Gestion des effets indésirables reliés aux traitements du cancer + Toxicités aigues et chroniques Flashcards

1
Q

Que faire si patient prenant

Imatinib/ Gleevec® se plaint d’oedème périorbital ou OMI ?

A

Imatinib = inhibiteur de la tyrosine kinase BCR-ABL
- oedème périorbital fréquent (chez 62-72%)
• MNP (dormir la tête surélevée)
• Agent raffermissant la peau comme Préparation H®
• Corticostéroïde topique (Hydrocortisone 1%)
- OMI : élévation des MI, restriction liquidienne,
limiter consommation de sel, etc.
*référer si prise de poids > 5 lbs (2,3 kg) ou épanchement pleural (essoufflement..) ou oedème périphérique localisé

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2
Q

Que faire si patient prenant

Imatinib/ Gleevec® se plaint d’une prise de poids ?

A

Imatinib = inhibiteur de la tyrosine kinase BCR-ABL
- si prise de poids > 5 lbs (2,3 kg) il est fortement recommandé de l’orienter vers son oncologue ou l’équipe en oncologie afin qu’une investigation soit faite car une rétention liquidienne généralisée souvent associée à un gain pondéral rapide peut s’avérer mortel

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3
Q

Que faire si patient prenant

Imatinib/ Gleevec® se plaint de douleurs articulaires ?

A

Imatinib = inhibiteur de la tyrosine kinase BCR-ABL

  • Touche 25-50% des patients
  • Suppléments calcium et/ou magnésium
  • Éviter Acétaminophène – en raison du risque d’hépatite sévère (interaction : Imatinib augmente exposition = max 1300 mg/jou)
  • AINS pourraient être suggérés si le décompte plaquettaire est normal
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4
Q

Que faire si patient sous Docetaxel-Cyclophosphamide- Herceptin se plaint de larmoiement ? Est-ce relié à la chimio?

A
  • Le larmoiement peut être dû à la
    chimiothérapie, principalement par le Docétaxel.
    • Survient après 4-18 semaines suivant le
    début du Docétaxel
    • Peut persister pendant des semaines et des
    mois suivant la cessation
    • Élimination du via canal lacrymal
    produit une irritation chimique directe
    causant une inflammation du canal puis une
    fibrose.
    • Plus fréquent avec administration aux sem.
    • Prémédication avec Décadron® pourrait
    réduire l’incidence et la sévérité
  • Elle peut utiliser des larmes
    artificielles PRN.
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5
Q

Moment de l’apparition des myalgies/arthralgies causés par la chimiothérapie et avec quels agents celles-ci sont + importantes?

A

Taxanes, 24-48 heures après

  • Docétaxel: 19% (globale) 2% (grave)
  • Paclitaxel: 54% (globale) 12% (grave)
  • Résolution à l’intérieur de 3 à 5 jours même en l’absence d’un traitement analgésique
  • Sx variables d’une Pte à l’autre et peuvent varier d’un cycle à l’autre
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6
Q

Traitement des myalgies/arthralgies causés par la chimiothérapie

A

(Surtout taxanes)
- Épisode léger : AINS (efficacité bien documentée) ou acétaminophène (efficacité partielle)
*sauf si après 7-10 jours car on ne veut pas masquer neutropénie
- Si échec AINS :
• Gabapentin 300 mg PO à débuter avant chimio., 300 mg BID jour du traitement, puis 300 mg TID x 7-10 jours (recommandé par BC Cancer Agency en prévention dlr réfractaires aux AINS et à l’acétaminophène-codéine)
• Pregabaline 50-100mg BID (efficacité après 1 semaine)
• Opioïdes (dernier recours)
*aussi prednisone. duloxétine

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7
Q

Patiente ayant reçu son premier cycle de FEC (Fluorouracil + Épirubicine + Cyclophosphamide) il y a 10 jours mentionne avoir des ulcères au niveau de la bouche et des gencives qui l’incommodent beaucoup. Elle a de plus en plus de difficulté
à manger et à porter ses prothèses. Que faire ?

