Examen Final : Le Trouble De Stress Post-traumatique (TSPT) Flashcards

1
Q

Vrai ou faux. Le TSPT survient après une exposition à la mort effective ou à une menace de mort, à une blessure grave ou à des violences sexuelles.

A

Vrai

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Q

Dans le TSPT il existe des symptômes e_______, tels que des souvenirs, rêves, réactions dissociatives, détresse psychique, réactions physiologiques.

A

Envahissants

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3
Q

Vrai ou faux. Les gens atteints d’un TSPT évitent souvent les stimuli associés à l’événement traumatique.

A

Vrai

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4
Q

Quel est le % de personnes qui vivent un événement de stress traumatique dans leur vie (au moins une fois) ?

A

90%

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5
Q

Vrai ou faux. Ce n’est pas parce qu’on vit un événement traumatique qu’on va développer un TSPT.

A

Vrai

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6
Q

Vrai ou faux. Les symptômes incapacitants suite à l’événement traumatique doivent être présents depuis plus d’1 mois avant de pouvoir le caractériser comme un TSPT.

A

Vrai

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7
Q

Le TSPT est le trouble le plus susceptible d’être ________ s’il n’est pas traité par une personne qui a les connaissances et l’expérience dans ce type de traitement.

A

Aggravé

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8
Q

Quand est-il suggéré que le psychologue commence à voir des clients ayant un TSPT ?

A

Une fois qu’il a beaucoup d’expérience sur les autres troubles. Il pourra commencer par un premier patient avec un TSPT, mais en étant supervisé par un psychologue ayant énormément d’expérience.

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9
Q

Votre amie a vécu un événement traumatique récemment et elle aimerait consulter un psychologue. Elle vous demande si c’est une bonne idée. Que lui dites-vous ?

A

Il est important de questionner le psychologue afin de savoir depuis combien d’années celui-ci traite le TSPT. Il est primordial qu’elle voit quelqu’un qui a beaucoup d’expérience ou qui est supervisé par quelqu’un avec beaucoup d’expérience en traitement d’un TSPT.

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10
Q

Vous rencontrez Marianne, une cliente qui vous consulte car depuis quelques mois elle vit beaucoup d’anxiété et elle sent qu’elle n’est plus pareil, qu’elle est différente. Elle vous dit se sentir comme ça depuis qu’elle a été agressée sexuellement par un ami.

Quelle serait la première étape dans le traitement d’un TSPT.

Indice : B______ É______

A
  1. Bien évaluer les symptômes et les facteurs associés
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11
Q

Vous décidez d’entreprendre des séances avec Marianne afin de l’aider avec son TSPT. Vous la rencontrez pour la première fois et vous vous assurez de bien évaluer les symptômes et les facteurs associés.

Listez la démarche à suivre pour cette première étape du traitement d’un TSPT.

Indice :

S_______
S_______
F_______
F_______
C_______
A_______

A
  • survol de l’événement
  • symptômes qui ont suivi l’événement
  • facteurs prédisposants
  • facteurs de maintien
  • comorbidité
  • attentes de la cliente
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12
Q

Qu’allez-vous-vous évaluer concernant le survol de l’événement dans le contexte de vouloir bien évaluer les symptômes et les facteurs associés ?

A
  • De quel événement parle-t-on ? Agression physique, sexuelle, suicide d’un proche, accident de voiture, etc.
  • La date de l’événement
  • Les réactions de la personne pendant l’événement et après l’événement.
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13
Q

Lors du survol de l’événement, il est important de __________.

A

Ne pas aller dans les détails de l’événement, c’est un survol. La pire chose pour la personne qui a vécu un TSPT est d’en parler, elle ne veut pas reconnecter avec les images du trauma

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14
Q

Suite au survol de l’événement, vous décidez de poser des questions à Marianne sur les symptômes qui ont suivi l’événement.

Qu’allez-vous évaluer ?

A
  • S’assurer que la personne répond bien aux critères diagnostics du TSPT
  • On devrait poser des questions ouvertes et non fermées
  • Comment est votre sommeil depuis l’événement ?
  • Comment est votre humeur depuis l’événement ?
  • Comment sont vos relations depuis l’événement ?
  • Etc.
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15
Q

Pourquoi est-il important de poser des questions ouvertes au client avec un TSPT versus des questions fermées ?

A

On ne veut pas que la rencontre ressemble à un interrogatoire et on ne veut pas suggérer des réponses au client. On veut qu’il puisse s’exprimer et c’est le psychologue qui pourra répondre aux critères diagnostics selon son évaluation.

C’est ce qui va établir l’alliance thérapeutique entre le client et le psychologue.

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16
Q

Qu’allez-vous-vous évaluer concernant les facteurs prédisposants dans le contexte de vouloir bien évaluer les symptômes et les facteurs associés ?

Indices :

  1. D______
  2. P______ x 2

Listez

A
  1. Déjà vécu un événement traumatique dans le passé ? Ex : Si Marianne a vécu un accident de voiture traumatisant dans le passé.
  2. Il y a 2 types de personnalités, nous allons évaluer si Marianne fait partie du type de personnalité qui est considérée être plus à risque de développer un TSPT : arbre en chêne vs arbre roseau.
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17
Q

Lorsque vous tentez d’évaluer le type de personnalité de Marianne pour déceler ou non un facteur prédisposant, elle vous dit ceci :

« Je suis une personne qui vit des hauts et des bas dans ma vie. J’en parle souvent à mon amie car je vit de la tristesse et de l’anxiété à quelques moments. Je me relève bien suite à un événement, mais ça m’en prend pas beaucoup pour retomber. Je m’appuie beaucoup sur les autres. Je reste quand même optimiste que les choses vont s’arranger. Ce qui m’aide beaucoup est de parler de mes difficultés et de chercher de l’aide, comme je le fais avec vous. »

À quel type de personnalité appartient Marianne ?
Est-ce un facteur prédisposant pour un TSPT ?

