Examen Final : Le TAG Flashcards

1
Q

Vrai ou faux. La personne qui a un TAG vit de l’anxiété sur une longue période de temps, durant au moins 6 mois.

A

Vrai

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Q

Vrai ou faux. La personne qui a un TAG peut vivre de l’anxiété dans plusieurs sphères de sa vie.

A

Vrai

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3
Q

La personne qui a un TAG éprouve de la difficulté à c_______ ses préoccupations.

A

Contrôler

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4
Q

Nommez au moins 3 symptômes qui peuvent être présents chez la personne qui a un TAG.

F________
I________
T________

A
  • fatigabilité
  • irritabilité
  • tension musculaire
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5
Q

Vrai ou faux. La personne qui a un TAG peut avoir des difficultés avec son sommeil.

A

Vrai

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6
Q

Caroline vous consulte car elle se rend compte qu’elle est constamment à bout, elle a de la difficulté à se concentrer au travail et oublie souvent des choses importantes car elle a l’impression qu’un hamster tourne dans sa tête. Son médecin lui a donné une référence pour consulter une psychologue afin de l’aider avec son anxiété. Par quoi commencez-vous pour aider Caroline ? Listez seulement.

Indices :

Définition
Catégorie vs dimension

A

1) Je commence par lui expliquer ce qu’est un trouble d’anxiété généralisé.

2) Je lui explique que le TAG n’est pas une catégorie : je suis anxieuse vs je ne le suis pas. L’anxiété généralisée est plutôt un continuum, une dimension.

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7
Q

Définition du TAG : C’est la m______ e________ d’un p________ n________.

A

C’est la manifestation excessive d’un phénomène normal.

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8
Q

Vrai ou faux. S’inquiéter à l’occasion est normal.

A

Vrai

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9
Q

Quand le fait de s’inquiéter devient problématique ?

Indices :
E______
I_______
S_______

A

Lorsque c’est excessif ou que ça vient avec une grande intensité ou s’accompagne de symptômes comme des difficultés de sommeil, des tensions musculaires.

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10
Q

Expliquez à Caroline la différence entre catégorie et dimension en ce qui concerne l’anxiété.

A
  • Catégorie : se définit par une anxiété qui est soit présente ou absente. Il n’y a pas d’entre deux. C’est tranché au couteau, soit présent ou absent.
  • Dimension : C’est un continuum. On peut imaginer une ligne droite où on aurait à chacune des extrémités : à gauche pas d’inquiétudes ou d’anxiété et à droite des inquiétudes ou de l’anxiété extrêmes
  • La personne qui a un TAG se retrouve plus à droite du continuum (de la dimension).
  • L’objectif de la thérapie sera de les amener plus à gauche du continuum pour avoir beaucoup moins d’inquiétudes et d’anxiété. On ne vise pas que la personne n’ait plus jamais d’anxiété ou d’inquiétudes. On veut l’amener vers la moitié du continuum (entre pas d’inquiétudes et inquiétudes extrêmes).
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11
Q

Caroline vous demande pourquoi on ne veut pas amener la personne à ne plus avoir aucune anxiété ou inquiétudes dans la TCC du TAG. Que lui répondez-vous ?

A

Car si on n’a plus aucune anxiété ou inquiétudes cela peut être dangereux. On serait incapable de réagir en présence d’une menace réelle.

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12
Q

Comment allez vous expliquer le TAG à Caroline suite à sa compréhension de ce qu’est l’anxiété et du but de la TCC ?

Indice : M______ T_______ B________

A

Grâce au modèle théorique de base:

1) Situation extérieure à soi se produit :
conjoint en retard de 5 min à la maison.

Situation intérieure à soi suit : « est-ce que c’est normal de s’inquiéter comme ça ? J’observe mon sentiment intérieur et je commence à avoir des symptômes physiques. »

2) Se dire : Et si….? : « et si il lui était arrivé un accident ? »

3) L’inquiétude est présente

4) L’inquiétude amène l’anxiété

5) L’anxiété entraîne un épuisement, une démoralisation

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13
Q

Caroline vous demande de lui expliquer ce qu’est l’inquiétude et la différence entre celle-ci et l’anxiété. Que lui dites-vous ?