A
  • On ne peut pas utiliser la loi 41 aphtes buccaux car immunosuppresion est un critère d’exclusion
  • Érythème 5-6 jours post chimio, puis ulcération 7-10 post puis guérison après 2-4 sem si aucune surinfection
  • Vérifier si avait appliqué les mesures préventives (soins de la bouche et gargarisme maison) et si Sx de candidose orale (fluco 100-200 mg DIE x 14 jrs)
  • Sx très incommodants donc débuter rince bouche oncologique (Tx symptomatique, ne permet pas de récupérer + rapidement)
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8
Q

Prévention des stomatites causées par la chimiothérapie

A
  • Soins de la bouche (brossage de dents, soie dentaire, retirer prothèses 8 heures)
  • Gargarisme maison : Solution avec sel (5ml) et bicarbonate de soude (5ml) dans 1 litre d’eau bouillie. Gargariser pendant 1 à 2 minutes puis cracher. Répéter 2 à 4 fois par jour.
  • Gargarisme antibactérien : solution Chlorhexidine 0,12%. Gargariser pendant 1 à 2 minutes puis cracher. Répéter 2 à 4 fois par jour. Résultats
    controversés ; contient de l’alcool pouvant augmenter les symptômes.
  • Éviter de fumer, alcool et aliments irritants
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9
Q

Moment d’apparition fréquent d’une Infection à Herpès Simplex Type 1 post-chimio

A

Jours 7-14 post chimio.

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10
Q

Moment d’apparition fréquent de Myalgies/artralgies post-chimio

A

Surtout avec Taxanes, 24-48 heures après, résolution en 3-5 jours)

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11
Q

Moment d’apparition fréquent de larmoiement post-chimio

A

Doxétacel ++

- 4-18 sem post

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12
Q

Moment d’apparition fréquent de stomatites post-chimio

A

o 5 à 7 jours après la chimiothérapie : érythème et sensation de brûlures au niveau du
palais mou, de la muqueuse buccale, de la surface ventrale de la langue et du plancher
de la bouche ;
o 7 à 10 jours après la chimiothérapie : œdème et ulcération, dysphagie et réduction
dans la prise orale d’aliments. Survient au début du nadir (5 à 7 jours post-chimio) ou
plus tôt si dose élevée ;
o Après 2 à 4 semaines : ulcères buccaux guérissent spontanément s’il n’y a pas de
surinfection (lors de la récupération des globules blancs).

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13
Q

Moment d’apparition fréquent d’érythème palmo-plantaire post-chimio

A

après 2 à 12 jours suivant l’exposition.

-Lors de la cessation de la chimiothérapie, processus serésout après 7 à 14 jours

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14
Q

Une patiente qui prend
Capécitabine/ Xeloda® 1800mg BID les jours 1 à 14 suivi de 7 jours de repos (cycle de 21 jours) et Lapatinib/ Tykerb® 250mg 5 co ID est principalement à risque de quel EI?

A
  • érythème palmo- plantaire

- Capécitabine et Lapatinib en cause

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15
Q

Que faire si patient sous Capécitabine et Lapatinib mentionne avoir rougeur et enflure, desquamation humide, ulcération, ampoules cutanées avec douleur intense au niveau des mains ou des pieds qui affectent les activités quotidiennes ?

A
ARRÊTER LE TRAITEMENT  et
APPELER ÉQUIPE SOIGNANTE
(grade 3)
 • Froid (ice packs, légumes congelés) 
• Hydratation +/- antibiotiques topiques
(Baciguent®, Bactroban®, Polysporin®) 
- Surveiller fièvre
*reprendre capécitabine à 75% de la dose initiale, mais lapatinib à dose idem
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16
Q

Que faire si patient sous Capécitabine et Lapatinib mentionne avoir rougeur et enflure avec douleur au niveau des mains ou des pieds sans affecter les activités quotidiennes ?

