Intervention auprès des victimes Flashcards
1
Q
Quels sont les mythes? (2)
A
- Intervention parfait et efficace auprès des victimes d’actes criminels
- Ressources pour les victimes qui peut être considérée comme étant unique, majeure et fiable
2
Q
Que disent les bilans de recherches sur les services offerts? (5)
A
- Seulement 14% des victimes de crime violent
- 38% des victimes qui ot contactés policier n’ont pas été informé des services d’aide aux victimes
- Diversité des besoins des victimes requiert un large éventail de services (va de communication d’information à la thérapie individuelle)
- Victimes n’ont pas toutes besoin d’une intervention professionnelle
- Utile que les programmes d’entraide soient suivis par des professionnels afin de dépister ceux qui auraient besoin de services plus spécialisés
3
Q
Qu’est-ce qui est important dans l’intervention en victimologie? (6)
A
- Ne pas nuire (exemple ne pas mentir ou faire de faux espoirs)
- Connaître ses propres limites
- Connaître contexte légal, éthique et comportemental de la relation d’aide
- Savoir situer interventions dans contexte global des services d’aide aux victimes
- Situer la victime dans système judiciaire et administratif
- Savoir guider la victime vers des secteurs d’aide aptes à lui offrir les services dont elle a besoin
4
Q
Quels sont les risques suite à une mauvaise intervention? (8)
A
- Méfiance / sentiment d’insécurité, anxiété / fermeture à l’aide / moins susceptible de consulter / aggravation du traumatisme ou victimisation secondaire / isolement de la victime / ne sera plus à l’écoute / moins de dépistage des violences
5
Q
Services d’aide aux victimes en bref (6)
A
- 17 CAVAC au Québec (plusieurs points de services chaque)
- Groupe d’entraide aux victimes
- 100 ressources et hébergement pour femmes violentées
- 30 CALACS
- Lignes d’aide
- Organismes justice alternative
- Etc.
6
Q
caractéristiques CAVAC (3)
principale ressource
A
- Créé par la loi de 1988 LIVAC / des organismes communautaires à but non lucratif
- Définition des victimes des CAVAC = large, phénoménologique = pas nécessaire que le crime ait été dénoncé
- Les victimes sont toute personne victime d’un crime au Québec, ses proches ou les personnes dont elle a la charge, les témoins d’un crime.
7
Q
Quels sont les services dispensés par les CAVAC? (5)
A
- Intervention post traumatique et psychosociojudiciaire (évaluer besoins, proposer plan d’intervention pour réduire les conséquences de la victimisation et poursuivre cheminement)
- Information sur les droits et les recours
- L’assistance technique (soutien et aide pour accomplir formalités, remplir formulaire)
- L’accompagnement (possible dans les démarches)
- L’orientation vers les services spécialisées ; services dispatch
8
Q
Quelles sont les caractéristiques des programmes CAVAC-INFO? (5)
A
- Les procureurs aux poursuites criminelles et pénales ont l’obligation d’informer les personnes victimes des conditions de remise en liberté de leur agresseur
- En collaboration avec les DPCP et la direction des services judiciaires
- Intervenants communiquent aux victimes les décisions rendues par le tribunal
- Intervention proactive
- Permet aussi de recevoir les victimes, les orienter
9
Q
Programme INFOVAC+
A
- Lettre personnalisée envoyée à la victime aux moments de l’ouverture et fermeture dossier à la cour informations (date, prochaine audience, chefs d’accusations, déclaration victime, dépliants informatifs, info CAVAC…)
10
Q
Situation du Canada? (2)
A
- 72% des ressources pour victime ont recours à des bénévoles (souvent exigences de formation)
- 22% des services exigent étude collégiales / 40% études universitaires / 90% formation supplémentaire
11
Q
Quelles sont les différentes sources d’intervention et d’informations disponibles? (4)
A
- Professionnels faisant partie d’un Ordre (protection public, professionnel, recours légaux si pas satisfait)
- Les services publics (CSSS, hôpitaux, cliniques sans rendez-vous)
- Intervention individuelle (professionnel ou bénévole)
- Groupe d’entraide (partage d’expérience avec d’autres victimes)
12
Q
Que dire de la professionnalisation des intervenants? (4)
A
- Il faut être vigilent sur le titre de la personne et de faire un choix adapté à ses besoins
- Les membres d’un ordre professionnel sont les seuls pour qui les victimes ont une garantie juridique qui les couvre, mais parfois une intervention personnelle est plus aidante
- Pas prouvé scientifiquement que les interventions professionnelles fonctionnent mieux
- Le plus important, c’est le lien qui se crée entre intervenant et victime