A

Type de personnalité arbre roseau et non ce n’est pas un facteur prédisposant au TSPT.

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18
Q

Quel aurait été le type de personnalité à risque de développer un TSPT ?

A

Une personnalité de type arbre en chêne.

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19
Q

Comment décrivez-vous le type de personnalité d’arbre en chêne ?

A

C’est une personne qui se développe en étant très solide.

Quand elle vit des choses difficiles, elle est très solide, droite et elle est surtout là pour appuyer les autres.

Elle aide beaucoup les autres et ne demande pas beaucoup d’aide.

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20
Q

Pourquoi le type de personnalité d’arbre en chêne a plus de risque de développer un TSPT ?

A

Car l’arbre en chêne a 2 positions : debout ou cassé.

À partir du moment où le chêne casse, il n’est pas habitué de se retrouver dans cette position, la personne n’a jamais développé l’habitude de se reposer sur autrui.

Elle va avoir de la difficulté à solliciter de l’aide car ne l’a pas appris.

Ces personnes vont avoir plus de difficultés à se remettre d’un TSPT.

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21
Q

Vous voulez bien évaluer les symptômes et les facteurs associés à l’événement. Vous êtes rendue à évaluer les facteurs de maintien.

Qu’allez-vous évaluer ?

A

Si la personne se retrouve dans un contexte très stressant après l’événement : en procès pour la court, attend le retour de ses assurances pour couvrir les frais des consultations, attend la couverture de son assurance pour couvrir son salaire pendant qu’elle est congé du travail.

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22
Q

Vous voulez bien évaluer les symptômes et les facteurs associés à l’événement. Vous êtes rendue à évaluer la comorbidité.

Qu’allez-vous évaluer ?

Donnez un exemple.

A

S’il y a présence d’un 2e diagnostic (s’il y a au moins 2 diagnostics présents), peu importe si vient avant ou après le TSPT.

Ex : dépression

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23
Q

Vrai ou faux. Environ 50% des femmes vont avoir de manière concomitante une dépendance à une substance : drogues, alcool, etc.

A

Faux. Ce sont 50% des hommes qui vont avoir de manière concomitante une dépendance à une substance : drogues, alcool, etc.

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24
Q

Marianne vous dit qu’elle consomme du cannabis à tous les soirs pour l’aider à dormir et relaxer. Elle a commencé à faire cela après l’événement traumatique.

Où placeriez vous la consommation d’une substance dans l’évaluation des symptômes et des facteurs associés à l’événement ?

A

Dans la section comorbidité.

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25
Q

Vous voulez bien évaluer les symptômes et les facteurs associés à l’événement. Vous êtes rendue à évaluer les attentes de Marianne.

Qu’est-ce qui est important ici ?

A

Savoir ce que la personne aimerait réaliser lors de son traitement. Elle s’attend à quoi suite au traitement du TSPT.

C’est également d’avoir un objectif réaliste et de lui dire que cela est graduel, difficile et peut prendre du temps.

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26
Q

Dans le cas d’un TSPT, on connait le facteur ________, c’est le point tournant qui a amené la personne à développer le trouble en question.

A

Précipitant/déclencheur

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27
Q

Lors de la première rencontre avec Marianne, vous avez bien évalué les symptômes et les facteurs associés à l’événement traumatisant qu’elle a vécu. Quelle est la prochaine étape à réaliser avec Marianne pour l’aider ?

Indice :

É______ P________ I__________

A
  1. Élaborer un plan d’intervention personnalisé
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28
Q

Que devrait contenir un plan d’intervention personnalisé pour une personne avec un TSPT ?

A
  • La stratégie que j’envisage utiliser
  • Dans quel ordre je vais appliquer les stratégies
  • Savoir comment je vais travailler avec le client
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29
Q

Vrai ou faux. Dans le cadre d’un traitement pour un TSPT, il est suggéré d’utiliser de la psychoéducation afin de diminuer la honte du client et de favoriser une meilleure compréhension de la situation et de ses émotions.

A

Vrai

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30
Q

Vrai ou faux. La restructuration cognitive n’est pas utilisée dans le traitement d’un TSPT.

A

Faux. On travaille les affects et la restructuration cognitive.

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31
Q

Vrai ou faux. Une partie du traitement du TSPT sera de travailler sur la gestion du stress.

A

Vrai

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32
Q

Vrai ou faux. Il existe 2 types d’expositions dans le traitement d’un TSPT.

A

Vrai.
1) exposition in vivo : lorsque le client fait de l’évitement
2) exposition en imagination : lorsque le client a des reviviscences

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33
Q

La conclusion du traitement du TSPT se déroule en s’assurant que le client ________.

Indice :

M_____
P_____

A

Maintienne les acquis et de prévenir la rechute.

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34
Q

Votre collègue de travail Valérie vous demande ce que vous faites lorsque vous faites de la psychoéducation sur le TSPT. Que lui répondez-vous ?