A

Traitement - Grade 2:
- Arrêter le traitement et reprendre quand EPP est revenu à un grade 1
- Appliquer un kératolytique (Ex.: Urémol-20 BID)
• Étude a démontré une amélioration après 2 à 3 jours.
• Utilisation aux cycles subséquents a permis d’éviter l’apparition d’EPP ou seulement de grade 1

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17
Q

Que faire si patient sous Capécitabine et Lapatinib mentionne avoir rougeur et/ou picotement et/ou pelage de la paume des mains et/ou plantes des pieds sans douleur ?

A
Traitement - Grade 1:
- Continuer le traitement
-  Crème hydratante (EX.: Lubriderm, CeraVe,
Moisturel, Urémol-10, Udderly Smooth
crème, CutiBase)
18
Q

Moment d’apparition fréquent de diarrhées post chimio à l’irinotécan

A
  • À début soudain: Survient dans le premier 24 heures
    • Stimulation parasympathique, donc immodium inefficace. Prévention et Tx = Atropine 0,4 mg IV ou SC
  • Diarrhées tardives:
    Survient > 24 heures après traitement (plus fréquemment vers la 3e ou 4e semaine d’un cycle)
    • Métabolite actif (SN-48) causerait effet direct sur la muqueuse.
    • 4 mg STAT puis 2 mg aux 2 heures (4mg aux 4 heures la nuit) donc au moins 12 co par jour à poursuivre jusqu’à 12 heures sans selles molles
    • Dans les cas de diarrhées réfractaires avec l’irinotécan, on recommande l’utilisation
    d’une fluoroquinolone (ex. : ciprofloxacine).
    • Octréotide (SomatostatineMD)
    Si lopéramide non efficace ou diarrhée grave
19
Q

Principaux agents dans le traitement du cancer qui peuvent causer de la diarrhée

A

• Présente chez 50 à 80 % des patients qui reçoivent un dérivé fluoropyrimidine (5FU et Capécitabine /
Xeloda) et Irinotécan / CPT-11/ Camptosar.
• Présente lors de Docétaxel/ Taxotère.
• Présente chez patients prenant Thérapie ciblée
(Inhibiteurs de tyrosine kinase)

20
Q

Prévention et traitement de diarrhées survenant < 24 heures post irinotécan

A

Atropine 0,4 mg IV ou SC
- diarrhée médiée par stimulation parasympathique et cholinergique (rhinite, salivation excessive, diaphorèse, larmoiement, myosis, crampes abdominales, …) associée à un syndrome

21
Q

MNP diarrhée causée par chimio

A
  • ÉVITER: Produits laitiers, Aliments épicés, Jus (orange, pruneau), Alcool, caféine, fibres
  • BOIRE 8 à 10 verres de liquide / jour (Gatorade)
  • Manger petits repas fréquents (bananes, riz, compote de pommes, pâtes sans sauce, rôties)
22
Q

Moment d’apparition fréquent d’alopécie post chimio

A

Survient vers la 2ième ou 3ième semaine après la
chimio
• Perte de cheveux survient graduellement
• Partielle ou totale (cas rapportés avec Docétaxel)
• Réversible la plupart du temps (repoussent 4-6 semaines après le traitement). Cependant,
l’apparence ou la texture originale peut être modifiée

23
Q

Moment d’apparition fréquent du changement au niveau des ongle post chimio

A

vers 2ème ou 3ème cycle

24
Q

Prévention du changement au niveau des ongles post chimio

A
  • Application de vernis pourrait permettre d’en diminuer la
    fréquence.
  • Mitaine réfrigérantes
25
Q

Toxicité cutanée la plus fréquente causée par les inhibiteurs EGFR

A

Rash papulopustulaire (de type acnéiforme) au niveau du visage, cou, partie supérieure du torse accompagné de xérose, prurit, érythème
(60-90%)
**surtout avec panitumumab

