Exposition Flashcards
Quel est le fondement théorique de la technique comportementale de l’exposition
L’exposition est la mise en application en pratique psychothérapeutique des théories du condition (conditionnement classique et conditionnement opérant)
Quel est le principe de l’exposition
Le principe de l’exposition est d’atteindre l’extinction de la réponse d’anxiété liées à la situation aversive avec l’hypothèse que par confrontation du patient a ce qu’il redoute dans son monde interne (sensation corporelle) et/ou externe ie aux situations à l’origine de réponses émotionnelles désagréables et disproportionnées et par répétition, les stimuli perdent leur capacité à entrainer l’angoisse pour obtenir une habituation en séance et une habituation entre les séances. Après une montée anxieuse très rapide et intense, le maintien du sujet dans la situation phobogène permet d’obtenir une stabilisation, puis une diminution de l’angoisse, à condition que la confrontation soit suffisamment longue
(cela nécessite que le patient soit conscient du problème, soit motivé pour le changer, ait les ressources psychique et physiques nécessaire. Le thérapeute ne doit pas se précipiter sur de telle technique sans avoir poser les indications et s’être assuré que la patient est prêt et préparé).
Cependant il est établit aujourd’hui que l’exposition ne réduit pas la détresse par pure habituation.
- L’habituation n’est pas satisfaisante dans le maintien des résultats à long terme et donc insuffisante pour entrainer un apprentissage stable dans le temps).
- l’association d’origine SC-SI n’est pas affecté par l’extinction, il s’agit d’un apprentissage secondaire. Après extinction le stimulus à 2 significations (excitatrice et inhibitrice) ie qu’il y a une rétention d’une partie de l’association d’origine malgré la disparition de la peur après suffisamment d’essai SC sans SI
L’hypothèse actuelle est que l’exposition
- agirait par la modification et le contrôle des processus activant le schéma émotionnel pathologique
- en développant le sentiment d’efficacité de l’individu face à la détresse suscité par la situation aversive.
Donc aujourd’hui le principe de l’exposition serait de montrer que la confrontation avec le stimulus aversif entraîne une diminution de l’anxiété et que ce qu’il redoute ne se produit pas (violation des attente.
Quels sont les différents type d’exposition
Exposition in vivo Exposition en imagination Désensibilisation systèmatique Exposition avec prévention de la réponse Exposition interoceptive Flooding (ou implosion) / immersion in vivo
Quels sont les principales indications des technique d’exposition
- phobies et troubles anxieux (agoraphobie : 10 à 15 séance)
- troubles obsessionnels compulsifs (20 à 25 séance)
- trouble de stress post-traumatique
- trouble sexuels, troubles des conduites alimentaires
Quelles sont les contre-indications / précaution à prendre liée à la technique de l’exposition
Problème cardiaque (examen médicale recommandé avant l’intervention : electrocardiogramme)
(cela nécessite que le patient soit conscient du problème, soit motivé pour le changer, ait les ressources psychique et physiques nécessaire. Le thérapeute ne doit pas se précipiter sur de telle technique sans avoir poser les indications et s’être assuré que la patient est prêt et préparé).
Quelles sont les caractéristiques principale de l’exposition
Les caractéristiques principales :
- la durée : exposition doit être suffissament prolongée pour que le sujet expérimente une baisse importante de sa réaction émotionnelle. Il ne faut pas terminer la séance d’exposition tant que l’anxiété n’est pas redescendue d’au moins 50% par rapport à l’anxiété maximale ressenti (moins vrai maintenant -> violation des attentes)
- la répétition : à chaque fois que l’on répète la même exposition de façon suffisamment prolongée, l’intensité et la durée totale de la réaction émotionnelle diminuent par un phénomène d’habituation.