Indice :

  1. R_____ N______
  2. J______ R______
    3) R_____ D_______
    4) E_____ P_______
    5) D_____ É_______
A
  1. Normaliser les réactions et les symptômes suite à l’événement
    - C’est l’événement qui n’est pas normal
  2. Il est facile, après l’événement, de juger ses réactions
    - On ne peut pas savoir ce qui va se passer dans le futur, donc impossible d’anticiper ce qui arrivera.
  3. Les réactions dissociatives ne sont pas des signes de folie
    - C’est notre organisme qui nous protège d’états émotionnels trop intenses.
  4. Il se peut que l’entourage ait des préjugés
    - Savoir que l’entourage ne la blâme pas, mais essaie plutôt de se protéger en se disant qu’à eux ça ne leur arriverait pas.
  5. La démarche à entreprendre ce fera en équipe
    - On peut s’attendre à ce que la personne veuille éviter des séances, on devra travailler en équipe pour surmonter ces difficultés.
    - On rassure la personne en lui disant que certaines séances seront plus difficiles et la personne peut vivre des émotions difficiles, mais ça va remonter par la suite.
    - Ce n’est jamais le psychologue contre le client si le client s’absente d’une rencontre
    - C’est un travail d’équipe = pas de confrontation
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35
Q

Si c’est approprié durant la rencontre avec le client, on pourrait lui dire que les symptômes sont souvent une r____ n_______ à un événement qui lui ___________.

A
  • réaction normale
  • n’est pas normal
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36
Q

Marianne vous demande s’il est normal d’éviter certains endroits depuis l’événement traumatisant. Que lui répondez-vous ?

A

Ce qui n’est pas normal c’est l’événement auquel Marianne a été confronté. Ses réactions elles, sont toutes normales considérant ce que la personne a vécu.

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37
Q

Cas clinique :

Une personne est armée en classe lors d’un examen. On se pose des questions, on réalise qu’on est à risque. On se dit de ne pas bouger pour ne pas attirer de l’attention, on est mieux de se coucher par terre, etc. Lorsque l’événement est passé, la personne réfléchie encore à ce qu’elle aurait pu faire autrement, elle se dit qu’elle a pris beaucoup trop de temps avant de se coucher par terre. Ce scénario lui tourne dans la tête depuis l’événement.

Que pourriez-vous dire à cette personne afin de l’aider avec ce qu’elle vous partage ?

A

C’est facile après coup de juger de ses réactions, MAIS :

C’est long de réaliser ce qui est en train de se passer quand on est pas préparé à affronter un événement traumatique.

Une fois que ça fait plusieurs secondes que c’est en train de se passer, c’est là qu’on réalise qu’on a pas les idées claires, on est pas vite, on ne peut pas prendre des décisions : c’est ce qui arrive lorsqu’une personne vit un événement traumatique.

C’est imprévisible. On va aider la personne à départager ces éléments.

On ne sait jamais d’avance comment on va réagir à une situation traumatisante.

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38
Q

Marianne vous partage que lorsqu’elle a des images qui lui reviennent dans la tête, elle se sent complètement déconnectée et décide de se changer les idées en faisant des activités qui font augmenter son adrénaline. Elle vous dit « je sais que ce n’est pas normal de faire ça, mais je ne sais pas pourquoi je le fais. »

Que pouvez-vous lui dire ?

A

Les réactions dissociatives sont normales et ne sont pas un signe de folie.

C’est notre organisme qui tente de nous protéger contre des états émotionnels trop intenses pour nous à ce moment-là de la journée.

On se déconnecte de la réalité actuelle.

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39
Q

La mère de Marianne lui dit souvent ceci : « Il faut que tu en reviennes, ça fait déjà 1 an. »

Marianne vous dit qu’elle se sent toujours mal car elle a l’impression que sa mère ne l’a comprend pas et qu’elle la juge.

Que pouvez-vous lui dire ?

A

C’est vrai que ce n’est pas aidant.

MAIS au contraire du jugement, c’est un sentiment d’impuissance de la part de l’entourage.

L’entourage qui est normalement très attentif, bienveillant, peut poser des questions comme : « ce que tu me dis c’est que c’est en sortant du bar à 2h30 am et tu étais toute seule, tu étais habillée comment ce soir là ? ». On pourrait penser que ce que l’entourage tente de faire c’est de tenir la personne responsable de ce qui lui est arrivé, mais ce n’est pas ça la raison de poser ce type de questions.

La raison : c’est pour préserver l’idée que à moi ça ne m’arrivera jamais. C’est quoi les caractéristiques qui me distinguent de cette personne qui s’est fait agressée ? L’entourage veut se sentir protégé que cela ne lui arrivera pas. Le désir de l’entourage c’est de se sentir rassuré que ça ne leur arriverait pas, le but n’est pas de blâmer.

C’est important que la personne comprenne cela pour qu’elle sache que son entourage ne la blâme pas, mais qu’ils essaient de se protéger contre cet événement.

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40
Q

Maintenant que vous avez bien évalué les symptômes et les facteurs associés à l’événement, que vous avez établi un plan de traitement personnalisé et que vous avez fait de la psychoéducation, quelle sera la prochaine étape ?

Indice :

T_____ A_______ plus précisément sur le P______ de G_______ É_______

A
  1. Travailler sur les affects reliés au TSPT, plus précisément, sur :
    Le processus de gestion émotionnelle.
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41
Q

Vous travaillez sur les affects reliés au TSPT, plus précisément sur les processus de gestion émotionnelle. Comment cela peut-il être aidant pour Marianne ?

Indice :

R_____
I_____
A_____
E______

D______

A

Le processus de gestion émotionnelle facilitera :

  • le ressenti des émotions
  • l’identification et l’appropriation des émotions
  • l’acceptation des émotions
  • l’expression des émotions

Ce qui aidera la personne à éviter une dissociation = élément central de la thérapie.

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42
Q

Est-il essentiel que la personne ressente ses émotions lors du traitement du TSPT ? Pourquoi ?

Indice : D____

A

Oui, car sinon elle va faire de la dissociation au moment où on fera l’exposition in vivo ou en imagination.

C’est une étape cruciale pour le bon déroulement du processus thérapeutique.

