Généralités Flashcards
Liste des antibiotiques d’importance critique
- Céphalosporines de 3ème génération :
- Cefoperazone
- Ceftiofur
- Cefovécine
- Céphalosporine de 4ème génération : Cefquinome
- Fluoriquinolones :
- Danofloxacine
- Enrofloxacine
- Marbofloxacine
- Orbifloxacine
- Pradofloxacine
CMI
Concentration minimale inhibitrice
La plus faible concentration d’une gamme de dilutions d’antibiotiques capable d’inhiber toute croissance bactérienne visible à l’œil nu après 18h d’incubation à 34-35°C
CMI 50 = sensibilité de 50 % des souches courantes d’une même espèce à un antibiotique donné
CMI 90 = idem pour 90 %
CMB
Concentration minimale bactéricide
La plus faible concentration d’antibiotique capable de réduire de 99,99 % la population bactérienne initiale après 24h
En pratique est ce qu’on assimile les souches de sensibilité intermédiaire aux souches sensibles ou aux souches résistantes ?
Souches résistantes
Antibiogramme
Liste des antibiotiques auxquels est sensible une souche bactérienne
Limites des antibiogrammes
- valeurs de concentration sériques sont établies chez l’homme et peuvent être différentes chez les autres espèces
- valeur obtenue pour septicémie mais résultats peuvent être différents si infection localisée dans organe peu vascularisé
- determination de la CMI pas standardisée : technique de diffusion pas fiable pour tous les antibiotiques (ex : colistine)
Spectre d’activité d’un antibiotique
Liste des espèces bactériennes sensibles à un antibiotique
Largeur du spectre d’activité d’un antibiotique
On prend on compte uniquement les résistances naturelles des bactéries (avant l’ère des antibiotiques qui a sélectionné des bactéries résistantes dans les espèces sensibles)
Profondeur du spectre d’activité d’un antibiotique
On prend en compte les résistances acquises (pourcentage de souches résistantes dans les espèces naturellement sensibles)
Autre nom de l’effet bactériostatique
Bactériostase
Effet bactériostatique
Le nb final de bactéries est < à celui observé en l’absence de l’antibiotique, mais > ou = au nb de bactéries ensemencées
La multiplication des bactéries d’une même population est + intense que la mort des bactéries les + sensibles
Effet bactéricide
Le nb final de bactéries est < à celui de l’inoculum de départ
Plus de bactéries qui meurent que de bactéries qui se divisent
Un atbq bactéricide ne détruit jamais la totalité de la population bactérienne
Comportement concentration-dépendant
A partir d’une concentration seuil, + on augmente les concentrations en atbq + la vitesse de bactéricidie s’accroît, au point d’entraîner une décroissance très rapide de la taille de la population bactérienne
L’antibiotique agit si rapidement à fortes concentrations que la durée d’exposition du germe à l’antibiotique semble avoir peu d’importance
Comportement temps-dépendant
La vitesse de bactéricidie s’accroît avec la concentration de l’antibiotique dans le milieu, mais au-delà d’une certaine concentration, la vitesse de bactéricidie n’augmente plus
L’action anti bactérienne est surtout proportionnelle au temps d’exposition et peu influencée par les concentrations antibiotiques présentes
Bactéries à comportement concentration-dépendant
- Aminosides
- Quinolones sur les gram -
- Ampicilline et amoxicilline sur certaines souches d’E. Coli
Bactéries à comportement temps-dépendant
- β-lactamines (sauf ampicilline et amoxicilline sur certaines souches d’E. Coli)
- quinolones sur certaines gram +
QI
Quotient inhibiteur
Rapport pic des concentrations plasmatiques (Cmax) sur CMI de l’antibiotique
+ QI grand, plus atbq efficace
Intérêt que si concentration-dépendant
AUIC
Aire sous la courbe inhibitrice
Rapport de la surface sous la courbe d’évolution des concentrations plasmatiques au-dessus de la CMI en fonction du temps sur la CMI de l’atbq
Intérêt que si concentration-dépendant
Principaux sites d’action
- paroi bactérienne : inhibition de sa biosynthèse lors de la multiplication cellulaire —> nouvelle bactérie pas protégée et meurt
