Infection ostéoarticulaire Flashcards

1
Q

Principaux germes responsables d’infections ostéoarticulaires nouveau né/enfant

A
  • S aureus
  • Strep pyogènes
  • Entérobactéries -

Haelophilus influenzae

  • Kingella Kingae
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Principaux germes IOA sur matériel (prothèse articulaire, chir du rachis)

A
  • S aureus
  • Staph coagulase négative
  • Streptocoques dont pyogènes
  • BGN
  • Anaérobies
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Définition spondylodiscites infectieuses

A
  • Infection disque intervertebral et corps vertébraux adjacents
  • Diag souvent retardé souvent vers 1 mois après début symptomes
  • Urgence diagnostique
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

voies inoculations possibles spondylodiscites infectieuses

A
  • Voie hématogène : foyer infectieux à distance, à la faveur d’un épisode speticémique ou bactériémique
  • Inoculation directe : fait suite geste chir ou percutané sur rachis
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Patients les plus touchés par spondylodiscites infectieuses

A
  • 🚹
  • >50 ans
    • Immunodéprimé : diabète, OH, néoplasie, IRC, IH, VIH, toxico IV…
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Agents infectieux les plus impliqués spondylodiscites infectieuses

A
  • Staph : Aureus, Epidermidis : >50% des cas
  • BGN : E coli, pseudomonas, proteus, klebsiella, enterobacter, salmonella
  • Strepto volontiers associé à endocardite
  • Tuberculose BK = mal de Pott
  • Candidas albicans : exceptionnelle
  • Brucellose : rare en Fr
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Localisations spondylodiscites infectieuses

A
  • Unifocale 90% des cas
  • Rachis lombaire ou lombosacré ++ puis thoracique puis cervical
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Arguments cliniques spondylodiscites infectieuses

A
  • Douleurs vertébrales : quasi constante, inflammatoires, tenaces sans facteur déclenchant et mal calmées par le repos
  • Raideur vertébrale : raideur majeure, multidirectionnelle > contracture invincible muscles paravertébraux
  • Signes généraux : fièvre ½
  • Porte entrée infectieuse : cutanée, endocardite, iatrogène (voie veineuse, pacemaker, geste etc…)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Arguments biologiques spondylodiscite infectieuse

A

Peu spé

Hyperleucocytose à PNN inconstante

Sd inflammatoire non spé avec CRP haute quasi constante

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Examen imagerie référence spondylodiscite infectieuse

A

IRM ++

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Caractéristiques spondylodiscite infectieuse à l’IRM

A
  • Peut être N les 10 premiers jours
  • Signal inflammatoire avec hypersignal STIR ou T1 post injection, hypo T1 du disque et plateaux vertébraux adjacents
  • Abcès périvertébraux ou épidurite infectieuse
    *
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Signes radiographiques spondylodiscite infectieuse

A
  • Pincement disque
  • Aspect flou plateaux vertébraux, en miroir
  • Erosions plateaux vertebraux de part et d’autre du disque intervertébral, + tardivement
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Examens indication de choix spondylodiscite infectieuse si CI IRM

A
  • Scintigraphie au technétium et TEP scan
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

quelles complications de spondylodiscite infectieuse sont à rechercher ?

A
  • Syndrome lésionnel : signes neuro témoignant compression radiculaire (sciatalgie, cruralgie)
  • Sd sous lésionnel : signes neuro témoingnant compression médullaire : parésie, RAU

> Ces signes neuro témoignent complications justifiant IRM urgente et parfois chir de décompression en urgence

Evidemment rechercher localisations secondaires, ⚠️⚠️ endocardite 🫀

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Diagnostic bactériologique spondylodiscite infectieuse

A
  • Hémocultures : systématique
  • Ponction biopsie disco vertébrale : si hémoc stérile (30% des cas) : programmée d’emblée et annulée si hémoc +
    > radioguidée ou chir en 2è intention pour examen bactério et histo
    > Hémoc au décours de la chir

NB : on peut se passer de la ponction disco vertebrale si hémoc + et IRM caractéristique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Dans quel cas rechercher particulièrement endocardite secondaire spondylodiscite et comment ?

A
  • Systématiquement recherchée cliniquement = souffle
  • Echo si infection gram +, surtout si strepto ++
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Durée ATB spondylodiscite ?