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43
Q

Qu’arrive-t-il lorsque la personne fait de la dissociation en rencontre avec un psychologue ?

A

Elle n’est plus présente, plus là au présent, on a plus de contact avec elle et on est pas en mesure de l’aider si elle fait de la dissociation.

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44
Q

Comment peut-on faire pour que la personne ressente des émotions ?

R______
S______
S______

A
  • Lorsqu’elle nous parle, faire des reflets : quand vous me parlez de ça, j’entends votre voix qui se durcie, je vois que votre mâchoire se contracte.
  • Souligner les moments où la personne vit une émotion lorsqu’elle raconte quelque chose.
  • Lorsque la personne nous parle de quelque chose qui fait remonter des émotions, on peut dire : j’aimerais qu’on prenne un petit moment ensemble. Est-ce que vous remarquez qu’il se passe quelque chose de particulier dans votre corps ?
    Ex : boule dans la gorge, sensation de tension, mains qui tremblent, etc.
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45
Q

Vrai ou faux. Les techniques concernant le travail sur les affects reliés au TSPT ne doivent pas être en ordre, on peut commencer par la dernière technique sans problème.

A

Faux. Il faut toujours commencer par la première technique pour ces techniques car on amène la personne graduellement a faire face à ses émotions qu’elle a évité depuis l’événement = très difficile pour elle de faire cela. On ne veut pas la brusquer.

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46
Q

Marianne est maintenant capable de ressentir des émotions face à l’événement, elle se retient moins souvent lorsqu’elle vous rencontre. Quelle serait la prochaine étape ?

Indice :

I_______
A________

A

1) L’identification
2) L’appropriation des émotions.

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47
Q

Comment allons-nous savoir que Marianne est capable d’identifier ses émotions ?

Donnez un exemple.

A

Elle mettra des mots sur ses émotions. Il y aura une connection entre les symptômes physiques (corps) et les mots pour décrire les émotions vécues.

Ex : J’ai une boule dans la gorge car je ressens de la tristesse.
Ex : Mes mains tremblent car je me sens anxieuse.

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48
Q

Marianne ressent ses émotions et est en mesure de les identifier et de vous les partager en mots. Quelle sera la prochaine étape ?

Donnez un exemple.

Indice :

A_______ É_________

A

L’appropriation des émotions.

C’est d’utiliser le JE lorsqu’elle parle des émotions ressenties ou vécues. C’est d’arrêter d’utiliser le ON.

Le psychologue demande alors à Marianne si elle parle d’elle lorsqu’elle utilise le mot on, nous ou si c’est une impression générale que tout le monde vit cette émotion.

Ex : On se lève le matin et on a envie de rien faire —-> Je me lève le matin et j’ai envie de rien faire.

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49
Q

Maintenant que Marianne ressent ses émotions, les identifie et se les approprie, quelle sera la prochaine étape ?

Indice :

A_____ É______

A

L’acceptation des émotions : c’est de se donner le droit de ressentir les émotions.

En arriver à ce que Marianne dise : j’ai le droit de me sentir triste, en colère, anxieuse, etc.

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50
Q

Le client peut avoir peur de ________ une émotion et _________ son émotion de colère par exemple. Il a peur qu’il fera quelque chose de physique pour exprimer sa colère. On va l’aider à _________ entre ________ une émotion vs r_______ une émotion : ce n’est pas parce qu’on ressent de la colère qu’on va se mettre à agresser quelqu’un.

A
  • ressentir
  • accepter
  • distinguer
  • ressentir
  • réagir
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51
Q

Marianne ressent ses émotions, les identifie et se les approprie, elle les acceptent aussi maintenant en se donnant le droit de les ressentir. Quelle serait la prochaine étape du processus de gestion émotionnelle dans le travail sur les affects reliés au TSPT ?

Indice :

E_______ É________

A_________ S________

A

L’expression des émotions versus les réprimer constamment :

On veut que la personne exprime ses émotions et on s’assure que l’expression de ses émotions est acceptable dans la société.
Ex : si vit de la colère : l’exprimer d’une façon acceptable.

Comment :
- En pleurant
- En s’isolant (se retirer)
- En le disant à autrui
- En écrivant pour soi-même ou à autrui

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52
Q

Marianne vous dit qu’elle a ressenti beaucoup d’émotions difficiles la dernière semaine et qu’elle est allée dans un bar pour voir un spectacle de comédie avec des amies pour se changer les idées le vendredi soir après le travail (moment où elle a commencé à avoir beaucoup d’émotions de tristesse et de colère).

Est-ce que Marianne a appliqué une bonne technique ?

A

Non. Le fait d’aller dans un bar pour se changer les idées n’est pas de permettre l’expression des émotions, c’est plutôt de les éviter. On ne veut pas dédramatiser nos émotions. On veut que la personne exprime son émotion plutôt que de la cacher.

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53
Q

Maintenant que

A
54
Q

Maintenant que vous avez bien évalué les symptômes et facteurs associés à l’événement, que vous avez élaboré un plan d’intervention personnalisé, que vous avez fait de la psychoéducation et que vous avez travaillé sur les affects (émotions) reliés au TSPT, quelle sera la prochaine étape ?

Indice :

T______ sur les P_______

A
  1. Travailler sur les pensées associées au TSPT
55
Q

Vrai ou faux. Il faut travailler sur les pensées avant de travailler sur les émotions dans le traitement d’un TSPT.

A

Faux. C’est le contraire. Les émotions avant les pensées.

56
Q

Que fait-on pour travailler sur les pensées associées au TSPT ?

Indice :

I_____ P_____
I_____ D_____
R________
E______ A_______

A
  • Identification des pensées
  • Identification des distorsions cognitives
  • Restructuration cognitive
  • Exercice de la tarte d’attribution
57
Q

Qu’allez-vous évaluer lors du travail sur les pensées associées : l’identification des pensées ?

