Examen Final : Trouble panique avec agoraphobie (Théorie) Flashcards

1
Q

Vrai ou faux. L’attaque de panique peut survenir dans un état de calme.

A

Vrai

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Nommez 4 symptômes physiques qu’une attaque de panique peut causer.

  1. P____________
  2. P____________
  3. T____________

1. P____________

A
  1. Palpitations
  2. Peur de devenir fou
  3. Peur de mourir
  4. Transpiration
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Définissez l’attaque de panique à l’aide des éléments suivants :

  1. Montée b____ de c____ intense ou de m____ intense
  2. Atteint son acmé en q____ m______
A
  1. brusque de crainte ou de malaise
  2. quelques minutes
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Vrai ou faux. L’attaque de panique touche seulement les personnes anxieuses.

A

Faux.

L’attaque de panique peut toucher n’importe qui.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Vrai ou faux. On développe certainement un trouble panique après avoir fait une attaque de panique.

A

Faux. Un trouble panique est caractérisé par des attaques de panique récurrentes et inattendues.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Qu’est-ce que l’agoraphobie ?

P____ ou a____ m____ pour ce type de situations : 1) E____ 2) F____ 3) E____ 4) T______

A

Peur ou anxiété marquée pour ce type de situations : 1) Endroits clos 2) Foule 3) Endroits ouverts 4) Transport en commun

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Quand la personne souffre d’agoraphobie, elle c____ ou é__ des situations parce qu’elle pense qu’il pourrait être d____ de s’en é____ ou de trouver du s____ en cas de survenue de s____ de p____ ou d’autres symptômes incapacitants ou embarrassants.

A
  • craint
  • évite
  • difficile
  • échapper
  • secours
  • symptômes
  • panique
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Vrai ou faux. Dans l’agoraphobie, la peur ou l’anxiété sont proportionnées par rapport au danger réel lié aux situations.

A

Faux. La peur et l’anxiété sont disproportionnées.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Qui suis-je ? : les caractéristiques d’un individu qui le rendent plus susceptible de développer un TPA (vulnérabilité biologique et vulnérabilité psychologique).

A

Les facteurs prédisposants au TPA

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Vous entendez Jean-François discuter avec son ami Nico. Voici ce qu’il lui dit : « On doit absolument avoir des facteurs qui nous prédisposent à développer un TPA, sans ceux-ci il est impossible de développer un TPA ». Est-ce que Jean-François partage une vérité ?

A

Non, ce n’est pas vrai. On peut être une personne sans facteurs prédisposants (biologique, psychologique) et développer quand même un TPA.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Maintenant que vous savez que Jean-François s’est trompé dans sa question concernant les facteurs prédisposants. Avec quel type de facteur s’est-il trompé ?

A

Facteurs de maintien. Pour qu’il y ait un TPA, il faut absolument qu’il y ait des facteurs de maintien.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Guy vous demande si les attaques de panique sont dangereuses. Qu’est-ce que vous lui répondez ?

A

Les attaques sont très désagréables, mais elles ne sont pas dangereuses.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Caroline vous demande si l’attaque de panique et l’attaque de panique avec agoraphobie sont les mêmes diagnostiques. Qu’est-ce que vous lui répondez ?

A

Non. On peut avoir une attaque de panique sans agoraphobie. Le terme agoraphobie décrit le lieu ou la situation que la personne tente d’éviter et l’attaque de panique est le sentiment de peur très intense et soudaine et accompagnée de symptômes tels que : palpitations, peur de mourir, peur de devenir fou, transpiration.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Que veut dire TPA ?

A

Trouble de panique avec agoraphobie

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Guy vous explique qu’il sursaute souvent au courant de la journée lorsqu’il entend des bruits forts et inattendus. Dernièrement, sa conjointe a cogné sur la porte de la salle de bain lorsqu’il prenait sa douche et il a poussé un cri et a sursauté. Il vous demande si cela pourrait engendrer une montée d’anxiété en général et induire une attaque de panique générale. Que lui répondez-vous ?

A

Non. Mais, cela peut être un facteur prédisposant au trouble de panique avec agoraphobie, le sursaut facile fait partie de la vulnérabilité biologique.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Guy pense bien comprendre ce que vous lui avez enseigné et vous dit qu’une des différences entre la vulnérabilité biologique et psychologique est que la première est relié à quelque chose de physique et que la deuxième est reliée à quelque chose de psychologique. Est-ce qu’il a raison ?

