GRAM + Flashcards
Genre staphylococcus
- 32 espèces différentes (S. aureus, S. intermedius, S. hyicus)
- Forme grappe de raisin
- Croissancre dans milieux non enrichis
- colonies moyenne blanches ou dorées
- Anaérobies facultatifs
- Immobile
- Pas formation de spore
- Test oxydase négatif
- Test catalase positif
- Production de coagulasse
- Résistant dans l’environnement
- S. aureus, S. intermedius produisent hémolyse mais pas S. hyicus
3 espèces à connaitre des Staphyloccoccus
S. aureus, S. intermedius, S. hyicus

Staphylococcus aureus
Milieux selectif d’identification du Staphylocoque doré ?
- Gélose hypersalée au mannitol
Rose => Jaune
- Beta-hémolyse donc zone de lyse claire sans changement de couleur marqué autour colonie dans culture en gélose au sang
Exigence en oxygène des staphylococcus ?
Anaerobie facultative
Staphylococcus :
Catalase :
Oxydase :
Hemolyse :
Coagulase :
Staphylococcus :
Catalase : positif
_Oxydase :_négatif
Hemolyse : oui (sauf hyicus)
Coagulase : positive ou negative selon espèce
Aureus positif
Intéret catalase ?
Pour les bactéries à Gram positif, la recherche de cette enzyme permet de différencier :
- les bactéries catalase + : par exemple le genre Staphylococcus
- les bactéries catalase - : par exemple le genre Streptococcus
(Gram- tous catalase)
Oxydase
Les bactéries possédant l’enzyme oxydase peuvent oxyder le N-diméthyl-paraphénylène diamine, ce qui donne des produits violacés.
▪Apparition d’une tache violette→la bactérie est oxydase+
▪Si rien n’apparaît→bactérie est oxydase-
Coagulase
La coagulase provoque la coagulation du plasma sanguin. C’est un facteur de virulence (Présent chez S.aureus.)
La pathogénicité d’une espèce est généralement corrélée à la production de coagulase.
Facteur de virulence
produit ou structure d’un micro-organisme qui contribue au pouvoir pathogène (estimé par la quantité de cas mortels et/ou à la capacité d’un micro- organisme d’envahir les tissus de l’hôte et de provoquer une maladie).
Habitat de staphylococcus
- Flore commensale des animaux à sang chauds
(la peau, les muqueuses, tractus digestif, uro-génital et respiratoire (20 à 50% de la population est porteur))
air, sols, poussières et surtout du matériel de traite (réservoirs secondaires de staphylocoques).
En élevage, les principaux réservoirs des staphylocoques sont :
- les mamelles des animaux infectés (présence des bactéries dans les mamelles et excrétion dans le lait)
- la peau de la mamelle et des trayons, particulièrement lorsque celle-ci s’avère lésée (gerçures, crevasses, plaies, blessures) ou surinfectée.
→Germes opportunistes causant des infections pyogènes
(Suppuratives)
Infections
- Mammites (nécoses,gangrènes)
- Dermatites
- Arthrite du jeune animal
- maladies nerveuse (méningite)
- Epidermis exhudative (S.hyicus)
- Pneumonie
- Affection hépatique
- Orchite (inflammation du testicule)
- Avortement occasionnel
- Pyohémie par les tiques (S.aureus)
- INTOXICATION ALIMENTAIRE
Diagnostique Staphylococcus
Diagnostique à partir de prélèvements : - sécrétions
- blessures
- abcès
- sang
Puis analyses microscopiques et biochimiques →Caractéristiques des colonies
→Hémolyse ou non
→Coagulase et catalase positif
→Pas de croissance bactérienne dans milieu MacConkey (contient de la bile et permet d’identifier les Enterococcus intestinaux)
→profile biochimique
Traitement Staphylococcus
- Antiobiotiques
Mais résistance (S.aureus)
- Prévention:
→Conditions d’hygiène générales et du matériel de traite
→Désinfection correcte du cordon pour éviter l’infection des animaux nouveaux-nés
→Vaccination disponible pour certaines espèces mais pas toujours efficace
Streptococcus : Points essentiels
✓ Forme: en chaîne
✓ Croissance dans des milieux enrichis
✓ Colonies petites normalement hémolytiques et translucides
✓ Anaérobies facultatifs
✓ Habituellement immobiles
✓ Test oxydase négatif
✓ Test catalase négatif
✓ Susceptibles à l’assèchement (importance du milieu de transport)
✓ Trés exigeant puisqu ́ils nécessitent sang ou sérum dans le milieu de culture
✓ Hémolyse en agar sang
✓ Pas de croissance en agar MacConkey
Quels sont les 3 groupes de streptococcus et apparence macroscopique

