histoires de statues Flashcards
qu’est ce que la prosographie ?
Prosopographie : terme qui désigne les biographies collectives qu’on fait sur des indiv du passé pour mieux les connaître. On s’intéresse aux relations familiales.
que permettent les inscriptions ? quelles formes peuvent elles prendre ?
Les inscriptions sont super imp, textes gravées sur la pierre dans les cités grecques : une façon de garder une trace pour l’éternité de ce qui était imp. Une source hyper imp.
- inscription funéraire
- Base de statues honorifiques, parfois dédiées aux dieux
- Inscriptions sans statue, c’est le cas le plus fréquent
le rôle des statues dans l’histoire religieuse ?
Histoire religieuse : on a des statuts qui montrent des HR. Ça peut prendre deux formes :
- représentations divines
- Offrandes : un rite très connu, ex voto, dont les objets sculptés
le rôle des statues dans l’histoire du corps ?
L’histoire du corps, nous permet de rencontre des statues.
- corps et le genre
- Beauté et laideur
pq cette place des sculptures grecques dans notre culture ?
- très nombreuses statues dans espaces publics et religieux. Pausanias a écrit un tour du monde, dans lequel il fait le tour de tous les hauts lieux de la culture grecque. C’est bourré de statues.
- Importance de la conquête romaine pour la diffusion de la statuaire grecque, dans le cadre de l’hellénisation de Rome.
quelle est l’époque qui a permis d’amener les statues jusqu’à nous ?
Époque moderne est un moment super imp pour les statues => la statue grecque s’est transmise jusqu’à nous, c’est grâce à cette période la. Une forme de conquête culturelle de la grèce sur Rome.
grâce à quelle pratique que les romains ont pu découvrir les statues grecques ?
La première découverte des romains des statues grecques est grâce à la pratique du butin, lorsqu’on remporte une guerre permet d’avoir des butins des autres villes. C’est comme ça que plusieurs statues se sont retrouvées à Rome.
que peut on dire de la dimension muséale des statues ? qu’a t’elle permise ?
Un afflux de statues grecques à Rome, on arrive pas à les dénombrer. On a des copies romaines. Les statues étaient exposées dans les demeures privées, mais aussi dans les lieux publics ou temple. Dimension muséale de la sculpture grecque à la fin de l’empire romain.
Cette dimension muséale a sauvé les statues à Rome et a permis de redécouvrir par la renaissance italienne en préservant certaines statues à Rome des destructions dues à la christianisation de l’empire.
que se passe t’il au XXI pour les statues ? le rôle de l’archeo ?
Poursuite au XXI : étude des styles et des grands maitres + archéologie comme une science distincte de la pratique de la collection. Au moment ou l’archéo = une science, on se détache de la collection et donc du gout du bel objet.
que peut on dire de la redécouverte de la Grèce au 19è ?
- transfert des belles pièces vers les musées euro.
- Indé de la grèce en 1830 et grandes fouilles par écoles euro mais tous les artefacts restent sur place : Troie, délos, Olympie. Fin 19è, une période des grandes fouilles qui sont pas faites par les grecs eux même, ils donnent cette possibilité aux écoles euro. Mais la diff c’est que ce qu’on trouve restent la bas, et on enregistre tout ce qu’on trouve et pas que les belles pièces.
dans quelles volontés sont crées les moulages ?
certaines pièces sont dispersés entre les diff musées, et qu’une grande partie restent sur place on ne voit plus l’art grec en totalité, alors les moulages sont crées => pour plusieurs choses : identiques aux originaux, un élément important pour l’enseignement pour les écoles des beaux arts et les études universitaires. Apprentissage de l’art grec par le moulage est imp et du coup elles sont blanches les arts.
que constitue mai 68 pour l’art grec ?
Assimilation de l’art grec à la culture classique pendant les contestations mai 68 : moulages brisés dans les écoles, universités et redonner de la couleur aux statues.
que permettent les copies antiques des statues ?
Copies antiques : De nombreuses statues grecques nous sont connues par des copies romaines. Ces reproductions témoignent de l’admiration des Romains pour l’art grec et permettent aux historiens de l’art de reconstituer les œuvres perdues.
que permettent les copies modernes des statues ? qu’apportent elles ?
Copies modernes : Depuis le XIXe siècle, les grandes fouilles archéologiques ont permis de retrouver des fragments de statues. Ces fragments sont précieux, car ils offrent des indices sur :
- Les évolutions stylistiques : Les détails sur les postures, les expressions, ou encore les proportions révèlent les innovations des sculpteurs.
- Les techniques des artisans : L’étude des gestes et des méthodes employées par les sculpteurs aide à mieux comprendre leur savoir-faire.
sur quoi se portent les inscriptions épigraphiques ?
- Bases de statues : Ces supports contiennent des inscriptions dédicatoires, parfois accompagnées de signatures de sculpteurs.
- Comptes et inventaires des sanctuaires : Les sanctuaires religieux consignant les offrandes (statues de dieux, statues honorifiques) fournissent des informations sur la nature et la fonction des sculptures.
- Inscriptions cultuelles : Réglementent les relations entre les hommes et les dieux, éclairant ainsi le rôle des statues dans les pratiques religieuses.
comment on explique que certains manuscrits ont survécu et d’autres non ?
Transmission biaisée : Les manuscrits ont survécu grâce à leur intérêt durant la Renaissance ou après la chute de Constantinople. Cette sélection historique reflète des préférences culturelles et intellectuelles.
qu’apportent les manuscrits grecs et romains ?
Manuscrits grecs et romains : Ils fournissent des descriptions, des contextes historiques et des analyses sur la sculpture grecque.
que peut on dire sur pline l’ancien ?
Pline l’Ancien (23-79 ap. J.-C.)
- Œuvre majeure : Histoire naturelle, une encyclopédie en 37 livres. Les derniers traitent de la minéralogie et des matériaux utilisés en sculpture.
- Contributions principales :
* Il compile de nombreux traités grecs aujourd’hui perdus.
* Son œuvre constitue une base incontournable pour l’étude de la sculpture et de la peinture grecques.
- Réception à la Renaissance : Ses écrits ont orienté la vision occidentale de l’art antique.
que peut on dire sur Dion de Prusse ?
Dion de Pruse (40-111 ap. J.-C.)
- Seconde sophistique : Dion appartient à ce mouvement rhétorique, où les orateurs valorisaient la culture grecque classique.
- Origine et parcours : Issu d’une famille notable de Bithynie, il a participé aux discours publics, notamment à Olympie et Rhodes.
- Contribution : Ses discours évoquent l’importance de l’art et des sanctuaires, et renforcent l’identité grecque au sein de l’Empire romain.
que peut on dire sur Pausanias ?
Pausanias (115-180 ap. J.-C.)