A

Oui

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Caroline vous demande de lui donner des exemples de facteurs prédisposants de vulnérabilité psychologique. Que pouvez-vous lui répondre ?

  • p____ a_____ (t_____ par a______)
  • une personne qui utilise l’é______ comme stratégie de gestion de l’anxiété
  • une personne qui perçoit l’anxiété comme étant quelque chose de n____, de n_____
A
  • parents anxieux (transmission par apprentissage)
  • évitement
  • nuisible
  • nocif
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Vrai ou faux. La vulnérabilité biologique nous met plus à risque de développer un TPA.

A

Vrai. Les facteurs prédisposants, qui ne sont pas nécessairement présents dans un TPA, peuvent rendre la personne plus vulnérable et augmenter le risque de développer un TPA.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Caroline aimerait bien comprendre la différence entre les facteurs prédisposants et précipitants concernant l’attaque de panique. Comment pouvez-vous aider Caroline à distinguer les deux types de facteurs ?

A

Les facteurs précipitants/déclencheurs font partie des facteurs qui précèdent le début des attaques de panique. La personne peut se remémorer d’un moment dans sa vie où il se passe quelque chose qui sollicite beaucoup son énergie à ce moment précis. Les facteurs précipitants/déclencheurs sont aussi reliés aux différents stresseurs présents. Les facteurs précipitants sont donc toujours présents dans le cas d’une attaque de panique. Tandis que, les facteurs prédisposants (vulnérabilité biologique et psychologique) ne sont pas nécessairement présents.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Quels sont les 3 types de stresseurs possibles de l’attaque de panique ?

1) p_____
2) p_____
3) c_____

A

1) physique
2) psychosocial
3) chronique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Vrai ou faux. Souvent, les clients sont capables de se rappeler le contexte dans lequel ils étaient lors de la première attaque de panique.

A

Vrai

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Est-ce que l’attaque de panique est un trouble de santé mentale ?

A

Non. On peur avoir une attaque de panique sans développer de trouble de panique.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

Vous êtes à l’urgence et vous devez poser une ou des question(s) à votre patient afin d’évaluer le ou les facteur(s) précipitant(s) ayant entraîné(s) l’attaque de panique. Quelles questions allez-vous poser au client ?

A

Vous souvenez-vous de la première fois que vous avez fait une attaque de panique ? Qu’est-ce que vous faisiez, vous étiez où (évaluation du contexte) ?

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

Nous avons nommé 3 types de stresseurs pour l’attaque de panique : physique, psychosocial et chronique. Nommez des exemples de stresseurs physiques.

  • G________
  • B________
  • A________
  • M________
A
  • grossesse (adaptation physique)
  • blessure
  • accident
  • maladie
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

Nous avons nommé 3 types de stresseurs pour l’attaque de panique : physique, psychosocial et chronique. Nommez des exemples de stresseurs psychosociaux.

  • S________
  • M_______ d’un P_______
  • P_______ d’E_______
  • V_______ D_______
  • S_______ E________
A
  • séparation amoureuse
  • maladie d’un proche
  • perte d’emploi
  • vivre quelque chose de difficile
  • surmonter une certaine épreuve
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
26
Q

Nous avons nommé 3 types de stresseurs pour l’attaque de panique : physique, psychosocial et chronique. Nommez des exemples de stresseurs chroniques.

  • D______ certain T_______
  • D______ M_________
  • R_______ T_______
  • P_______ C_________
  • C_______ T_________
  • D_______ F_________
A
  • depuis un certain temps
  • depuis quelques mois
  • relation tendue avec partenaire
  • pensées constantes
  • conflit au travail
  • difficultés financières
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
27
Q

Vrai ou faux. Le cycle de maintien d’un TPA se met en place seulement après avoir eu au moins une attaque de panique.

A

Vrai

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
28
Q

Vrai ou Faux. La personne peut faire 2 attaques de paniques dans l’espace de 10 ans sans entrer dans un cycle de maintien d’un TPA.

A

?????

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
29
Q

Vous avez une nouvelle cliente qui s’interroge sur les raisons qui maintiennent son trouble panique avec agoraphobie. Elle aimerait savoir pourquoi elle ne peut se sortir de cela. Comment lui expliquez-vous le cycle de maintien ?

