Hépatites chroniques Flashcards

1
Q

Définition de l’hépatite B chronique selon les criteres de laboratoire

% de porteurs en Asie et afrique

Conséquence de % sur la santé publique

A

L’hépatite B chronique est, par définition, la persistance de

l’HBsAg pour plus de 6 mois

En Asie et en Afrique, 10 % à 20 % des gens sont des porteurs chroniques

du virus B.

Il s’agit dans ces régions de la c_ause la plus fréquente
de cirrhose et de carcinome hépatocellulaire_

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2
Q

Famille du VHB

Combien de génotypes existe-t-il ?

Combien de jours peut il survivre dans environnement

A

famille des Hepadnaviridae.

8 génotypes différents (A à H) que l’on retrouve dans différentes régions géographiques

Le VHB a la capacité de résister 7 jours dans l’environnement.

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3
Q

Nommer 3 protéines qui se retrouvent dans la nucléocapside et dans l’enveloppe externe du virus

Dire si ces antigenes sont directement détectables dans le sang ou non

A
  • HBsAg : antigène de surface sur l’enveloppe externe, détectable dans le sang
    • Anti-HBs : Anticorps détectable dans le sang

- HBcAg : protéine core dans la nucléocapside, non détectable dans le sang
• Anti-HBc : Anticorps détectable dans le sang qui témoigne d’un contact
antérieur
avec le VHB

  • HBeAg : protéine précurseuse de la protéine core, aussi dans la nucléocapside, mesurable dans le sang l_ors de la réplication virale_
    • Anti-HBe : Anticorps détectable dans le sang
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4
Q

Associer le Dx à la sérologie intiale

  • HBsAg + :

- HBsAg + depuis > 6 mois :

- HBsAg - et :

  • • Anti-HBs - et anti-HBc - :
  • • Anti-HBs + et anti-HBc - :
  • • Anti-HBs + et anti-HBc + :
A

- HBsAg + : diagnostic d’infection au VHB

- HBsAg + depuis > 6 mois : diagnostic d’hépatite B chronique

- HBsAg - et :

  • • Anti-HBs - et anti-HBc - : patient non infecté et non vacciné
  • • Anti-HBs + et anti-HBc - : patient non infecté, mais vacciné
  • • Anti-HBs + et anti-HBc + : infection antérieure au VHB guérie
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5
Q

% hépatite chronique aprés Hépatite aigue :

% Cirrhose en hépatite chronique :

% Hépatocarcinome en hépatite chronique :

A
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6
Q

3 Tests pour déterminer la « phase » de VHB (à faire si HBsAg +) :

A

HBeAg,

anti-HBe,

HBV-DNA (par PCR quantitatif)

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7
Q

Définir la phase d’immunotolérance et sa durée

4 Test de labos synonyme de cette phase :

A
  • Phase initiale couramment prolongée (20 ans à 30 ans) fréquente dans les pays
    orientaux où le virus est transmis en période périnatale

- Patient très contagieux, mais non « malade »

  • HBsAg +
  • HBeAg + : marque une réplication virale intense
  • ADN viral sérique très élevé
  • AST et ALT normales : réaction immune absente (immunotolérance)
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8
Q

Définir la phase d’immunocompétence

4 test symbolisants cette phase

A
  • Développement d’une réponse immune contre le virus (après quelques
    semaines ou plusieurs années)
  • Première phase d’hépatite active
  • Présence d’une réaction inflammatoire qui crée des lésions nécroinflammatoires hépatiques
  • Élimination partielle ou totale du VHB peut suivre l’épisode
  • HBsAg +
  • HBeAg + : marque une réplication virale toujours présente
  • ADN viral sérique en diminution (tentative d’élimination de VHB par la
    réaction immunitaire)
  • AST et ALT augmentent : nécro-inflammation hépatique
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9
Q

Définir la phase de portage inactif :

