II- 6. Le caryotype et les anomalies chromosomiques constitutionnelles Flashcards

1
Q

Etude des chromosome humains ou cytogénétique

A
  • permet de mettre en évidence de nombreux remaniements chromosomes
    → constitutionnelle : présents dès la conception ou lors des premières divisions du zygote
    → acquis : ou somatique : apparaissent dans une cellule au cours de la vie d’un individu. ces remaniements sont fréquemment retrouvés dans des cellules tumorales.

Les remaniements chromosomiques peuvent toucher tous les chromosomes.

  • Le terme remaniement est plutôt utilisé si celui-ci est équilibré (pas de perte ou de gain de matériel).
  • En cas de déséquilibre, on parlera plutôt d’anomalies chromosomiques. On distingue les anomalies de nombre, et les anomalies de structure.

Récemment de nouvelles techniques de cytogénétique moléculaire ont fait leur apparition : il s’agit de l’hybridation in situ fluorescentes (FISH) et de l’hybridation génomique comparative sur puces à ADN (CGH array). Ces techniques plus résolutives ont permis de mettre en évidence des déséquilibres non visibles par un caryotype classique (Copy Number Variation ou CNV de taille submicroscopiqie : syndrome microdélétionnel, microduplications, anomalies chromosomiques critiques?)

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2
Q

Anomalies chromosomiques constitutionnelles : épidémiologie

A
  • les données épidémiologiques sont largement sous-estimées puisqu’elles ont été établies avant l’avènement des techniques d’identification par bandes des chromosomes (sous-évaluation des anomalies de structure en particulier)
  • les anomalies chromosomiques subissent une forte sélection de la conception à la naissance (anomalies non viables, avortements spontannés reconnus ou non car parfois strs précoces). Parmi les avortements au 1er trimestre (15% des grossesse reconnues), la proportion d’anomalies chromosomiques s’élèvent à 50%.
    Cette proportion, diminue drastiquement si l’on considère les avortements tardifs et les enfants morts-nés.

Les données estimaient l’incidence d’anomalies chromosomiques à environ 6 pour 1000 naissances. Parmi les anomalies de nombre, les dysgonomiques sont relativement fréquentes notamment les caryotypes 47,XXX 47,XXY, 47, XYY (environ 2/1000 naissances). Les trisomies autosomiques ont une fréquence,ce de 1,4/1000 avec 1,2/1000 de trisomie 21. La généralisation du DPN pour la trisomie 21 a fait fortement chuter cette fréquence qui est actuellement de l’ordre de 0,5/1000/

La fréquence des anomalies de structure est d’environ 2,7/1000 naissances, les translocations équilibrées (robertsoniennes et réciproques) état largement majoritaires.

L’utilisation d’un marquage en bande a fait augmenter l’incidence totale à 9/1000 dont 5/1000 de remaniements équilibrés, et on estime que la CGH array peut mettre en évidence un CNV pathogène non visible au caryotype chez 15% des patients avec syndrome malformatifs.

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3
Q

Anomalies de nombre

A

Ces anomalies peuvent toucher aussi bien les chromosomes sexuels que les autosomes, la plupart de ces anomalies sont à l’origine de fausses couches spontanées.

  • aneuploïdies
  • polyploïdies
  • mosaïcisme
  • chimérique
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4
Q

Aneuploïdies

A

= modification du nombre total de chromosomes

  • définies par une perte ou un gain d’un ou de qq chromosomes. ce sont les plus fréquents anomalies de nombre. A ‘tata homogène, elles résultent d’une non-disjonction lors de la division méiotique (1ere ou 2e division).
    → gamète avec un chromosome surnuméraire 51 paire + 1 chromosome- et gamète avec gamète manquant
  • ces non-disjonctions ont fréquemment lieu dans les gamètes maternel.
  • l’âge maternel est le principal et seul facteur étiologiquement connu

• Trisomies : présence d’un chromosome surnuméraire = 47 chromosomes
- tous les chromosomes peuvent être touchés
- la plupart des trisomies ne sont pas fiables et occasionnent des avortements précoces) à l’état homogène, seules les trisomies 13,18, 21 (syndrome de Down) et les trisomies gonosomiques sont viables
- les trisomies 8 et 9 peuvent être observées en mosaïque (seule une parte des cellules portent cette trisomie)
- les trisomies gonosomiques ont moins de retentissement cliniques :
• syndrome triple 47, XXX
• syndrome de Klinefelter : 47, XXY
• syndrome de Jacop : 47, XYY
Le nombre de chromosomes surnuméraire peut être supérieur.