- la progressivité : par constitution d’une hiérarchie ie que l’on procède étape par étape comme si on gravissait les marches d’un escalier. le patient commence par ce qui est le plus simple pour lui puis on augmente la difficulté peu à peu (on ne passe pas à l’étape suivante si l’étape en cours n’est pas maitrisée, on de passe pas à l’étape suivant si lez patient estime que cela va l’exposer à une anxiété trop forte il faut alors définir un étape intermédiaire). Cette progressivité facile l’habituation qui est d’autant plus facile que le sujet entre dans la situation anxiogène avec un niveau bas d’activation émotionnelle
- la complétude : le patient ne doit pas éviter la situation lorsqu’il s’expose. Il doit être entièrement attentif au stimulus aversif auquel il s’expose
De manière générale quelles sont les étapes de l’exposition
- Psychoéducation :
- notamment expliquer la maintien du problème par l’évitement. Si le patient ne ‘expose pas au stimulus aversif l’organisme tendra à avoir une réponse émotionnelle de plus en plus excessive lorsqu’il sera à nouveau confronté à la situation
- expliquer le déroulement de la séance au patient qui ne doit avoir aucune surprise, le thérapeute doit lui expliquer en quoi va consister la séance (établir la confiance et obtenir l’accord du sujet)
- apprendre au sujet à laisser venir les émotions, à les observer, à ne pas les rejeter mais plutôt de les apprivoiser avec douceur - Construction d’une hiérarchie :
il s’agit de demander à la personne de lisyter tout ce qu’elle redoute sur une situation anxiogène bien déterminée (aller dans un magasin). Elle classe ensuite ces items dans l’ordre croissant d’intensité (généralement 10 items). => but progressivité ie de procéder étape par étape comme si on gravissait les marches d’un escalier, une seule marche à la fois. Cette progressivité permet une meilleure adhésion de la part du patient - Réalisation de l’exposition : exposition répétées, prolongée, complète et progressive. Une exposition durée de 45 min à 2h jusqu’à obtention d’une diminutiion d’au moins 50% p/r au max atteint par le sujet (moins vrai aujourd’hui»_space;> violation des attentes)
- exposition en imagination : le stimulus est imaginé au lieu d’être réel : on demande au sujet de fermer les yeux, d’imaginer une scène de la hiérarchie, toutes les 5 à 10 minute le sujet cote son angoisse. La scéne est répétée jusqu’à la perte de son pouvoir anxiogène. L’exposition en séance avec le thérapeuthe s’accompagne de prescription de tâche au domicile (soit reproduction des séances enregistrée soit reproduction in-vivo)
- exposition in-vivo - prescription de tâche à domicile (vers l’autonomisation du patient) soit reproduction de la séance soit prolongation de la séance avec le thérapeute
Quel est le critère d’arrêt de l’exposition
En principe l’arrêt de la séance à lieu suite la diminution d’au moins 50% par rapport au maximum ‘anxiété atteint par le sujet (durée d’une séance 45 min à 2H).
Aujourd’hui ce critère est moins strict car il est établit aujourd’hui que l’exposition ne réduit pas la détresse par pure habituation.
- L’habituation n’est pas satisfaisante dans le maintien des résultats à long terme et donc insuffisante pour entrainer un apprentissage stable dans le temps).
- l’association d’origine SC-SI n’est pas affecté par l’extinction, il s’agit d’un apprentissage secondaire. Après extinction le stimulus à 2 significations (excitatrice et inhibitrice) ie qu’il y a une rétention d’une partie de l’association d’origine malgré la disparition de la peur après suffisamment d’essai SC sans SI
L’hypothèse actuelle est que l’exposition agirait par la modification et le contrôle des processus activant le schéma émotionnel pathologique en développant le sentiment d’efficacité de l’individu face à la détresse suscité par la situation aversive.
Ainsi aujourd’hui il s’agit de s’assurer que le patient n’est pas débordé par son émotion c’est à dire qu’il puisse recommencer seul l’exposition et que la personne vérifie la violation de ses attentes ie la diminution de sa croyance en ce qu’il redoute. Le patient doit ressortir de la séance avec le sentiment qu’il a pu faire face émotionnellement à la situation en d’autre terme avec un sentiment de maitrise, d’efficacité sur la détresse automatiquement suscitée. Le patient apprend donc par expérience directe qu’il peut faire face.
Il faut également que le patient vérifie la violation de ces attentes ie la diminution de sa croyance en ce qu’il redoute. A la suite de chaque exposition l’apprentissage est consolidé en demandant au patient ce qu’il a appris et les différences entre ce qui était prédit et ce qui est survenu sont mis en évidence. L’exposition d’arrête quand la croyance en ce qu’il redoute a diminué.