4 tests symbolisant cette phase

A
  • Phase où le système immunitaire contrôle l’infection
  • C’est un état d’équilibre où la faible expression des antigènes viraux réduit
    l’attaque que le système immunitaire entreprend contre les hépatocytes
  • Phase d’hépatite inactive, peu d’inflammation hépatique à la biopsie et faible
    risque de cirrhose
  • HBsAg +
  • Séroconversion dans le système HBe : réplication virale contrôlée par le
    système immunitaire
    • HBeAg -

À partir de cette étape, plusieurs types d’évolutions peuvent survenir (les points 4, 5, 6, 7).
• Anti-HBe +
- ADN vi_ral sérique en faible quantité ou indétectable_
- AST et ALT : normales, pas d’inflammation

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10
Q

Définir la phase d’Hépatite HBeAg négative (hépatite à mutant précore):

4 tests symbolisant cette phase

A
  • Étape tardive qui survient après la période de séroconversion de l’HBeAg
  • Elle est due à la sélection et à la réplication d’un mutant naturel préexistant
    contenant des substitutions nucléotidiques. Le mutant échappe à l’anti-HBe du
    système immunitaire
  • Phase d’hépatite active, plus haut taux de cirrhose de toutes les phases
  • HBsAg +
  • HBeAg -
  • Anti-HBe +
  • ADN viral sérique détectable, mais variable
  • AST et ALT : augmentées, car il y a hépatite
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11
Q

Définir la phase de Réactivation (réactivation de HBeAg après séroconversion)

4 tests symbolisant cette phase

A
  • Reprise de la réplication virale avec réaugmentation de la charge virale
  • Cette situation se rencontre essentiellement chez les patients
    immunosupprimés
  • HBsAg +
    - HBeAg + : marque une nouvelle séroréversion chez un patient qui avait déjà
    subi une séroconversion
  • AST et ALT : augmentées, car il y a hépatite
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12
Q

associer la sérologie au dx ou à la phase

A
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13
Q

2 Investigations à faire suite au diagnostic de VHB

A
  • Bilan hépatique complet
  • Imagerie hépatique (écho, TDM ou IRM)
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14
Q

donner les mécanisme d’action du Peg-interferon

Taux d’éfficacité

avantages

inconvénients

A

• Effet anti-viral direct : antifibrotique et antiprolifératif
• Stimule la réponse immune T
• Avantages : durée limitée (48 semaines), pas de résistance, séroconversion
« s » de 3 à 5 %, séroconversion « e » de 25 %
• Inconvénients : injection, effets secondaires majeurs, nécessité de suivi
strict

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15
Q

donner les mécanisme d’action des analogues nucléosidiques

Taux d’éfficacité

avantages

inconvénients

A

• Inhibent l’activité de la polymérase du virus B
• Bloquent la réplication virale
• Avantages : très bien tolérés, efficaces (négativation de l’ADN dans 75 % à
93 % des cas), séroconversion du « e » chez 30 % des patients
• Inconvénients : à long terme, possibilité de développement de résistance
selon l’agent utilisé, surveillance de la fonction rénale

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16
Q

% de risque de cirrhose à 20 ans

Nommer 7 facteurs de risque

A

• 20 % à 20 ans

• Facteurs de risque d’évolution vers la cirrhose :
o Âge de l’infection
o Réactivations antérieures
o Coinfection virale (VHD, VHC, VIH)
o Consommation d’alcool
o Syndrome métabolique ou NASH
o Immunosuppression
o Mutant précore

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17
Q

Carcinome hépatocellulaire (CHC)

% par année chez les patients avec VHB chronique et cirrhose

Peut-il y avoir en CHC sans cirrhose ? pourquoi ?

A

• Incidence de 2 % à 8 % par année chez les patients avec VHB chronique et
cirrhose

Il peut y avoir un CHC associé à l’infection au VHB même en l’absence de
cirrhose. En effet, le VHB a des effets pro-oncogènes directs.