• Monosomies =
Absence d’un chromosome au caryotype = 45 chromosomes
- aucune monochromie autosomique est viable
- avortements précoces dès les premiers stades de vie embryonnaires
- monosomie XX est viable et responsable du syndrome de Turner : 45,X

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5
Q

Polyploïdie

A

Nombre de chromosomes égal à un multiple du complément haploïde >2 (normalement chaque individu détient 2 lots haploïdes soit 2n)
- triploïdie : 3n → 69 chromosomes
Transmission de deux lots haploïdes soit d’origine maternelle soit d’organe paternelle.
- tétraploïdie : 4n → 92,chromosomes
Les polyploïdies sont habituellement létales mais peuvent être viables si présentes en mosaïque

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6
Q

Mosaïcisme

A

Les anomalies de nombre peuvent être homogènes (dans toutes les cellules) ou présentes en mosaïque. Ainsi les cellules somatiques d’un individu (dérivant du même zygote) peuvent posséder des formules chromosomiques différentes. Le mécanisme correspond à un accident mitotique oint-zygitique aboutissant à la coexistence chez un même individu d’au moins 2 populations cellulaires (clones de composition génomique différente? En général, le tableau clinique est atténué par rapport à la forme homogène.

Nomenclature : Les différentes populations cellulaires sont séparées par barre diagnonale
45,X/46,XX/47,XXX

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7
Q

Chimérisme

A

Exceptionnellement, il peut arriver qu’un individu soit issu de la fusion de 2 ou plusieurs zygotes, il possède donc des cellules ayant des génotypes différents. on parle dans ces cas là de chimères. Ces chimères sont dues à des accidents de la fécondation tels que la double fécondation
Ex : chi 46,XX/46,XY

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8
Q

Anomalies de structure

A

Anomalies chromosomiques structurales sont moins fréquentes que les anomalies de nombre. Elle sont retrouvées majoritairement chez les enfants polymalformés avec déficience interllectuelle/

Elles sonal conséquence de cassures chromosomique suivies d’un ou plusieurs remaniements anormaux lesquels pouvant survenir spontanément ou être induits par des agents clastogènes tels les radiations, certains virus et divers produits chimiques. Ces aberrations peuvent affecter un chromosome, deux chromosomes homologies ou non et parfois davantage.
Elles peuvent être :
- équilibrées (souvent sans effets phénotypiques : translocation, inversion
- sédéuqilibrés : délétions, insertions, duplications, isochromosome, anneau

Néanmoins, il faut noter que les anomalies apparemment équilibrées peuvent aboutir lors de l méiose à la formation de gamètes déséquilibrés pouvant donner des zygotes anormaux → descendance anormale. De plus, si une cassure chromosomique intervient au milieu d’un gène, celle-c pourra être la conséquence de la maladie monogamique correspondante.
Quant aux anomalies non équilibrées, elles peuvent survenir ou être la conséquence d’un remaniement parental équilibré.
Les anomalies de structure sont nombreuses et diverses mais les translocations et les délétions sont les principales rencontrées en pathologie humaine.

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9
Q

Translocations

A

Les translocations font suite à 2 cassures sur 2 chromosomes différents avec échanges des segments discaux puis recollement. Elles peuvent être équilibrées ou non, de novo ou transmises. Deux types de translocations existent : réciproque ou robertsonienne

• translocations réciproques
- cassures qui surviennent classiquement au niveau des chromatines de deux chromosomes donnant naissance à deux dérivés 90% des translocations réciproques sont équilibrées et n’occasionnent pas de phénotype particulier pour les sujets porteurs hormis des troubles de la fertilité. En effet, il y a formation de tétravalents à la méiose (au lieu de bivalent) et peut générer des gamètes déséquilibrés. Dans 10% des cas, elles peuvent s’accompagner de microdélétions donc interrompre la séquence d’un gène occasionnant ainsi une expression phénotypique anormale, des malformations ou un retard mental.