A

L’inquiétude est un ensemble de pensées, d’images ou de doutes qui s’enchaînent et qui portent sur des événements négatifs futurs et qui sont accompagnés d’anxiété.

Une inquiétude est reliée à une situation temporaire, tandis que l’anxiété est persistante et présente même lorsque l’inquiétude est irréaliste. L’anxiété compromet souvent la capacité à fonctionner dans la vie.

La chaîne d’inquiétude peut durer de quelques minutes à plusieurs heures, mais même si la personne tente de se changer les idées, l’inquiétude et l’anxiété revient.

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14
Q

Qu’allez-vous proposer à Caroline dès le début de la thérapie ?

Indice : A________

A

Remplir un tableau d’auto-observation : noter ses inquiétudes

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15
Q

À quoi ressemble le tableau d’auto-observation pour noter les inquiétudes ? Décrivez-le.

A

Il y a 4 colonnes :

  1. Date et heure
  2. Inquiétude
  3. Anxiété (échelle de 0 à 10)
  4. Type I (problème actuel) ou Type II (problème éventuel)
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16
Q

Caroline vous demande comment elle devra remplir le tableau d’auto-observation de ses inquiétudes et à quel moment de la journée. Que lui dites-vous ?

Indice : 3 directives : M______, I__________, T________

A

1) Choisir 3 moments non dérangeants de la journée pour se poser la question :

« Est-ce que je suis en train de m’inquiéter à propos de quelque chose en ce moment ? » *Chez les personnes ayant un TAG, la réponse est souvent oui.

2) Inscrire les données dans le tableau

3) Distinguer entre type I et type II

Type I = problème actuel
Type 2 = problème éventuel

Se poser la question : « Est-ce que mon inquiétude porte sur un problème actuel ou un problème éventuel ? Le problème est-il présent (actuel) en ce moment ou pas encore présent (éventuel) ? »

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17
Q

Si Caroline remarque qu’elle s’inquiète en dehors des 3 moments, est-ce qu’elle peut ajouter ses données au tableau d’auto-observation ?

A

Oui

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18
Q

Dans le tableau d’auto-observation, quelle colonne est très importante ?

A

Type I ou II

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19
Q

Choisissez la bonne réponse :

Valérie est dans son salon et se met à s’inquiéter d’avoir un jour une infiltration d’eau, elle se met à s’inquiéter et à penser à ce qu’elle ferait si ça arrivait.

A) Inquiétude de Type I
B) Inquiétude de Type II

A

B

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20
Q

Choisissez la bonne réponse :

Valérie est dans son salon et voit qu’il y a une bulle qui se forme au plafond et elle éclate et de l’eau commence à couler. Là elle commence à s’inquiéter par rapport à ce qui se passe réellement.

A) Inquiétude de Type I
B) Inquiétude de Type II

A

A

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21
Q

Vrai ou faux. Il est important que Caroline puisse distinguer une inquiétude de type I versus une inquiétude de type II, mais cela n’a aucun impact sur les interventions du psychologue.

A

Faux. Les interventions sont différentes entre un type I ou II.

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22
Q

Vrai ou faux. Le type d’inquiétudes I ou II est déterminé par : est-ce que mon inquiétude est actuelle ou éventuelle.

A

Faux.

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23
Q

Vrai ou faux. Le type I et II pourraient être décrits par réel vs non réel.

A

Faux

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24
Q

Une fois que vous avez expliqué à Caroline:
- ce qu’est le TAG (dimension : continuum de l’anxiété)
- le modèle théorique de base du TAG
- le but de la thérapie
- l’outil d’auto-observation et la différence entre des inquiétudes de type I et II

Quelle sera votre prochain enseignement ?

Indice : 2 x

Nommez-les.

A

Deux analogies :

1) L’analogie des allergies

2) L’analogie des verres filtrants

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25
Q

L’_________ et l’_________ sont au cœur du TAG.

