III. Unité nationale et montée des tensions européennes (1848-1914) Flashcards
Bismarck :
premier ministre à partir de 1862. Appelé à la tête du ministère par roi pour résoudre un conflit intérieur qui l’oppose au Landtag (la Chambre des députés), Bismarck va formuler clairement à la fois son mépris des voies parlementaires et la nécessité pour la Prusse d’évincer l’Autriche, au besoin par la force, pour imposer l’unité allemande aux princes qui demeurent
particularistes.
Sur les ruines de l’Empire français, l’Empire allemand (IIe Reich) est proclamé à Versailles, le :
18 janvier 1871
Le président du Conseil Agostino Depretis invente le :
« transformisme » (il attire les opposants en les corrompant) ; il modifie la politique étrangère, renouvelle la Triple-Alliance avec l’Allemagne et l’Autriche (1887), et se lance dans les conquêtes coloniales.
François-Joseph, souverain absolu et respecté de
1848 à 1916
En principe, en 1871, la plus grande partie des territoires du Sud-Est européen relève du pouvoir ottoman ; en fait, celui-ci a déjà dû admettre des reculs :
au Nord, en Serbie (en 1813), en Moldavie-Valachie (en 1856), au Monténégro (en 1857) ; au Sud, avec la Grèce (guerre d’indépendance de 1829), les îles Ioniennes (en 1864).
l’Internationale socialiste, fondée par Marx à Londres en
1864
La subtilité machiavélique de Bismarck trouve dans la diplomatie une de ses plus belles
illustrations :
l’encouragement donné par l’Allemagne aux conquêtes coloniales de la France a conduit celle-ci à établir son protectorat sur la Tunisie en 1881, ce qui ulcère l’Italie.
En Espagne, l’humiliante défaite militaire de 1898 face
aux États-Unis n’a pas seulement entraîné la
perte de ses dernières colonies américaines et asiatique (Cuba, Porto Rico, Philippines), mais aussi un repli politique et moral similaire au « recueillement » français après la défaite de 1870 (on parle de recogimiento), même si le gouvernement Moret est tenté brièvement de se rapprocher de la Triplice entre 1885 et 1892.
En 1912, la Russie reprend une politique extérieure active et soutient
une ligue balkanique constituée entre la Bulgarie, la Serbie, la Grèce et le Monténégro. En 1912 et 1913, deux guerres aboutissent à un nouveau recul territorial de l’Empire ottoman, mais les vainqueurs se querellent.
La situation dans les Balkans demeure donc constamment un objet d’inquiétude.