Streptococcus identification microspique
Gram+
Sphérique ou ovoïde, par paire ou en chaine
Non mobile
Non sporulante

Test pour identifier Streptococcus ?
Camp-test contribue à l’identification des Streptococcus agalactiae (B) (et des Listeria) (mis au point par Christie-Atkins-Munch-Pertersen)
Exigence en oxygène des streptococcus ?
Anaerobie facultatif
(fermentatif)
Streptococcus :
Catalase :
Oxydase :
Hemolyse :
Micro-organismes exigeants
Catalase : négatif (≠ des Staph)
Oxydase: négatif
Hémolyse : fréquente
→Hémolyse a , hémolyse b…
NB. Les Streptocoques à hémolyse a sont généralement moins pathogène que ceux à hémolyse b
Sensibles à l’assèchement : mise en culture rapide
Structure antigénique: la présence de différents antigènes dans la paroi des streptocoques permet de les classer en groupes antigéniques (groupe de Lancefield : A, B, C, D, E,…)
Streptococcus Habitat
Flore habituelle des animaux:
- Cavité buccale
- Voies respiratoire
- vagin→contamination des jeunes à la naissance
- Tube digestif (entérocoques considérés maintenant comme faisant partie d’un genre à part, le genre enterococcus)
(près de 50% des hommes sont porteurs)
→Infections opportunistes et suppuratives (cheval, vache, porc…)
Streptocoques Infection
Les streptocoques sont, après les staphylocoques, les bactéries pyogènes n° 2.
Ils causent :
- Infection respiratoire - Pneumonie
- Caries
- Mammite bovine ( S.agalactiae, S.dysgalactiae, S.uberis)
- Méningite porcine (S.suis) – septicémie chez le nouveau né - Orchite (inflammation du testicule)
- Arthrite du jeune animal→boiterie
- (avortement occasionnel)
- Oreillon équine (S.equi)
- Infections (S.suis)
Streptococcus Diagnostique
Le diagnostic peut se faire de manière indirecte ou directe :
- dosage des anticorps dans le sang de l’animal (réponse immunitaire)
- en mettant en évidence le germe (ex : prélèvement du liquide synovial, pus, de gorge…)
Analyses microscopiques et biochimiques:
- Caractérisation de l’hémolyse (alpha ou béta)
- Détection antigènes de paroi particulier (classification de Lancefield permet de classer les différents strepto suivant un antigène polysaccharidique de la paroi)
- Pas de croissance sur un milieu de MacConkey
- Catalase et oxydase négative
- PCR pour certaines espèces
+ antibiogramme
Streptococcus traitements
Antiobiotiques
Prévention:
→Conditions d’hygiène générales et du matériel de traite
→Désinfection correcte du cordon pour éviter l’infection des animaux nouveaux-nés
→Vaccins disponibles généralement inefficaces
Corynebacterium Points essentiels :
✓ 3 espèces importantes en vétérinaire: C.bovis (pas pathogène), C.pseudotuberculosis (pathogène), C.renale (pathogène)
✓ Isolement en couples de deux
✓ Involucrées sur les mammites comme Streptococcus et Staphylococcus
✓ Bactéries pléomorphes
✓ Exigeantes, milieux enrichis
✓ Présentes dans les membranes muqueuses
✓ Causent des infections pyogènes
✓ Anaérobies facultatifs
✓ Immobiles
✓ Catalase positif
✓ Oxydase négatif
3 espèces importantes en vétérinaire des Corynebacterium
C.bovis (pas pathogène), C.pseudotuberculosis (pathogène), C.renale (pathogène)
Corynebacterium identification macroscopique
Développement lent en milieux de culture usuels
→milieu de Loeffler (3/4 de sérum de bœuf et 1/4 de bouillon coagulé à 80 °C). Ce milieu n’est pas vraiment sélectif mais les corynebactéries s’y développent plus vite que d’autres germes.
→ Milieux au sang additionnés de tellurite (0,02%) qui sont plus sélectifs mais plus lents→ colonies grises ou noires (réduction de la tellurite)