A
  • intolérance
  • incertitude
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26
Q

Selon le modèle théorique de base (situation, et si…?, inquiétude, anxiété et épuisement/démoralisation), on doit tenir compte qu’il y a toujours une _______ à l’________, c’est partout.

A

Intolérance à l’incertitude

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27
Q

Comment allez-vous illustrer cette intolérance à l’incertitude, présente au cœur du TAG et présenté dans l’arrière plan du modèle théorique de base ?

Expliquez-lui en détails.

Indice : 2x

A

Grâce à deux analogies qui illustrent comment les personnes ayant un TAG réagissent fortement à la présence d’incertitude :

1) L’analogie des allergies saisonnières : il suffit qu’il y ait une toute petite quantité de pollen dans l’air pour que la personne allergique se mette à réagir (écoulement nasal, éternuements). Une personne qui a un TAG, c’est la même chose : elle va repérer/détecter rapidement la petite quantité d’incertitude et elle va réagir très fortement à cette incertitude, ce qui l’amène à s’inquiéter et ressentir de l’anxiété.

2) L’analogie des verres filtrants : la personne qui a un TAG porte des verres filtrants (lunettes) qui lui permettent de toujours repérer l’incertitude dans les situations. Les lunettes lui donne le pouvoir magique de pouvoir repérer tout ce qui a d’incertain et tout ce qui pourrait mal aller. Elle voit cela plus qu’une autre personne.

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28
Q

Lucien a un TAG, il prend l’avion demain et il s’inquiète énormément que son avion s’écrase. Martin, votre collègue qui est aussi psychologue, vous dit qu’il a tenté de faire de la restructuration cognitive au sujet de l’avion qui s’écrase, il voulait amener le rationnel du faible risque présent que l’avion s’écrase. Il vous dit qu’il ne sait pas si ça l’a diminué l’anxiété de son client et vous demande si vous aurez utilisé la même stratégie. Que lui répondez-vous ?

A

Non, je n’aurais pas fait de restructuration cognitive sur le rationnel d’un avion qui a peu de chances de s’écraser, car ce n’est pas aidant pour une personne qui a un TAG, elle va quand même s’inquiéter car il y a quand même une petite chance que ça arrive, même si ça arrive rarement. La restructuration cognitive avec les chiffres et les statistiques ne fonctionne pas avec les personnes ayant un TAG.

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29
Q

Caroline comprends bien maintenant les 2 analogies que vous lui avez partagé et vous demande comment peut-elle savoir lorsqu’elle a une intolérance à l’incertitude. Comment cette intolérance se manifeste chez un client ?

Indice : 2x A_____ et É_______

Listez.

A

L’intolérance à l’incertitude se manifeste par des :
- stratégies d’approche
- stratégies d’évitement

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30
Q

Lorsque vous présentez les manifestations de l’intolérance à l’incertitude à Caroline, vous décidez de lui donnez des exemples des stratégies d’approches non efficaces. Quels sont ces exemples ?

F_______
R_______
Q_______
V_______
S_______
C___ R____

A
  • Faire tout soi-même et ne pas déléguer
  • Rechercher beaucoup d’information avant de passer à l’action
  • Questionner une décision déjà prise
  • Chercher à être rassuré
  • Vérifier et revérifier
  • Surprotéger les autres
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31
Q

Lorsqu’on avance dans la thérapie avec Caroline, que peut-on lui poser comme question lorsqu’elle est face à une situation incertaine :

A

Qu’est-ce que vous avez tendance à faire devant une situation incertaine ?

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32
Q

Caroline vous répond qu’elle a tendance à s’inquiéter face à une situation incertaine. Qu’allez-vous-vous faire à ce moment-là pour aider Caroline ?

A

Je vais l’aider à remarquer qu’elle fait beaucoup de choses qui sont reliée à l’incertitude afin de diminuer l’incertitude. C’est souvent ancré dans le quotidien des personnes ayant un TAG et elles ne s’en rendent pas compte. On veut donc lui partager les stratégies d’approches et d’évitement inefficaces qu’elle utilise lorsqu’elle fait face à une situation incertaine.

