GREVES Flashcards
1
Q
pouvoir: France
A
- En France, le pourcentage de travailleurs syndiqués baisse et aujourd’hui ils ne représentent que 8% des salariés, c’est l’un des taux les plus faibles d’Europe.
- Une étude montre que, de 2010 à 2017, la France a perdu 125 journées de travail à cause de grèves. Selon l’Institut syndical européen, la France arrive en deuxième position en Europe pour ce qui est de la grève.
- Depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale, le taux de syndicalisation des salariés français baisse régulièrement. Les experts disent qu’aujourd’hui les syndicats ne présentent pas un front uni et que ces derniers années les salariés ont été découragés par les échecs des syndicats face au gouvernement.
- Les événements de mai 1968 ont mené à une hausse moyenne de 10% des salaires et une hausse de 35% du salaire minimum et la grève générale de juin 1936 a mené à l’obtention des congés payés.
- Les syndicats sont consultés par le gouvernement lors des réformes sociales. La loi Larcher de 2007 stipule que toute modification du code du travail doit se faire après consultation des syndicats. Cela garantit que les voix des grévistes sont entendues.
- Les syndicats sont financés par des cotisations des adhérents mais aussi par l’État. Certains pensent que cette dépendance financière à l’État les encourage à coopérer avec le gouvernement plutôt que de défendre les droits des salariés.
2
Q
pouvoir: Suisse
A
- Il y a la coopération entre ouvriers et patronat le plus forte dans le monde. Les grèves et les manifestations sont aussi rares, car les syndicats préfèrent de résoudre des problèmes dans un moyen diplomatique.
- Selon les chiffres de l’Office fédéral de la statistique, entre trois et dix grèves éclatent chaque année en Suisse depuis l’an 2000. 6000 personnes participent en moyenne à de tels mouvements. Environs, un quart des salariés se sont syndiqués.
- Cependant, il y avait trois fois plus de grèves en 2022 que durant les deux années précédentes.
- En 2023, des centaines de milliers de femmes, 300’000 selon l’union syndicale suisse ont défilé dans toutes les grandes villes de Suisse pour faire valoir leurs droits. Ils voulaient une augmentation de l’âge de la retraite et protestaient contre les violences sexistes et sexuelles. En plus, ils voulaient l’application de l’égalité salariale et une réduction Réduction de la durée du travail : plein temps d’au maximum 30 à 35 heures par semaine, en lieu et place du piège du temps partiel et du sous-emploi.
3
Q
pouvoir: Algerie
A
- Le gouvernement limite sévèrement le droit de grève et alors en 2023 il a publié e deux décrets limitant le droit de grève et l’activité syndicale. Premièrement, le décret, a dressé une liste exhaustive de fonctions et de secteurs pour lesquels les mouvements sociaux ne seront plus tolérés par exemple les magistrats, les corps de l’administration pénitentiaire et les contrôleurs de la navigation aérienne ou maritime ou encore ceux qui appartiennent aux corps spécifiques de l’administration comme les directeurs des établissement publics de l’éducation.
- Un autre décret paru le même jour impose pratiquement dans tous les secteurs d’activité en Algérie un service minimum obligatoire qui ne peut être inférieur à 30 % de l’effectif total des travailleurs concernés par la grève.
- Un syndicaliste du secteur de l’éducation dit que « le décret du 23 octobre fixe des conditions incapacitantes au droit de grève. »
- En 2019, pendant les grèves contre le gouvernement, des centaines de manifestants pacifiques ont été arrêtés les autorités algériennes ont intensifié leur répression des manifestations à l’approche de l’élection présidentielle, en menant des arrestations arbitraires, en dispersant par la force des manifestations pacifiques contre l’élection présidentielle, et en poursuivant en justice et emprisonnant des dizaines de militantes pacifiques.
4
Q
efficaces: France
A
- Selon une comparaison statistique, la France dénombre le plus de journées de grève pour 1 000 employés, soit 118 jours par an. Ce chiffre est très élevé par rapport aux pays comme les États-Unis (5 jours pour 1 000 employés) ou la Suisse (1 jour pour 1 000 employés).