- Œuvre majeure : Description de la Grèce, un guide des sanctuaires et des monuments grecs.
- Contribution :
* Pausanias décrit les statues et les sanctuaires qu’il considère comme dignes d’intérêt.
* Son travail est un véritable mémorial de la culture grecque, qui documente le patrimoine artistique et religieux de l’époque classique.
que peut on dire sur Lucien de Samosate ?
Lucien de Samosate (120-180 ap. J.-C.)
- Origine : Syrien hellénisé, vivant sous les règnes d’Hadrien et de Marc Aurèle.
- Œuvre et style : Il pratique l’ekphrasis (descriptions détaillées d’œuvres d’art), dans la tradition de la description du bouclier d’Achille dans l’Iliade.
- Contribution : Ses descriptions rhétoriques enrichissent notre compréhension des sculptures et de leur perception dans l’Antiquité.
que peut on dire sur callistrate ?
Callistrate (IVe siècle ap. J.-C.)
- Œuvre : Ses Ekphraseis (descriptions) ont été éditées à la Renaissance, en parallèle des Eikones (portraits) de Philostrate.
- Problématique : Ses 14 descriptions de statues relèvent-elles de véritables œuvres ou sont-elles un exercice purement rhétorique ?
que permet l’analyse de la sculpture grecque ?
L’analyse de la sculpture grecque permet de retracer les grandes évolutions stylistiques, comme :
*Le passage de la rigidité archaïque au réalisme classique.
*L’expressivité émotionnelle de l’époque hellénistique.
comment est vu la sculpture ? le rapport aux matériaux ?
*La sculpture est vue comme une techné (un savoir-faire), impliquant à la fois des connaissances techniques et un travail de création.
*Les matériaux (marbre, bronze, or, ivoire) témoignent de l’ingéniosité des sculpteurs grecs.
quelles sont les fonctions des statues ?
- Religieuse : Représenter les dieux et dédier des offrandes dans les sanctuaires.
- Politique et honorifique : Rendre hommage à des citoyens ou célébrer des victoires militaires.
- Esthétique : Rechercher la beauté idéale et représenter des proportions harmonieuses.
sur quoi repose l’étude de la sculpture ?
L’étude de la sculpture grecque repose sur une combinaison de sources matérielles et textuelles. Les découvertes archéologiques, les inscriptions et les traditions manuscrites se complètent pour éclairer l’esthétique, les techniques et les fonctions des œuvres.
de quand à quand la vie des grecs est centré sur la polis ?
Pendant toute la période qui s’étend de la naissance de la cité (VIIIe siècle av. J.-C.) jusqu’à la fin de l’Empire romain (IVe siècle ap. J.-C.), le cadre de vie des Grecs est resté centré sur la polis.
les diff définitions de la polis ?
- Géographique : La cité comprend un centre urbain, ses campagnes environnantes et des confins délimités (chôra).
- Religieuse : Chaque cité possède un panthéon spécifique (divinités et héros protecteurs) ainsi qu’un calendrier des cultes organisé autour des fêtes religieuses.
- Politique : La cité repose sur des institutions comme l’assemblée des citoyens, le conseil (boulè) et les magistratures.
- Humaine : La polis est avant tout une communauté composée des citoyens (le dêmos), distincte des autres populations résidentes (métèques, esclaves, étrangers).
Ces définitions ne changent pas fondamentalement au fil des siècles, bien que la structure interne des cités puisse évoluer.
lors de la période archaïque, comment commence l’expansion grecque ? les facteurs qui poussent la créations de celles ci ?
L’expansion grecque commence avec la création de colonies hors de la Grèce continentale, dans des régions comme l’Italie du Sud (Grande-Grèce), la mer Noire, ou encore l’Asie Mineure.
*Motivations économiques et sociales : Cette extension répond à des besoins en matières premières (métaux, céréales) et à des pressions internes, telles que la surpopulation et les inégalités sociales.
*Un laboratoire politique et culturel : Les colonies servent de terrain d’expérimentation pour de nouvelles institutions politiques et sociales, qui influencent ensuite les cités-mères (métropoles).
lors de la période archaïque, comment on voit que l’expansion a permis d’avoir des influences culturelles ?
Les contacts avec les populations non grecques (Égyptiens, Phéniciens, Mésopotamiens) enrichissent la culture grecque :
- En sculpture, les Grecs empruntent des techniques et styles orientaux (ex. : la pose hiératique des statues égyptiennes).
- Ces échanges favorisent la naissance d’une conscience d’identité commune chez les Grecs (Hellénisme).
dans la période classique, comment on voit qu’Athènes prend une place important ?
- Hégémonie d’Athènes : Athènes domine politiquement et économiquement grâce à la ligue de Délos, dont elle devient le centre. Le port du Pirée devient un hub majeur pour le commerce méditerranéen.
- Rayonnement culturel : Athènes attire des savants, artistes et philosophes, devenant un centre de création intellectuelle et artistique. Alors elle commence a obtenir une hégémonie culturelle aussi.
que se passe t’il lors de la période hellénistique ?
- Expansion de la culture grecque : La conquête de l’Empire perse et la création de nouveaux royaumes (Séleucides, Lagides, etc.) diffusent l’Hellénisme à travers tout le Proche-Orient et jusqu’en Inde.
- Hellénisation : De nouvelles cités grecques se forment, consolidant l’identité grecque tout en s’enrichissant de transferts culturels avec d’autres populations.
que devient pirée lors de l’époque hellénistique ?
Le Pirée perd son rôle central au profit de cités comme Rhodes ou Délos, qui deviennent des plaques tournantes du commerce et des échanges.
quand la grèce devient un centre culturel majeur de l’empire romain ?
Après la conquête romaine, la Grèce devient un centre culturel majeur de l’Empire romain.
- Hellénisation de Rome : La culture grecque (langue, philosophie, art) imprègne profondément la société romaine.
- Continuité de la cité grecque : Même sous domination romaine, la cité grecque reste le cadre de vie principal des Grecs et le centre de diffusion de leur culture dans tout l’Empire.
comment s’organise la production artisanale dans les cités grecques ?
- La production artisanale repose sur des petits ateliers, où travaillent des citoyens, des métèques et des esclaves.
- Les objets fabriqués (terre cuite, céramiques) sont souvent produits en série.
- Dans le monde grec, se pose la question du statut du producteur = on voit que dans ce monde, se côtoyé des citoyens, des meteques, et des esclaves qui sont impliqués dans cet activité de production. On a une grille sociale et pol avec des critères sociaux qui se superposent.
qu’est ce que la techné ?
Techné : Désigne le savoir-faire, qu’il soit manuel ou artistique (sculpture, danse, médecine, équitation).
qu’est ce que le poiein ?
Poiein : Acte de création (matérielle ou artistique).
les débats économiques dans les cités grecques ?