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18
Q

Nommer 6 complicaions extra-hépatiques associées au VHB chronique

A

Maladie à complexe immun (PAN, glomérulonéphrite membraneuse,
syndrome de Guillain-Barré, cryoglobulinémie, myocardite)

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19
Q
  • Vaccination
  • Pour les bébés de mères porteuses du VHB chronique
    • Vaccin à la naissance et immunoglobulines (HBIG)
    • Réduit les risques de transmission à moins de 5 % si administré dans les 12
    heures suivant la naissance
  • Pour les bébés de mères porteuses du VHB chronique avec haute charge virale
    • Envisager de traiter la mère au troisième trimestre avec les analogues des
    nucléosides
A
  • Vaccination
  • Pour les bébés de mères porteuses du VHB chronique
    • Vaccin à la naissance et immunoglobulines (HBIG)
    • Réduit les risques de transmission à moins de 5 % si administré dans les 12
    heures suivant la naissance
  • Pour les bébés de mères porteuses du VHB chronique avec haute charge virale
    • Envisager de traiter la mère au troisième trimestre avec les analogues des
    nucléosides
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20
Q

Définir l’hépatite C chronique

A

persistance de l’infection à VHC (ARNVHC
positif) après 6 mois.

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21
Q

Réservoir du VHC

A

infecte exclusivement l’humain

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22
Q

Combien génotype VHC

le plus prévalant en amérique nord et en égypte

A

Il existe 6 génotypes
différents (1 à 6). Celui le plus prévalent en Amérique du Nord est le G1, alors que c’est
plutôt le G4 en Égypte

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23
Q

Que signifie la présence d’un ictere aigue en VHC ?

Combine de % de patients resteront porteurs à vie aprés une primo inf

A

Lors de l’infection initiale, une _présentation ictérique aiguë signifie que le
patient a plus de chance d’éliminer le virus.
_

C’est cependant une minorité de patients qui vont guérir, puisque 75 à 80 % des patients infectés resteront porteurs chroniques du VHC.

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24
Q

% porteur qui

  • auront une hépatite chronique
  • auront une cirrhose
  • auront peu de dommages
A
  • 15 à 20 % auront peu de dommages hépatiques
  • 60 % présenteront une hépatite chronique avec des lésions histologiques variables
  • 20 % présenteront une cirrhose après 20 ans
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25
Q

Donner 6 cofacteurs détemrinants dans l’évolution de l,infection à VHC

A

diabète,

obésité,

alcool,
coinfection avec VHB et/ou VIH,

sexe masculin,

âge

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26
Q

Comment ont dx VHC chronique ?

qu’elles sont les investigations à faire ?

A

Après une infection aiguë à l’hépatite C, la présence d’ARN-VHC positif pendant 6 mois et plus, accompagnée d’anti-VHC positif, signe la présence d’une hépatite C chronique.

  • *L’investigation inclut :**
  • Anti-VHC
  • ARN du VHC (PCR qualitatif ou quantitatif) si anti-VHC +
  • Génotypage du VHC
  • Bilan hépatique complet
  • Imagerie hépatique
  • Évaluation de la fibrose
  • • Fibroscan : examen de choix pour le suivi et pour la prise en charge
  • • Biopsie hépatique au besoin
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27
Q

Traitement
Il faut référer à un expert au besoin (gastro-entérologue, hépatologue ou infectiologue) pour
le traitement de l’hépatite C. Il s’agit d’un domaine en constante évolution, et il y a
d’ailleurs eu des changements importants de l’arsenal thérapeutique dans les dernières
années (antiviraux directs : régimes thérapeutiques sans IFN, plus efficaces et avec
beaucoup moins d’effets secondaires).
Depuis avril 2018, les anti-viraux directs sont remboursés chez tous les patients, peu
importe le stade de fibrose. Tous les patients ont donc accès à un traitement.
On emploiera divers régimes thérapeutiques selon le génotype, les traitements antérieurs
et la présence ou l’absence de cirrhose. Les antiviraux directs seront le plus souvent
employés. L’interféron n’est pratiquement plus utilisé.