- Les événements de mai 1968 ont mené à une hausse moyenne de 10% des salaires et une hausse de 35% du salaire minimum et la grève générale de juin 1936 a mené à l’obtention des congés payés.
- Depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale, le taux de syndicalisation des salariés français baisse régulièrement. Les experts disent qu’aujourd’hui les syndicats ne présentent pas un front uni et que ces derniers années les salariés ont été découragés par les échecs des syndicats face au gouvernement.
- En France, le pourcentage de travailleurs syndiqués baisse et aujourd’hui ils ne représentent que 8% des salariés, c’est l’un des taux les plus faibles d’Europe.
- Les syndicats sont financés par des cotisations des adhérents mais aussi par l’État. Certains pensent que cette dépendance financière à l’État les encourage à coopérer avec le gouvernement plutôt que de défendre les droits des salariés.
- Dans certains cas, les manifestations et les grèves obtiennent satisfaction. Par exemple, les événements de mai 1968 (manifestations et grèves) ont mené à une hausse moyenne de 10% des salaires et une hausse de 35% du salaire minimum et la grève générale de juin 1936 a mené à l’obtention des congés payés. Cependant, ce n’est pas toujours le cas. Par exemple, les grèves de 2003 et 2010 contre la réforme des retraites ainsi que les manifestations contre La Loi Travail de 2016 n’ont obtenu que quelques concessions.
- De décembre 2019 à février 2020, des centaines de milliers de Français ont protesté contre la réforme des retraites. De nombreuses manifestations ont eu lieu en France – la tour Eiffel et le Louvre étaient fermés. Plus des deux tiers de la population considéraient que la mobilisation contre la réforme des retraites était « justifiée ». La réforme était considérée comme inéquitable et injuste et tous les syndicats étaient opposés à un allongement possible de la durée du travail. En mars 2020, malgré les manifestations, le gouvernement a adopté la réforme des retraites sans le vote des députés.
- Le mouvement des « Gilets Jaunes » est né en octobre 2018 pour protester contre la hausse du prix des carburants et la baisse du pouvoir d’achat. Les manifestations ont continué jusqu’en 2020. Les manifestants portaient des gilets réfléchissants et les utilisaient comme symbole contre l’augmentation des taxes sur les carburants. Les « Gilets Jaunes » ont mis en place des barrages pour bloquer la circulation, surtout sur les ronds-points, et ont barré la sortie de certains sites de production comme les raffineries.
5
Q
envers politiques: France
A
- Depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale, le taux de syndicalisation des salariés français baisse régulièrement. Les experts disent qu’aujourd’hui les syndicats ne présentent pas un front uni et que ces derniers années les salariés ont été découragés par les échecs des syndicats face au gouvernement.
- En France, le droit de grève est inscrit dans la Constitution et la grève est dépénalisée depuis 1864. Les experts disent que le syndicalisme français est très différent de celui d’autres pays européens parce qu’il s’agit de « syndicale protestataire ».
- Selon un sondage Odoxa, la grande majorité des salariés préfèrent la négociation à la lutte.
- Le public français a tendance à soutenir les mouvements sociaux quand il s’agit d’une revendication d’intérêt général mais quand il s’agit d’une revendication d’un groupe de travailleurs pour leurs propres intérêts, les Français peuvent être assez critiques.
- En janvier 2020, l’opinion publique était plutôt favorable aux grèves contre la réforme des retraites proposée par le gouvernement d’Emmanuel Macron parce qu’elle concernait tout le monde.
- En décembre 2018, la grande majorité des Français trouvaient le mouvement des gilets jaunes (contre le pouvoir d’achat et les impôts) justifié mais en avril 2019 seuls 20 % des Français avaient de la sympathie pour le mouvement. La plupart d’entre eux trouvaient que les violences perpétrées lors des manifestations des gilets jaunes étaient inacceptables (45%).
6
Q
attitudes: Quebec
A
- En 2022, le taux de syndicalisation au Québec était de 36%
- En décembre 2023, près d’un million d’élèves étaient privés de cours, selon le cabinet du ministre de l’Éducation parce que plus de 566 000 travailleurs du secteur public québécois étaient en grève.
- Sept Québécois sur dix ont soutenu les travailleurs même quand les écoles de leurs enfants étaient fermées.