- membrane cellulaire : désorganise sa structure et son fonctionnement —> troubles dans les échanges électrolytiques
- ribosomes —> arrêt de la biosynthèse des protéines ou formation de protéines anormales
- ADN : empêche sa réplication —> bloque la biosynthèse protéique
Atbq agissant sur la paroi
β-lactamines (pénicillines et céphalosporines)
Atbq agissant sur la membrane
- polypeptides
- aminocyclitols
- ionophores
Atbq agissant sur les ribosomes
- tétracyclines
- aminocyclytols
- chloramphénicol
- macrolides
- lincosamides
Atbq agissant sur l’ADN
- rifamycines (macrolides)
- quinolones
Résistance naturelle
Ne dépend pas de la sélection opérée par les traitements atbq
Affecte toutes les souches d’une même espèce
Présente indépendamment de tout contact avec l’antibiotique
Synonyme de résistance acquise
Antibiorésistance
Antibiorésistance
Population bactérienne initialement sensible devenue résistante après un contact prolongé avec un atbq
Effet secondaire obligatoire qui accompagne tout traitement atbq
Résistance chromosomique
Résulte d’une mutation chromosomique
Spontanée, rare, stable (transmise aux générations suivantes), discontinue, spécifique (1 seul atbq)
Résistance plasmidique
acquisition de plasmides portant des gènes de résistance
Souvent multirésistance à pls atbq sur un même plasmide
Peuvent être transmis entre espèces différentes très rapidement (transmission horizontale)
80-90 % des résistances
Traitement curatif
Traitement individuel ou collectif des seuls animaux présentant des symptômes
Traitement métaphylactique
Traitement des animaux cliniquement malades et des autres animaux d’un même groupe qui sont encore cliniquement sains mais avec une forte probabilité d’être infectés à cause du contact étroit avec les animaux malades
Autre nom du traitement prophylactique
Traitement préventif
Traitement prophylactique
Traitement individu ou collectif des animaux sains exposés à un facteur de risque pour la maladie infectieuse
Recours aux AIC pas autorisé
Règles de bonnes pratiques de l’antibiothérapie
- Prescription après examen clinique (ou protocole de soins) et suite à un diagnostique épidémio-clinique et bactériologique
- Délivrance du traitement le plus tôt possible après la prescription
- Choix de l’antibiotique selon : propriétés pharmacologiques, spectre d’action, toxicité potentielle, temps d’attente, conditions d’application du traitement, critères de praticité d’administration, capacité de l’antibiotique à sélectionner et à diffuser des bactéries résistantes
- dose juste pour l’indication et l’espèce traitée. On recommande des rythmes d’administration qui assurent en permanence des concentrations sérique au moins égales aux CMI (atbq bactériostatiques)
- Traitement précoce le plus court possible
- voie locale privilégiée
Documents sur lesquels s’appuyer pour faire une bonne prescription
- rapports RESAPATH (suivi de l’évolution de la sensibilité bactérienne aux atbq)
- rapports Sur les risques d’émergence d’antibiorésistance, détaillant les pratiques à risques par filière de production
Système de suivi et de contrôle de l’antibiorésistance mis en place c’est dernières années
- le prescripteur de remonter aux autorités compétentes (ANMV-ANSES) tout manque ou absence d’efficacité d’un traitement antibiotique (pharmacovigilance)
- pas d’utilisation préventive des AIC
Règles d’association des antibiotiques
- Mono antibiothérapie : utiliser prioritairement un seul antibiotique
- Associations ne dépassent jamais deux antibiotiques
- Associations doivent prendre en compte :
- Les propriétés bactériologique de chaque antibiotique (Pour éviter un antagonisme)
- les caractéristiques pharmacocinétiques de chaque antibiotique (doivent avoir des comportements pharmacocinétiques similaires pour arriver ensemble au site infectieux
- Les données toxicologiques (proscrire l’association d’antibiotiques ayant une toxicité sur le même organe)