A

Traitement
Il faut référer à un expert au besoin (gastro-entérologue, hépatologue ou infectiologue) pour
le traitement de l’hépatite C. Il s’agit d’un domaine en constante évolution, et il y a
d’ailleurs eu des changements importants de l’arsenal thérapeutique dans les dernières
années (antiviraux directs : régimes thérapeutiques sans IFN, plus efficaces et avec
beaucoup moins d’effets secondaires).
Depuis avril 2018, les anti-viraux directs sont remboursés chez tous les patients, peu
importe le stade de fibrose. Tous les patients ont donc accès à un traitement.
On emploiera divers régimes thérapeutiques selon le génotype, les traitements antérieurs
et la présence ou l’absence de cirrhose. Les antiviraux directs seront le plus souvent
employés. L’interféron n’est pratiquement plus utilisé.

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28
Q

3 complications du VHC

A
  • Cirrhose
  • Carcinome hépatocellulaire (CHC) : 2 à 4 % par an en présence de cirrhose
  • Manifestation extra-hépatiques : glomérulonéphrite membrano-proliférative,
    cryoglobulinémie mixte, porphyrie cutanée tardive, arthralgie et myalgie
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29
Q

Hépatite auto-immune

Prévalence :

H vs F :

A

La prévalence est de 1-20/200 000 et la

maladie touche 3 femmes pour 1 homme

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30
Q

DX hépatite auto-immune

A
  • Bilan auto-immun positif : ANA + Anti-muscle-lisse (AML) ou anti-LKM
  • Hypergammaglobulinémie sérique
  • Biopsie compatible avec hépatite auto-immune
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31
Q

Nommer les 2 types d’HAI

A
  • Type 1 : anticorps ANA et AML
    • La plus fréquente
  • Type 2 : Anticorps ANA et anti-LKM
    • Davantage prévalente chez les enfants (30%)
    • Présentation initiale plus souvent sévère
32
Q

présentations possibles de l,HAI

A

Le mode de présentation est très variable :

  • Cytolyse asymptomatique
  • Hépatite aiguë ictérique ou non
  • Cirrhose avec HAI « active »
  • Cirrhose constituée burn out (cirrhose sans activité à la biopsie)
  • Insuffisance hépatique aiguë
33
Q

tx hépatite auto-immune

A

La prednisone ou le budésonide (si absence de cirrhose), avec ou sans azathioprine, constituent le traitement médical.

Il y a aussi, dans certains cas, possibilité d’évolution vers la nécessité d’une transplantation hépatique (exemple : si cirrhose décompensée ou insuffisance hépatique aiguë fulminante).

Parfois, le traitement médical peut être cessé si la réponse est complète (après plusieurs
mois de traitement) et si la réévaluation par biopsie hépatique démontre l’absence d’activité
inflammatoire. La rechute post-arrêt de traitement est cependant souvent la norme (85 %).
Les patients ayant présenté une insuffisance hépatique ou une hépatite sévère au moment
du diagnostic ne devraient probablement pas cesser leur traitement.

34
Q

qu’est ce que la Cholangite biliaire primitive

H vs F

Maladies associées

A

La cholangite biliaire primitive (CBP) est une maladie auto-immune qui entraîne une
cholestase. Il y a principalement une atteinte des canaux biliaires interlobulaires de
dimension microscopique.

La maladie atteint 9 femmes pour 1 homme et est souvent associée avec d’autres m_aladies auto-immunes comme la maladie coeliaque, des maladies thyroïdiennes et le syndrome de Sjögren._

35
Q

Présentation clinique de la CBP

A

La présentation clinique est très variable :

  • Cholestase asymptomatique
  • Symptômes classiques : prurit et fatigue
  • Ictère (pronostic plus sombre)
  • Cirrhose constituée
36
Q

Dx CBP

Utilité de la biopsie

A
  • Phosphatase alcaline (PAL) à plus de 1,5 fois la valeur normale
  • Anticorps anti-mitochondrie (AMA) à un titre de plus de 1/80
  • IgM augmentées
  • La biopsie hépatique n’est pas essentielle au diagnostic mais peut parfois être
    réalisée.
37
Q

TX CBP

Objectif du traitement

A
  • Acide ursodéoxycholique (Urso)
    • Objectif : PAL < 1,67 de la valeur normale, avec une bilirubine et des
    transaminases normales
  • Transplantation hépatique : nécessaire s’il y a une progression vers l’insuffisance
    hépatique
38
Q

Définir la cholangite sclérosante primitive

A

La cholangite sclérosante primitive (CSP) est une maladie auto-immune qui entraîne une cholestase.