• translocations robertsoniennes :

  • mettent en jeu des chromosomes acrocentriques (13, 14, 15, 21, 22) homologues ou non, soit par fusion centimétrique, soit cassures dans les régions juxtacentrométriques (le plus fréquent).
  • le caryotype comporte alors 45 chromosomes car il y a perte des bras courts. Ces bras courts ne contiennent que peu d’information génétique : il n’y a donc pas de traduction clinique. Les translocations robertsoniennes équilibrées peuvent entraîner la formation de gamètes déséquilibrées et sont donc à risque de trisomie ou monotonie pour le zygote (responsables de la majorité des formes familiales de trisomie 13 et trisomie 21).
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10
Q

Insertions

A

Translocations non réciproques très rares qui correspondent au transfert d’un segment chromosomique à l’intérieur d’un autre bras chromosomique (orientation +/- inversée). Il s’agit d’un mécanise faisant intervenir 3 cassures (2 sur le chromosome donneur et une sur l’accepteur). Une insertion peut être interchromosomique ou intrachromosomique.

A la méiose, des gamètes partiellement monoatomiques ou trisomiques pour le segment inséré peuvent se former.

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11
Q

Délétions

A

Perte d’un segment chromosomique, entrainant une monosomie partielle. La survenue des délétions est souvent de novo. L’expression phénotypiquee dépend de la taille et du contenu du génome délité.

  • délétion terminale: une cassure chromosomique avec perte du segment distal et restitution d’un télomère pour assurer la stabilité du chromosome
  • délétion intercalaire : 2 cassures sur un même bras chromosomique avec perte du segment intercalaire.
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12
Q

Inversions

A

Ces réarrangements résultent de 2 cassures sur un même chromosome, puis recollement après retournement de 180° du segment intermédiaire. Elles sont dites :

  • péricentriques si le centromère est inclus dans le segment intermédiaire
  • paracentriques si les cassures se sont produites dans le même bras chromosomiques

Ce sont des remaniements équilibrés mais elles entraînent au moment de la méiose des difficultés d’appariement → formation d’une boucle appariement
La survenue d’une recombinaison dans le segment inversés entraîne la formation de gamètes anormaux par duplication / déficience (sur les segments discaux par rapport au point de cassure) → formation de gamètes porteurs de monotonies et de trisomies partielles. Plus ces segments sont grands, plus grande est la létalité. Pour les inversions paracentriques, les segments en duplication/déficience peuvent aboutit à des chromosomes recombinés dicentriques ou acétiques instables et donc peu susceptibles de donner un zygote viable.

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13
Q

Duplictains

A

Remaniements rares aboutissant à des trisomies partielle sont l’expression phénotypique est dépendante du segment dupliqué. Les duplications peuvent se former en tandem, ou en miroir selon l ‘orientation dufragment dupliqué. Certaines duplications peuvent s’accompagner de la perte d l’extrémité distale du chromosome (duplication/déficience).

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14
Q

Les isochromosmes

A

Chromosomes anormaux formés de deux bras identiques (longs ou courts) avec perte d l’autre bras. Un isochromosome peut être monocentrique ou dicentrique selon le lieu de cassure.

Le plus fréquemment rencontré est l’isochromosome du bras long du chromosome X = variante cytogénétique du syndrome de TURNER. Un isochromosome peut remplacer un chromosome normal ou coexister avec 2 chromosomes normaux induisant ainsi une tétralogie partielle.

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15
Q

Chromosomes en anneau

A

Ces structures se forment lors d’une cassure à chaque extrémité d’un chromosome suivie d’un recollement des extrémités restantes avec pertes des segments distaux. Ils sont assimilables à une double délétion et entraîne donc une monosomie partielle.
Les chromosomes en anneau sont instables lors de la mitose. Les échanges mitotiques entre chromatines-soeurs engendrent des dérivés complexes avec duplications/déficiences, ce qui complique l’interprétation du phénotype.