- Primitivistes : Insistent sur l’autarcie agricole des cités.
- Modernistes : Soulignent l’importance des échanges commerciaux régis par l’offre et la demande.
- Consensus actuel : L’économie grecque est considérée comme une économie préindustrielle, conditionnée par les structures sociales et institutionnelles des cités.
qu’illustre la sculpture grecque ?
La sculpture grecque illustre l’évolution des savoirs techniques et des influences culturelles.
- Savoirs techniques : Les sculpteurs sont perçus comme des technités, détenteurs d’une maîtrise technique (epistémé).
- Divinités protectrices : Athéna et Héphaïstos symbolisent le monde artisanal et artistique.
- Échanges culturels : Les statues grecques empruntent des éléments aux traditions égyptiennes et orientales, tout en développant un style propre (recherche de réalisme, proportions idéalisées).
comment s’appelle un individu qui fait quelque chose pour le peuple ?
Demos + ergon
dans quelle condition un sculpteur crée une oeuvre ?
Les sculpteurs ne créent jamais en dehors d’une commande, pas pour la beauté de l’art ni rien. Commande par un particulier ou une communauté.
comment est vu l’agriculture // aux sculpteurs par exemple ?les bienfaits ?
L’agriculture : l’occupation pour les gens qui veulent s’enrichir, entrainer son corps pour la guerre, et les liens avec la religion. Elle est opposé aux arts de l’artisanat et les diff entre intérieur et extérieur : les travaux à l’intérieur sont plus pour les femmes. Une distinction entre les genres.
Ils sont dépendants d’autrui, donc pas de temps libres car bsn de commandes pour vivre, alors privé de scholé = le temps libre, loisir. Ce temps libre permet de se cultiver, et de devenir des bons citoyens.
que peut on dire sur la terre cuite et l’argile pour les obj ?
objets ordinaires non décorés
- Vases peints
- Figurines
- Statues de taille naturelle
- Sculpture architecturale
Une des matières le plus travaillé, car elle est bcp plus accessible.
quand arrive la pierre pour les arts ?
Pierre : matière très travaillé après l’argile, vers 7è. Très dev via le calcaire + marbre.
quelles sont les étapes de fabrication en scultpure sur pierre ?
- dégrossissage
- Faconnage
- Finissage
=> exercices de travail des apprentis à partir de chutes d’atelier.
pq on parle d’assemblage de statues ? pour quelles raisons ? et quelle idée est renforcé avec les assemblages ?
On parle d’assemblage = de parties du corps, compléments de petites parties. Insertion ou jointure et incrustation d’yeux, bijoux.
Cela peut ê pour des raisons économiques et techniques : taille de bloc plus petits, parties apparents en larbre de qualité sculpté par les plus habilles. Les mêmes techniques servent pour les réparations.
=> renforce l’idée d’une représentation des tâches selon les difficultés techniques et selon les métiers : ne pas oublier que les statues sont peintes.
de quoi est composé le bronze ?
Le bronze est un alliage principalement composé de cuivre (90%) et d’étain (10%), bien que d’autres métaux puissent être ajoutés. Parfois, du plomb ou des métaux précieux remplacent partiellement l’étain pour modifier les propriétés du matériau.
d’ou provient le cuivre ? l’étain ? qu’est ce que ca entraine ?
Les sources de cuivre se trouvent majoritairement en Méditerranée, tandis que l’étain provient principalement du monde atlantique. Ce déséquilibre géographique entraîne la mise en place de réseaux commerciaux complexes, favorisés par les comptoirs grecs et phéniciens.
de quand s’étend l’âge du bronze ?
L’Âge du Bronze s’étend environ de 3500 à 1500 avant notre ère. Après le VIIIe siècle av. J.-C., les forgerons et fondeurs fabriquent ou transportent des lingots de bronze pour faciliter le commerce et la production d’objets.
quelles sont les méthodes adaptées pour le travail du bronze ?
Le travail du bronze repose sur plusieurs méthodes, adaptées aux objets produits :
- Martelage : utilisé pour fabriquer des armes et des outils.
- Coulée en moule : permet de produire des statues et des objets décoratifs.
- Fonte à la cire perdue : technique avancée pour créer des sculptures complexes.
comment sont assemblés différentes statues en bronze, quelles sont les méthodes ?
- Polissage : permet d’effacer les raccords entre les différentes pièces.
- Ajout d’éléments décoratifs : certains détails, comme les yeux ou les cils, sont réalisés dans d’autres matériaux et incrustés pour un rendu plus réaliste.
qu’est ce que la polychrome ? c’est important pour les statues ?
Le souci esthétique prend une place essentielle dès la phase de modelage. D’après plusieurs sources antiques, cette étape est considérée comme la plus importante dans la réalisation des statues en bronze.
Les statues en bronze sont souvent polychromes, ce qui signifie qu’elles peuvent être recouvertes de différentes couleurs ou alliages métalliques pour accentuer certains effets visuels. La polychromie est particulièrement visible dans les statues chryséléphantines (combinant l’or et l’ivoire).
Parallèlement, la pierre peinte est également utilisée pour imiter ou compléter certaines sculptures.
ex de constructions spécifiques pour travailler le bronze ?
- Fours pour la fusion des métaux.
- Fosses de coulée où l’on retrouve des résidus de cire et d’argile, matériaux indispensables à la fonte à la cire perdue.
comment peuvent ê les espaces artisanaux ?
- Permanents (dans des ateliers établis).
- Temporaires, notamment dans les sanctuaires pour la création d’œuvres spécifiques.
ex d’ateliers connus ?
- Fosse de coulée sous l’atelier de Phidias à Olympie.
- Installations provisoires pour les grands travaux de l’Acropole d’Athènes.
L’évolution des besoins au fil du temps a influencé l’organisation et la localisation des ateliers.
qu’a permis de révéler les fouilles de l’ile de délos ?
- D’ateliers de marbre, où étaient sculptées des statues et des éléments architecturaux.
- D’ateliers de terre cuite, utilisés pour produire des objets votifs ou des éléments décoratifs.
Cela souligne l’importance de l’usage et de la destination des productions artisanales dans l’organisation des ateliers.
comment s’organisait la propriété des ateliers dans les cités grecques ?
Dans les cités grecques, la propriété des ateliers est un sujet complexe :
- Seuls les citoyens peuvent être propriétaires des terres et des bâtiments.
- Les artisans étrangers peuvent parfois recevoir un droit d’usage en récompense, mais restent rarement propriétaires de leur atelier.
- Le propriétaire de l’atelier et le maître artisan ne sont pas forcément la même personne.
Les lieux de production sont souvent proches des habitations, mais les espaces artisanaux ne permettent pas toujours d’identifier avec précision où travaillaient les artisans. Ce sont principalement les textes anciens qui nous renseignent sur ces pratiques.
qu’ont permis les inventaires de sanctuaires ? et que peut on dire sur le prix des statues en fonctions des métaux ?