Cette fois-ci, contrairement à la CBP, il y a principalement une atteinte des
canaux biliaires intra- et extra-hépatiques macroscopiques.

Elle entraîne de l’inflammation
et de la fibrose.

39
Q

CSP

H vs F

Prévalence

A

La CSP atteint 7 hommes pour 3 femmes. C’est une maladie assez rare, avec une
prévalence de 1/100 000 aux États-Unis.

Dans 80 % des cas, elle est associée à une MII.
Les patients atteints ont une prédisposition familiale.

40
Q

Causes de CSP

A

La CSP peut être primaire, ou secondaire à :

  • Hépatolithiases ou cholédocholithiases
  • VIH
  • Ischémie
  • Trauma biliaire
  • Cholangiopathie à IgG4
  • Cholangiopathie toxique (5FU)
41
Q

Présentations cliniques CSP

A

La présentation clinique est très variable :

  • Anomalie radiologique
  • Cholestase asymptomatique
  • Symptômes classiques : prurit et fatigue
  • Ictère, cirrhose ou insuffisance hépatique
  • Perte de poids : penser à exclure un cholangiocarcinome
42
Q

Dx CSP

Que faut il toujours penser à faire durant l,investigation

A
  • Augmentation de la phosphatase alcaline (PAL), mais cytolyse aussi possible
  • Sténoses et/ou dilatation à l’imagerie par résonance magnétique des voies biliaires (MRCP)
  • Biopsie compatible : fibrose concentrique en pelure d’oignon (pas nécessaire au
    diagnostic si MRCP concluante)

- Toujours penser à faire une coloscopie longue à la recherche d’une MII

43
Q

Complications de la CSP

A
  • Cirrhose biliaire
  • Cholangites à répétition
  • Abcès hépatiques
  • Sténose dominante
  • Complication de la cholestase : malabsorption et ostéoporose
  • Cholangiocarcinome : 15 % des patients
    • Augmentation des CA 19-9 (plus de 100 UI/mL) : fortement suggestif
    • Diagnostic : imagerie, brossage endoscopique, cholangioscopie, FISH,
    biopsie
    • Sténose dominante à l’imagerie ou masse intra-hépatique
44
Q

Traitement et prise en charge de la CSP

A

Il y a peu de traitements à offrir au patient.
- Autrefois, on utilisait systématiquement l’acide ursodésoxycholique (UCDA)
• Hautes doses d’UCDA : Associées à une augmentation des complications,
hautes doses non utilisées depuis plusieurs années
• UCDA 13-15 mg/kg (doses standards) : Peut être envisagé mais pas de
recommandations claires puisque bénéfice incertain…
- S’il y a une sténose dominante à la MRCP : CPRE avec brossage, +/- dilatation ou
pose de prothèse (très important d’éliminer la possibilité d’un cholangiocarcinome)
- Si la maladie est avancée : greffe hépatique
Dans le cadre de la prise en charge, il est très important de faire un dépistage du
cholangiocarcinome, de l’adénocarcinome de la vésicule biliaire et du cancer colorectal (si
MII associée).
- MRCP et CA 19-9 annuels
- Si MII associée : colonoscopie avec biopsies multi-étagées annuellement

45
Q

Définir l’Hémochromatose

Nommer 3 causes

A

L’hémochromatose est une maladie créant une surcharge en fer multi-organique (foie,pancréas, coeur etc.). Elle peut être héréditaire ou acquise.