1) A______ P_______
2) I________ C________ et P__________ I__________
3) É_______ ou É_______ de S________
4) S________ C_______ à l’É_________ ou à l’é__________
5) R_______ des I______ et des P______ I________ à L_____ T_______
6) A_______ des C______ d’É________ ou d’É________
7) A______ de la S______ aux D______ de la P________

A

1) Les attaques de panique entraînent :

2) une Interprétation Catastrophique et des Peurs Irréalistes

3) L’interprétation catastrophique et les peurs irréalistes entraînent : un Évitement ou Échappement de la Situation

4) un Soulagement Consécutif à l’Évitement ou à l’Échappement est présent

5) Le soulagement consécutif entraîne un Renforcement des Interprétations et des Peurs irréalistes à Long Terme

6) Le Renforcement des interprétations et de peurs irréalistes à long terme entraînent une Augmentation des Comportements d’Évitement ou d’Échappement (présence de soutien social inadéquat + présence de bénéfices secondaires à maintenir le comportement)

7) une augmentation des comportements d’évitement ou d’échappement entraîne une Augmentation de la Sensibilité aux Déclencheurs de la Panique

8) l’augmentation de la sensibilité aux déclencheurs de la panique entraîne la survenue des attaques de panique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
30
Q

Vrai ou faux. Lorsque la personne évite certaines situations ou activités ou qu’elle échappe de la situation, elle va souvent quitter l’endroit ou cesser l’activité dès qu’elle ne se sent pas bien.

A

Vrai. Elle peut également simplement penser à la situation anxiogène et décider d’éviter la situation ou l’activité avant même de s’y rendre ou de la faire.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
31
Q

Caroline aimerait savoir ce que signifie un soutien social inadéquat. Que lui dites-vous ?

A

C’est quand l’entourage se mettent à faire des choses à la place de la personne. Par exemple : la personne avec un TPA ne veut plus faire son épicerie car elle craint refaire une attaque de panique à cet endroit et donc, elle demande à une personne de son entourage d’y aller à sa place. Son amie accepte de faire l’épicerie pour elle et ceci fait diminuer l’anxiété de la personne et donc l’encourage à continuer d’éviter l’épicerie = contribue à un facteur de maintien du comportement d’évitement car en tire un certain bénéfice, soit celui d’éviter l’anxiété reliée.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
32
Q

Vous êtes au party de Noël de votre travail et vous entendez un collègue dire qu’il fait toujours l’épicerie pour sa soeur car aller faire son épicerie lui cause beaucoup d’anxiété. Tous les collègues le félicite et lui disent à quel point elle est chanceuse de l’avoir. D’après vos apprentissage dans votre cours de psychologie, est-ce que votre collègue adopte un comportement aidant pour sa sœur ? Pourquoi ?

A

Non. C’est un comportement non aidant puisque celui-ci encourage l’évitement et donc augmente la puissance du facteur de maintien de l’évitement = sa sœur risque que rester dans le cycle de maintien du TPA.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
33
Q

Maintenant que vous avez donnez quelques explications à vos collègues au sujet des facteurs de maintien d’un TPA, une collègue vous pose la question suivante : j’ai aussi suivi des cours de psychologie et je me souviens que ce sont des fois les personnes avec un TPA qui évite les activités car elles n’aimaient pas les faire à la base. Est-ce que ça se peux que le cycle de maintien soit causé par la personne même au lieu de notre collègue ? Quelle est la différence ?

B____ S_______

A

Cela dépend, si la sœur de notre collègue aimait faire l’épicerie avant, mais que depuis qu’elle a fait une attaque de panique à cet endroit, elle évite d’y retourner, le cycle de maintien serait plutôt engendré par son frère qui y va à sa place. Par contre, si la personne TPA n’aimait pas aller à l’épicerie avant l’attaque de panique à l’épicerie, il se peut qu’elle y trouve un bénéfice secondaire à éviter cet endroit : 1er bénéfice = éviter une possible attaque de panique. 2e bénéfice = éviter de faire quelque chose que je n’aime pas à la base.

34
Q

Dans le cycle de maintien d’un TPA, qu’est-ce qui vient tout juste avant l’augmentation des comportements d’évitement ou d’échappement ?

S_____ C______ à l’É_______ ou à l’É____________

A

Soulagement consécutif à l’évitement ou à l’échappement.