Corynebacterium identification microscopique
Morphologie hétérogène :
- bâtonnets légèrement incurvés
- extrémités effilées ou en forme de massue Cellules disposées :
- en V (les cellules restent souvent attachées entre elles après division→disposition angulaire) = « en lettre chinoise »
- en palissade de cellules parallèles

Corynebacterium
Exigence :
Oxygène :
Catalase :
Oxydase :
Hémolyse :
Exigence : exigeant, utilisation milieux selectif
Oxygène : Anaérobie facultatif
Catalase : Positif
Oxydase : Negatif
Hémolyse : positive ou négative selon les espèces
corynebacterium : Habitat
Flore habituelle: muqueuses | peaux | tractus respiratoire
Pathogénicité (ovin et bovin) : Lors d’une lésion
C. pseudotuberculosis : intracellulaire facultatif (se réplique dans les phagocytes)
C. renale : appareil urinaire
(près de 50% des hommes sont porteurs)
Corynebacterium : Infection
Infections opportunistes:
bactérie pyogène→supuration
(sauf C.bovis où l’infection est associée à une faible réponse immunitaire. Présent dans 20%)
- Infection de l’appareil uro-génital
- Infection hépatique
- Pneumonie
- Orchite
- Arthrite du jeune animal→boiterie - Avortement occasionnel
- Balanoposthite ulcéreuse (C.renale) - Lymphangite ulcéreuse (C.pseudotuberculosis)
Corynebacterium diagnostique
✓ Diagnostic à partir de prélèvement du pus, tissus affectés, urine.
✓ Puis analyse microscopique et biochimique.
✓Ensemencement en agar sang, agar sang sélectif, agra MacConkey.
Test compémentaire : amplification nde l’hémolyse de rhodococcus equi en présence de C. pseudotyberculosis
Corynebacterium Traitements
Antibiotiques :
Traitements locaux
Prévention:
→Conditions d’hygiène générales
→Désinfection correcte du cordon pour éviter l’infection des animaux nouveaux-nés
Rhodococcus : Points essentiels
✓ Bacillus ou coques Gram +
✓ Croissance dans des milieux non enrichis ✓ Colonies muqueuses couleur rose-saumon ✓ Pas hémolyse
✓ Aérobies
✓ Immobiles
✓ CAMP +
✓ Saprophytes du sol
✓ Pathogènes respiratoires pour les poulains
Rhodococcus identification macro et micro
Macroscopique : colonies lisses, muqueuses ou rugueuses pigmentées (couleur orange, rose-saumon), sans hémolyse. Culture optimale à 30°C.
Microscopique
GRAM +
Dimension : jusqu’à 5mm Morphologie : bacille ou coque Non mobile
Non sporulante
Présence de capsule
Intracellulaire facultative dans les macrophages (inhibition de la fusion lysosome-phagosome)

Rhodococcus
Exigence en oxygène:
Catalase:
Oxydase:
Alcoolo-résistant:
Hémolyse:
CAMP:
Cultivable sur un milieu de base à températures élevées
Exigence en oxygène: aérobie
Catalase: positif
Oxydase: négatif
Alcoolo-résistant: faiblement
Hémolyse: non
CAMP: positif
Rhodococcus : Habitat
Présent de manière casi-ubiquitaire
Sol (saprophyte du sol)
Les micro-organismes saprophytes vivent dans l’eau dans l’air ou le sol. Ils se nourrissent de matière organique en décomposition.
Fèces de nombreux animaux (bovins, chats, chèvres, chevaux, chiens, daims, lapins, moutons, opossums, pigeons, poules, porcs…)
Flore : intestin des chevaux (poulains)
→ Pathogène opportuniste causant des infections chez le poulain (porcin, bovin, l’homme immuno-déprimé….)
Genre Rhodococcus Infection
- Poulain (Rhodococcus equi)
- pneumonies aiguës (détresse respiratoire et mort en quelques jours)
- pneumonies chroniques suppuratives (traitement difficile et souvent mortelles en quelques semaines)
- abcès de l’intestin
- entérites avec diarrhées (souvent mortelles)
- avortements entre 8 et 11 mois de gestation (à l’autopsie, les foetus présentent des micro-abcès dans le parenchyme pulmonaire).
Rhodococcus Diagnostique
Facteurs à considérer :
Age du poulain, historique de l’exploitation, cliniques (signes respiratoires, radiographies du thorax…):
Evidence de la présence de R.equi
Prélèvements :
- pus des lésions - trachéens
Analyses macroscopiques, microscopiques et biochimiques et :
- Absence de croissance sur milieu de MacConkey
- test de fermentation des sucres : négatif (TEST API)
- Test d ́oxidation-fermentation : négatifs
- profile biochimique avec des kits commerciaux
- culture fécale ( > 106 R. equi/g de féces→valeur diagnostique) -Test CAMP + avec S.aureus: hémolyse complète
Actinomyces : Points essentiels
✓ Gram + qui présentent des filaments ramifiés
✓ Croissance lente dans les milieux de culture
✓ Pathogènes opportunistes qui provoquent des réactions inflammatoires
✓ Actinomyces, Arcanobacterium, Actinobaculum - Anaérobies et anaérobies facultatifs
- Morphologiquement hétérogènes
- Pas spores
- Immobiles
- Colonisent les muqueuses
✓ Nocardia
- Aérobies
- Immobiles
- Spores dans les filaments
- Se développent dans l ́agar Saboureud dextrose - ZNM positifs
- Saprophytes du sol
✓ Dermatophilus congolensis - Aérobie
- Zoospores mobiles
- Pas de croissance en agar Sabouraud dextrose - ZNM positifs
- Se trouvent dans les croûtes de la peau
Actinomyces : Identification Macro/Micro
Culture lente en milieu labo
GRAM +
Dimension : filaments pouvant aller jusqu’à 1mm (<< taille des filaments des champignons
eucaryote : 5mm)
Morphologie : bactéries individuelles sphérique et colonies formant des structures filamentaires semblables à des hyphes (certaines espèces présentent des filaments ramifiés)
Non mobile Non sporulante