- Héréditaire : maladie qui affecte le métabolisme du fer par une mutation du gène
HFE (ou autres plus rares) sur le chromosome 6

Acquise :

- surcharge en fer exogène (transfusions répétées) ou

- endogène (destruction exagérée de l’hémoglobine dans les cas d’anémie hémolytique)

46
Q

Hémochrom HFE

prévalence

Homo ou hétérozygote

A
  • Touche 1/250 des caucasiens nord-européens
  • 85 % à 90 % des patients atteints sont homozygotes pour la mutation C282Y
  • Expression phénotypique variable
47
Q

Une diète normale apporte __________de fer et le corps en absorbe _________.

La quantité absorbée est modulable et dépend des réserves du corps (plus on en manque, plus on en absorbe).

Par contre, il est impossible de ___________ du fer.

A

Une diète normale apporte de 10 à 20 mg de fer et le corps en absorbe de 1 à 2 mg.

La quantité absorbée est modulable et dépend des réserves du corps (plus on en manque, plus on en absorbe).

Par contre, il est impossible de réguler l’excrétion du fer.

48
Q

Qu,est ce que l’hepcidine ?

Qu’elle est sa fonction ?

Ou est elle formée ?

dans qu’elles cas est elle diminuée ?

A

l’hepcidine, l’hormone régulatrice de l’absorption du fer fabriquée par les hépatocytes, peut diminuer l’absorption en fer en se liant à la ferroportine dans les entérocytes.

Ceci a pour effet d_’inhiber l’absorption intestinale du fer._

La production d’hepcidine est diminuée en cas d’anémie,
d’hypoxémie ou d’érythropoïèse inefficace.

49
Q

Comment l’HFE affecte l’hepcidine ?

A

l’expression de l’hepcidine est diminuée ce qui
augmente de façon inappropriée l’absorption du fer et occasionne une accumulation de fer dans le sang et dans les organes.

50
Q

Présentation clinique de la HFE

Quand les sx apparaissent ils si pas dépisté avant ?

A
  • Diagnostic fortuit dans un contexte de dépistage familial
  • Si le diagnostic n’a pas été posé avant, les symptômes apparaissent vers l’âge de 40 à 60 ans.

• Classique : « diabète bronzé »

• Peau : hyperpigmentation (zones exposées au soleil, organes génitaux,
zones cicatricielles)

  • Foie : hépatomégalie, cirrhose, carcinome hépatocellulaire
  • Pancréas : diabète (mort des cellules bêta des îlots de Langerhans)

• Hypophyse : insuffisance hypophysaire (hypothyroïdie, insuffisance
surrénalienne)
• Articulation : arthropathie (2e et 3e métacarpes)
• Myocarde : insuffisance cardiaque

51
Q

4 moda Dx de la HFE

A
  • Saturation de la transferrine de plus de 45 %
  • Fer et ferritine élevés
  • Génotypage HFE
  • Biopsie hépatique ou IRM
52
Q

Tx de la HFE

A

Le traitement consiste en des phlébotomies sériées si les réserves en fer sont augmentées.

Si le bilan martial est normal, on effectuera un suivi annuel avec bilan hépatique et bilan martial.

53
Q

Quand faire un dépistage familial de la HFE, en quoi consiste le dépistage

A

Un dépistage familial s’impose chez les parents du 1er degré d’un patient atteint. Il inclut :

  • Bilan martial
  • Génotype HFE
54
Q

définir la Stéato-hépatite non-alcoolique (NASH)

Prob rare ou fréquent ? Prévalence

Impact sur santé publique ? pourquoi ?

A

La stéatose correspond à une accumulation de triglycérides dans le parenchyme hépatique.

La stéato-hépatite non-alcoolique est fréquente.

On retrouve une stéatose simple à l’échographie chez environ 30 % des gens.

Avec l’augmentation de la prévalence de l’obésité et du syndrome métabolique, elle est en voie de devenir la première cause de cirrhose, de carcinome hépatocellulaire et de greffe hépatique en Amérique du Nord.