Les inventaires de sanctuaires nous fournissent de précieuses informations sur la valeur des objets offerts aux dieux. Parmi ces offrandes, on retrouve des statues en divers matériaux, dont le prix varie considérablement :
- Bronze : matériau le plus cher.
- Marbre : moins coûteux que le bronze, mais toujours prisé.
- Petits marbres : statuettes plus abordables que les grandes sculptures.
- Terre cuite : matériau le plus économique.
Une statue en bronze pouvait atteindre un coût de 3 000 drachmes, ce qui illustre son prestige et sa rareté.
que représentaient les sanctuaires au Vè et IIè ac ?
De nombreux sanctuaires, tels que ceux de Delphes et Éleusis, ont été des centres de production artistique entre le Ve et le IIe siècle av. J.-C.. Cependant, ces sites n’avaient pas tous le même type d’activités ni le même niveau d’implication des artisans.
comment les paiements des artisans variaient ?
Les paiements des artisans sont attestés par des inscriptions et des comptes. Ces documents montrent l’existence de différents modes de rémunération :
- Salaire journalier :
–Concerne les métiers les moins spécialisés.
–Se situe autour de 1 drachme par jour.
–Réservé aux tâches peu qualifiées, notamment pour les constructions des sanctuaires.
- Paiement à la tâche :
–Rémunération en fonction de la quantité produite ou d’un contrat global couvrant toutes les étapes de fabrication.
–Les sculpteurs sont presque toujours payés à la tâche, et ils restent les artisans les mieux rémunérés.
=> Bien que l’on ne puisse pas établir avec précision le salaire d’un sculpteur, il est certain qu’ils recevaient une paie plus élevée que les autres artisans en raison de la complexité de leur travail et de leur savoir-faire.
quels sont les statuts qui existaient parmi les travailleurs ?
Dans la société grecque, plusieurs statuts existent parmi les travailleurs :
- Citoyens : appelés démotiques, ils possèdent la citoyenneté.
- Métèques : résidents d’un dème, souvent des étrangers installés dans la cité.
=> Les salaires ne sont pas attribués en fonction du statut social : citoyens et métèques reçoivent la même rémunération pour un travail identique.
Fait notable, on ne trouve aucune trace d’esclaves parmi les artisans rémunérés, ce qui suggère que ce type de travail nécessitait une expertise individuelle et ne pouvait pas être effectué par des esclaves.
Les artisans sont interchangeables, ce qui signifie que l’organisation du travail devait être bien structurée pour assurer une production efficace.
que constituait la mentalité agonistique dans la culture grecque ?
Dans la culture grecque, la mentalité agonistique (du grec agon, “compétition”) est un principe fondamental. Il s’agit de la capacité à se surpasser en étant meilleur que les autres, un esprit de rivalité qui influence profondément la société et les arts.
Cette idée se retrouve dans de nombreuses anecdotes relatant des compétitions entre sculpteurs.
sur quoi repose l’étude des sculpteurs renommés ?
L’étude des sculpteurs renommés repose principalement sur des sources tardives, qui nous renseignent sur des artistes parfois actifs plusieurs siècles auparavant.
- La majorité des sculpteurs connus aujourd’hui le sont grâce à des écrits postérieurs, comme ceux de Pline l’Ancien ou Pausanias.
- On retrouve également certaines signatures gravées sur des œuvres, mais sans toujours pouvoir identifier les originaux.
- Un paradoxe notable : les noms des sculpteurs les plus célèbres dans les sources ne correspondent souvent pas aux signatures découvertes sur les statues.
que = la signature d’un sculpteur durant la période archaïque ?
Durant la période archaïque, la signature d’un sculpteur sur son œuvre est un acte de fierté, autant pour l’artiste que pour le commanditaire qui finance la création.
- La signature permettait au sculpteur de revendiquer son travail.
- Le commanditaire, qui payait pour l’œuvre, pouvait décider si la signature était autorisée ou non.
- Ce phénomène illustre l’importance de l’image et du prestige dans la société grecque.
Les signatures permettent également d’établir une cartographie des ateliers en fonction des styles artistiques, nous aidant ainsi à retracer l’origine des sculptures.
à partir de quand la reconnaissance des artistes devient plus marquée ?
À partir de la période classique, la reconnaissance des artistes devient plus marquée.
- Plus de la moitié des sculpteurs cités dans les sources ont travaillé dans plusieurs cités.
- La notion de maître et de disciple prend de l’importance, avec un apprentissage structuré et une transmission du savoir-faire.
- Les Grecs développent une pensée généalogique de l’excellence technique, cherchant à perpétuer un haut niveau de qualité.
- Certaines individualités se démarquent par leur savoir-faire exceptionnel dans un domaine précis.
sur quoi repose l’excellence technique dans la pensée grecque ?
1)Mimêsis : l’imitation de la nature, mais avec un idéal supérieur.
2)Sophia : la sagesse et la connaissance technique.
3)Phantasia : l’imagination et la capacité à créer une vision idéalisée.
4)Valeur fonctionnelle : les œuvres doivent répondre à un usage, souvent religieux ou honorifique.
L’objectif du bon sculpteur était de surpasser la nature en créant des œuvres qui semblaient plus vivantes et parfaites que la réalité elle-même.
quelles étaient les fonctions des statues dans le monde grec ?
Si l’objectif ultime d’un sculpteur était de dépasser la nature, il ne faut pas oublier que la première fonction des statues était religieuse.
- Elles représentaient les dieux et les héros, servant d’objets de culte.
- Elles étaient offertes aux sanctuaires en guise d’ex-voto ou de marques de gratitude.
- Les commanditaires (citoyens, cités ou tyrans) les utilisaient aussi pour affirmer leur pouvoir et leur prestige.
Ainsi, la sculpture grecque n’était pas qu’un exercice artistique, mais aussi un outil politique et religieux.
que pose comme problème le terme de religion ?
Le concept de “religion” pose un problème d’unité, car il englobe des réalités très différentes qui ne forment pas un ensemble homogène. En effet, ce terme, hérité du christianisme, a été utilisé pour définir une norme à partir de laquelle les autres croyances sont analysées. Cette vision a conduit de nombreux chercheurs à parler de “religions” au pluriel, reconnaissant ainsi la diversité des traditions spirituelles et rituelles à travers le temps et les cultures.
qui et quelle est la définition de polythéisme ?
Le terme “polythéisme” ne provient pas des Grecs anciens eux-mêmes, mais apparaît pour la première fois sous la plume de Philon d’Alexandrie, philosophe juif du Ier siècle apr. J.-C. Dans sa réflexion sur le judaïsme, il définit cette religion par opposition aux autres croyances, caractérisant celles qui ne reposent pas sur un Dieu unique comme “polythéistes”. Cette notion sous-entend une critique : si l’on vénère plusieurs dieux, alors aucun d’eux ne détient une autorité absolue.
que peut on dire sur l’importance du fait religieux dans l’étude de la religion grecque ?