Décrire la procédure de désensibilisation systématique
La technique de la désensibilisation systématique a été décrite par Wolpe en 1958. Cette technique mêle apprentissage de la relaxation exposition en imagination et exposition in vivo aux situations anxiogène. Elle comporte 4 étapes
- Etape 1. entrainement à la relaxation (relaxation musculaire de Jacobson ou training autogène de Schultz)
- Etape 2. Construction avec le patient d’une hiérarchie de stimuli anxiogène : il s’agit de demander à la personne de lister tout ce qu’elle redoute sur une situation anxiogène bien déterminée (aller dans un magasin). Elle classe ensuite ces items dans l’ordre croissant d’intensité (généralement 10 items). => but progressivité ie de procéder étape par étape comme si on gravissait les marches d’un escalier, une seule marche à la fois. Cette progressivité permet une meilleure adhésion de la part du patient
- Etape 3. Présentation en imagination et sous relaxation des items composant la hiérarchie et confrontation. On commence d’abord par une scéne neutre pour vérifier que le patient a une capacité d’imagination suffisante. Puis toujours sous relaxation on demande au patient d’imaginer une série de scènes aversives issues des items composante ka hiérarchie en partant du niveau le plus bas. Lorsque la personne ressent de l’anxiété on fait un retour de la relaxation et répétition de l’exposition
Assignation de tâche à faire au domicile, le but étant la consolidation de ce qui s’est passé en séance
- Etape 4. Exposition in-vivo : le patient est incité à reproduire les situations travaillées en imagination dans la réalité
Sur quel principe repose la technique de de la désensibilisation systèmatique
La désensibilisation systématique repose sur le principe de l’inhibition réciproque qui peut être défini comme l’arrêt des effets d’un stimulus face à un stimulus ayant des effets contraires. Plus précisément il s’agit d’opposer à la réponse pathologique conditionnée (l’anxiété par exempl) une autre réponse conditionnée qui soit incompatible (relaxation)
Quelles sont les composantes de la désensibilisation systématique ? Les commenter
3 composantes
- relaxation
- présentation de scène par ordre progressif
conseils d’expositions aux situations anxiogène (paramètre crucial). Le principe thérapeutique est donc l’extinction, l’habituation à l’anxiété
RELAXATION : les mesures psychophysiologiques pratiquées aux cours de la DS montrent que les réponses du SNA, lors de l’évocation des situations anxiogènes sont plus intense avec relaxation que sans relaxation. la relaxation n’est donc pas un comportement antagoniste à l’anxiété
PRESENTATION DE SCENE PAR ORDRE PROGRESSIF : n’est pas forcément nécessaire. Cette hiérarchie facilite l’adhésion du patient à la technique
Quelles les indications et les contres indications de la DS
La DS est encore utilisé dans certains domaine comme la dysfonction sexuelle, il peut encore être utilisé pour des personnes réticente à l’exposition comme traitement placebo pour en arriver à l’exposition.
Elle n’est plus recommandé dans le cadre du traitement des TA et des TOC
Quel est le rôle du thérapeute lors de l’exposition
- empêcher la survenue des comportement d’évitement
- ne pas rassurer le patient mais discuter de manière empathique (reformulation, lui demander de coter son anxiété, ces attentes, rappel au besoin de la situations anxiogène et de ces attentes
- explication du maintien du pb phobique par l’évitement, ce qui crée un renforcement négatif. L’évitement est un retrait du stimulus. Il augmente la probabilité de réponse danxiété (conditionnement opérant
Expliquer l’exposition par implosion
L’implosition (immersion - Flooding) consiste a exposer la personne au pire de ce qu’il redoute (un situation à la fois) La personne est confrontée en imagination ou in vivo à la situation anxiogène maximum (exposition au scénario catastrophe), il n’y a pas de progressivité
= technique de traitement de la phobie en une séance : par thérapeute expert ayant une certaine habileté à traiter les personnes, après deux trois séances nécessité de bien connaître la personne avant intervention).
= (TOC avec peur de tuer des gens dans un accident de voiture avec rituel de vérification ; on travaille en imagination pour que cette croyance perde de son pouvoir anxiogène but éviter le retour du TOC pour le maintien à lg terme des résultats)
Expliquer les principes de l’exposition interoceptive
Cette technique vise à exposer le patient à des sensations physiques proches de celles ressenties lors d’une attaque de panique (tachycardie, oppression thoracique, étouffement, hyperventilation, nausées,
étourdissements, dépersonnalisation, déréalisation, tremblements…). Elle est particulièrement utilisée dans le trouble panique pour prévenir l’apparition des attaques de panique ou pour
mieux les gérer.
-> il s’agit de provoquer, par différents exercices physique (sport) ou psychologique (film), des sensations proches de celles de l’attaque de panique. Cela permet une habituation à ces symptômes. Quand ils se produisent à nouveau, le patient les dédramatise : bien que pénibles, ils ne sont pas dangereux
Modèle cognitif de Clark et al 1985 « c’est l’interprétation catastrophique des sensations corporelles qui est la condition nécessaire pour produire un trouble panique » le sujet en déduisant une danger physique et mental immédiat
L’hypothèse cognitive : démontrer aux patients que
les symptômes qu’ils ressentent ne sont pas dus aux
évènements catastrophiques redoutés mais le
résultat de l’anxiété ou de l’hyperventilation avec deux objectifs
- réattribuer l’origine des Ap à l’hyperventillation induite par le stress
- contrôler les AP par le contrôle respiratoire