Actinomyces Habitat
Habitat: muqueuses (cavité buccale)
Pathogènes opportunistes de nombreuses espèces (canin, bovin, porcin…)
Actinomyces Infections
- Abcès buccaux
- Abcès pulmonaires
- Abcès au niveau de l’appareil digestif
- Arcanobacterium pyogenes: blessure suppurante dans tous les systèmes - Actinomyces viscosus: Actinomycose canine
- Actinomyces bovis: Actinomycose bovine
- Actinobaculum suis: Cystite et pyélonéphrite porcine
Actinomyces Diagnostique
Prélèvement d’exsudat (liquide s’épanchant hors de son espace naturel), de tissus…
Analyse macro, micro et biochimique
- Coloration ZNM négative
- Absence de croissance sur milieu de MacConkey (37oC-5 jours) - Hémolyse en fonction de l ́espèce

Actinomyces traitements :
Traitements:
- Chirurgie
- Antibiotiques
Prévention:
Surveiller l’état bucco-dentaire
Norcadia
✓ Habitat: Saprophytes du sol
✓ Pathogenèse: Infection associé à l ́immunodépression. Infection par inhalation
✓Diagnostique: exsudats, observation de filaments ramifiés, cultive du microorganisme en agar sang ou des milieux sélectifs. Incubation des plaques à 37oC 10 jours.
✓ Critère d ́identification: colonies (blanches, pulvérulentes, inodores) en agarsang normalement visibles après 5 jours. En agar Sabouraud dextrose après 5 jours on observe des colonies oranges plissées. Les frottis colorés par Gram montrent des colonies filamenteuses en forme de bâtonnets et coques.
✓ Infection de Nocardia asteroides
Nocardiose canine: N.asteroides
Mastitis nocardial bovine: N.asteroides

Dermatophilus congolensis
besoin de CO2 pour vivre | équidés | Habitat: peau (3ans croutes sèches) | zoospores
✓ Pathogenèse: Pas d ́invasion dans la peau saine. La capacité d ́invasion garde relation avec la virulence. Cette invasion provoque une réponse inflammatoire aigue. Cette inflammation et la formation d ́exsudats permet le développement de croûtes solides avec de nombreux filaments ramifiés.
✓Diagnostique: échantillons de la peau et des croûtes. Filaments ramifiés avec de zoospores.
✓ Culture en agar sang a 37oC avec 2,5-10% CO2 pendant 5 jours.
✓ Identification: après 48h, on observe des colonies de 1mm jaunes et hémolysés
✓ Pas de croissance en Agar Sabouraud dextrew
✓ Pas nécessaires les preuves biochimiques pour l ́identification ✓Infections: Dermatophilose et sporotrichose cutanée. Plus
fréquent chez les animaux jeunes. Dans la peau surtout D. congolensis
Genre Listeria : Points essentiels
✓3 espèces importantes pathogènes: L.monocytogenes, L. ivanovii, L.innocua
✓ Bacilles petits
✓ Croissance dans des milieux non enrichis
✓ Tolèrent un ample spectre de température et pH
✓ Petites colonies hémolysés en agar sang
✓ Anaérobies facultatifs
✓ Catalase positifs
✓ Oxydase négatif
✓ Preuve CAMP positive avec S.aureus mais pas avec R.equi
✓ Mobilité a 25oC
✓Hydrolysent la esculine
✓ Saprophytes
✓ Epidémie de listériose souvent associés à l’alimentation avec ensilages
3 espèces patogènes importantes de Listeria
L. monocytogenes, L. ivanovii, L. innocua
Listeria identification
Macroscopique :
Milieux non enrichis, spectre large de t° et pH
Beta-hémolytique
Microscopique :
GRAM +
Dimension : jusqu’à 2 mm
Morphologie : Petits bacilles
Mobile (flagelle)
Non sporulée