Dans le cadre de l’étude des croyances grecques, le fait religieux joue un rôle central. Il est essentiel de ne pas uniquement se focaliser sur la théologie, mais aussi d’analyser la place des rituels et des pratiques collectives dans la construction de l’identité grecque.
hérodote et sa conception du divin ?
Hérodote, historien du Ve siècle av. J.-C., est souvent comparé aux écrivains de périples en raison de son intérêt pour la description du monde connu. Son œuvre, Les Histoires, se divise en deux grandes parties :
- Une géographie et ethnographie du monde méditerranéen et oriental.
- Un récit des guerres médiques, opposant Grecs et Perses.
Considéré comme le “père de l’histoire”, il se distingue d’Homère par une démarche plus rationnelle et empirique. Il adopte une séparation entre les sphères humaines et divines, cherchant à distinguer les faits historiques des légendes. Son concept d’autopsie (du grec “voir par soi-même”) témoigne de sa méthode critique : il confronte différentes versions d’un même événement pour en dégager une interprétation fondée sur des faits vérifiables.
hérodote et la religion grecque ? imp pour lui la place des dieux ?
Dans ses écrits, Hérodote insiste sur la place centrale des dieux et des rites communs dans la définition de l’identité hellénique. L’un des termes qu’il emploie fréquemment est “hidruen”, qui désigne l’acte d’installer une divinité dans un espace donné. Cette installation se matérialise ensuite par la construction de temples, de statues et d’autels, qui servent à rendre un culte aux dieux.
qu’est ce que l’anthropomorphisme ?
L’anthropomorphisme, c’est-à-dire la tendance à représenter les dieux sous des traits humains, est un élément fondamental de la religion grecque. Ce procédé permet aux fidèles d’entrer en communication avec le divin, en leur attribuant des comportements et des émotions comparables à ceux des hommes.
quels rôles jouent homère et hésiode dans la construction de l’imaginaire religieux ?
Homère et Hésiode, deux des plus anciennes sources littéraires grecques, jouent un rôle majeur dans la construction de l’imaginaire religieux.
- Homère, à travers l’Iliade et l’Odyssée, met en avant des dieux intervenant dans les affaires humaines, dont les noms sont souvent associés à l’honneur et à la puissance.
- Hésiode, dans la Théogonie, propose une généalogie des dieux, organisant le panthéon grec et structurant les relations entre divinités et hommes.
Cette conception du divin, qui met en avant l’idée d’un ordre hiérarchisé des dieux, aboutit à la création d’images et de statues, qui permettent de rendre un culte à ces puissances surnaturelles de manière concrète.
la religion grec est polythéiste pq ?
La religion grecque est polythéiste, marquée par une grande diversité de divinités :
- Les dieux olympiens, figures majeures du panthéon (Zeus, Athéna, Apollon…).
- Les abstractions divinisées, personnifiant des concepts (Niké pour la Victoire, Eiréné pour la Paix…).
- Les héros divinisés, anciens mortels ayant accédé à la divinité (Héraclès, Asclépios…).
Les Grecs n’hésitent pas à intégrer de nouveaux dieux, à condition qu’ils se montrent efficaces. Par exemple, Asclépios, dieu de la médecine, est accueilli dans le panthéon mais finit foudroyé par Zeus lorsque son pouvoir menace l’équilibre du monde.
Les dieux sont présents dans tous les aspects de la vie : fertilité, santé, guerre, protection du territoire…
Leurs noms sont souvent accompagnés d’épithètes cultuelles, leur conférant des pouvoirs spécifiques en fonction du contexte (Zeus Olympien, Zeus Polieus, Zeus Xenios…).
comment sont vu les dieux quand ils sont personnifiés ?
Même lorsqu’ils sont personnifiés, ils sont toujours pensés en réseau, permettant une répartition précise des pouvoirs. Cette fluidité du divin reflète l’organisation du monde humain.
quels sont les rites qui organisent la religion grecque ?
- Les dieux sont immanents, présents dans le monde des hommes. Zeus, en tant que souverain des dieux, répartit les honneurs entre les différentes divinités et les peuples selon des critères géographiques et politiques.
- Les rites sont avant tout des actes de communication avec les dieux, principalement par le biais d’offrandes.
- La piété ne repose pas sur une croyance dogmatique, mais sur le respect scrupuleux des rituels.
- Les offrandes jouent un rôle central, qu’il s’agisse de nourriture, d’objets précieux ou de sacrifices d’animaux.
- Ne pas honorer correctement les dieux entraîne leur colère, non seulement sur l’individu fautif mais aussi sur l’ensemble de sa communauté.
- La pureté rituelle est essentielle pour interagir avec les dieux : seuls ceux qui respectent les règles de purification peuvent pénétrer dans les espaces sacrés.
comment voit on que les dieux grecs sont anthropomorphes ?
Les dieux grecs sont anthropomorphes, c’est-à-dire représentés sous une forme humaine, tant dans leur apparence que dans leur comportement.
- Ils possèdent un corps humain, mais ne vieillissent pas et ne meurent jamais.
- Leur nourriture est spécifique : nectar et ambroisie, tandis que la fumée des sacrifices leur est offerte.
- Le divin est souvent défini par opposition à l’humain : on pense les dieux en reprenant des caractéristiques humaines et en les sublimant ou en les inversant.
quel est le terme quand un dieu est installé dans un lieu précis ? que peut on dire de ce lieu ?
L’installation des dieux dans un lieu précis est désignée par le terme hidrysis. Cette implantation marque la création d’un espace sacré, distinct du monde profane.
- Le sanctuaire est un lieu dédié à un dieu, où se déroulent les rites.
- Ce lieu est soumis à des règles strictes de pureté.
- La séparation entre espace sacré et profane est fondamentale.
comment c’est visible que le religieux et le pol ne sont pas séparés en grèce ?
En Grèce, le religieux et le politique ne sont pas séparés. La religion est une affaire civique et chaque cité définit son panthéon officiel.
- Les dieux sont impliqués dans la gestion des affaires publiques.
- Les cultes sont administrés par la cité, sans clergé spécialisé.
- L’adoption d’un nouveau culte nécessite le vote de l’assemblée populaire.
Ainsi, la religion n’est pas une sphère indépendante, mais une composante essentielle de l’organisation politique et sociale.
comment la religion est communautaire et collective en grèce ?
La religion grecque repose sur un fonctionnement collectif. À toutes les échelles de la cité, les individus se réunissent pour accomplir des rites en commun.
- La cité est un État structuré autour du religieux.