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33
Q

Qui suis-je ? Au travail comme à la maison, j’ai tendance à tout faire moi-même, car je pense que personne ne le fera aussi bien que moi. J’aime travailler seule. D’ailleurs, quand je dois participer à un travail d’équipe, je dois m’assurer d’être la dernière à réviser le travail, au cas où je trouverais des fautes. Je ne voudrais pas perdre des points.

A

Stratégie d’approche inefficace: Faire tout soi-même et ne pas déléguer. Cela fait partie des manifestations de l’intolérance à l’incertitude.

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34
Q

Qui suis-je ? Lorsque je rédige un courriel, je dois le vérifier plusieurs fois afin de m’assurer que j’ai bien écrit et qu’il n’y a pas de fautes. Je me demande souvent si je devrais mettre un emoticon ou pas. Il m’arrive de le mettre et de l’enlever à la relecture de mon courriel. Quand je dois me rendre à un nouvel endroit, je dois vérifier le trajet plusieurs fois au cas où il y aurait un changement récent.

A

Stratégie d’approche inefficace: vérifier et revérifier. Cela fait partie des manifestations de l’intolérance à l’incertitude.

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35
Q

Qui suis-je ? 3 jours avant la date limite d’abandon, Laura dédiée de ne pas abandonner un cours suite à mauvaise note à l’examen de mi-session. Elle se dit qu’elle mettra les bouchées doubles pour la fin de la session. 3 semaines plus tard, Laura se demande si elle a fait un bon choix, elle ne sait plus si elle a prise la bonne décision. Elle y réfléchit à tous les jours et cela l’empêche même de dormir. Pourtant, même si Laura aurait voulu changer d’idée, elle n’aurait pas pu puisque la date limite d’abandon est échue depuis plus de 2 semaines.

A

Stratégie d’approche inefficace: questionner une décision déjà prise. Cela fait partie des manifestations de l’intolérance à l’incertitude.

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36
Q

Qui suis-je ? Sara aimerait acheter un tapis roulant. Elle passe des heures à faire des recherches sur internet afin de s’informer des différents prix, des commentaires, des taux de fiabilité, des différents styles et options. Après avoir passé 3 jours à faire des recherches, elle décide de questionner son entourage et demande à 3 amies leurs avis et les compare. Une amie lui demande pourquoi elle aimerait s’acheter un tapis roulant et Sara lui dit qu’elle aimerait commencer à marcher plus souvent dans la journée et veut profiter de la marche lorsqu’elle travaille et étudie à son bureau.

A

Stratégie d’approche inefficace: recherche beaucoup d’informations avant de passer à l’action. Cela fait partie des manifestations de l’intolérance à l’incertitude.

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37
Q

Qui suis-je ? Luis aime beaucoup sa petite sœur et il aime passer du temps avec elle. Sa sœur est acceptée dans une nouvelle école secondaire. Luis souhaite que sa sœur soit bien dans cette nouvelle école, il décide donc de l’apporter le matin et d’aller la chercher après ses cours. Luis sait que sa sœur sort de l’école pour aller manger le midi avec des amis et ça l’inquiète car il y a une grande autoroute tout près et beaucoup de gens louches se tiennent près de l’école. Il décide donc d’aller diner avec sa sœur à tous les midi.

A

Stratégie d’approche inefficace: Surprotéger les autres. Cela fait partie des manifestations de l’intolérance à l’incertitude.

38
Q

Qui suis-je ? Livia est en période d’examens de fin de session. Elle doit beaucoup étudier ces temps-ci. Elle a décidé de revenir à la maison pour voir son conjoint et leur chien avant de retourner à sa résidence étudiante pour les examens finaux. Elle avait averti son conjoint qu’elle ne serait pas disponible, car elle devra étudier tout le weekend. À toutes les fois que Livia voit son conjoint dans la maison et qu’il l’a regarde, elle lui demande : t’es sure que ça ne te dérange pas que j’étudie ? Son conjoint lui répond non à toutes les fois. Livia décide d’appeler 2 de ces amies afin de leur demander leur avis sur la situation afin de savoir si elle a pris la bonne décision de continuer à étudier et de ne pas faire des activités avec son conjoint.