A
  • 6 semaines
  • Prolongée : BK, brucellose
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Définition arthrite septique

A
  • Prolifération intra articulaire micro organisme cultivable (ce qui les distingue des arthrites réactionnelles)
  • Incidence = 5 pour 100 000 /an
  • Urgence diagnostique > Hospitalisation
  • D’un point de vue articulaire : chondrolyse très rapide si pas tt adapté avec séquelles majeures
  • D’un point de vue général : risque sepsis sévère important

> Les éléments déterminants du pronostic : rapidité prise en charge thérapeutique et ATB orientée par contexte clinique et prélèvements microbiologiques

19
Q

Localisations les plus fréquentes arthrite septique

A
  • Adulte : genou
  • Enfant : hanche
  • Mais toutes possibles : cheville, poignet, coude, épaule
  • Quasi toujours monoarticulaire
    *
20
Q

Tableau clinique habituel arthrite septique mycobacterienne ?

A

Monoarthrite septique

21
Q

Tableau clinique habituel arthrite septique à pyogènes

A
  • Monoarthrite aigue
  • Douleur majeure siège articulaire d’apparition brutale
  • Impotence totale articulation : actifs passifs très douloureux, quasi impossibles > attitude antalgique souvent flessum
  • Epanchement avec signes inflammatoires
  • Fièvre non constante, parfois élevée avec AEG : frissons très évocateurs sepsis ++
  • Adenopathie(s) unique ou multiples douloureuse(s) dans territoire drainage
22
Q

Arguments paracliniques arthrite septique

A
  • Ponction articulaire systématique devant toute suspicion
  • Liquide inflammatoire, trouble ou puriforme
  • Hypercellularité >2000/mm3 mais souvent >50 000/mm3 avec PNN ++
  • sd inflammatoire biologique majeure avec PNN ++
    • Toute monoarthrite aigue fébrile doit faire réaliser hémoc répétées
23
Q

Diagnostics différentiels arthrite septique

A
  1. Rhumatisme microcristallins : goutte, chondrocalcinose ..
    - monoarthrite début brutal possible, parfois fébrile avec impotence majeure
  2. Autres patho inflammatoires : arthrites réactionnelles ou MAU (PR, lupus)
  3. Distinction arthrite septique d’une bursite : coude, genou > ponction non articulaire
  4. Infections parties molles (erysipèle, abcès sous cut…)
    - Pris pour arthrite du fait oedème inflammatoire péri articulaie mais mobilisation articulation possible dans ce cas
24
Q

Dans quel cas d’arthrite septique l’ATB peut être débutée avant la ponction ?

A
  • Si signes gravité immédiats (SOFA >2
  • ET ponction articulaire impossible techniquement rapidement
    ⚠️ avant ponction mais après au moins deux paires hémoc
25
Q

Agents infectieux arthrite septique

A

> Par ordre de fréquence

  • s aureus et staph epidermidis
  • BGN : surtout sujet age, porte d’entrée urinaire ou dig
  • Streptocoques : Peau groupe A C G, tube digestif groupe A et B, buccodentaire si non groupables, A et B, sinus bronches terrain particulier pour le pneumocoque
26
Q

Indication imagerie arthrite septique

A
  • Si atteinte articulation profonde, par ex coxofémorale : grande aide diagnostique
27
Q

Utilité echo osteoarticulaire arthrite septique

A
  • distinction arthrite/bursite
  • détecte abcès parties moemmes
  • Guide ponction d’un épanchement liquidien d’une articulation profonde
28
Q

Principe ATBthérapie arthrite septique

A
  • Adaptée antibiogramme, posologie élevée si b lacta ou glycopeptides
  • IV initialement puis per os (si apyrexie, regression douleurs etc…)
  • Durée totale 4 à 6S avec surveillance clinique et bio (crp, EI)
29
Q

Traitements associés arthrites septiques

A
  • mise au repos articulation (décharge pour MI) immobilisation stricte doit être évitée
  • Prévention risque thromboembolique (membre inf++)
  • Réeducation isométrique débutée précocement, progressive
  • Ponction articulaires itératives phase initiale si épanchement abondant persistant
  • Chir discutée si : résistance au tt médical, sous forme de lavage articulaire sous arthroscopie (synevectomie avec lavage articulaire)
  • A distance si séquelles articulaires invalidante : chir prothétique ou arthrodèse possible selon articulation
30
Q

Définition ostéite

Définition ostéomyélite

A

Ostéite : terme générique infection de l’os

Ostéomyélite : infection osseuse voie hématogène (plus fq chez enfant et terrains particuliers telle la drépanocytose)

31
Q

Quel facteur favorisant particulier retrouve t-on dans l’ostéite en plus de ceux communs aux IOA?