- Divers groupes participent aux rites : oikos (famille), phratrie (clan), dèmes (quartiers), tribus, cité.
- La cohésion sociale est renforcée par ces pratiques religieuses partagées.
Ainsi, la religion grecque est avant tout une affaire de communauté, où l’individu s’intègre dans un réseau de pratiques collectives dédiées aux dieux.
comment étaient orga les sanctuaires grecs avant le millénaire II ?
Avant le IIe millénaire av. J.-C., les sanctuaires grecs possèdent une organisation spécifique, composée de plusieurs éléments architecturaux et rituels essentiels.
- L’autel, élément central du sanctuaire, est indispensable car c’est là que se déroulent les sacrifices. Il est toujours situé en extérieur, devant le temple.
- Le temple, considéré comme la maison du dieu, abrite une statue de la divinité, mais il ne constitue pas en lui-même un lieu de culte actif. Son décor extérieur est souvent sculpté.
- D’autres bâtiments remplissent différentes fonctions au sein du sanctuaire :
Salles de banquets, où les participants aux rites partagent un repas sacré après les sacrifices.
Portiques et salles dédiées aux offrandes, où sont entreposés les objets précieux dédiés aux dieux.
Stades et théâtres, lieux d’organisation de concours athlétiques et artistiques en l’honneur des divinités.
- Le trésor, un édifice fermé destiné à conserver les offrandes précieuses d’une cité.
Dans les sanctuaires, on trouve de nombreuses statues, non seulement dans les temples, mais aussi dans l’ensemble de l’espace sacré et au-delà.
comment est appelé la statue dans le temple ?
La statue qui se trouve dans le temple est appelée statue de culte :
- Elle représente la divinité vénérée dans ce sanctuaire.
- Contrairement aux idées reçues, le temple n’est pas le lieu principal des sacrifices, qui se déroulent à l’autel extérieur.
- Cependant, les fidèles peuvent y entrer pour prier et contempler la statue.
Autour du temple et dans l’ensemble du sanctuaire, on trouve également d’autres statues représentant des divinités, mais qui ne sont pas considérées comme des statues de culte. Ces œuvres, souvent des offrandes votives, servent à honorer les dieux et marquer la piété des donateurs.
que peut on dire de l’altis ?
L’Altis, sanctuaire de Zeus à Olympie, illustre bien cette organisation religieuse.
- Les Jeux olympiques, institués en 776 av. J.-C., se tiennent tous les quatre ans en l’honneur de Zeus.
- Ces jeux sont liés aux mythes de Pélops et Héraclès.
- La fête dure six jours :
Jour 1 : sacrifices.
Jours 2 à 5 : concours comprenant 13 épreuves sportives.
Jour 6 : remise des récompenses, couronnement des vainqueurs et banquet des prêtres et champions au Prytanée.
- Il est possible de faire consacrer une statue à Zeus en remerciement d’une victoire.
Ce sanctuaire montre bien l’importance des statues et des représentations divines, omniprésentes dans le paysage religieux grec. La distinction entre statue de culte et statue votive reste un élément fondamental de l’étude de la sculpture religieuse.
pq on refuse à une classification des statues ?
Pourquoi renoncer à une classification stricte ?
Deux approches différentes existent :
- Se baser sur la perception des acteurs antiques eux-mêmes, en étudiant leurs représentations et leurs usages des statues (approche émique).
- Tenter une classification externe et objective, souvent limitée face à la fluidité des usages et des significations des statues.
que veut dire agalma ?
Un concept clé dans la compréhension des statues grecques est celui d’Agalma, qui signifie joyau et dérive du verbe « réjouir ».
- Ce terme désigne un objet précieux, ce qui explique son usage pour décrire les statues offertes aux dieux en tant qu’offrandes.
- D’Hérodote à Pausanias, Agalma finit par être utilisé pour désigner directement une statue divine.
- La piété de certains personnages historiques, comme Périclès, illustre bien cette dimension de l’objet précieux consacré aux dieux.
- Cependant, la notion d’Agalma n’est pas uniquement religieuse : elle peut aussi être associée au prestige et à la puissance, comme dans le cas de certains dirigeants qualifiés de « tyrans ».
Ainsi, les statues grecques ne sont pas de simples œuvres d’art : elles sont des objets chargés de sens, oscillant entre offrande, représentation divine et marque de pouvoir.
qu’est ce que sont les termes de Xoanon et bretas ?
- Ces termes renvoient au travail du bois (racler, polir) et aux statues primitives très vénérées.
- Cependant, elles ne sont pas toujours en bois et peuvent être récentes tout en étant liées à d’anciens rituels.
- L’association entre statues primitives et bois ne doit pas être systématique.
Ce qui compte, c’est leur statut de statue vénérable.
qu’est ce que héros et ophidruma ?
- Le terme « siège » désigne une statue pouvant recevoir la divinité.
- L’hidrysis correspond à son installation rituelle.
- Ces statues sont un signe de l’installation des dieux parmi les hommes et servent de réceptacle à la divinité.
qu’est ce que colossos ?
- Exemple emblématique : le colosse de Rhodes, statue du IIIe siècle av. J.-C., représentant Hélios, dieu protecteur de la cité.
- De nombreuses statues sont impliquées dans des rituels, notamment pour remplacer un absent ou un défunt.
- Le terme colossos renvoie à divers objets rituels, allant de simples offrandes à des éléments centraux de rites complexes.
quest ce que eikon ?
Signifie portrait, effigie, avec une forte importance du mimétisme.
Désigne principalement des statues humaines, bien qu’il existe quelques exceptions.
pq une classification des statues n’est pas possible ?
Les termes désignant les statues divines ou humaines montrent des tendances, mais il existe de nombreuses exceptions, rendant une classification stable impossible.
Localisation et rôle dans le rituel :
- Une statue placée dans un temple est souvent impliquée dans les rites.
- Cependant, le rituel central (souvent un sacrifice sanglant d’animaux) se déroule généralement loin de la statue, soulevant la question de sa visibilité dans la mise en scène rituelle.
= Certaines statues ne sont pas conservées dans les temples mais restent impliquées dans les rites.
Une statue devient une statue de culte si elle a été installée par un rituel et reconnue par une communauté.
Certaines statues sont réinstallées, ce qui leur confère une nouvelle fonction cultuelle.
quels indices permettent de nous en dire plus sur le rôle des statues et règlent les difficultés d’interprétation archéologique ?
Lorsqu’un rituel est décrit dans les sources, on peut l’analyser. Mais lorsqu’on ne retrouve que des fragments de statue dans un sanctuaire, il est difficile de déterminer son rôle exact.
Peut-on identifier la fonction d’une statue grâce à son iconographie ?
Indices possibles :
- Base inscrite : permet parfois de connaître la fonction de la statue.
- Matériau : l’or et le calcaire sont souvent associés aux dieux.