A

Demander au client quelles pensées se présentent lorsqu’il le repense à l’événement traumatisant.

58
Q

Qu’allez-vous évaluer lors du travail sur les pensées associées : l’identification des distorsions cognitives ?

Indice :

E_____ de L______

Donnez un exemple.

A
  • Est-ce que le client fait des erreurs de logique ?

Ex : Si j’ai des symptômes en ce moment, c’est que je suis faible et pas assez fort. = Ce blâmer beaucoup pour ce qui s’est passé.

59
Q

Vous-êtes à l’étape de la restructuration cognitive des pensées de Marianne.

Voici ce qu’elle vous dit :

« Si j’ai des symptômes en ce moment, c’est que je suis faible et pas assez forte! »

Comment pouvez-vous aider Marianne à restructurer ses pensées ?

A

Vous avez des symptômes qui sont normaux, car vous avez vécu un événement, qui lui est anormal. Ce n’est pas facile de ressentir ces symptômes et il est tout à fait normal de vouloir les rechasser et de les éviter, c’est ce qui serait la voie la plus facile. Par contre, vous les affrontez et vous nommez vos symptômes actuellement, ce qui veut dire que vous affrontez quelque chose de difficile et de désagréable, donc vous êtes plutôt considéré comme une personne forte plutôt que faible si nous prenons votre phrase.

60
Q

Qu’est-ce que l’exercice de la tarte d’attribution dans le travail sur les pensées associées au TSPT ? Quel est le but de cet exercice ?

A

Cet exercice est idéal pour les personnes qui prennent beaucoup de responsabilité sur l’événement qui s’est produit.

But : Démontrer au client que son implication, sa responsabilité n’est pas aussi grande qu’il le pense.

61
Q

Comment utilise-t-on l’exercice de la tarte d’attribution ?

Indice : Ce que le client dit et ce que le psychologue dit.

A
  • Lorsque le client va utiliser des phrases telles que : si je…, c’est de ma faute, etc.
  • Psychologue : Questionner le client : ce que vous me dites, c’est qu’en raison de votre manque de méfiance que l’événement est arrivé ?
    Est-ce qu’il y a d’autres éléments qui pourraient expliquer que l’événement ce soit produit ?
  • Le client peut alors répondre : Si les hommes dégueulasses n’existaient pas ça ne serait jamais arrivé que je me fasse agressée.
  • Le psychologue : si on devait répartir les responsabilités de chacun dans cet événement, vous diriez que la malhonnêteté de l’agresseur serait à combien de % de responsabilité et vous vous seriez à combien de % de responsabilité ?
  • Le client peut alors répondre : je m’attribue 90% de responsabilité et 10% à la malhonnêteté de cet agresseur.
  • Une fois que nous commençons à avoir une première attribution à une cause externe au client, on peut dessiner une tarte avec le % de responsabilité respectif de chacun. Soit : 90% le client et 10% l’agresseur. = C’est notre point de départ.
  • Ensuite, on commence à chercher d’autres éléments pour continuer à attribuer un % de responsabilité à des causes externes au client.
  • On ne donne aucun indices au client, il doit trouver ceci seul.
  • Une fois que nous avons plusieurs éléments : que le client n’est plus en mesure d’en nommer : dessiner une nouvelle tarte et attribuer les % de responsabilité à chacune des causes externes au client.
  • Le % ne peut dépasser le 100%.
  • Au final, le client peut voir et comprendre qu’il ne porte pas le blâme, la responsabilité entière de ce qui s’est passé et qu’en grande partie, la responsabilité est attribuée à des causes externes à lui.
62
Q

Maintenant que nous avons présenté la tarte d’attribution de la responsabilité à Marianne, quelle serait la prochaine étape ?

Indice :

F_______ D______ A________, plus précisément

R_____
R_____
A_____

A

Faciliter la détente et l’apaisement :

  • relaxation musculaire
  • respiration diaphragmatique
  • autres
63
Q

Que vont-on dire par autres exercices qui peuvent faciliter la détente et l’apaisement ?

A
  • yoga
  • taichi
  • prendre une marche
  • tout moyen pour se détendre
64
Q

Maintenant que nous avons présenté les exercices qui facilitent la détente et l’apaisement à Marianne, quelle serait la prochaine étape ?

Indice :

C____ D_____ É______

A

Cibler la diminution de l’évitement

65
Q

Vrai ou faux. La stratégie: Cibler la diminution de l’évitement comprend plusieurs étapes.

A

Vrai

66
Q

L’évitement renforce __________.

A

L’anxiété

67
Q

L’anxiété est désagréable, mais __________.

A

Pas dangereuse

68
Q

Marianne évite d’aller dans des bars et restaurants depuis l’événement. Vous êtes rendue à la stratégie de cibler la diminution de l’évitement. Qu’allez-vous proposer à Marianne ?

Indice :

E_____ V______

A

La préparation d’une hiérarchie d’exposition = exposition in vivo

69
Q

Vrai ou faux. La stratégie d’exposition in vivo peut être utilisée à la fois pour le TAG et le TSPT.

A

Vrai

70
Q

Quel est le but de l’exposition in vivo ?

A

Diminuer l’évitement de certains endroits.

71
Q

Que fait-on en premier pour préparer l’exposition in vivo ?

A
  1. Commencer par lister tous les endroits qui sont évités
72
Q

L’agression de Marianne s’est produite dans un bar, elle vous dit qu’elle évite actuellement les cinémas, les restaurants, les club, les spectacles. Vous collectez les informations pour préparer l’exposition in vivo des endroits évités. De quoi est-il important de tenir compte ?

