iitinérance Flashcards
Quel est la politique implantée par le gouvernement du Québec pour lutter contre l’ittinérance?
Après de nombreuses années de revendication de la part des organismes communautaires, publics et d’associations, la Politique nationale [québécoise] de lutte à l’itinérance, sous-titrée « Ensemble, pour éviter la rue et en sortir » est adoptée en février 2014
Quel est le plan d’action implanté par le gouvernement du Québec pour lutter contre l’ittinérance?
C’est le plan d’action interministériel en itinérance 2015-2020 impliquant le MSSS, 9 autres ministères et 5
grands organismes. Nous y reviendrons.
Quels sont ls 5 axes d’interventions prioritaire concernant la politique?
- le logement
- les services de santé et les services sociaux
- le revenu
- l’éducation, l’insertion sociale et l’insertion
socioprofessionnelle - la cohabitation sociale et les enjeux liés à la
judiciarisation
Quel est la dénifition de l’itinérance?
désigne un processus de désafiliation sociale (graduel, cumul de différentes difficultés) et une situation de rupture sociale qui semanifestent par la difficulté pour une personned’avoir un domicile stable, sécuritaire, adéquatet salubre en raison de la faible disponibilité des
logements ou de son incapacité à s’y mainteniret, à la fois, par la difficulté de maintenir desrapports fonctionnels, stables et sécuritaires dans la communauté.
Qu’est-ce qu’une itinérance situationnelle?
fait référence à la situation des personnes qui, momentanément en difficulté, sont sans logement, sans chez-soi. Ces situations sont les moins visibles et se distinguent par le fait qu’après un épisode passé sans abri, ces personnes parviennent à se reloger et à établir de nouveaux contacts sociaux. Ce type d’itinérance serait le plus répandu.
Qu’est-ce qu’une itinérance cyclique?
fait référence à la situation des personnes qui alternent entre un logement et la vie dans la rue. Elle se traduit par une répétition, plus ou moins régulière, des situations d’itinérance dans leur vie.
Qu’est-ce qu’une itinérance chronique?
Les situations d’itinérance chronique sont les plus visibles et es plus préoccupantes. Les personnes dans
cette situation n’ont pas occupé un logement depuis une longue période. Selon plusieurs études canadiennes et américaines, le nombre de personnes en situation d’itinérance chronique est relativement peu élevé.
Toutefois, elles utiliseraient un grand nombre de services,générant de nombreuses interventions et des coûts sociaux importants.
Qu’elle est la réaité des hommes dans la rue?
– Ils représentent, encore aujourd’hui, le groupe
le plus nombreux, soit 75 % de la population
itinérante à Montréal (2015) et 63 % à Québec
(1998).
– Vie dans la rue, dépendance à l’alcool, aux
drogues ou aux jeux de hasard et d’argent,
troubles mentaux, infections transmissibles
sexuellement et par le sang (ITSS), cumul de
ruptures : la vie de ces hommes est souvent
lourdement hypothéquée.
Qu’elle est la réalité des femmes dans la rue?
-présente un lourd passé de violence pour 73 % à
81 % d’entre elles : agression sexuelle, violence
psychologique, physique, conjugale ou familiale
-Les femmes sont moins visibles que les hommes
dans la rue. Elles développent de nombreuses
stratégies pour éviter de s’y retrouver. Ces
stratégies de survie, comme la prostitution ou le
vol à l’étalage, les rendent moins visibles, mais
posent des risques pour leur santé, leur sécurité
et leur intégrité et les enfoncent davantage dans
l’itinérance.On sait aussi que plusieurs évitents la rue
pour passer d’un refuge à l’autre
Qu’elle est la réalité des jeunes dans la rue?
– Leur âge moyen est de 21-22 ans
– Le quart d’entre eux se seraient livrés à la prostitution et leur taux d’ITSS est dix fois plus élevé que chez les autres jeunes.
-Les facteurs contribuant à pousser ces jeunes à la rue sont, entre autres, les violences familiales et sexuelles, la négligence vécuedurant l’enfance ou l’adolescence, les
placements répétitifs, toxicomanie, décrochage scolaire
Qu’elle est la réalité des personnes âgées dans la rue?
– ont souvent connu des épisodes d’itinéranceou ont vieilli dans la rue mais, selon lesresponsables de ressources d’hébergement,un nombre grandissant y arrive tardivement.
-Elles sont massivement en mauvaise santé et veillissent prématurement et un taux de mortalité 3 è 4 fois plus élelvé
Qu’elle est la réalité des personnes immigrantes dans la rue?
-des difficultés propres à leur condition de nouvel arrivant ou de minorité ethnoculturelle s’ajoutent à ces
facteurs de risque : méconnaissance de la langue, discrimination exercée à leur endroit ou habitudes culturelles ou sociales qui rendent difficile leur intégration.
Qu’elle est la réalité des personnes autochtones dans la rue?
En 2015 à Montréal, elles représentaient 10%
des personnes itinérantes (alors que les
autochtones ne constituent que 0,56% de la
population montréalaise). 45% de la
population itinérante autochtone est Inuit
La marginalisation sur le plan socioéconomique,
les conditions de logement et
les problèmes sociaux auxquels ils sont
confrontés expliquent, en partie du moins,
pourquoi les membres de ces nations risquent
plus que les autres de se retrouver en
situation d’itinérance.
Quelle est la réalité des ancients combattants dans la rue?
En 2015 à Montréal, ils représentaient 6%
des personnes itinérantes.Pour eux, la transition de la vie militaire à lavie civile non structurée peut représenter une période où ils sont particulièrement
vulnérables. La dépendance et les problèmes de santé mentale comptent parmi lesproblèmes importants qui les ont menés à l’itinérance.
Quelles sont les causes de l’itiniérence?
est l’aboutissement d’un processus de désafiliation. Ce processus est trèsfréquemment marqué par de multiples ruptures,des impasses et des difficultés qui engendrent la dégradation des liens sociaux.
-les mécanismes sociaux qui les conduisent à l’itinérance disqualification, exclusion, discrimination, violence, absence de soutien et intervention trop tardive ou trop ténue qui n’arrive pas à contrer la marginalisation.