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16
Q

Fragilité chromosomique : sites fragiles

A

Chez certains individus, des zones de fragilité constitutionnelles sont observables sur les autosomes et les chromosomes sexuels

  • autosomes : ++ sans conséquences phénotypiques apparentes, transmission dominantes
  • cassure de l’extrémité distale des bras longs du chromosome X : site fragile → syndrome de l’X fragile = déficience intellectuelle syndromique, transmission récessive liée à l’X
17
Q

Caryotype

A

technique de choix pour étudier les chromosomes d’un individu.
→ Elle permet l’obtention d’une image en microscopie optique des chromosomes d’une cellule enmétaphase ou prométaphase de la mitose. Sa résolution est d’environ 5 mégabases (taille d’une bande chromosomique après coloration)

18
Q

Etablissement du caryotype

- prélèvements

A

Diagnostic prénatal : les prélèvements diffèrent en fonction du stade de la grossesse :

  • cellules amniotiques foetales : amniocentèse entre la 15 et 17SA : culture cellulaire nécessaire → long
  • cellules trophoblastiques des villosités chorales : choriocentèse entre la 18 et la 20 SA : pas de culture cellulaire → rapide
  • cellules de sang foetal : cordocentèse vers la 20 SA

Diagnostic post-natla :

  • lymphocyte : ponction veineuse périphérique
  • fibroblasts : biopsie cutanée
19
Q

Etablissement du caryotype

- étapes de la réalisation du caryotype

A

C’est au moment de la métaphase que le chromosome est au maximum de sa condensation et qu’il est le plus facilement observable. il est bien différencié, constitué des 2 chromatines reliées entre elles au niveau du centromère

La culture cellulaire :

  • sang total incubé 48-72h dans un milieu de culture contenant de la PHA (pectine à fort pouvoir mitogène) pour stimuler la croissance des LyT
  • fibroblastes : culture 1-3 semaines nécessaire
  • anténatal : amniocytes, cellules trophoblastiques ou lymphocytes du sang foetal : culture de 6 jours à plusieurs semaines selon le type e la quantité de cellules
  • blocage de la mitose en métaphase par la colchicine (poison du fuseau mitotique)
  • choc hypotonique : gonflement des cellules, membrane sfragilisées
  • fixation et étalement sur lame (libération des chromosomes qui restent groupés)
20
Q

Etablissement du caryotype

- identification des chromosomes

A

.Observation des chromosomes au microscope optique.
La coloration au Giemsa permet de compter et classer les chromosomes en fonction de leur taille et de leur indice centimérique.
Méthodes de marquage (banding) : alternance de bandes claires et de bandes sombres transversales caractéristiques de chaque chromosomes. Chaque chromosome est divisé en régions → bandes → sous-bandes

Deux techniques de coloration chromosomique classique, donnant des colorations inverses :

  • bandes G : dénaturation enzymatique
  • bandes R : dénaturation thermique

D’autres techniques plus spécifiques : bandes C, bandes Q
Des techniques de coloration basée sur celles des bandes G et R permettent de colorer les chromosomes à partir de stades précoces de la mitose : prophase et prométaphase. Ces techniques de andes haute résolution d’interprétation plus délicates sont indiquées dans les études de lésions chromosomiques de très petite taille : microlésions. Elles sont tendance à être remplacées par d’autres techniques plus résolutives (CGH array)

21
Q

Classification des chromosomes

A

Le centromère ou constriction est un point de repère cytologique, permettant de diviser les chromosomes en deux bras : un court nommé “p” et un long nommé “q”/
Découpage des chromosomes à partir d’une microphotographie, ordinateur et classement par paires en fonction de leur taille (du plus grand au plus petit) et de la position du centromère.

L’indice centimétrique = p/(p+q) permet de classer les chromosomes
- X métacentrique : centromères placé de façon plus ou moins centrale
- X télocentrique : position non centrale du centromère-
- X acrocentrique : avec un centromère situé prs de l’extrémité du chromosome
Les chromosomes acrocentriques humains ont des petites masses de chromatine appelés satellite reliés à leur bras court.
Ces paramètres d’identification permettent de déterminer des groupes chromosomiques (A à G)

22
Q

Le stock chromosomique

A

Ensemble de n types de chromosomes tous différents : lot haploïde caractéristique de l’espèce. Chez les organismes diploïdes (comme les hommes), le stock de chromosome complet 2n = 46 chromosomes

