Formation d'Impression et d'Attributions Flashcards

1
Q

Quels sont les étapes dans LA FORMATION D’IMPRESSIONS?

A
  1. Observation
  2. Attribution (interprétation)
  3. Dispositions (trouvés)
  4. Intégrations (combinaison des dispositions)
  5. Impression (Jugement rapide)
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2
Q

Quels sont les éléments qui influencent notre formation d’impression chez autrui?

A
  1. L’APPARENCE PHYSIQUE
  2. LES COMPORTEMENTS ET LES EXPRESSIONS NON VERBALES
  3. LE CONTEXTE
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3
Q

Qu’est-ce une Attribution?

A

Jugement (inférence) approximative porté sur une personne,une situation, un événement.

Interprétation personnelle de la réalité

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4
Q

Sur quoi se base une croyance?

A
  1. Expérience personnelle
  2. Interaction sociale (Information donnée par autrui)
  3. Une inférence (croyance qui a été crée basée sur d’autres déjà existantes)
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5
Q

Types d’attributions

Quel est le but des attributions causales?

A

On cherche à déterminer les causes d’un cpt, d’un événement, d’un succès ou d’un échec de qqch.

POURQUOI?

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6
Q

Types d’attributions

Quel est le but des attributions dispositionelles?

A

On cherche à déterminer les caractéristiques d’un individu à partir d’une action qu’il vient d’accomplir

QUI?

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7
Q

Types d’attributions

Quel est le but des attributions de responsabilité?

A

On cherche à déterminer le niveau de responsabilité d’un individu par rapport à un acte qu’il a commis ou à un événement qui s’est produit

Légal et Criminel

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8
Q

Qu’est-ce la Théorie des inférences correspondantes?

A

Attribution d’une disposition (trait) qui crorrespond directement à la nature du cpt observé

(Jones et Davis, 1965)

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9
Q

Théorie des inférences correspondantes

Quels sont les 3 conditions pour appliquer cette théorie?

A
  1. Il faut que cela soit posé par un observateur
  2. Il faut disposer peu d’éléments
  3. Il faut que l’attribution soit de nature dispositionelle
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10
Q

Théorie des inférences correspondantes

Comment elle fonctionne?

A
  1. La personen avait-elle le choix d’agir ainsi?
  2. Est-ce attendu pour la personne d’agir ainsi?
  3. D’autres cpts auraient-ils mené au même résultat?

  1. Oui = Cause interne
  2. Non = Cause externe
    …..
  3. Oui = Cause externe
  4. Non = Cause Interne
    ……
  5. Oui = Cause Interne
  6. Non = Cause Externe
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11
Q

Théorie des inférences correspondantes

Qu’est-ce que sont les effets distinctifs?

A

Conséquence qui découle uniquement de l’action que la personne a choisi de faire en comparaison aux autres actions que la personne aurait pu faire.

Plus il y a d’effets distinctifs dans une situation, plus cela devient difficile de faire une attribution.

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12
Q

Qu’est-ce que la Théorie de la Covariation?

A

Théorie qui explique l’attribution par la perception d’un lien entre le cpt et la cause avec laquelle il varie systématiquement dans le temps

(Kelley, 1967)

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13
Q

Théorie de la Covariation

Quels sont les 3 conditions pour l’appliquer?

A
  1. L’attribution doit être causale (explique)
  2. L’attribution doit être fait par un observateur ou un acteur
  3. Il faut avoir accès à bcp d’info
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14
Q

Théorie de la Covariation

Quelles sont les 3 dimensions de la théorie?

