Facteurs communs Flashcards
Définir la relation thérapeutique.
Sentiments et attitudes qu’ont le thérapeute et le patient
l’un envers l’autre, et l’expression de ces sentiments et attitudes.
Quels sont les éléments qui fonctionnent dans la relation? (10)
- Empathie
- Alliance
- Consensus et collaboration
- Considération positive
- Authenticité
- Donner une rétroaction
- Réparer les ruptures d’alliance
- Dévoilement de soi
- Gérer le contre-transfert
- Qualité des interprétations
Définir l’empathie.
Habileté et volonté du thérapeute de comprendre les pensées, émotions et difficultés du patient selon son point de vue.
Définir l’alliance.
Qualité et force de la relation thérapeute-client.
Pourquoi c’est important de développer l’alliance tôt dans le traitement?
L’alliance est associée de façon constante et assez importante avec les résultats du traitement. Si on veut maximiser le potentiel thérapeutique de l’alliance, il faut la développer tôt durant le traitement. Une bonne alliance tôt va également amener une amélioration plus rapide au niveau des symptômes selon les résultats de recherche (recherche chez des gens atteints de dépression).
Comment développer l’alliance (4)?
- Utiliser ses habiletés de communication
- Démontrer de l’empathie
- Démontrer de l’ouverture
- S’abstenir de formuler des commentaires négatifs (critiquer, blâmer…)
En quoi consiste le consensus et la collaboration? (4)
1 - S’entendre sur les objectifs du traitement et les attentes par rapport au traitement
2 - Participation mutuelle à la relation thérapeutique
3 - Prise de décision partagée
• Discuter des objectifs
• Réévaluer les objectifs
• S’entendre sur les objectifs
4 - Déterminer les travaux à la maison en collaboration
En quoi consiste la considération positive?
Acceptation inconditionnelle de l’expérience du patient, où il en est, ses caractéristiques, son expérience, valider les émotions ressenties et ce qui est vécu par ce patient. Ce n’est pas simplement quelque chose qui est ressenti par le thérapeute, il faut qu’on ait une attitude de respect, de carring (communiquer le fait qu’on accepte et valide ce qui est vécu mais qu’on montre que le bien-être du patient est important pour nous).
En quoi consiste l’authenticité?
Être personnellement engagé dans le processus, dans la relation thérapeutique … On ne se sent pas déttacher du suivi, insensible. On est la avec nos caractéristiques et qui ont est comme thérapeute, on n’est pas un robot on est humain et le patient doit sentir qu’on est investit dans la thérapie. Il faut que le patient sente qu’on est pas différent avec lui qu’avec un autre patient ou dans un autre contexte.
Comment on s’y prend pour donner une rétroaction?
Information descriptive et évaluative. P.ex. faire de la psychoéducation et faire des liens avec la vie du patient. Comment on trouve que ça se passe en thérapie, est-ce que le patient fait des efforts, comment vont les travaux à la maison? P.ex. vous semblez plus souriant ces temps-ci, on dirait que votre moral s’est amélioré. On peut préparer le patient à la recevoir, il faut également la structurer (savoir ou on s’en va avec cette rétroaction, surtout si ça concerne quelque chose de plus difficile), s’assurer d’expliquer clairement pourquoi on donne cette rétroaction. Au début, on veut surtout donner de la rétroaction positive pour établir la relation et souligner les efforts pour engager le patient dans le processus et la relation thérapeutique. On peut utiliser la méthode sandwich, donner une rétroaction négative, lui en donner 2 positives, et la mettre entre les deux. Le faire de cette façon peut faire en sorte que ça passe un peu mieux et que ça soit moins perçu comme un échec parce que ce n’est pas ça le but.
Comment identifier et réparer les ruptures de l’alliance?
On va le ressentir comme une tension dans la relation ou une difficulté à collaborer. P.ex. le patient dit qu’il va faire un devoir mais le fait pas ou le fait mais c’est pas satisfaisant. Ça peut arriver que des patients aient des sentiments négatifs par rapport à nous, au processus … Ça demande de changer et vivre des choses difficiles de faire un processus thérapeutique et le patient doit les vivres ces bouts là, ça se peut qu’il ne soit pas satisfait ou que ce soit difficile pour lui de venir en thérapie. Il ne faut pas avoir peur de nommer ou poser des questions par rapport à l’insatisfaction du client par rapport à la thérapie.
En quoi consiste le dévoilement de soi et quelle est l’utilité?
Les commentaires qui communiquent quelque chose de personnel à propos de nous. Ça peut servir de valider ou normaliser les expériences, renforcer l’alliance ou suggérer une façon de voir les choses. Par contre, ce n’est pas approprié quand ça répond à nos propres besoins, donc quand ça n’aide pas vraiment le client.
Comment gérer le contre-transfert?
Apprendre quelles sont nos réactions avec cetains types de cients, toutes les réactions qui nous sont propres. P.ex. si je suis étudiante, je sens que j’ai besoin de montrer que je suis capable de faire de la thérapie et que je me retrouve en face d’un client narcissique, quand le client remet en question notre capacité à faire le travail, ça peut nous faire réagir. Quand on va se justifier juste parce qu’on réagit à ses commentaires, ce n’est pas approprié.
Comment s’assurer de la qualité des interprétations?
Les liens qu’on fait, aller plus loin qe ce que le patient dit, faire ressortir des patrons dans ce qui est dit par le patient … Ce n’est pas le nombre d’interprétation qu’on fait, mais c’est plus dans la qualité, à quel point on a prit le temps d’y réfléchir. Parfois, il y a quelque chose qui peut nous venir en tête mais le garder et y réfléchir après pour s’assurer que ça soit bien reçu par le patien lorsqu’on va l’aborder en thérapie.
Qu’est-ce qui ne fonctionne pas dans la relation? (6)
- La confrontation comme style
- Les processus négatifs
- Les présomptions
- La rigidité
- Se mettre la tête dans le sable
- Utiliser une approche one size fits all