35
Q

Dans le cycle de maintien d’un TPA, qu’est-ce qui vient tout juste avant l’évitement ou l’échappement de la situation ?

L’I______ C________ et les P_______ I_______

A

L’interprétation catastrophique et les peurs irréalistes

36
Q

Quelle phrase peut être utilisée pour se souvenir des étapes du cycle de maintien d’un TPA ?

A

Ace
Interprète de manière catastrophique et avec des peurs irréalistes les ronflements de Papash
Évite ou s’échappe de la situation
Soulagement présent consécutif à l’évitement ou l’échappement des ronflements
Renforcement des interprétations et des peurs irréalistes à long terme
Augmente le comportement d’évitement ou d’échappement des ronflements de Papash
Augmente la sensibilité aux éléments déclencheurs de la panique (respiration forte de Papash).

37
Q

Quels sont les thèmes des sujets abordés avec un client qui consulte pour un trouble panique avec agoraphobie (TPA) ?

A) M__________

  1. I________
  2. F________
  3. F________
  4. F_________
A

A) Motif de consultation à confirmer : TPA
1. Identification des pensées, émotions et comportements problématiques
2. Facteurs prédisposants (vulnérabilité biologique et psychologique)
3. Facteurs précipitants/déclencheurs
4. Facteurs de maintien

38
Q

Ressortez les éléments clés (thèmes des sujets abordés lors de la rencontre) qui permettront au psychologue de mieux comprendre pourquoi le TPA est présent chez Catherine.
_______________________________________________________

Catherine est une personne qui a toujours été anxieuse de nature, elle n’a jamais aimé la nouveauté et n’aime pas les surprises. Elle n’aime pas sortir de sa zone de confort et n’aime pas l’inconnu. Ses parents sont des parents anxieux et ils habitent à la campagne. Catherine a 20 ans. Elle aimerait devenir optométriste. Afin de débuter ses études, elle a dû déménager de la campagne pour se rendre à Montréal et habiter dans les résidences universitaires.

Avant le début de la session, elle s’installe et vit un grand choc car elle quitte ses parents pour la première fois. Elle doit maintenant être autonome, vivre dans une nouvelle région. Elle doit donc faire face à beaucoup d’adaptation dans une courte période. Ses parents lui ont souvent répété : « es-tu certaine de vouloir déménager à Montréal, c’est une grande ville, c’est dangereux, il y a beaucoup de traffic, on est bien à la campagne. »

Catherine jouait un instrument de musique à vent.

Lorsqu’elle se rend à son premier cours, elle se dirige vers le local et s’assoit. Elle commence à ne pas se sentir bien, elle a une douleur à la poitrine, elle ressent des tremblements intérieurs, ainsi que des engourdissements des mains. Elle se demande si elle fait une crise cardiaque. Elle sort de l’université pour s’asseoir sur un banc. Les symptômes diminuent et elle retourne dans sa résidence pour se reposer car elle est très fatiguée.

Le lendemain, elle retourne à son 2e cours et la même situation se produit avec des symptômes physiques. Elle sort encore du pavillon, s’asseoir sur le même banc, retourne dans sa résidence, etc. La 3e journée, elle arrive seulement à l’entrée de l’université et les symptômes se présentent directement.

Elle va voir un médecin le lendemain, MD dit que c’est seulement du stress. Catherine dit ne pas avoir senti qu’elle était stressée, avait seulement des symptômes physiques. Croit que le MD ne comprend pas.

Catherine décide d’abandonner l’université et retourne habiter à la campagne. Une fois chez elle, un professionnel de la santé lui dit que ça se pourrait que ce soit quelque chose de refoulé dans son inconscient (qu’elle ne voulait pas vraiment aller étudier en optométrie). Catherine décide de rencontrer la prof (psychologue) pour savoir si c’est vraiment ça.

Selon la prof : ces attaques n’ont rien à voir avec l’inconscient de Catherine, donc rien n’est refoulé. Catherine va rencontrer la prof 6 mois après sa première attaque de panique (les gens en général, attendent environ 7 ans avant de consulter un psychologue pour la 1re fois).