A
  1. La Constance
  2. Le Caractère distinctif
  3. Le Consensus

  1. Ce cpt se manifeste-t-il TOUJOURS dans cette situation? (Fréquence)
  2. Est-ce c’est SEULEMENT dans cette situation ou avec cette personne? (Contexte)
  3. Ce cpt est-il partagé par les autres? (Sociale)
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15
Q

Théorie de la Covariation

Si le consensu est faible et la personne est la seule à faire ce cpt, l’attribution est causée par…

A

La personne elle-même (cause interne)

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16
Q

Théorie de la Covariation

Si la distinction est élevée, que la personne a un cpt particulier avec la situation ou avec une autre, l’attribution est causée par…

A

L’entitée (le stimulis auquel la personne est soumise) (cause externe)

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17
Q

Théorie de la Covariation

Si la constance est faible, la personne a un cpt différent ou inhabituel avec l’événement ou une autre personne, l’attribution est causée par…

A

D’autres circonstances (cause externe)

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18
Q

Qu’est-ce que la Théorie de l’économie cognitive?

A

Un des stratégies cognitives qui nous permettent de porter des jugements plus rapidement. On identifie une cause plausible et on cherche à le confirmer.

  • Recherche d’indices confirmatifs
  • Présence d’un lien de cause à effet
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19
Q

Qu’est-ce que l’approche du traitement d’information?

A

Cette approche stipule que nos attributions sont affectées par notre façon de mémoriser et de traiter les informations. Elle s’intéresse, entre autres, aux processus de l’attention, l’acquisition, l’emmagasinage, la récupération, la catégorisation etc.

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20
Q

Théorie Attributionelles

Qu’est-ce que c’est?

A

Théorie qui tente de comprendre l’influence des attributions sur nos cpts

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21
Q

Théorie Attributionelles

Qu’est-ce que la THÉORIE DE LA MOTIVATION À L’ACCOMPLISSEMENT? (Modèle Tridimensionnel)

A

Théorie qui met en lien la perception de succèes ou d’échec sur le cpt

(Weiner, 1985)

22
Q

THÉORIE DE LA MOTIVATION À L’ACCOMPLISSEMEN

Quelles sont les 3 dimensions causales dans cette théorie?

A
  1. Lieu (Interne ou externe?)
  2. Contrôle (Ai-je le contrôle sur le résultat?)
  3. Stabilité (Est-ce que j’ai toujours les mêmes résultat?)
23
Q

THÉORIE DE LA MOTIVATION À L’ACCOMPLISSEMEN

  1. Si l’échec est stable
  2. Si l’échec est instable
  3. Si la réussite est stable
  4. Si la réussite est instable
A
  1. Attentes négative et motivation baisse
  2. Neutre
  3. Attentes positives et motivation monte
  4. Neutre

Conséquences Cognitives

24
Q

THÉORIE DE LA MOTIVATION À L’ACCOMPLISSEMEN

Conséquences affectives?

A

On se base sur le lieu (la cause interne vs externe du résultat) et de la perception de contrôle

25
Q

Qu’est-ce que la THÉORIE DE LA RÉSIGNATION ACQUISE

A

État psychologique qui résulte de la venue fréquente d’événements désagréables perçus comme incontrôlables par la personne qui les vit, et menant à des états émotionnels, cognitifs et motivationnels déficitaires.

(Seligman, 1967)
Les cheins et les chocs éléctriques

26
Q

uqTHÉORIE DE LA RÉSIGNATION ACQUISE

La personne optimiste attribut les événements positifs….

A

Comme Interne, Global et Stable

Étude de Hull et Mendolia (1991)

27
Q

THÉORIE DE LA RÉSIGNATION ACQUISE

La personne dépressive attribut les événements positifs….

A

Comme Externe, Spécifique et Instable

Étude de Hull et Mendolia (1991)

28
Q

THÉORIE DE LA RÉSIGNATION ACQUISE

La personne optimiste attribut les événements négatifs….

A

Comme Externe, Spécifique et Instable

Étude de Hull et Mendolia (1991)

29
Q

THÉORIE DE LA RÉSIGNATION ACQUISE

La personne dépressive attribut les événements négatifs….

A

Comme Interne, Global et Stable

Étude de Hull et Mendolia (1991)

30
Q

Qu’est-ce qu’un BIAIS D’ATTRIBUTION?

A

Tendance à émettre des attributions qui semblent rompre avec la logique ou avec les principes théoriques usuels.