Genre Listéria
Exigence en oxygène:
Température:
pH:
Catalase:
Oxydase:
Hémolyse:
Genre Listéria
Exigence en oxygène: anaérobie facultatif
Température: 4oC-45oC
pH: 5,5-9,6
Catalase: positif
Oxydase: négatif
Hémolyse: oui
Listeria Habitat
Bactéries saprophytes ubiquistes
IMPORTANTES INFECTIONS ALIMENTAIRES GRAVES PROBLÈMES DE SANTÉ
Pathogénicité : surtout Listeria monocytogenes Très résistantes à la désinfection
Attention à la nourriture ensilée
(sol, végétaux, eau, fèces d’animal sain…)
Listéria infections
Infections sur la consommation d’alimentation contaminée (ou lésion de la muqueuse nasale ou orale) : ovins, caprins, bovin
Listeriose
- Septicémie
- Encéphalite
- Avortement
Listeria Diagnostique
- Signes cliniques (surtout si associé ensilage)
- Prélèvement (Liquide céphalo-rachidien +tissu médullaire, cotyledons contenus de la caillette
listeria : Traitements
Antibiotiques: très sensible : rares souches résistantes
Prévention: contrôle de l’alimentation, hygiène
Erypelothrix : Points essentiels
✓ Bacilles petits (forme lise) ou filamenteux (forme rugueuse) ✓ Gram +
✓ Croissance dans des milieux non enrichis
✓ Colonies petites avec hémolyse incomplète
✓ Anaérobies facultatifs ✓ Immobiles
✓ Catalase négatif
✓ Oxydase négatif
✓ Coagulasse positif
✓ Forment SH2 le long de la ligne d ́ensemencement en agar TSI ✓ Agent responsable d’érysipèle porcine et érysipèle de la dinde
Erysipelothrix Identification
Culture en milieu classiques.
Colonies transparentes, blanchates ou jaunatres.
Taille en fct du type de colonies : lisse ou rugeuses