Au moment où Catherine rencontre la psychologue, elle s’est déjà mise à éviter plusieurs choses : n’est pas retourné à l’université, a arrêté de jouer son instrument à vent (difficulté à respirer et avait les mêmes symptômes que l’attaque de panique), a arrêté d’aller au cinéma, de sortir seule, de faire du yoga chaud (la transpiration induisait une attaque de panique) et elle évite de plus en plus de choses. Catherine n’avait pas une belle qualité de vie.

A

Motif de consultation : attaques de panique récurrentes et inattendues et reliée à l’évitement d’activités, de situations et de lieux = TPA

  1. Identification pensées, émotions et comportements problématiques
  2. Facteurs prédisposants :
    A) vulnérabilité biologique :
    - parents anxieux

B) vulnérabilité psychologique :
- personne qui a toujours été anxieuse de nature
- n’a jamais aimé la nouveauté et n’aime pas les surprises
- n’aime pas sortir de sa zone de confort
- n’aime pas l’inconnu

  1. Facteurs précipitant/déclencheur :

A) Stresseur physique : aucun

B) Stresseur psychosocial :
- quitte ses parents pour la 1re fois
- être autonome pour la 1re fois
- vivre à Montréal = plus achalandée vs campagne plus tranquille
- faire face à beaucoup d’adaptation dans une courte période

C) Stresseur chronique :
- parents qui répètent toujours que Montréal est dangereux et qui questionne Catherine sur le fait de vouloir déménager

Facteurs de maintien :
A) échappe et évite le local où son cours se donne et de jour en jour, elle commence à éviter le pavillon et ensuite l’école. Elle abandonne l’université et retourne habiter à la campagne = échappement de sa vie à Montréal en résidence universitaire. A cessé de jouer son instrument à vent et faire du yoga car provoquait début de symptômes de l’attaque de panique. Évite également le cinéma et de plus en plus de choses. Elle est embarquée dans un cycle de maintien d’un TPA.

Symptômes lors de l’attaque de panique :
- douleur à la poitrine
- tremblements intérieurs
- engourdissements des mains
- croit faire une crise cardiaque
- fatigue extrême

39
Q

Suite à votre analyse des facteurs reliés au TPA de Catherine, vous décidez de choisir la première démarche qui aidera Catherine à diminuer son anxiété et ainsi diminuer la survenue d’une attaque de panique. Dans votre cours, vous avez appris qu’il existe une première chose à faire afin d’aider les clients vivant avec de l’anxiété et des attaques de panique. Qu’allez-vous faire ? Pendant combien de séances ? Donnez les grands titres de votre démarche.

A

Faire de la psychoéducation sur ce qu’est l’attaque de panique, pendant au moins 2 rencontres.

  1. Expliquer la fonction de l’anxiété
  2. Discuter du système nerveux et présenter une image de celui-ci : activation du SNS et les fausses alarmes, pourquoi le SNS s’active sans raison valable
  3. Expliquer ce qui explique les sensations dans l’attaque de panique : tension musculaire, palpitations, circulation sanguine déviée, hyperventilation, transpiration, pupilles dilatées, nausée.
  4. Démystifier les croyances face aux symptômes de crise cardiaque, d’étouffement, d’évanouissement, de jambes molles et de la peur de devenir fou
40
Q

Vous rencontrez Catherine pour la première séance. Vous commencez par faire de la psychoéducation sur l’attaque de panique. Vous devez lui expliquer quelle est la fonction de l’anxiété. Que lui dite-vous ?

A

La fonction de l’anxiété c’est de mobiliser toute l’énergie du corps pour protéger l’organisme contre un danger.

41
Q

Vrai ou faux. L’anxiété est bénéfique car sa fonction est essentielle à notre survie.

A

Vrai

42
Q

L’anxiété est un mécanisme que nous avons hérité de n______ a_________.

A

Nos ancêtres

43
Q

L’anxiété est un m_________ qui nous permet de r_______ de manière a________ lorsqu’on est devant un a______ s______.

A

Mécanisme
Réagir
Automatique
Animal
Sauvage

44
Q

Les 3 réactions face à une menace sont : réaction de f_____, de c______ ou de f_______.

A

Fuite
Combat
Figer

45
Q

Quelles sont les 2 réactions les plus courantes face à un danger ?

A

Fuite ou Combat

45
Q

Le combat est une réaction qui nous permet d’a_____ la m_______.

A

Affronter la menace

45
Q

Vrai ou faux. Lorsqu’une menace est présente, notre organisme mobilise seulement une partie de son énergie pour nous aider à survivre à cette menace.

