Cancer de la prostate Flashcards
Quelle proportion d’hommes auront un diagnostic de cancer de la prostate au cours de leur vie ?
1 sur 8
1 sur 28 va en mourir
Facteurs de risque du cancer de la prostate
• Histoire familiale positive (RR 2x à 14x)
• Race : noirs (RR 2.0) > blancs > asiatiques
Donc +++ Susceptibilité génétique
• Facteurs environnementaux : diète riche en gras
• Micronutriments (en prévention)
- Vitamine E (NON - même augmente le risque)
- Sélénium (NON)
- Lycopènes
- Isoflavones ( genistein, daidizein)
Prévention du cancer de la prostate
• Diète : réduire calories carbohydrates, augmenter l’exercice, fruits et légumes, noix, grains, viande en modération (Maintenir un poids santé)
Bon pour le Coeur = Bon pour la Prostate
Qu’est-ce que l’APS?
- APS pour Antigène Spécifique de la Prostate
- Produite exclusivement par les cellules prostatiques, donc femmes toujours à 0
- APS ≥ normal peut être associé avec un cancer de la prostate, mais aussi avec conditions bénignes telles prostatite, HBP, infections, post-manipulation (donc pas nécessairement parce que APS est élevé que tu as un cancer de la prostate)
- L’APS augmente avec l’âge, donc les valeurs normales sont plus élevées avec le temps
- Ce n’est pas un marqueur parfait, car des patients même à 1 peuvent développer un cancer (rôle dans le dépistage controversé)
- Valeur normale: 0 – 4 ng/ml ou ug/L
- On utilise aussi le ratio APS libre et liée : ↓ forme libre (< 15% p/r forme liée) = risque de cancer très augmenté
Cibles d’APS lors de cancer de la prostate
- APS < 0.2 post-prostatectomie radicale
- APS (nadir) entre 0.1 et 1.0 post radiothérapie
**toute élévation supérieure à ces valeurs = synonyme d’échec biochimique - Sous hormonothérapie ou castration chirurgicale : APS < 1 (si > 1 = mauvais pronostic)
• Si nadir de l’APS n’est pas < 4ng/ml après 7 mois : Mauvais pronostic et
Survie médiane ≈ 1 an
• Si nadir de l’APS est > 0,2ng/ml et < 4ng/ml: Survie médiane ≈ 44 mois
• Si nadir de l’APS est < 0,2ng/ml: Survie médiane > 6 ans
Lien entre la valeur d’APS et le risque de cancer de la prostate
Valeur normale: 0 – 4 ng/ml ou ug/L
• APS entre 4 et 10 ng/ml et toucher rectal normal : 25% auront un cancer de la prostate
• APS entre 10 et 20 ng/ml : 50% cancer
• APS > 20 ng/ml : > 70% de cancer associé
Valeur “normale” d’APS selon l’âge
- H de 40 à 49 ans ≤ 2.0
- H de 50 à 59 ans ≤ 3.0
- H de 60 à 69 ans ≤ 4.0
- H de 70 à 79 ans ≤ 6.0
- mais on ne peut pas se fier à seulement la valeur d’APS pour dépister. Toucher rectal anormal est le signe clinique le plus important
Principes du blocage androgénique intermittent dans le cancer de la prostate
- Consiste à cesser la thérapie quand APS s’est normalisé (< 4ng/ml) (pendant 2 à 3 mois) et la reprendre quand APS s’élève (> 10ng/ml) = Réduit la toxicité de la suppression androgénique continue
- Aucune différence au niveau de la survie VS hormonothérapie continue, mais meilleure qualité de vie dans le groupe recevant le traitement intermittent
Comparaison entre le leuprolide et le degarelix pour la suppression de la testostérone
- Degarelix est non-inférieur au leuprolide pour la suppression de la testostérone à <0,5 ng/mL du jour 28 au jour 364
- Degarelix réduit rapidement et maintient des niveaux de FSH plus bas comparativement au leuprolide
• Niveau de castration (testostérone < 50ng/dl) atteint chez 96%
des patients après 3 jours avec Degarelix VS chez
100% des patients après 28 jours avec Leuprolide - Degarelix a fait preuve d’un allongement significatif de la durée avant l’échec de l’APS ou le décès comparativement au leuprolide (ces 2 agents seraient toutefois autant efficaces..)
- mais degarelix cause des réactions importantes au site d’injection (35% VS < 1% leuprolide) en dose initiale et aussi en dose d’entretien, en plus de nécessiter des injections mensuelles au CLSC
Définition du cancer de la prostate résistant à la castration (CaPR Castration)
- si progression de la maladie malgré un niveau de testostérone cible (castration : < 20ng/dL)
- 3 élévations consécutives de l’APS malgré castration chx ou aLHRH
Pronostic pauvre : ~ 24-72 mois (même seulement 36..)
Alternatives : Chimiothérapie, bisphosphonates, Nouveaux médicaments et en investigation, Radiothérapie sur métastases osseuses douloureuses
Éléments d’efficacité de l’acide zolédronique VS placebo dans le traitement du cancer de la prostate résistant à la castration
↓ ERSq et ↑ l’intervalle au premier ERSq de ≈ 5 mois VS placebo (aucune amélioration survie)
* la différence est statistiquement significative que lorsqu’on regroupe tous les événements squelettiques ou toutes les fractures squelettiques. Lorsqu’on prend chaque variable individuellement, il n’y a pas de différence significative par rapport au placebo.
ERSq = fracture pathologique, compression médullaire, radiothérapie osseuse, chirurgie osseuse
Comparaison du denosumab vs acide zolédronique pour la prévention des SRE chez les hommes atteints d’un cancer de la prostate hormono-résistant et présentant des métastases osseuses.
- le risque de développer de multiples événements osseux au cours de l’étude est réduit de 18 % avec le Denosumab par rapport au Zolédronate
- le temps médian avant la survenue du premier événement osseux
sous traitement est plus long avec le Denosumab : 20,7 mois contre 17,1 mois avec le Zolédronate - la survie globale et le délai avant la progression de la maladie sont semblables avec les deux traitements
Principaux effets indésirables denosumab et de l’acide zolédronique
• Hypocalcémie (Prise Calcium 500mg + Vitamine D 400UI BID)
*2x + de risque avec denosumab
• Fatigue, asthénie
• Hypophosphatémie (15% Denosumab vs 7% avec Zolédronate)
• Nausées
• Ostéonécrose de la mâchoire
(1,8% Denosumab vs 1,3% avec Zolédronate)
- EI rénaux (suivre fonction rénale)
Chimiothérapies utilisées dans le cancer de la prostate résistant à la castration et avantages
- 1ère ligne = Docétaxel q3 sem + prednisone BID
• amélioration survie (d’environ quelques mois) après 3 mois de traitement (plus que si administré q 1 sem et que mitoxanthrone) - 2e ligne : Mitoxanthrone q 3 semaines + prednisone BID
• ↓ 30-50% douleurs, aucune amélioration survie
Mécanisme d’action de l’acétate abiratérone utilisé dans le cancer de la prostate métastatique résistant à la castration
- Inhibiteur sélectif de la synthèse des endogènes (CYP17) produites par les testicules, glandes surrénales et le tissus prostastique intra tumorale
(Logique maintenant que l’on sait que la production d’androgènes persiste après la castration, car les cellules de la tumeur sont capables de produire des androgènes à partir des précurseurs du cholestérol)