Erysipelothrix
Exigence en oxygène:
Catalase:
Oxydase:
Hémolyse:
Acido-alcoolo-résistant:
Particularité:
Erysipelothrix
Exigence en oxygène: anaérobie ou anaérobie facultatif `
Catalase: négatif
Oxydase: négatif
Hémolyse: alpha-hémolyse sur gélose au sang
Acido-alcoolo-résistant: non
Particularité: production de H2S (sulfure d’hydrogène)
+kit commerciaux
NB. Résistant à la dessiccation, au froid, et même à la congélation.
Erysipelothrix Habitat
Répandue dans le monde entier→ubiquitaire
Présent dans:
- matière organique en décomposition
- eau
- *- certains aliments (salaisons)**
- Flore commensale de nombreux animaux sains (porcins, poissons, oiseaux…)
E.rhusiopathiae : chez les moutons, les bovins, les chevaux, les chats et les chiens, les poissons
Erypsipelothrix Infections
Infection par contact
Infection du porc (oiseau, poisson , reptiles, volailles… ) →Rouget du porc
Formes cliniques:
- Forme localisée (érysipeloide, arthrite, atteinte cardiaque, pneumonie : rouget respiratoire)
- Forme cutanée généralisée
- Septicémie (peu fréquent mais si non traitée mortelle en 2 à 3 jours)
- Infection de l’agneau dans conditions d’hygiène médiocre ou mouton = arthrite | lésion podale
- Maladie professionnelle (fermiers/poissonniers ; moins fréquemment : vétérinaire)
Erypsipelothrix Diagnostique
- Forme cutanée : la culture doit se faire à partir d’une petite biopsie pratiquée au bord de la lésion
- Autres formes : prélèvement sanguins, urine, salive
Puis analyse macro, micro , biochimique
- Ensemencement en agar sang et MacConkey 24-48h à 37oC
- Critères d ́identification: morphologie colonial après 48 h et absence en MacConkey.
Erysipelothrix traitement
Traitement:
Antibiotique (pénicilline)
Prévention:
Chez le porc, la vaccination est efficace (mais il n’existe pas de vaccins pour l’homme)
Bacillus points essensiels
)✓ Bacilles grands
✓ Produisent des spores très résistantes (dessiccation, hautes
températures…)
✓ Aérobies ou anaérobies facultatifs
✓ Croissance dans des milieux non enrichis
✓ Catalase positif
✓ Oxydase négative
✓ Généralement il s ́agit de microorganismes non pathogènes
✓ Bacillus anthracis produit antrax
✓ Bacills licheniformis est impliqué dans des avortements sporadiques en
bovins et ovins
Bacillus identification
GRAM +
Dimension : 0,5 à 2,5 mm sur 1,2 à 10 mm
Morphologie : bâtonnets droits, flagelle péritriche : système de flagelle qui recouvre tous les côtés de la surface
d’une bactérie (généralement)
Mobile (généralement mais chez B.anthracis les flagelles
sont non fonctionnels→pas de mobilité)
Forment des endospores (résistance à la chaleur, aux UV, désinfectants chimiques, dessiccation)

Bacillus
Exigence en oxygène:
Catalase:
Oxydase:
Hémolyse:
Bacillus
T° optimale de culture : 30 à 37°C (mais résistante entre 5°C et 44°C). Certaines espèces comme Bacillus infernus survivent à des T° de 60°C.
Exigence en oxygène: aérobie ou facultatif
Catalase: positif
Oxydase: variable
Hémolyse: non
Bacillus Habitat
ubiquitaire | sol
Intérêt des espèces non pathogènes pour l’homme:
- biofilms,
- activité fongique
- insecticide
- peut servir à repeupler la flore intestinale avec une bactérie non pathogène
- production d’antibiotiques
Infections
- *- B antharacis → maladie du charbon chez les animaux et chez l’homme
- B. cereus→intoxication alimentaire chez l’homme**
Bacillus : Infections
Maladie du Charbon B. anthracis
Transmission: contact direct (traverse la peau intacte)favorisée par blessures (tiques, lésions, piqûres de mouches) NB. Endospores résistent dans le sol ou les produits animaux pendant des DECENNIES !!
- Éraflures de la peau (95%)→charbon cutané (macrophages et cellules dendritiques infectés) ; mortalité allant jusqu’à 50%
- Inhalation endospores → charbon pulmonaire (macrophages alvéolaires infectés) ; mortalité 100%
- Endospores intestinales (viande contaminée)→charbon intestinal avec fièvre, vomissement et douleur abdominale
Virulence : Facteurs de virulence porté par 2 plasmides
B.cereus
Présents dans les épices, riz frit réchauffé, germes de légumes, concombre→intoxication alimentaire (de 6 à 16h d’incubation) avec vomissement et diarrhée
Bacillus Diagnostique
Prélèvement: attention à se protéger pour éviter le contact avec la bactérie Sang ou tissus
Puis analyse macro, micro , biochimique
- Coloration gram (bacilles blueus en chaîne) →Culture , PCR
Cadavres suspects:
- Gonflés
- Pas de rigor mortis
- Sang obscure sans coaguler
- Hémorragies
- JAMAIS OUVRIR (sporulation)
Bacillus Traitements
B. anthracis:
Traitement:
Antibiotiques efficaces si les concentrations de toxine de sont pas critiques
Prévention:
La vaccination du bétail et des hommes est possible Eviter les insectes (piqûres)
Gestion adéquate des cadavres
Clostridium Points essentiels
✓ Milieux enrichis
✓ Hemolyse b
✓ Spores
✓ Mort subite
✓ Souches d ́interêt: C.botulinum, C.tetani, C. perfringens
✓ Bacilles grands
✓ Plus de 100 espèces identifiées (moins de 20 sont pathogènes)
✓ Anaérobies
✓ Catalase négatif
✓ Oxydase négatif
✓ Mobiles la majorité par flagelle péritriche (sauf C.perfringens)
✓ Les colonies de C.perfringens contiennent des zones de double hémolyse
✓ Les pathogènes se classifient en fonction du mode et du site d ́action de ses
exotoxines (neurotoxiques, histotoxiques…)
✓ Produisent plusieurs forme de maladie dans beaucoup d ́espèces
Clostridium 3 souches d’interets ?
C.botulinum, C.tetani, C. perfringens
Clostridium Identification
Macroscopique : Les cultures nécessitent des milieux enrichis. Colonies lisses ou irrégulières en fonction des espèces. Taille des colonies : de l’ordre du mm.
Microscopique : Bâtonner, non mobile ou flagelle péritriche, sporulante en absence d’O2