26
Q

Principaux agents utilisés dans le traitement du cancer pouvant causer des toxicités cutanées

A

Inhibiteurs du EGFR / iEGFR (liste non exhaustive):
- Anticorps monoclonaux (IV)
• Cétuximab (ErbituxMD) (Cancer du colon)
• Panitimumab (VectibixMD) (Cancer du colon)
- Inhibiteurs de la tyrosine kinase (PO)
• Afatinib (GiotrifMD) (Cancer du poumon)
• Erlotinib (TarcevaMD) (Cancer du poumon)
• Gefitinib (IressaMD) (Cancer du poumon)
• Lapatinib (TykerbMD) (Cancer du sein)

27
Q

Nommez les Toxicités cutanées des inhibiteurs EGFR et leur moment d’apparition

A
  • photosensibilité
  • rash papulopustulaire (de type acnéiforme) = 1-6 sem post, pire après 3-5 sem
  • inflammation au niveau des ongles (4-8 sem post ad 6 mois)
  • alopécie et changements au niveau des cils (2-5 mois post)
  • fissures
  • xérose (1-2 mois post)
28
Q

Critères de référence médicale chez un patient prenant un traitement pour le cancer

A
  • Si présence de fièvre (T≥38,3°C ou 38°C x 1h) avec ou sans autres
    symptômes (toux)
  • Si nausées graves, la patiente ou le patient est incapable de
    s’alimenter ou de s’hydrater
  • Si présence de plus de six épisodes de vomissements en 24 heures
  • Si présence d’ulcération douloureuse dans la bouche empêchant
    l’alimentation
  • Si présence de surinfections fongiques (muguet) dans la bouche
  • Si plus de sept selles par jour qu’à l’habitude, si selle nocturne
  • Si rougeur et enflure, desquamation humide, ulcération, ampoules
    cutanées avec douleur intense au niveau des mains ou des pieds qui
    affectent les activités quotidiennes.
  • Si éruptions cutanées généralisées ou symptômes graves (cloques,
    desquamation) ou signes d’infection ou interférant avec les activités
    de la vie quotidienne
29
Q

Prévention du rash secondaire aux iEGFR

A

Mesures générales:
• Maintenir hydratation orale adéquate
• Appliquer crème hydratante BID (ex.: Aveeno®,
Neutrogena® , Vaseline Soins intensifs®)
• Utiliser des produits nettoyants SANS alcool
• Fond de teint sans gras, ni alcool (ex.: Dermablend®,
Cover FX®)
• Utiliser un écran solaire (FPS 30)

Mesures pharmaco :
24 h pré Tx =
• minocycline 100mg PO DIE-BID ou doxycycline 100mg PO BID x 6 semaines
• hydrocortisone topique 1 % (appliquer au visage, cou, thorax) x 6 semaines (et si éruption continuer 7 jours après la réduction)

*en traitement (donc si rash) on utilise aussi monocycline ou doxy + hydrocortisone mais à 2,5% ou solution topique de clindamycine à 1%

30
Q

Lien entre inhibition du EFGR et toxicité cutanée

A

(Cétuximab, Panitimumab, Afatinib, Erlotinib, Gefitinib , Lapatinib)

  • EGFR est présent en grande quantité au niveau de la peau et des annexes cutanés (follicules pileux, glandes sébacées)
  • Inhibition du EGFR entraîne: Inflammation, occlusion et rupture folliculaire se manifestant par des toxicités au niveau de peau, des ongles, des cheveux et des cils, entre autres
31
Q

Toxicité aiguë la plus fréquente des antinéoplasiques

A

Hématologique
- neutropénie (sauf vincristine et bléomycine)
- thrombocytopénie
- anémie (cisplatine)
Presque tous les antinéoplasiques causent un certain degré de neutropénie.
Ceci s’explique par le fait que les cellules de la moelle se
divisent rapidement, donc elles sont plus susceptibles aux effets des antinéoplasiques.