A

Faux. L’organisme mobilise toute notre énergie pour nous aider à survivre à la menace.

46
Q

Lorsqu’on traverse la rue et qu’on se fait surprendre par une voiture qui s’en vient rapidement vers nous, nous avons une r______ a_______ de __________. Ceci définit la f________.

A

Réaction automatique de se tasser. Définit la fuite.

47
Q

Catherine vous pose la question suivante : « Est-ce que l’anxiété est donc bénéfique pour mon corps ? ». Que lui dites-vous ?

A

Oui. L’anxiété nous protège contre les menaces. Elle assure donc notre intégrité, notre survie.

48
Q

Dans la même première séance, vous expliquez le système nerveux à Catherine. Vous lui dites que : le SN se divise en _______.

A

2 parties : SNS et le SNP

49
Q

Vrai ou faux. Le SNS et SNP ont des fonctions différentes, mais essentiellement, ils se ressemblent.

A

Faux. Ils agissent de manière opposée, inversée.

50
Q

Sachant que le SNS et le SNP ont des fonctions différentes, expliquez à Catherine ce que cela veut dire.

A

Le SNS est activé et mobilisé lorsque nous faisons face à une menace. C’est le système d’excitation extrême.

Le SNP est celui qui est en fonction la majeure partie de la journée. Il s’occupe de la digestion, la régulation de la température, des battements du cœur afin de les ralentir, du calme et du sommeil.

51
Q

Dans le cours vous avez appris une façon de distinguer le SNS du SNP à l’aide d’une réaction naturelle qui se produit dans le corps. Décrivez-la et associez-la aux 2 systèmes.

A

Éjaculation : SNS
Érection : SNP (nocturne = associé au sommeil)

52
Q

Vrai ou faux. Le SNS et SNP peuvent fonctionner en même temps.

A

Faux. Ils ne peuvent pas fonctionner en même temps car ils ont des réactions opposées.

53
Q

Que se passe-t-il dans le corps lorsque le SNS s’active ? Qu’est-ce qu’il cesse de faire et décide de déclencher ?

Digestion, respiration, battements du cœur, circulation sanguine.

A

Cesse de faire :
- arrête la digestion

Déclenche :
- augmente respiration
- augmente battements cœur
- amène circulation sanguine vers les muscles nécessaires pour combattre la menace (jambes pour fuir)

54
Q

Choisir la bonne réponse :

a) le SNS ne peut pas s’activer plusieurs fois et il peut durer pendant plusieurs jours
b) le SNS peut s’activer plusieurs fois, sans limite, mais ne peu pas durer plusieurs jours
c) le SNS ne peut pas s’activer plusieurs fois et ne peut pas durer pendant plusieurs jours
d) le SNS est très demandant pour l’organisme
e) le SNP entre en place après que le SNS est activé afin d’aider l’organisme à récupérer
f) toutes les réponses sont fausses
g) seulement les réponses C, D et E sont vraies

A

G

55
Q

Vrai ou faux. L’attaque de panique est une vrai alarme du SNS.

A

Faux. C’est une fausse alarme du SNS.

56
Q

Comment expliqueriez-vous à Catherine la fausse alarme du SNS lors d’une attaque de panique ?

A

Il ne se passe rien de particulier, mais le SNS s’emballe comme s’il faisait face à un ours dans la forêt. Il n’y a pourtant pas de menace réelle, c’est donc une fausse alarme. Le SNS s’active alors pour rien.

57
Q

Catherine vous demande pourquoi le SNS s’active-t-il pour rien (fausse alarme). Que lui dites-vous ? Donnez-lui des exemples.

P_______
O_______
R_______
F_______
A_______

A

Personne plus préoccupée que d’habitude
Moments plus occupés dans notre vie
Rhume
Fatigue
Adaptation à de nouvelles choses dans la vie

58
Q

Le conjoint de Catherine demande à celle-ci à quoi ça lui sert d’en apprendre sur le SN. Que pouvez-vous répondre à Catherine afin qu’elle puisse transmettre la réponse à son conjoint ?

A

Lorsqu’on sait ce qu’est l’attaque de panique, on peut vivre quand même de l’inconfort, mais on peut également penser à son SN et se dire que c’est simplement une fausse alarme, que ça va passer tout seul. Quand on peut se dire cela, le SNS va se dire : je pense que j’ai créé une fausse alarme. Le SNP va dire à son tour : oui, tu t’es énervé pour rien, tu as activé une fausse alarme, je vais prendre le relais. Ainsi, les symptômes désagréables vont durer que quelques minutes.

