas de vols
en provenance ou à destination de CDG et ORLY.
Sa mission consiste essentiellement à gérer :
 le flux massif d’appels téléphoniques au Centre de Traitement de l’Information (CTI) ;
 l’accueil et l’information des familles en liaison avec les services de l’état et les structures de soutien
psychologique (CUMP, Croix rouge) au Centre d’Accueil des Familles et attendants (CAF) ;
 l’accueil des impliqués en liaison avec les services de l’Etat mis à disposition au Centre d’Accueil
des Impliqués (CAI) ;
 la mise à disposition d’une salle de crise pour la compagnie aérienne ou l’opérateur impacté par
l’accident.
Il peut s’ajouter en complément des centres cités supra:

A

 le Centre de réunification (CRE) destiné à la réunification des familles et impliqués ;
 le Centre de Conférence de Presse (CCP).

121
Q

ESIS

A

L’Escadron de Sécurité Incendie et de Sauvetage

122
Q

L’escadron de sécurité incendie et de sauvetage est une unité opérationnelle située sur la base aérienne
107 de l’aérodrome Villacoublay. Elle est composée de militaires de l’armée de l’air.
On y retrouve

A

 1 Véhicule de Sauvetage Aéronautique (VSA) ;
 1 Véhicule d’Intervention Rapide Polyvalent (VIRP) ;
 2 Véhicules Mousses d’Aérodrome (VMA 105).