Infection ostéoarticulaire Flashcards
Principaux germes responsables d’infections ostéoarticulaires nouveau né/enfant
- S aureus
- Strep pyogènes
- Entérobactéries -
Haelophilus influenzae
- Kingella Kingae
Principaux germes IOA sur matériel (prothèse articulaire, chir du rachis)
- S aureus
- Staph coagulase négative
- Streptocoques dont pyogènes
- BGN
- Anaérobies
Définition spondylodiscites infectieuses
- Infection disque intervertebral et corps vertébraux adjacents
- Diag souvent retardé souvent vers 1 mois après début symptomes
- Urgence diagnostique
voies inoculations possibles spondylodiscites infectieuses
- Voie hématogène : foyer infectieux à distance, à la faveur d’un épisode speticémique ou bactériémique
- Inoculation directe : fait suite geste chir ou percutané sur rachis
Patients les plus touchés par spondylodiscites infectieuses
- 🚹
- >50 ans
- Immunodéprimé : diabète, OH, néoplasie, IRC, IH, VIH, toxico IV…
Agents infectieux les plus impliqués spondylodiscites infectieuses
- Staph : Aureus, Epidermidis : >50% des cas
- BGN : E coli, pseudomonas, proteus, klebsiella, enterobacter, salmonella
- Strepto volontiers associé à endocardite
- Tuberculose BK = mal de Pott
- Candidas albicans : exceptionnelle
- Brucellose : rare en Fr
Localisations spondylodiscites infectieuses
- Unifocale 90% des cas
- Rachis lombaire ou lombosacré ++ puis thoracique puis cervical
Arguments cliniques spondylodiscites infectieuses
- Douleurs vertébrales : quasi constante, inflammatoires, tenaces sans facteur déclenchant et mal calmées par le repos
- Raideur vertébrale : raideur majeure, multidirectionnelle > contracture invincible muscles paravertébraux
- Signes généraux : fièvre ½
- Porte entrée infectieuse : cutanée, endocardite, iatrogène (voie veineuse, pacemaker, geste etc…)
Arguments biologiques spondylodiscite infectieuse
Peu spé
Hyperleucocytose à PNN inconstante
Sd inflammatoire non spé avec CRP haute quasi constante
Examen imagerie référence spondylodiscite infectieuse
IRM ++
Caractéristiques spondylodiscite infectieuse à l’IRM
- Peut être N les 10 premiers jours
- Signal inflammatoire avec hypersignal STIR ou T1 post injection, hypo T1 du disque et plateaux vertébraux adjacents
- Abcès périvertébraux ou épidurite infectieuse
*
Signes radiographiques spondylodiscite infectieuse
- Pincement disque
- Aspect flou plateaux vertébraux, en miroir
- Erosions plateaux vertebraux de part et d’autre du disque intervertébral, + tardivement
Examens indication de choix spondylodiscite infectieuse si CI IRM
- Scintigraphie au technétium et TEP scan
quelles complications de spondylodiscite infectieuse sont à rechercher ?
- Syndrome lésionnel : signes neuro témoignant compression radiculaire (sciatalgie, cruralgie)
- Sd sous lésionnel : signes neuro témoingnant compression médullaire : parésie, RAU
> Ces signes neuro témoignent complications justifiant IRM urgente et parfois chir de décompression en urgence
Evidemment rechercher localisations secondaires, ⚠️⚠️ endocardite 🫀
Diagnostic bactériologique spondylodiscite infectieuse
- Hémocultures : systématique
-
Ponction biopsie disco vertébrale : si hémoc stérile (30% des cas) : programmée d’emblée et annulée si hémoc +
> radioguidée ou chir en 2è intention pour examen bactério et histo
> Hémoc au décours de la chir
NB : on peut se passer de la ponction disco vertebrale si hémoc + et IRM caractéristique
Dans quel cas rechercher particulièrement endocardite secondaire spondylodiscite et comment ?
- Systématiquement recherchée cliniquement = souffle
- Echo si infection gram +, surtout si strepto ++
Durée ATB spondylodiscite ?
- 6 semaines
- Prolongée : BK, brucellose
Définition arthrite septique
- Prolifération intra articulaire micro organisme cultivable (ce qui les distingue des arthrites réactionnelles)
- Incidence = 5 pour 100 000 /an
- Urgence diagnostique > Hospitalisation
- D’un point de vue articulaire : chondrolyse très rapide si pas tt adapté avec séquelles majeures
- D’un point de vue général : risque sepsis sévère important
> Les éléments déterminants du pronostic : rapidité prise en charge thérapeutique et ATB orientée par contexte clinique et prélèvements microbiologiques
Localisations les plus fréquentes arthrite septique
- Adulte : genou
- Enfant : hanche
- Mais toutes possibles : cheville, poignet, coude, épaule
- Quasi toujours monoarticulaire
*
Tableau clinique habituel arthrite septique mycobacterienne ?
Monoarthrite septique
Tableau clinique habituel arthrite septique à pyogènes
- Monoarthrite aigue
- Douleur majeure siège articulaire d’apparition brutale
- Impotence totale articulation : actifs passifs très douloureux, quasi impossibles > attitude antalgique souvent flessum
- Epanchement avec signes inflammatoires
- Fièvre non constante, parfois élevée avec AEG : frissons très évocateurs sepsis ++
- Adenopathie(s) unique ou multiples douloureuse(s) dans territoire drainage
Arguments paracliniques arthrite septique
- Ponction articulaire systématique devant toute suspicion
- Liquide inflammatoire, trouble ou puriforme
- Hypercellularité >2000/mm3 mais souvent >50 000/mm3 avec PNN ++
- sd inflammatoire biologique majeure avec PNN ++
- Toute monoarthrite aigue fébrile doit faire réaliser hémoc répétées
Diagnostics différentiels arthrite septique
-
Rhumatisme microcristallins : goutte, chondrocalcinose ..
- monoarthrite début brutal possible, parfois fébrile avec impotence majeure - Autres patho inflammatoires : arthrites réactionnelles ou MAU (PR, lupus)
- Distinction arthrite septique d’une bursite : coude, genou > ponction non articulaire
-
Infections parties molles (erysipèle, abcès sous cut…)
- Pris pour arthrite du fait oedème inflammatoire péri articulaie mais mobilisation articulation possible dans ce cas
Dans quel cas d’arthrite septique l’ATB peut être débutée avant la ponction ?
- Si signes gravité immédiats (SOFA >2
- ET ponction articulaire impossible techniquement rapidement
⚠️ avant ponction mais après au moins deux paires hémoc