histoire des institutions de st Flashcards
hôpital à l’époque médiévale
- hopital médiévale: à partir du VIème siècle en France, origines orientales (hospitalia = lieu des riche romain pr légions romaines : Notion première d’hébergement et non de soin)
- également en orient : les Bimaristans (mais en plus une fonction de soin avec des med => notion transmisse au H dieu par les croisades).
- Une fonction d’assistance : accueil des indigents (hospitalitas). C’est d’abord un lieu d’accueil (le gite et le couvert) pour ceux qui ne peuvent subvenir à leurs besoins.
- Une fonction religieuse, idée de soigner l’âme
- campagne : « maisons hospitalières »: les zones rurales ou sur les chemins de pèlerinage
- Ville : Hôtel Dieu (1313 pour nimes)
- Activité économique : Pour faire travailler les indigents
- controler par l’églises et financer par les dons/oeuvres (ex l’ordre de Saint Jean de Jérusalem)
époque médiévale : fléaux des épidémies
Fléaux des épidémies du XIVème siècle : croisades (mondialisation) => propagation.
Les structures hospitalières vont se spécialiser en lieux d’exclusion comme la fondation de léproseries où les lépreux sont isolés jusqu’à leur mort, ou les lazarets, autre forme spécialisée d’hôpital où les pestiférés sont isolés ou les voyageurs mis en quarantaine.
L’hôpital sert de lieu d’isolement social.
lèpre : peu contagieuse donc léproseries => surtt fonction d’exclusion
L’hôpital de l’époque moderne
l’époque moderne va de 1492 à 1789
- Restructuration : accueil pauvres « curables » + médecins (conséquences croisades)
- reste religieux mais intérêt croissant de l’État et des municipalités avec création de l’Hôpital Général
- régulation sociale : décret royal 1656; dans les villes importantes mettre les vagabonds au travail => « tirer de leur oisiveté ».
Les critiques :
* La promiscuité : aggravation > guérison.
* le milieu familial qui concurrence l’hôpital « théorie des espèces »
* L’hôpital attire les pauvres et est mal géré. (Critique qui existe encore)
* Révolution => écart eglise => fermeture des écoles de médecine + hôpital = cher => responsabilité sur les municipalités.
Spatialisation :
* 17° : salpêtrerie : spatialisation par grp homogènes avec d’un coté la charité et de l’autre le traitement
* L’hôpital pavillonnaire 19° (groupe par pbrm SOCIAUX)
hopital à Nimes
médiéval : don bourg => H dieu 1313
moderne : municipalité => H général 1482 (cohabite avec H dieu puis fusionnent)
L’hôpital du grand XIXème siècle
- diminution église => augm ouverture corps.
- Michel Foucault “regard qui change” : lien signes cliniques des patients /objectivation par l’ouverture des corps => notion diagnostique mais ttraitment =sdr
- L’hôpital, lieu de savoir et ex médecine professionnelle mais pas encore de connaissances ou de recherches scientifiques.
- naissance de la clinique : Bichat à l’Hôtel-Dieu de Paris.
- Les étudiants apprennent la médecine au pied du malade.
- formation => hiérarchisation : concours de l’internat pour devenir médecin hospitalier : carrières h = peu rémunératrices mais permet avoir clientèle prestigieuse à l’extérieur.
- Spécialisation ARBITRAIRE des médecins et des locaux : regard anatomopathologique.
-
fonction sociale de l’hôpital qui persiste aug paupérisme (pauvres
de + en + rassemblées avec l’industrialisation) - Droit à l’assistance : les indigents ont désormais des droits.
- Lois de 1893 : droit à l’Assistance médicale gratuite pour les sans ressources.
- obligation pr les département création asiles pour les aliénés et h sert tj d’hospice pour les incurables.
hôpital du grand 19° : où ont lieu des grd découvertes ?
en DEHORS de l’h par de la recherche fondamentale (ex pasteur =/ med) puis réapproprié par les med.
hôpital du grand 19° : protection sociale solvabilise l’hopital
- Essor des assurances sociales
- Loi française sur les accidents du travail (1898) : pastron = responsable mais pas coupable.
La fonction sanitaire dépasse la fonction d’hébergement :
* Des médecins plus présents
* Augmentation de la demande de soins
* L’assistance religieuse persiste mais est petit à petit remplacée par une assistance publique et une solidarité.
* Loi de 1941 : accès aux soins pour tous
* Dissociation progressive du sanitaire et du social
L’hôpital contemporain
l’état s’affirme:
* La réforme Debré de 1958 : Robert Debré résistant (son fils Michel Debré est alors premier ministre de De Gaulle) => crée les CHU et temps plein hospitalier pour les médecins (= réforme qui s’inspire du modèle anglo-saxon) = les syndicats médicaux contre le projet : perte de leur activité libérale pour se « fonctionnariser »
- Soins, enseignement et recherche: CHRU (Centre Hospitalier Régional Universitaire)
- réforme psychiatrique et la sectorisation : chaque bout du territoire français est découpé en secteurs avec des unités psychiatriques + État dirige et réparti la médecine et les soins.