55
Q

Décrire les carcatéristiques et l’évolution histologiques de la NASH

Est similaire celle alcoolique

A

La stéato-hépatite implique une stéatose accompagnée d’un infiltrat inflammatoire, de corps de Mallory, d’hépatocytes ballonisés et de degrés variables de fibrose.

Histologiquement, les caractéristiques de la stéato-hépatite non-alcoolique sont tout à fait similaires à ceux de la stéato-hépatite alcoolique.

L’évolution de cette maladie peut se faire selon un continuum : stéatose => stéato-hépatite => cirrhose => carcinome hépatocellulaire

56
Q

Nommer d’autres conditions pouvant induire une stéetose hépatique qui ne sont pas des NASH

A
  • Jeûne ou malnutrition
  • Certains médicaments : amiodarone, stéroïdes, méthotrexate, tamoxifène
  • Alcool
  • Hépatite C
  • Maladie de Wilson
  • Syndrome métabolique (obésité et diabète)
  • • Le syndrome métabolique entraîne un état d’hyperinsulinémie.
  • • L’augmentation des acides gras libres arrivant au foie entraîne la stéatose.
  • • Des cytokines pro-inflammatoires entraînent l’évolution vers la stéatohépatite.
  • • Le stress oxydatif et les radicaux libres mènent à la fibrose.
57
Q

4 Présentations cliniques de la NASH

A

Encore une fois, la présentation clinique est variable :

  • Asymptomatique
    - Hépatomégalie
  • Cirrhose
  • Carcinome hépatocellulaire
58
Q

4 indices pour DX NASH

A
  • Cytolyse légère à modérée (3 fois la limite de la normale)
  • Syndrome métabolique
  • Exclusion d’autres causes de stéatose
  • Absence de consommation d’alcool significative
59
Q

Tx de la NASH

A
  • Il n’y a pas de traitement spécifique.
  • La modification des habitudes de vie est primordiale (modification de la diète,
    activité physique, perte de poids).
  • La vitamine E peut être considérée chez les non-diabétiques sans cirrhose.
  • Correction des facteurs de risque (exemple : diabète de type 2, dyslipidémie)
  • Limiter les insultes hépatiques supplémentaires (alcool, Rx)
60
Q

Définir brievement la maladie de wilson (MW)

A

La maladie de Wilson est une maladie héréditaire rare. Elle est caractérisée par des atteintes au niveau hépatique, neurologique et psychiatrique dues à une surcharge en cuivre.

61
Q

Décrire la physiopathologie de la MW

A

Le gène impliqué est le ATP7B, sur le chromosome 13.

C’est ce gène qui code pour une ATPase qui est un transporteur du cuivre.

La réduction de l’excrétion du cuivre dans la bile et l’incapacité à incorporer le cuivre dans la céruloplasmine (transporteur plasmatique du cuivre) entraîne une accumulation hépatique.

62
Q

Présentation clinique de la MW

A

Plusieurs organes peuvent être atteints :
- Foie : présentation variable
- Cerveau
- Reins
- Cornée
Le patient peut aussi présenter des symptômes neuropsychiatriques tels : troubles du mouvement, de la marche, de l’élocution, du comportement ou de la cognition.

63
Q

Dx MW svt à quel âge ?

en quoi consiste l’investigation ?

A

Le diagnostic est posé en moyenne entre 5 et 35 ans.

L’investigation pourra démontrer :
- Anneaux de Kayser-Fleischer à l’examen ophtalmique
- Céruloplasmine diminuée
- Cuivre urinaire des 24 heures augmenté

Les anneaux de Kayser-Fleischer sont deux formations arrondies de couleur jaune verdâtre, présentes à la périphérie de l’iris des yeux. Ils sont dus à l’accumulation de sels de cuivre dans le sang. Manifestation retrouvée le plus souvent au cours de la maladie de Wilson.