- Taille : les statues gigantesques ou plus petites que nature sont plus pratiques à déplacer ou laver.
- Disposition : frontalité ou intégration dans une scène mythologique.
quel est le débat sur l’interprétation des statues ? les deux courants qui s’// ?
- Colonne de gauche : les statues représentent des portraits réalistes de jeunes filles. Argument principal : l’individualisation par les détails iconographiques.
- Colonne de droite : elles représentent des divinités des sanctuaires. Argument principal : certains éléments renvoient au divin (ex : éclat, plume).
L’hypothèse la plus acceptée : ces statues ne représentent pas Athéna mais plutôt des servantes de la divinité.
=> Problème : pourquoi autant d’offrants masculins si seules des femmes sont représentées ? Cela renforce l’idée qu’elles incarnent des figures divines.
la flexibilité du statut des statues jouent un rôle dans la difficulté des classifications :
- Les statues peuvent être intégrées dans un rituel, mais il n’existe pas de catégories rigides.
- Une simple donation peut évoluer en culte au fil du temps, par respect des traditions ancestrales.
- Les anciens connaissaient le contexte et savaient instinctivement si une statue relevait du culte ou d’une offrande.
- Aujourd’hui, sans ce contexte, il est plus difficile d’interpréter ces statues avec certitude.
quels sont les rôles des statues et l’imagerie divine chez les grecs ?
- Les statues s’inscrivent dans des pratiques religieuses et cultuelles.
Cependant, l’imagerie divine ne se limite pas aux statues : on retrouve aussi les représentations sur vases.
Selon Vernant, une image divine est une “présentification” du divin. - Cela vaut aussi bien pour les morts que pour les vivants.
- Dans le cas des dieux, ces images permettent d’établir une communication avec eux.
- Les dieux sont donc présents dans le temps du rituel, ce qui est fondamental pour les hommes.
- C’est cette nécessité de communication qui a poussé les Grecs à représenter leurs dieux sous une forme humaine.
quelle évolution au Vè sur les statues ?
On passe des statues archaïques rigides au style sévère, puis au réalisme du Ve siècle av. J.-C. Les historiens de l’art considèrent souvent cette transition comme un “miracle grec”, une avancée vers un mimétisme parfait.
pour vernant que signifie ce changement de style et du sens des statues ?
Pour Vernant, ce changement de style traduit aussi une évolution du sentiment religieux :
- Une perte progressive du caractère sacré des anciennes statues cultuelles.
- L’art acquiert un rôle plus autonome dans la société.
- Les statues deviennent moins chargées de symboles religieux.
quand cette transformation des statues et de leur sens s’accentue ?
Cette transformation s’accentue après la guerre du Péloponnèse et à l’époque hellénistique :
- Introduction de nouvelles divinités étrangères.
- Apparition du culte royal et du culte impérial.
- Évolution politique : certaines structures de la cité perdent leur sens au profit d’autres formes de pouvoir.
- Cependant, les cités hellénistiques restent dynamiques et réinterprètent leurs sanctuaires.
comment a évoluer la représentation divine ?
La représentation divine a d’abord suivi des formes humaines avant d’évoluer vers une transcendance symbolique.
qu’est ce qu’il faut retenir de Dion de pruse ?
- processus de commande et de contrôle de la cité
- Statue comprise comme un objet matériel mais représentant le dieu
- Phidias comme homère, donnent à voir une puissance divine
- Fusion des conception philosophiques du divin et du rôle des statues anthropomorphiques
- Techné du sculpteur : élaborer les meilleurs moyens visuels pour représenter les fonctions du dieu, au sein d’une tradition poétique et plastique
- Permanence du rôle de présentification du divin dans les statues
que peut on dire sur la présence du premier roi hellénistique ?
Démétrios poliorcète à Athènes.
- querelle de succession entre les dialogues à la mort d’Alexandre
- Prise du titre de rois après victoires militaires
- Grèce balkanique prise dans les rivalités, entre rois hellénistiques.
- Athènes, occupée après guerre lamiaque en 322 aC + démocratie abolie
- Jusqu’à 287 ac, changements de régime // changement d’alliance dans les luttes entre diadoques et occupation partielle du territoire.
- Source principale : plutarque, vie de démétrios = anti modèle, importance des éléments culturels
quels sont les honneurs culturels que reçoivent les 2 gens de la part des athéniens en 307 ?
- Antigone et démétrios : reçoivent les plus hauts honneurs qu’on peut donner à des humains : des honneurs cultuels : dieux sauveurs, autel + prêtre annuel éponyme + fête annuelle => donc un culte aura lieu. On peut nommer chaque année par le nom du prêtre car change chaque année. Un véritable culte.
- Sôter = épiclèse de Zeus + titre honorifique, on peut honorer des hommes sans leur donner des cultes pour autant avec ce terme.
- Les portraits des deux rois seraient tissés sur le péplos offert à athéna.
quels sont les honneurs culturels que reçoivent les 2 gens de la part des athéniens en 304 ?
- Autel dit de démétrios katabaites, on consacre cet hôtel a à l’endroit ou démétrios est descendu de son cheval
- Séjour dans le panthéon, chez sa «soeur ainée», mais débauche
quels sont les honneurs culturels que reçoivent les 2 gens de la part des athéniens en 295 ?
- Décret pour accueillir comme déméter et Dionysos : on l’accueillit donc avec des prières, des - hymnes et sacrifices.
Hymne ithyphallique - Decret pour le reconnaitre comme un oracle
pq pas de remise en cause du rôle des statues mais on a affaire à une crise ?
- honneurs exceptionnels par rapport aux autres cultes royaux
- Critiques à Athènes, citées par plutarque + mauvais présages
- Hymne connu par deux opposants : demochares, douris de Samos
- Unanimité du peuple en 307, puis division politique, oligarchie à la solde de démétrios critiquée de l’intérieur.
- Ne pas oublier dimension culturelle : pillage du panthéon par le tyran lacharès + souillure de démétrios => perdre de confiance en athéna.
Moment ou les athéniens pouvaient douter de leurs dieux. Quand les dieux sont mécontents les humains le comprennent, ceux qui arrivent à comprendre la parole des dieux ils sont forts. Athéna laisse souiller démétrios. Athéna se laisse dépouillé, alors moment de crise qui a pu pousser a aller chercher des sauveurs autre part. Moment de crise religieuse qui ne se reproduit pas après qui va jusque’à des hymnes qui dit que les anciens dieux n’ont plus de forces donc faut les remplacer.
qu’est ce qu’est la statue pour la divinité ?
La statue est le réceptacle de la divinité. Quand on décrit une statue, on parle même parfois : on utilise le nom du dieu pour nommer la statue.