L’hôpital contemporain : lois
lois
* 1970 : service public hospitalier et de la carte sanitaire.
* 1991 : SROS (Schémas Régionaux d’Organisation Sanitaire : organiser l’offre de soins en fonction des disparités sur le territoire). et soin de ville
* 1996 : Agences Régionales d’Hospitalisation : pilotent les hôpitaux et répartissent les services.
* 2009 (HPST) : ARS et gouvernance
L’hôpital contemporain: croissance éco et financement
- Croissance économique exceptionnelle : associée aux trente glorieuses.
- L’hôpital absorbe 45 % des dépenses de santé en France.
- 70 % des dépenses hospitalières sont des dépenses de personnel
financement :
o Dotation Globale (DG) : même budget que l’année dernière + taux : se débrouille.
o Tarification à l’activité (T2A): critique: standardise pris des actes => favorisés par les cliniques privées + prbm qualité des soins => durée, tri, codage.
Loi HPST 2009 :
* Montée du pouvoir administratif face au pouvoir médical
* ARS
* Objectifs de performance et de technicisation.
* Hôpital entreprise
profession med
- La médecine n’est pas réductible à la biologie mais se fonde dessus.
- La médecine se fonde sur des savoirs scientifiques mais n’est pas une science
- un savoir-faire / « art ».
- Le médecin est plus qu’un technicien : jugement personnel
La médecine hippocratique
- La famille des Asclépiades : médecins grecs
- Un corpus de textes : hippocratique
- Traités chirurgicaux (ATTENTION : la chri existe depuis le néolithique): en se sédentarisant l’homme va avoir une santé plus faible et la chirurgie apparaît dans ce contexte.
- Épidémies et humeurs
- Airs, eaux, lieux
- Pronostic
- maladies aiguës
- Aphorismes = philo : il est long d’apprendre l’art médical.
- Le passage de l’oral à l’écrit
- Les « techne » : pour les grecques, la médecine n’est pas de la science, mais une techné, un savoir appliqué, au même titre que la sculpture ou que l’équitation.
- Le rationalisme : maladie = conséquence secondaire. “dieu” n’agit que sur l’environnement => médecine peut alors agir.
- L’observation
- notion insalubre
- forme de modération
profession de médecin et de chirurgiens
MEDECIN :
* Le titre de Docteur : Moyen âge (eglise : cours théologie): cle titre n’est pas une question de compétence ou d’efficacité mais de légitimité liée un
diplôme universitaire.
* pas les seuls à s’occuper de la maladie mais se distinguent : hommes riches
qui prétendent être éclairés par un savoir scientifico-divin acquis dans
les Universités.
CHIRURGIENS: (depuis antiquité + efficace que med)
* La corporation des barbiers (inférieur dans hiérarchie mais + efficace)
* Progrès : Félix : chirurgien de Louis 14° soigné la fistule anale du roi. les armes à feu : les chirurgiens sont efficaces pour enlever les
balles.
* Unification : 1803 pour que la chirurgie intègre la médecine et devienne une spécialité médicale.
Les limites de l’activité :
* d’abord des limites en anatomie.
* et surtt limite infectieuse : intervenir
sans asepsie entraine un risque infectieux (Semmelweis qui prônait la nécessité de se laver les mains mais
qui n’a pas été écouté).
* limite liée à la douleur qui prend fin avec la découverte de l’anesthésie au
XIXe (avec de l’éther).
Les kinésithérapeutes comme spécialité médicale
- Gymnastique suédoise/massage/manipulations/agents (thermaux, électriques…) : efficace, permet de guérir les populations.
- Une rare thérapeutique efficace à la fin du XIXème siècle.
- Une spécialisation des médecins (obstétriciens, chirurgiens, neurologues) : Les médecins s’emparent de
ces techniques et vont essayer d’instituer ces techniques comme spécialisation médicale de premier plan. - Des entrepreneurs de changements qui se heurtent aux conservateurs dirigeants les facultés
- Le cas de la radiothérapie. Utilisée par les kinés tournant du XXème siècle, comme une solution pour
améliorer les tissus. Dans les années 20-30, considérée comme un élément de diagnostic, les médecins se
l’approprient.
La difficile reconnaissance professionnelle des kinésithérapeutes
* 1945 : création du titre de « masseur kinésithérapeute » = auxiliaire médical.
* 1979 : études portées à 3 ans.
* 1989 : premiers recrutements en 1ère année de médecine (Clermont et Dijon) = 4 ans officieux.
* 2000 : prescriptions médicales « indicative » 2015, durée d’études portée à 5 ans.
* 2022 : Dispositifs d’accès direct kinésithérapeutes sans prescription médicale