A

Que si Marianne décide de travailler sur l’exposition in vivo des cinémas, des restaurants, des club et des spectacles, il sera tout de même nécessaire qu’on ajoute les bars dans la liste des endroits évités car c’est le lieu de l’événement traumatique.

73
Q

Vous avez maintenant la liste des endroits évités par Marianne depuis l’événement. Quelle sera la prochaine étape ?

A
  1. On choisit un des endroits qui est évité et on va le décomposer en au moins 10 étapes suivant une hiérarchie : de l’étape la moins difficile à la plus difficile.

*Ce n’est pas les endroits qu’on met en ordre, ce sera le niveau de facilité/difficulté avec laquelle nous sentons être capable de faire chacune des étapes d’un endroit évité.

74
Q

Pour chaque endroit évité de la liste, on va les mettre en _______ et ensuite on va les h______, du _____ au ______ difficile. Ce ne sont pas les endroits qu’on met du moins au plus difficile.

A
  • 10 étapes
  • hiérarchiser
  • moins
  • plus
75
Q

Vrai ou faux. Si Marianne choisit le cinéma comme endroit évité et qu’elle aimerait travailler sur cela, nous allons devoir décomposer cet objectif d’aller au cinéma sans anxiété en 10 étapes.

A

Vrai

76
Q

Comment allez-vous mettre chaque endroit évité en 10 étapes ?

A

Pour chaque endroit évité (ex : cinéma) :

Qu’est-ce qui pourrait rendre cela plus facile ou difficile pour aller au cinéma ?

C’est avec la personne qu’on va travailler différentes combinaisons pour faire la hiérarchie.

On inscrira l’étape la plus facile à l’étape la plus difficile pour se rendre au cinéma. = 10 étapes

77
Q

Lisez les étapes listées par Mohamed et expliquez chaque étape.

A

1) Armé, accompagné, le jour, dans un autre dépanneur = + facile à faire

2) Il existe plusieurs variantes afin de savoir qu’est-ce qui se trouve au milieu du plus facile et du plus difficile.

  • pas armé, accompagné, le jour, autre dépanneur
  • armé, pas accompagné, le jour, autre dépanneur
    Etc.

C’est de voir parmi toutes les options, comment on va les classer selon la hiérarchie de difficulté.

3) Pas armé, seul, la nuit, dépanneur de l’agression = + difficile à faire

78
Q

Vrai ou faux. C’est le client qui est le plus apte à nous dire ce qui est le plus facile et le plus difficile pour lui.

A

Vrai

79
Q

Une fois qu’on a établie la hiérarchie des étapes (+ facile ou + difficile) avec le client, qu’allons-nous faire ?

A

On va faire la 1re étape, soit la plus facile.

80
Q

Il faut tenir compte de quoi lorsqu’on choisit de faire la 1re étape (la + facile) lors de l’exposition in vivo à un endroit évité ?

A

S’assurer que le client est prêt à s’exposer in vivo.

Avoir fait toutes les autres étapes antérieures du traitement, car celle-ci est à la fin du traitement.

On veut aussi que ce soit réalisable pour le client afin de ne pas le démotiver, on veut qu’il commence à ressentir une fierté, une réussite suite à l’exposition in vivo de la 1re étape. On s’assure donc que le client pourra réussir.

81
Q

Vrai ou faux. Il est interdit par l’OPQ d’accompagner un client lors de l’exposition in vivo.

A

Faux. Il est même recommandé que le client soit accompagné de son psychologue au moins lors de la première fois.

82
Q

Vrai ou faux. Le psychologue peut accompagner le client qui a un TPA pour une exposition in vivo.

A

Vrai

83
Q

Que fait le psychologue qui accompagne le client lors de sa première sortie d’exposition in vivo ?

Indice :

T____
É____
P____
Q____

A
  • S’assure que tout se passe bien
  • Que la personne ne fait pas d’évitement cognitif
  • Que la personne est bien présente dans l’endroit
  • De répondre aux questions du client
84
Q

Avant de faire la première exposition in vivo, cela prend au moins ______ rencontre(s) pour préparer la situation.

A

1 à 2

85
Q

Vrai ou faux. Il est correct de sortir du contexte thérapeutique lors de l’exposition in vivo si le client es anxieux et pose des questions.

A

Faux. On ne sort jamais du contexte thérapeutique.

86
Q

Vrai ou faux. Lors de l’exposition in vivo, la personne devra y rester au moins 15 min afin de vraiment ressentir toutes les émotions, pensées et images reliées à l’événement.

A

Faux. Elle doit y rester au moins jusqu’à ce que l’anxiété soit diminuée de moitié ou pendant au moins 45 min.

87
Q

Que faut-il faire en tant que psychologue lors de la préparation à l’exposition in vivo de notre client ? Qu’avons-nous à préparer également ?

A

On doit appeler le lieu où se tiendra l’exposition in vivo afin de prévenir le personnel et le responsable pour que personne ne s’inquiète de la présence ou de la réaction de notre client.

88
Q

Que doit-on préparer également avec le client avant de faire la première exposition in vivo ?

A

Trouver des réponses à des questions probables des gens autour ou quoi faire si on croise quelqu’un qu’on connaît. Il faut être clair avec le client sur ce qu’il est prêt à partager s’il se sent à l’aise. Nous sommes tenus au secret professionnel, donc on ne peut rien partager sans l’accord du client.

89
Q

On doit conserver la c_____ du client en tout temps.

A

Confidentialité

90
Q

Pendant l’exposition in vivo, on demande à Marianne une question bien précise qui nous aidera à déterminer combien de temps nous devrons rester à cet endroit. Quelle est cette question ?