  • autosome : chromosome 1 → 22
  • gonosome : chromosomes X et Y (XX si ♀ = sexe homogamétique et XY si ♂= hétérogamétique)
23
Q

Nomenclature / caryotype humain

A

Il est indiqué successivement, le nombre total de chromosomes suivi d’une virgule, les chromosomes sexuels, et l’anomalie de structure chromosomique quand elle existe

Ex : 46,XX ou 46, XY

Chaque bras chromosomique est divisé, selon sa taille, en 1 à 4 régions : chaque région en bandes numérotées dru centromère au télomère.

24
Q

Hybridation in situ fluorescente = FISH

A

Technique de caractérisation rapide des anomalies chromosomiques réalisée sur les métaphases ainsi que sur les noyaux inter phasiques. Le principe est basé sur l’hybridation spécifique des sondes d’ADN marquées (fluorochromes) avec des séquences nucléotides complémentaires dans l’ADN des chromosomes à étudier

Les principales étapes de réalisation de la FISH sont :

  • préparation chromosomique
  • dénaturation de la sonde et de l’ADN chromosomique
  • hybridation
  • détection des hybrides par une analyse microsomique

Technique plus fine et spécifique que le simple caryotype mais complémentaire (confirmation du diagnostic)

25
Q

Analyse chromosomique su puce à ADN - ACPA (CGH array)

A

Résultion 1 kilobase (10 à100 fois plus résulutif qu’un caryotype standard)
ADN su patient coparé avec celui d’un ADN témoin. Chaque ADN est marqué par un fluorochrome différent puis les deux donc hybridés ensemble sur des puces à ADN (array). L’objectif est de déterminer s’il existe des régions perdues ou en excès chez le patient.

Cette technique ne permet pas de voir les remaniements équilibrés, ni les anomalies en mosaïque présentent dans moins de 20% des cellules.

26
Q

Indications du caryotype en période prénatale

A
  • trisomie 21 : risque combiné du 1er trimestres ou risque séquentiel intégré du deuxième trimestre supérieur ou égal à 1/250 (risque qui reprend en compte l’âge maternel, les marqueurs sériques maternels du premier ou deuxième trimestre et la clarté nucale mesurée à l’échographie de 12SA)
  • signes d’appel échographie
  • antécédent familial de déséquilibre chromosomique et/ou parent porteur d’un remaniement chromosomique équilibré (translocation réciproque, translocation Robertsonienne, inversion…)
  • diagnostic de sexe (cas de maladie liée à l’X)

Le choix de la méthode à utiliser devra tenir compte de quelques facteurs importants :

  • l’âge de la grossesse (choix du mode de prélèvement)
  • le risque d’interruption spontanée de la grossesse : risque lié au mode de prélèvement
  • la complexité de l’analyse : détermination du délai du diagnostic en fonction de la durée de culture
27
Q

Indication du caryotype en période post-natale

A

A la naissance
- clinique évocatrice d’anomalies chromosomiques connues : malformations, trisomie 21
- lors d’une ambiguïté sexuelle
Si le phénotype du patient n’est pas cliniquement reconnaissable, des techniques de haute résolution (CGH array) sont proposées en première intention à la place du caryotype standard. Néanmoins, certaines anomalies devront être confirmées par un caryotype des parents, notamment pour évaluer le risque de transmission à d’autres enfants (conseil génétique)

Durant l’enfance et la puberté

  • retard ou absence de puberté
  • aménorrhée primaire ou secondaire, ménopause précoce
  • association de signes cliniques évocateurs d’un syndrome microdélétionnel ou microduplicationnel (+ FISH)
  • suspicion de syndrome d’instabilité chromosomique

Chez l’adulte

  • remaniement de structure connu dans la famille
  • chez espaçants d’enfants porteurs d’anomalies chromosomiques structurales
  • bilan de stérilité et chez les couples présentant un trouble de la fertilité ou des avortements spontanés à répétition (remaniement équilibré uniquement mis en évidence par le caryotype)

NB : il existe aussi des indications de caryotypes dans le domaine de la cancérologie et notamment en immunologie-oncologie (anomalies somatiques)