59
Q

Que peut-il arriver lorsqu’une personne vivant une attaque de panique se convaint qu’elle fait une crise cardiaque ?

A

En faisant cela, on confirme au SNS qu’il y a un réel danger et l’attaque de panique peut durer longtemps, jusqu’au moment où le SNS comprenne qu’il n’y a pas de réelle menace.

60
Q

Le système nerveux autonome comprend :

A
  • SNS
  • SNP
61
Q

Le SNA découle du SN______

A

Périphérique

62
Q

Avant de commencer à travailler avec une personne qui a un TPA, il est essentiel que la personne ___________ car ____________.

A
  • ait vu un médecin
  • il est important de s’assurer qu’il n’y a pas de conditions médicales qui causent les symptômes.
63
Q

Vrai ou faux. Les psychologues ont une expertise en matière de santé physique.

A

Faux

64
Q

Vous êtes arrivée à l’étape où vous devez expliquer à Catherine ce qui explique les sensations lors d’une attaque de panique. Commencez par nommer les sensations que vous allez aborder avec celle-ci.

T_________
N_________
T_________
P_________
P_________
C_________
H_________

A

Tension musculaire
Nausée
Transpiration
Palpitations
Pupilles dilatées
Circulation sanguine déviée
Hyperventilation

65
Q

Vous expliquez à Catherine ce qui explique la sensation de tension musculaire lors d’une attaque de panique. Que lui dites-vous ?

A

Le SNS s’active comme s’il faisait face à une menace réelle pour protéger l’organisme contre un danger. Le SNS envoie le sang vers les muscles nécessaires pour fuir ou combattre la menace et c’est cette mobilisation du sang vers les muscles qui va expliquer la tension musculaire et la sensation de tremblements dans le corps. Par exemple : on peut faire référence lorsqu’on est au gym et qu’on lève une charge très lourde de 2 répétitions, nous avons une contraction maximale, ce n’est pas rare par la suite que les muscles des jambes se mettent à trembler (on beaucoup forcé).

66
Q

Vous expliquez à Catherine ce qui explique la sensation de palpitations lors d’une attaque de panique. Que lui dites-vous ?

A

Le SNS s’active pour préparer le corps à faire face à la menace, il prépare donc le sang pour qu’il se rende bien dans les muscles et les tissus et cela augmente le rythme cardiaque. Il n’est jamais dangereux que le SNS s’active car notre coeur peut battre à 200 bpm sans être endommagé. Le coeur peut bien supporter cela. De toute manière, le coeur ne bat jamais à 200 bpm lors d’une attaque de panique.

67
Q

Vous expliquez à Catherine ce qui explique la sensation de circulation sanguine déviée lors d’une attaque de panique. Que lui dites-vous ?

A

Le SNS s’active et envoie le sang aux régions vitales afin de faire face ou de fuir la menace. Le sang va donc se rendre vers les muscles, organes vitaux et il n’envoie presque plus de sang vers less extrémités (mains et pieds). Cela est nécessaire car ça peut contribuer à nous protéger contre une grande perte de sang si en combattant un ours on se fait mordre par celui-ci. Les premières parties du corps qu’on met de l’avant sont les mains et les pieds pour se défendre. À cause du peu de circulation sanguine aux extrémités, la peau peut devenir plus pâle (blanche) et on peut ressentir des engourdissements à ce niveau aussi.

68
Q

Vous expliquez à Catherine ce qui explique la sensation d’hyperventilation lors d’une attaque de panique. Que lui dites-vous ?

A

Quand le SNS s’active, il nous fait respirer beaucoup plus rapidement, beaucoup. d’oxygène entre dans le corps, mais cela crée un déséquilibre entre l’O2 et le gaz carbonique. Par exemple : lorsqu’on fait un entraînement, on fait entrer beaucoup d’O2, mais on produit aussi beaucoup de gaz carbonique part l’effort physique, soit la dépense énergétique. Dans le cas d’une attaque de panique, il n’y a pas beaucoup de production de gaz carbonique car il n’y a pas de dépense énergétique, mais il y a une production élevée d’O2. Le déséquilibre fait en sorte qu’on a de la difficulté à respirer et qu’on ressens une sensation de ne pas être tout à fait là. On peut également avoir des vertiges et des étourdissements.