La statue des dieux est un moyen de personnifier le dieu quand on en a besoin, mais quand on quitte l’adoration assez simple des divinités probablement la statue devient une oeuvre d’art qu’une divinité. L’idée de vernueil ca.
Permanence de la fonction de présentification des images divines, compatible avec changements des styles statuaires :
- entre simplicité et élaboration
- Éléments de création pour les sculpteurs
- Attentes visuelles
La dimension artistique montre l’imaginaire des grecs à diff temps.
qu’est ce que la fonction de la statue selon vernant ?
Selon Jean-Pierre Vernant, la statue joue un rôle fondamental en “présentifiant” les divinités, c’est-à-dire en leur donnant une forme visible et reconnaissable. Cette individualisation permet de distinguer les dieux des hommes, bien que les divinités soient souvent représentées sous des traits humains. Ainsi, il devient crucial de préciser quel dieu ou quelle déesse est représenté(e) et d’identifier les signes visuels qui permettent cette distinction.
quels sont les signes visuels qui permettent d’identifier les dieux ?
Pour reconnaître une statue divine :
- Le contexte : Les inscriptions, les textes explicatifs et l’emplacement géographique aident à identifier la divinité représentée.
- Les attributs : Certains objets ou symboles spécifiques, comme le foudre de Zeus ou la peau de lion d’Héraklès, jouent un rôle clé.
- La matière et les techniques : Le choix de matériaux précieux (bronze, or, ivoire) est souvent réservé aux représentations divines pour symboliser leur puissance et leur éclat.
sur quoi repose l’iconographie divine ?
L’iconographie divine repose sur une combinaison d’éléments clés qui forment une véritable “grammaire visuelle” :
- Les attributs : Armes, objets sacrés, vêtements distinctifs, etc.
- La matière et la brillance : Le marbre poli, le bronze ou l’or renforcent l’idée de puissance divine.
- La posture et les gestes : Les dieux sont souvent représentés immobiles ou avec des gestes limités, symbolisant leur éternité et leur pouvoir absolu.
que peut on dire sur la symbolique du corps et de la posture sur les statues divines et humaines ?
- Statues humaines vs divines : Certaines caractéristiques (jeunesse, beauté idéale) peuvent être partagées entre représentations humaines et divines. La taille de la statue est parfois un indice, les statues colossales étant souvent associées aux dieux.
- La gestuelle : Des statues comme les kouros archaïques sont marquées par une rigidité qui exprime la stabilité et l’éternité. Plus tard, à l’époque classique, le naturalisme des postures évolue, mais les statues divines conservent une forme d’immobilité majestueuse, opposée à l’agitation propre aux représentations humaines.
que montre la statue de zeus de l’artémision ?
Zeus de l’Artémision : Cette statue, identifiée comme Zeus ou Poséidon selon l’attribut brandi (foudre ou trident), illustre l’importance du geste et des accessoires dans l’identification divine.
que montre la statue chryséléphantine de zeus à Olympie ?
Statue chryséléphantine de Zeus à Olympie : Inspirée d’Homère et sculptée par Phidias, cette statue incarne la puissance divine à travers la richesse des matériaux et la solennité du dieu assis, évoquant sa maîtrise du destin humain.
et que montre les représentations d’apollon ?
Apollon : Toujours représenté jeune et sans barbe, souvent accompagné de sa lyre ou de son arc. Les cheveux longs et les couronnes de laurier soulignent sa nature victorieuse et divine. Des statues le présentent en mouvement modéré, rappelant son rôle de musicien et de guérisseur.
que représente l’arc comme attribut ?
L’arc, en tant qu’attribut divin, incarne la capacité d’action à distance et symbolise le pouvoir protecteur et offensif des dieux. Il joue un rôle central dans l’agency divine, cette faculté des dieux à intervenir efficacement dans le monde humain.
L’arc est perçu dans la culture grecque comme une arme redoutable en raison de sa capacité à agir à distance. Contrairement à la guerre rapprochée, il évoque une forme de combat jugée plus distante, parfois associée à la lâcheté. Toutefois, cette distance confère à l’arc une puissance symbolique particulière : celle de repousser les maux tout en agissant discrètement et efficacement.
apollon et son arc que pouvons dire ?
Apollon est souvent représenté avec un arc, symbole de sa capacité à dispenser aussi bien la mort que la protection. Un exemple marquant est la mort d’Achille, atteint par une flèche de Pâris guidée par Apollon, dans le seul point vulnérable du héros. Apollon est ainsi associé à cette force lointaine et précise.
Philippe Mondrain souligne les liens entre les différents attributs d’Apollon : l’arc, la lyre et les oracles. L’arc et la lyre partagent une forme arquée, et tous deux produisent leurs effets par la tension des cordes, rendant ces objets comparables. Cette tension symbolise également l’action précise et ciblée du dieu. De plus, Apollon est souvent associé au dauphin, animal symbolisant le mouvement fluide et la transmission rapide des messages divins.
Artemis et son arc ?
Sœur jumelle d’Apollon, Artémis est également représentée avec un arc, illustrant son rôle de chasseresse et de protectrice du monde sauvage. Née à Délos sous un palmier dattier (bois utilisé pour les arcs), elle incarne les jeunes filles refusant le mariage et vivant dans un univers indompté.
Artémis joue aussi un rôle dans l’éducation des jeunes garçons et filles, présidant aux rites de passage vers l’âge adulte. Son arc symbolise également sa faculté à protéger et à délivrer des maux, en particulier lors des accouchements.
éros et son arc ?
Éros Portant lui aussi un arc, Éros symbolise la chasse érotique et le désir. Son arc projette les flèches du désir, frappant les cœurs de manière irrévocable. Représenté tantôt comme un enfant espiègle, tantôt comme un jeune éphèbe ailé, Éros incarne l’imprévisibilité et la violence douce du désir amoureux. Cette métaphore de la chasse illustre l’inévitabilité du désir, à la manière d’une proie atteinte par une flèche en pleine course.
que peut on dire d’Aphrodite et la symbolique du corps dénudé ?
Aphrodite, souvent représentée nue dans la statuaire, incarne la puissance de la sexualité et du désir. L’œuvre célèbre de Praxitèle, l’Aphrodite de Cnide, est la première statue de nu féminin intégral dans l’art grec. Cette nudite peut être fonctionnelle et symboliser la fragilité ou la puissance sexuelle.
La représentation d’Aphrodite se distingue souvent par la présence d’un bouclier miroir, outil lié à la séduction et à l’image de soi. Cette symbolique souligne la maîtrise qu’exerce la déesse sur le désir et la séduction.
que représente Héra ?
Héra est souvent représentée voilée, incarnant la dignité et la solennité matrimoniale. Cependant, certaines représentations la montrent partiellement dénudée, illustrant sa féminité et son pouvoir de séduction, notamment lorsqu’elle charme Zeus dans l’Iliade.