Clostidium
Exigence en oxygène:
Catalase:
Hémolyse:
Exigence en oxygène: anaérobie
Catalase: négatif
Hémolyse: oui
La fermentation des sucres, la production de sulfure d’hydrogène, la coagulation du lait permettent de distinguer les différentes espèces de Clostridium.
NB. Les produits carnés contiennent des acides aminés facilement disponibles qui favorisent la croissance des Clostridium.
Clostridium : Habitat
On trouve les bactéries dans:
- Sol
- Végétation
- Flore normale de l’homme (tube digestif)
- Flore de certains animaux (par exemple le cheval)
Clostridium infection générales
La pathogénicité est due aux toxines produites par la bactérie
(neurotoxines, entérotoxines…)
Les Clostridium sont responsables de maladies aux manifestations diverses :
- Diarrhée
- Infection de l’œil
- Arthrite
- Mammite gangreneuse - Nécrose hépatique
+ morts subites
Et peuvent favoriser l’évolution d’autres infections par exemple ils favorisent le piétin (du à d’autres bactéries).
Clostridium Botulinium
Maladie : Botulisme (Declaration obligatoire)
Lieu toxine : Tissus animaux et végétaux decompo, sols, eau, fientes, conserves maisons
Infections ruminants ou homme : absorption de la toxine au niveau intestinal→circulation lymphatique → nerfs
→inhibition de la libération d’Ach dans la jonction neuro-musculaire ou Inhibition de la transmission synaptique→paralysie flasque
Forme aigüe: Mort en quelques heures
Symptômes: Diarrhée, animal tête baissée, difficulté de préhension et de mastication , paralysie de la langue, perte de salive, démarche anormale puis paralysie progressive débutant par le train postérieur. →Mort plusieurs jours plus tard après paralysie des muscles respiratoires
Diagnostique:Mise en évidence de la toxine (sang) ou de la bactérie (fèces, vomi, aliments suspects, tissus infectés)
Traitement:Antitoxine (neutralise la toxine)
Prévention:Vaccination
Risque pour l’homme:Attention au matériel contaminé
Clostridium tetani
Maladie : Tetanos
Lieu toxine : Sol excréments need plaie profonde pour anaérobie
Infections : Toxi-infection non contagieuse due à une neurotoxine.
Mort de la bactérie→libération de la toxine→fixation sur les terminaisons nerveuses→migration le long des axones→ atteinte de la moelle épinière : inhibition des interneurones inhibiteurs→stimulation permanente des muscles striés→ paralysie des muscles respiratoires→asphyxie
Symptômes:
- contractures avec raideur de l’encolure
- rigidité des oreilles et raideur des membres
- difficulté de préhension et de déglutition (contracture des masséters)
- procidence de la membrane nictante
→Tout stimulus provoque des contraction musculaires.
Diagnostique:
Une blessure préexistante et signes cliniques = base du diagnostique.Prélèvement des épanchements de la blessure pour analyse
_Traitement:_Antitoxine (neutralise la toxine) + antibiotique + sedatifs +myorelaxants
_Prévention:_Vaccination
Clostridium perfringens
Maladie : Gangrène gazeuse
Lieu toxine : Sol excréments quelques tractus sains (Entrée voie orale puis diff sanguine)
Infections : toxines nécrosantes augmentent la quantité de tissus nécrosés→libération de contenu cellulaire qui favorise la propagation des germes dans les tissus
le dégagement de gaz, comprime les vaisseaux sanguins → augmentation de l’anaérobiose et suppression de l’apport par voie sanguine des substances de défense et antibiotiques.
Symptômes:
- gangrène gazeuse
- dysenterie (diarrhée jaunâtre, douleur abdo, anorexie)→mort foudroyante
- entérite hémorragique nécrosante (nécrose de la muqueuse de l’intestin grêle)
- maladie du rein pulpeux (conséquence d’une sur-alimentation→plusieurs cas simultanés : symptôme nerveux, œdème du poumon (mousse blanche au niveau des narines), diarrhée → mort en 2 jours
_Diagnostique:_Examen microscopique + pus d’odeur fétide→diagnostic présomptif
Confirmation par culture en milieux sélectifs
_Traitement:_Toilette chirurgicale + antibiotique + Oxygénothérapie
_Prévention:_Administration d’antibiotiques - Vaccination Vigilance du régime alimentaire
Mycobactérium Points essentiels
✓ Bacilles acide-alcool résistants
✓ Paroi cellulaire riche en lipides complexes
✓ milieux de culture complexes et enrichis avec de l ́œuf
✓ Aérobies
✓ Immobiles
✓ Pas sporulation
✓ Les espèces pathogènes se développent lentement, les colonies sont visibles après plusieurs semaines d ́incubation
✓ Certaines mycobactéries produisent des pigments caroténoïdes
✓ Sont résistantes aux désinfections chimiques et à l ́influence de
l ́environnement mais sensibles au traitement thermique (pasteurisation)
✓ Se multiplient intra cellulairement et provoquent des infections chroniques
✓ Les principales maladies que provoquent les mycobactéries sont la para tuberculose et la lèpre féline
Mycobactérium identification macroscopique