A

Sur une échelle de 0 à 10, où vous situez-vous au niveau de votre anxiété ?

91
Q

Que peut-on faire pour aider le client à se situer sur une échelle de 0 à 10 concernant son anxiété ?

A

On peut amener une grille chiffrée visuelle.

92
Q

Vrai ou faux. Lors de l’exposition in vivo, on ne doit pas poser des questions au client, on doit attendre qu’il nous parle.

A

Faux. On lui pose des questions et on échange sur ce qui se passe dans ses pensées, ses émotions, les images qu’il voit, etc.

93
Q

Tant que le client est avec le psychologue dans la thérapie, c’est beaucoup moins _________ pour la société.

A

Dangereux

94
Q

Un client vous dit qu’il se sent plus en sécurité de porter son couteau avec lui lors de l’exposition in vivo. Que lui dites-vous ?

A

On accepte qu’il la porte sur lui, mais la prochaine étape sera d’arriver à ne plus avoir besoin de la porter sur lui.

95
Q

Marianne a eu sa première exposition in vivo, elle a réussi à traverser la première étape des 10 étapes : la plus facile. Quel est la prochaine étape ?

A

On va choisir avec le client la prochaine étape des 10 étapes la moins difficile = la plus facile et préparer cette exposition in vivo.

96
Q

Est-ce que le client continu à lui seul de faire les expositions in vivo ?

A

Oui, après la première où il est accompagné, il peut faire les autres seul.

97
Q

Avant de passer au prochain endroit évité, il faut ______________.

A

Avoir complété les 10 étapes pour le premier endroit.

98
Q

Des fois, lors de la première exposition in vivo, le client réalise que les autres endroits évités sont _________.

A

Plus faciles à accéder par la suite.

99
Q

On va toujours décider avec le client l’endroit ________ et aussi quel endroit la personne aimerait ___________.

A
  • par lequel commencer
  • fréquenter en priorité
100
Q

Le choix de l’endroit repose sur ___________.

A

Ce que la personne souhaite travailler.

101
Q

Lorsque nous ciblons la diminution de l’évitement à travers l’exposition in vivo, nous utilisons une échelle de 0 à 10 pour évaluer l’anxiété du client dans l’endroit évité.

Voici l’échelle que nous pouvons présenter au client avant d’exposition in vivo et lors de l’exposition in vivo.

A
102
Q

Vrai ou faux. Si Marianne arrive à diminuer de 50% son anxiété dans la première expérience in vivo, elle peut passer à la prochaine étape, soit un peu plus difficile.

A

Faux. Avant de passer à la prochaine étape, elle doit effectuer la 1re étape à tous les jours jusqu’à ce qu’elle ne ressente pas d’anxiété dans cet endroit.

103
Q

Vrai ou faux. On demande au client de retourner dans l’endroit du trauma, que ce soit dangereux ou non : pays en guerre, etc.

A

Faux. On lui demande de s’exposer un vivo aux endroits qui nuisent à son fonctionnement, les endroits qu’il évite maintenant.

104
Q

L’avant dernière étape de la thérapie du TSPT est de ____________.

Indice :

F_____
D_____
É_____ T_______

A

Favoriser la digestion émotionnelle du traumatisme : par l’exposition en imagination.

105
Q

Quel est le but de l’exposition en imagination ?

A

Que la scène ne re-joue pas constamment dans la tête du client.

106
Q

Lequel parmi ces 2 est vrai :

1) On doit effectuer l’exposition in vivo dans l’endroit éviter (s’y rendre) avant de faire l’exposition en imagination (exposition enregistrée)

2) On doit effectuer l’exposition en imagination (exposition enregistrée) avant de faire l’exposition in vivo dans l’endroit éviter (s’y rendre)

A

1

107
Q

Un enfant voit un film d’horreur très épeurant. Sa mère décide de ne plus lui montrer de films d’horreurs et lui dit de ne plus jamais regarder ce film. Qu’arrive-t-il ? Est-ce la bonne stratégie à utiliser ?

A

L’enfant va continuer à avoir peur et cela prendra beaucoup de temps pour retrouver son état d’avant le film.

Mais si on décidait de faire revoir le film à son enfant à tous les jours, la peur diminuerait (ex : après 10 fois). = il deviendrait habitué au film d’horreur.

108
Q

Les gens qui ont vécus un TSPT, c’est comme s’ils voyaient __________ à chaque fois.

A

Un film stressant et traumatisant

109
Q

Quelle est la partie la plus difficile de la thérapie pour le TSPT ?

A

Amener le client à nous raconter ce qui s’est passé en détails pour qu’on puisse voir les images, entendre les sons, en fait, pour que le psychologue puisse avoir tous les détails, comme s’il était présent.

110
Q

Lorsqu’on demande au client de nous partager l’histoire exacte de ce qui s’est passé (du film d’horreur), on lui demande de nous raconter ce qui s’est passé en faisant des ________, en faisant des ________. On veut y aller de manière ________, en suivant le rythme de _________.

A
  • pauses
  • exercices de respiration
  • graduelle
  • la personne
111
Q

Vrai ou faux. La préparation de l’enregistrement audio prend plusieurs séances, car c’est très difficile pour le client de repenser aux détails de l’événement traumatisant.

A

Vrai

112
Q

À chaque séance (à la fin de la thérapie) pour la préparation de l’enregistrement audio, le psychologue demandera de plus en plus les ________ au client afin qu’il puisse sentir qu’il a les mêmes _______ que le client.

A
  • détails
  • images
113
Q

Que pose comme questions le psychologue lorsqu’il questionne le client pour préparer l’enregistrement audio ?