31
Q

BIAIS D’ATTRIBUTION

Erreur d’attribution fondamentale ?

A

Tendance à exagérer **l’importance des facteurs dispositionnels (internes) **et à sous estimer l’influence des facteurs situationnels (externes) dans l’explication du
comportement d’autrui.

Étude de Jones et Harris (1967)
- Rédaction Pro vs Anti Castro

Explications :
- Effet de saillance (attire notre attention)
- Jugement rapide
- Influencé par la position

32
Q

BIAIS D’ATTRIBUTION

Effet de saillance?

A

Une information saillante est une information qui est marquante, qui attire et retient l’attention. Cette information suscite davantage des émotions et elle est plus facilement retenue

Ce qui est le plus remarquable a plus de chances d’être utilisé pour faire l’attribution. C’est ce que nous appelons
l’effet de saillance

33
Q

BIAIS D’ATTRIBUTION

Saillance perceptive?

A

Tendance à attribuer ue influence plus importante aux personnes qui sont perceptiblement en évidence

Position
étude de Taylor et Fiske (1975)

34
Q

BIAIS D’ATTRIBUTION

BIAIS DE RESPONSABILITÉ INJUSTIFIÉE?

A

Tendance à porter le blâme à la victime plutôt qu’à la cause réelle.

Explications :
- Assurance quant à l’impossibilité
que ça nous arrive.
- Surcharge émotive qui nuit à la
réflexion.
- Croyance en un monde juste.
- Biais rétrospectif.

35
Q

BIAIS D’ATTRIBUTION

Qu’est-ce que le biais rétrospectif?

A

Fausse impression qu’on connaissait déjà une information nouvelle. Ceci nous amène, entre autres, à surestimer le fait qu’un événement passé aurait pu être anticipé.

36
Q

BIAIS D’ATTRIBUTION

BIAIS DE COMPLAISANCE?

A

Tendance à attribuer nos succès et bons cpts à des facteurs dispositionnels(internes) et nos échecs et mauvais cpts à des facteurs situationnels (externes).

Études de Bergquist (2019):
Gens se perçoit plus respectueux de l’environnement

Explications :
- Pour protéger notre estime de soi.
- Pour faire bonne impression aux autres.
- Influence de nos attentes.
- Influence du biais égocentrique jumelé à une perception positive de soi

37
Q

BIAIS D’ATTRIBUTION

BIAIS ÉGOCENTRIQUE?

A

Biais qui amène un individu à exagérer la part qu’il prend à des activités collectives dans ses souvenirs

Peut être lié au fait qu’on se rappelle mieux notre contribution (cognitive)

38
Q

BIAIS D’ATTRIBUTION

AUTOHANDICAP (Handicap intentionnel)

A

Stratégie par laquelle on explique à l’avance un échec en s’appuyant sur des circonstances plutôt qu’internes (pour protéger l’estime de soi ou donner bonne impression)

  1. Type Revendiqué: revendiquer la présence d’obstacle
  2. Type Comportemental: mettre de l’avant des obstacles à sa propre réussite
39
Q

Intégration de l’information?

A

Processus cognitif par lequel nous combinons les traits d’une personne afin d’en avoir une preception unifiée

40
Q

INTÉGRATION DE L’INFORMATION

Qu’est-ce que l’approche gestaltiste / Théorie dela gestalt?

A

Notre cerveau est équipé pour faire rapidement un tout, une image globale cohérente. La forme devient une structure en elle-même qui est unique.

“Le tout est plus grand que
la somme de ses parties.”

41
Q

INTÉGRATION DE L’INFORMATION

Effet de Centralité?

A

Effet des traits importants (centraux) qui servent à structurer l’impression et qui influent sur le sens retenu pour les aures traits (périphériques) décrivant une personne

Étude d’Asch:
Un adjectif (chaleureux vs froid) parmi d’autre à influencer le jugement d’une personne (généreux ou pas)

42
Q

INTÉGRATION DE L’INFORMATION

Effet de primauté?