Mycobactérium identification microscopique

Genre Mycobacterium
T° de culture :
Exigence en oxygène:
Catalase:
Oxydase:
Resistance :
Sensibles à :
Coloration de référence :
Genre Mycobacterium
T° de culture : autour de 37°C.
Exigence en oxygène: aérobie
Catalase: positive
Oxydase: négative
Resistance : grande résistance aux antibiotiques et aux antiseptiques. Peuvent résister à la dessiccation, aux acides, aux bases, au froid (congélation)
Sensibles à : lumière (UV), aux T° > 70°C et à des agents chimiothérapeutiques.
Coloration de référence : Ziehl-Neelsen (rouge)
Coloration acido-alcoolo-resistante ?
Ziehl-Neelsen
Les cellules rouges sont acido-alcoolo-résistantes.
Les cellules bleues ne le sont pas.
Mycobacterium Habitat
Espèces plus étudiés
- des espèces saprophytes (matière organique non vivante)→air, eau, sols (peuvent survivre une dizaine de mois dans l’eau ou le fumier)
- des espèces commensales (présents dans des êtres vivants)
- des espèces se trouvant dans les végétaux
Espèces plus étudiés
Chez l’homme:
✓ M. tuberculosis : tuberculose (1/3 de la population mondiale serait porteuse)
✓ M. leprae : la lèpre
Chez l’animal:
✓ M. avium
✓ M. bovis
Mycobacterium avium
Maladie des ruminants : paratuberculose(maladie à déclarer)
Contamination: • par voie orale • in utero
Infection:
→Multiplication de la bactérie dans les tissus lymphatiques de l’intestin grêle→infection des ganglions mésentériques
→malabsorption intestinale fonte musculaire (carence protéique)
Symptômes: mauvais état général , perte de production (laine, lait), diarrhée, apathie
Diagnostic: sur autopsie : lésions intestinales et épaississement de la muqueuse intestinale→dépistage sur les animaux du troupeau.
Examen bactériologique, PCR…
Traitement: déconseillé (long, couteux et non spécifique→favorise l’émergence de souches résistantes aux antibiotiques)
Prévention: vaccination, détection des animaux infectés et élimination. Bonnes conditions d’élevage
Mycobactérium bovis
Maladie : tuberculose de ruminants, de primates (Homme), de porcs, chats, rongeurs.
_Contamination:_Par l’air expiré par un animal malade, contact avec le mucus, crachats, urine, les matières fécales, le sperme, le pus d’un malade ou LE LAIT →Par inhalation, ingestion ou introduction sous la peau ou dans le sang.
Symptômes:
→respiratoires (tuberculose)
Diagnostic:
Les lésions macroscopiques se présentent à l’autopsie comme des papilles ou grumeaux beiges ou jaunâtres répartis ou tapissant
la surface de certaines organes internes.
Mise en évidence de la bactérie à partir de prélèvements (respiratoires ou non : LCR, sang..)
Traitement: anti-tuberculeux et antibiotiques
Prévention: vaccination, contrôle du bétail et pasteurisation du lait