A
  • qu’est-ce que vous voyez ?
  • qu’est-ce qui se passe ?
114
Q

Vrai ou faux. Il se peut qu’au fur et à mesure que nous posons des questions au client, que celui-ci nous donne de nouvelles informations.

A

Vrai

115
Q

Lorsque le client partage une nouvelle information et qu’on voit que ça l’affecte, qu’elle est la meilleure action à entreprendre ?

A

On veut l’arrêter et lui demander ce qu’il ressent à ce moment-là, à quoi il pense, ce qu’il voit, nous montrer où il ressent les sensations dans son corps, est-ce froid ou chaud, etc.

116
Q

Quelle est l’étape ultime de la thérapie du TSPT ?

A

Une fois qu’on a tous les éléments après plusieurs séances. On va écrire ce qui se passe dans la scène la plus difficile pour le client.

On décrit chaque étape.

On veut s’assurer que le client est rendu à cette étape et qu’il ne dissocie pas.

117
Q

La rédaction du scénario final prend ___________, mais pour en arriver à pouvoir l’écrire, on va avoir eu plusieurs séances jusqu’à ce que ________________________.

A
  • 1 séance (50 min)
  • l’image devienne très nette, très précise.
118
Q

Qui rédige le scénario, le met sur papier ? Le client ou le psychologue ?

A

Le client

119
Q

L’écriture du scénario est nécessaire car __________________.

A

On est assuré que tout est noté sans saut d’une étape à une autre, la scène est vécue en totalité.

120
Q

Vrai ou faux. L’enregistrement peut se faire à la même étape que la rédaction.

A

Vrai

121
Q

À quoi servira l’enregistrement audio ? Que fait-on avec celui-ci ?

A

But : s’habituer aux images, les images vont réussir à être digérées = ne vont plus se manifester dans les rêves, le jour en flashbacks.

Le client va l’écouter en boucle afin qu’il soit en mesure de s’y habituer, que ça ne crée pas de peur d’avoir ces images.

122
Q

Que faut-il prévoir dans la rencontre de la rédaction et de l’enregistrement audio de l’événement (la partie la plus difficile) ? Pourquoi ?

A

Prévoir un temps de 10-15 min de retour au calme avant la fin de la rencontre.

On ne veut pas laisser la personne désorganisée après la rencontre.

123
Q

Le psychologue ne s’en sort pas indemne de ce type de séance car ça implique qu’on ait aussi toutes les images comme le client. On accumule ces images pour le reste de la vie. On devient conscient de l’ampleur de la cruauté humaine et de ce que ça peut présenter. Sachant ceci, qu’est-ce qui est important pour le psychologue qui travaille avec des clients ayant un TSPT ?

A

C’est fondamental qu’on se retrouve dans une période où on est bien, qu’on ne se sent pas dépassé. On ne peut pas pleurer avec le client ou lorsqu’il nous raconte ce qui s’est passé. On ne peut pas raconter à notre conjoint ou des amis ce qui s’est passé = confidentialité. Ça reste avec nous. On doit donc prendre soin de nous par la suite.

124
Q

Marianne vous demande de lui résumer les stratégies d’exposition, que lui dites-vous ?

A
  1. Exposition aux sensations : sensation que la personne craint de vivre
  2. Exposition in vivo : les endroits évités
  3. Exposition cognitive : s’exposer à ce qui nous fait plus peur et qui entretient les inquiétudes
  4. Exposition en imagination : de quelque chose qui s’est passé pour vrai, un événement traumatique
125
Q

La dernière étape est de conclure la démarche thérapeutique avec le client. Comment savoir quand est le bon moment pour envisager la fin du traitement ?

Si :

  • les symptômes ont ________________ et si le ______________ne peut plus être posé
  • la victime peut _______ de l’événement traumatique sans se sentir _______________
  • les _______________ n’interfèrent plus avec le fonctionnement quotidien de la personne
  • les _________________ les plus significatives ont été modifiées
A
  • significativement diminué
  • le diagnostic de TSPT ne peut plus être posé
  • parler
  • submergée par sa détresse
  • comportements d’évitement
  • distorsions cognitives
126
Q

Vrai ou faux. Il n’est pas indiqué d’espacer les séances lorsqu’on envisage la fin du traitement.

A

Faux. On espace les séances pour s’assurer qu’il n’y a pas de rechute, on garde un filet de sécurité, aux 2 semaines.

127
Q

Marianne vous pose la question concernant les cauchemars, elle se demande si vous pouvez l’aider car elle fait souvent des cauchemars atroces la nuit et s’en rappelle.

Existe-t-il des interventions particulières pour diminuer la fréquence et l’intensité des cauchemars ?

A

Oui, on peut diminuer la fréquence et l’intensité des cauchemars.

  1. Écrire le cauchemar
  2. Changer la fin pour une fin désirée et plus positive
  3. La personne lit ce qu’elle a écrit à tous les jours
  • On peut également changer n’importe quelle partie du cauchemar et la fréquence et l’intensité seront également diminuées.
128
Q

Vrai ou faux. Le changement d’une partie d’un cauchemar doit se faire seulement avec les clients ayant un TSPT.

A

Faux. Cette technique peut se faire pour toute personne ayant des cauchemars fréquents et très intenses sans TSPT.

129
Q

Vrai ou faux. La stratégie de travailler sur les cauchemars permet de diminuer les symptômes du TSPT (même sans psychothérapie) = le simple fait de travailler sur les cauchemars permet à la personne de baisser les symptômes du TSPT.

A

Vrai

130
Q

Vrai ou faux. La thérapie commune traditionnelle en TCC est la seule qui peut diminuer les symptômes TSPT.

A

Faux. Il y a d’autres types de thérapies qui peuvent être utilisées.