A

Tendance à accorder plus d’importance aux premiers info reçues

Étude d’Asch:
Liste de traits positifs au début vs Liste de traits négatifs au début

Résultat: Idée positif pour le début et idée négatif pour le début

43
Q

INTÉGRATION DE L’INFORMATION

Approche associationniste?

A

Chaque caractéristique est évaluée selon sa présence et l’importance.

44
Q

INTÉGRATION DE L’INFORMATION

La Règle de la moyenne pondérée proposée par Anderson?

A

Chaque trait est
évalué selon sa présence et
selon l’importance qui lui est
accordé. Ensuite, les résultats
de ces traits individuels
sont additionnés et, enfin, le
résultat de cette addition est
divisé par le nombre de
traits (calcul de la
moyenne) =

Impression gloable de la personne

45
Q

APPROCHE ASSOCIATIONNISTE

Quels sont les facteurs qui influençe le poids accordé à chacun des traits?

A
  1. Source de l’info : plus on fait confiance, plus on accorde de poids
  2. Valence : plus positif ou négatif? On accorde plus de poids aux infos négatifs.
  3. Normalité : on accorde plus de poids aux infos inhabituels (ex : un colocataire qui élève des reptiles…lien avec l’effet de saillante)
  4. Séquence des infos recueillies : Les premieres infos sur qqun ou quelque chose ont plus de poids
46
Q

INTÉGRATION DE L’INFORMATION

Appproche Cognitive?

A

Tendance à regrouper des infos et détails, pour créer une information, le trait général. Une première impression. Avec le temps, le cerveau réarrange l’info est cela devient une impression générale.

Ex : Quelqu’un qui mâche la gomme, qui bouge bcp, qui est très actif
On va se rappeler plutôt que la personne était hyperactive ou anxieuse. C’est la seule chose information qui a été retenue.

47
Q

EXACTITUDE DE NOS PREMIÈRES IMPRESSIONS

Nous pouvons commettre des erreurs, mais…

Malgré les limites de notre perception, certains facteurs peuvent nous aider à former des impressions plus exactes des autres. Lequels sont-ils?

A
  • Les indices visuels venant de la personne observée
  • Le fait que certains traits de personnalité s’accompagnent de cpts particuliers.
  • Les propos exprimés par la personne.
  • Notre volonté à être exact.
  • Notre connaissance des risques d’erreur.
  • L’utilisation de stratégies mentales efficaces.

On arrive généralement à bien juger

48
Q

AJOUT DE NOUVELLES INFORMATIONS

Pourquoi l’impression initiale demeure stable?

A

Le percevant peut éprouver de la
difficulté à adapter son impression, parce que cela exige un effort cognitif plus grand.

Même si l’impression initiale change, ce n’est généralement qu’en partie ou de manière graduelle

49
Q

BIAIS CONFIRMATIFS

Confirmation d’hypothèse?

A

Tendance à chercher, interpréter et créer les informations qui supportent les croyances existantes.

50
Q

BIAIS CONFIRMATIFS

Persistance des croyances?

A

Tendance à discréditer les informations qui contredisent les croyances existantes et à réinterpréter les faits de manière à confirmer ces croyances.

Étude de Darley et Gross (1983)

Les participants ont interprété la performance d’Hannah en fonction de leurs croyances initiales (c.-à-d. leurs attentes)

51
Q

BIAIS CONFIRMATIFS

Prophéties autoréalisatrices?

A

Processus par lequel les croyances d’un percevant par rapport à une autre personne l’amènent à adopter certains comportements qui, eux, amènent l’autre personne à se comporter de façon à confirmer les croyances initiales du percevant.

Étude de Chapman et Chapman (1967, 1969)

  • Les participants surestiment la fréquence des signes présents dans le dessin en fonction de la problématique du patient
  • Cet effet s’avère très résistant aux données contradictoires, puisque, en présence de rapports qui témoignent du contraire, les participants ne corrigent pas leurs conclusions et continuent à se baser sur leurs théories.