69
Q

Vous expliquez à Catherine ce qui explique la sensation de transpiration lors d’une attaque de panique. Que lui dites-vous ?

A

Le SNS active la transpiration afin d’éviter que le corps surchauffe. C’est un mécanisme de survie. Si quelqu’un nous attaque et on essaie de nous attraper, on est plus glissant, donc il est plus difficile de nous attraper lorsqu’on est mouillé en sueur.

70
Q

Vous expliquez à Catherine ce qui explique que les pupilles sont dilatées lors d’une attaque de panique. Que lui dites-vous ?

A

À l’activation du SNS, les pupilles sont très grandes. La personne ne peut pas voir que ses pupilles sont dilatées car sa vision n’est pas à son 100%. Mais les autres personnes peuvent le voir. La pupille devient dilatée car elle permet une vision périphérique, très élargit, elle permet de voir beaucoup plus loin sur les côtés. Cela cause par contre une vision embrouillée et peu donc entraîner une sensation de vertige et d’étourdissements.

71
Q

Vous expliquez à Catherine ce qui explique la sensation de nausée lors d’une attaque de panique. Que lui dites-vous ?

A

Quand le SNS s’active, il bloque la digestion (interruption de la digestion). Les suc gastriques montent dans l’oesophage et restent pris et cela cause de la nausée. C’est une fonction adaptative : il peut être utile de vomir dans une situation de danger réel car cela rend notre corps plus léger et donc augmente la capacité de courir plus rapidement.

72
Q

Catherine vous demande si elle a raison de craindre les symptômes de crise cardiaque et d’évanouissement lors d’une attaque de panique. Que lui dites-vous ?

A

Non pour la crise cardiaque : Le coeur peut battre jusqu’à 200 bpm et dans l’attaque de panique, il ne se rend pas là. C’est comme faire une activité physique donc n’augmente pas le risque de crise cardiaque. La crise cardiaque est une douleur à la poitrine qui augmente à l’effort. Si on sort de la pièce et qu’on commence déjà à mieux se sentir, c’est une preuve qu’on ne fait pas une crise cardiaque, mais bien une attaque de panique.

Oui pour l’évanouissement : c’est possible lors d’une attaque de panique, mais c’est très rare. Le SNS s’active beaucoup plus, le corps est très mobilisé, le SNP s’active à son tour et peut couper le SNS et causer un évanouissement.

73
Q

Catherine vous demande si elle a raison de craindre les symptômes d’étouffement et de sensation de jambes molles lors d’une attaque de panique. Que lui dites-vous ?

A

Non pour l’étouffement car on on ne peut réellement s’étouffer. On a trop d’oxygène pour la quantité qu’on a réellement besoin. C’est donc impossible.

Oui pour les jambes molles, mais on ne va pas s’effondrer. Les muscles sont gorgés de sang en cas d’attaque de panique, ils sont prêts à nous soutenir puis à déployer beaucoup d’énergie. On n’a donc pas à craindre de tomber.

74
Q

Catherine vous demande si elle a raison de craindre les symptômes de peur de devenir fou lors d’une attaque de panique. Que lui dites-vous ?

A

Non. Il n’y a pas de risque de devenir schizophrène ou autre. Il n’y a aucun lien avec l’attaque de panique.

75
Q

Vous voulez démontrer à Catherine que less symptômes d’une attaque de panique peuvent aussi être présents dans d’autres situations que celle d’une AP. Donnez-lui un exemple.

A

Lorsqu’on gagne la loto de 2 million. On aura les mêmes symptômes face à l’excitation. Toutefois, le discours intérieur est que c’est normal car on a gagné la loterie.

76
Q

Combien de rencontre(s) a-t-on besoin pour couvrir la psychoéducation sur l’attaque de panique ?

A

2

77
Q

Vrai ou faux. Il est obligatoire d’avoir des facteurs prédisposants pour avoir un TPA.

A

Faux. Il est obligatoire d’avoir un ou des facteurs de maintien pour avoir un TPA.

78
Q

Quelle est la phrase clé vue en classe pour le TPA ?

D_______ D_________

A

Les attaques de panique sont très désagréables, mais non dangereuses