64
Q

tx de la MW

A

Traitement

  • Agents chélateurs du cuivre
    • Pénicillamine
    • Trientine
65
Q

Déficit en alpha-1-antitrypsine (A1AT)

qu’est ce que l’A1AT ?

Son rôle ?

Mx associées à défficit ?

A

inhibiteur de protéases tissulaires (par exemple,
l’élastase). Elle est synthétisée par les hépatocytes. Elle inactive l’élastase neutrophilique alvéolaire qui détruit les alvéoles pulmonaires. Le déficit en alpha-1-antitrypsine est associé à de l’emphysème ainsi qu’à une hépatopathie chronique.

66
Q

physiopathodéficit en A1AT

A

De multiples mutations génétiques (plus de 100) sont associées à la maladie.

Il y aura atteinte hépatique si la mutation de l’A1AT conduit à un défaut d’exportation à l’extérieur des hépatocytes.

À la biopsie, on verra d’ailleurs une accumulation anormale d’A1AT dans les hépatocytes à la coloration PAS.

67
Q

Présentation clinique du déficit en A1AT

A

Encore une fois, la présentation clinique est variable :

  • Chez les nouveaux-nés : hépatite, ictère néo-natal
  • Chez les enfants et les adultes : cirrhose, insuffisance hépatique
68
Q

DX du déficit

A
  • Déficit en A1AT
  • Biopsie compatible
69
Q

Tx du déficit en A1AT

A

Traitement de support

70
Q

Décrire l’évolution de la maladie alcoolique

A

L’évolution de la maladie hépatique alcoolique est aussi un continuum : stéatose à
hépatite alcoolique aigüe à cirrhose à carcinome hépatocellulaire

71
Q

5 FR de mx alcoolique

A
  • Quantité d’alcool consommée
  • Durée de la consommation
  • Sexe (femmes plus à risque)
  • Variations individuelles d’origine génétique et métabolique
  • Cofacteurs (syndrome métabolique, VHC)
72
Q

Nommer les 2 systemes enzymatiques impliqués dans le métab de l,alcool

Décrire leurs produits

A
  • Alcool déshydrogénase (ADH)
  • CYP450 2E1

Ces 2 systèmes métabolisent l’alcool de la façon suivante : Alcool éthylique à
acétaldéhyde (toxique pour le foie) à acétate.

73
Q

Stéatose apparaît quasi systématiquement après une consommation d’alcool de _____g/jour sur une longue période de temps ou lors d’épisodes de consommation massive

Est sx ou asx ?

Réversible ou irréversible ?

A

Stéatose apparaît quasi systématiquement après une consommation d’alcool de 60 g/jour sur une longue période de temps ou lors d’épisodes de consommation massive

  • Asymptomatique
  • Réversible à l’arrêt de l’alcool
74
Q

Hépatite alcoolique aiguë

Secondaire a : _____

S/S : _________

Risques pour le foie ?

Impact sur les infections ?

A
  • Secondaire à la consommation importante et répétée d’alcool
  • Symptômes non spécifiques : ictère, sensibilité hypocondre droit, fièvre,
    diminution de l’état général
  • 50 % de cirrhose sous-jacente
  • 30 % présentent de l’ascite
  • Insuffisance hépatique assez fréquente
  • Susceptibilité à l’infection
  • Risque de décès si sévère
75
Q

Investigations de l’hépatite lacoolique aigue et que verra-t-on ?

A
  • Bilans : AST et ALT augmentées (rarement plus de 300-500 U/mL)
  • Ratio AST/ALT supérieur à 2
  • Bilirubine très augmentée et INR augmenté

• Histologie : stéatose, infiltrat neutrophilique, corps de Mallory,
hépatocytes ballonisés, fibrose

76
Q

Tx Hépatite alcoolique aiguë

A

• Arrêt de l’alcool

• Possibilité de prednisolone ou de prednisone si hépatite
sévère (Maddrey, MELD, Glasgow, encéphalopathie hépatique)

  • Nutrition entérale
  • Pentoxyfilline
77
Q
A