32
Q

Qu’est-ce que le nadir ?

A

Nadir : période de temps écoulée entre l’administration d’un agent antinéoplasique et le point le plus bas dans la chute des éléments globulaires du sang (plaquettes, globules blancs ou érythrocytes).
*moment à risque d’infection : environ 7-10 jrs post
- Récupération de la moelle : temps à partir
du moment où les éléments du sang reviennent à des niveaux acceptables (« normaux »

33
Q

Quels antinéoplasiques ne causent pas de neutropénie?

A

vincristine et bléomycine.

34
Q

Quelle est la valeur de neutrophile et plaquettes minimales pour débuter un traitement antinéoplasique?

A

Décompte absolu de neutrophiles > 1,5 X 109/L et Plaquettes > 100 000 X 109/L

35
Q

Types d’émèse suite à chimiothérapie

A

• émèse aiguë : la plus fréquente, qui survient dans les premier 24 heures suivant l’administration de la
chimiothérapie, pic entre 4 à 6 heures.
• émèse retardée : survient 1 à 5 jours après la chimiothérapie et serait la plus difficile à contrôler. Survient chez jusqu’à 90% des patients qui reçoivent la cisplatine à
haute dose (> 60 mg/m2) et est très fréquente avec le cyclophosphamide, l’ifosfamide et la doxorubicine.
• émèse d’anticipation : peut apparaître avant même l’administration de la chimiothérapie. Difficile à contrôler
(utilisation des benzodiazépines). Le mécanisme d’action
semble être relié à un réflexe conditionné.

36
Q

Agents + à risque d’extravasation

A

Anthracyclines, taxanes, alcaloïdes de la Vinca

37
Q

Principal facteur de risque de cardiotoxicité avec antinéo

A

Le principal facteur de risque est la dose

cumulative de l’anthracycline reçue (à vie)

38
Q

Antinéo + à risque de cystite hémorragique

A

Ifosfamide et la cyclophosphamide à haute dose peuvent causer une cystite hémorragique à raison de la formation d’un métabolite irritant pour la vessie : l’acroléine.
Ifosfamide doit toujours être administré avec le MESNA (un antidote qui inactive l’acroléine).
Pour le Cyclophosphamide, l’utilisation du MESNA n’est pas nécessaire sauf lorsque des doses très élevées (ex : >2000 mg/m2) sont utilisées (très controversé)

39
Q

Antinéo + à risque de neurotoxicité et symptômes

A
  • Paclitaxel : picotement au bout des doigts, faiblesse des membres.
  • Cisplatine : picotement et faiblesse des membres. To x i c i t é au nerf cochléaire possible.
  • Vincristine : constipation ® iléus 5-FU : toxicité cérébelleuse (perte d’équilibre).
  • Cytarabine: toxicité cérébelleuse (perte d’équilibre) avec dose élevée. Ifosfamide : peut causer une toxicité centrale (confusion,
    somnolence) .
  • Oxaliplatine : neuropathie périphérique sensorielle (exacerber par le froid), dysesthésie pharyngolaryngée.
40
Q

Antinéo + à risque de causer infertilité

A

HOMMES
Les agents alkylants (ex. : busulfan et cyclophosphamide) peuvent causer une infertilité masculine dépendante de la dose cumulative. Ces médicaments réduisent le nombre (oligospermie= faible nombre, azoospermie= absence totale) et la mobilité des spermatozoïdes. Ils n’affectent pas les concentrations sériques de testostérone. Peut être réversible ou non.

FEMMES
Les antinéoplasiques, particulièrement les agents alkylants (ex. : cyclophosphamide) causent une aménorrhée accompagnée par une élévation des LH et FSH. L’incidence varie selon la dose et l’âge de la patiente.