A

La drépanocytose (ostéomyélite ++ souvent salmonelle)

32
Q

Voies de contamination ostéite

A

1- Voie hématogène = ostéomyélite

  • enfant > adulte
  • afrique > europe
    • Métaphyse os long ++
  • *2- Inoculation directe :**
  • Plaie d’un membre, ulcère, mal perforant
    • fracture ouverte
    • chirurgie osseuse
    • implantation d’un matériel d’ostéosynthèse
33
Q

Germes les plus fréquents ostéomyélite

A
  • S aureus 60%
  • strepto
  • BGN
  • Anaérobies
  • BK
  • Aucun germe identifié dans 10 à 15% des cas
34
Q

Arguments cliniques ostéite

A

1- Douleurs osseuses localisées

  • forme aigue hématogène : signes inflammatoires locaux, fièvre, AEG
  • Forme chronique : insidieux, douleurs par poussées avec périodes accalmies, os douloureux à la pression
  • *2- Evolution**
  • Abcès parties molles possibles
  • Voire Fistulisation de la peau

👧🧒 : douleurs intenses pseudofractuaires, à proximité de certains cartilage de croissance (près du genou loin du coude) avec impotence fonctionnelle majeure et fièvre élevée

35
Q

Arguments biologiques ostéites

A
  • Hyperleucocytose inconstante
  • CRP (voire VS) habituellement élevée
  • Dans formes cliniques quiescentes : bilan N possible
36
Q

Arguments d’imagerie ostéite

A

Examen clé : IRM > montre signal inflammatoire de la médullaire osseuse bien avant les images radio ou scanno

📸 Radiographies : anomalies visibles dès S3/S4
Aspects possibles :

  • Ostéolyse métaphysaire mal limitée avec zone de condensationPseudotumoral avec appositions périostées plurilamellaires
    • Abcès intra osseux stade tardif
37
Q

Comment faire le diagnostic d’osteite ?

A

1- Arguments directs

  • Biopsie tissu osseux : ✅ INDISPENSABLE ✅
  • Etude bactério après broyage : examen direct + mise en culture
  • Prélèvement à visée histologique : confirme nature inflammatoire (PNN), diag différentiel tumeurs osseuses, rarement mise en évidence granulomes au cours BK, ou filaments mycéliens si infection fongique
  • Ponction abcès profond

2- Arguments indirects

  • Hémocultures : systématiques ✅✅, répétées si poussées fébriles/ frisson et après la biopsie osseuse/la ponction abcès
38
Q

Principes traitements ATB ostéite

A
  • Quand ? Après prélèvements et identification germe en cause
  • Idem spondylodiscite et arthrite septique : bi antibiothérapie à bonne diffusion osseuse
  • ATB : Fluoroq (sauf 🧒👧), lincosamides, rifampicine, acide fusidique, cotrimoxazole, fosfomycine, cyclines, pristinamycine
  • ⚠️ Durée plus longue : jusqu’à 3 mois
39
Q

Traitement chirurgical ostéite

A

Peuvent aller de la simple exérèse a des réséctions osseuses étendues type pseudo carcinologique

40
Q

Facteurs prédictifs infection chez patient diabétique porteur d’une plaie chronique

A
  • Localisation plaie à proximité os
  • Taille >2cm2
  • Profondeur >3mm
  • Atcd ostéite septique au même niveau

> En cas d’ostéite suspectée à l’imagerie, seule la biopsie du tissu osseux (transcut ou chir) peut permettre de faire le diagnostic microbio.Souvent staphylocoque

41
Q

Quel est le diagnostic différentiel ostéite sur plaie du pied diabétique ?

A

Ostéoarthropathie neurogène liée au diabète (pied de charcot)

N’est pas lié à une infection

42
Q

Traitement ostéite sur pied diabétique

A
  • Bi atb bonne diffusion osseuse, adaptée, prolongée (6 à 12S)
  • soins locaux, débridements
  • Contrôle glycémique
  • PEC podo
  • Education patient
  • Mise en décharge du pied
  • Verifier statut vaccinal tétanos
  • bilan vasculaire et EMG
43
Q

Proportion S aureus responsable IOA chez enfant ?

A

50%

44
Q

Principal germe IOA <4 ans. ?

A

Kingella kingea