A

Stratégie d’approche inefficace: chercher à être rassuré. Cela fait partie des manifestations de l’intolérance à l’incertitude.

39
Q

Nous avons discuté des manifestations de l’intolérance à l’incertitude et les stratégies d’approches inefficaces qui sont utilisées. Quelle autre type de stratégie inefficace peut être utilisé par le client ?

Listez.

Indice :

É____ S_____
I_____
P_____

A

Les stratégies d’évitement :

  • éviter de s’engager
  • trouver des raisons imaginaires pour éviter certaines activités
  • procrastiner
40
Q

Le but des stratégies d’approche et d’évitement est de faire __________ .

A

Diminuer l’incertitude dans les situations

41
Q

Qui suis-je ? Éric remet au lendemain les choses lorsqu’il a une incertitude dans une situation. Il s’est acheté une machine a café et il doit la retourner pour la faire réparer. La machine est non fonctionnelle depuis au moins 6 mois et est dans le cadre de porte. Il ne sait même plus si la machine est toujours sous garantie. Il y réfléchit à toutes les semaines, mais ne fait aucune action pour avancer le processus.

A

Stratégie d’évitement : procrastiner qui fait partie des manifestations de l’intolérance à l’incertitude.

42
Q

Qui suis-je ? Pascale dit toujours se garder une distance émotionnelle avec les hommes qu’elle rencontre car elle se dit que si ça ne marche pas ou qu’il finit par être un mauvais gars pour elle, elle n’aura pas de peine et ce sera plus facile. Elle agit comme ça aussi avec ses amies, elle attend que ses amies l’appellent pour pas se sentir trop prise dans la relation.

A

Stratégie d’évitement : éviter de s’engager qui fait partie des manifestations de l’intolérance à l’incertitude.

43
Q

Qui suis-je ? L’université organise une activité d’initiation pour les étudiants en psychologie. Livia aimerait y aller, mais elle se dit qu’elle aura l’air ridicule car elle est plus âgé que la majorité des étudiants et elle n’aime pas boire. Elle sait que pendant ces activités, les étudiants boivent énormément et elle a peur de sembler trop vieille ou d’être rejetée du groupe. Elle répond à l’invitation en disant qu’elle est malade et qu’elle ne peut y aller, mais qu’elle aurait vraiment aimé ça être présente.

A

Stratégie d’évitement : trouver des raisons imaginaires pour éviter certaines activités qui fait partie des manifestations de l’intolérance à l’incertitude.

44
Q

Est-ce que la psychologue partage l’utilisation de ces stratégies inefficaces à sa cliente ?

A

Oui, car elle devra en prendre conscience pour pouvoir les travailler par la suite.

45
Q

Vrai ou faux. S’inquiéter aide à solutionner des problèmes.

Expliquez votre réponse.

A

Faux. Ça nuit au processus de résolution de problèmes car quand on s’inquiète, on a tendance à voir toutes les solutions qui ne pourraient pas fonctionner, on entrevoit que toutes les solutions vont échouer. Cela joue aussi sur notre concentration = moins de facilité à solutionner les problèmes.

S’inquiéter occasionne une grande hausse d’anxiété = la personne va plutôt avoir tendance à éviter et ne pas penser au problème en question.

46
Q

Vrai ou faux. Les inquiétudes constituent une source de motivation qui assure que les choses soient faites.

A

Faux. Au contraire, les personnes qui ont un TAG vont plutôt avoir tendance à procrastiner. On peut très bien faire les choses sans s’inquiéter. Ex : on sait qu’on doit se présenter aux cours, étudier, écrire nos notes de cours avant de faire l’examen et si on le fait sans s’inquiéter, on va être plus efficaces et motivés.

Pour étudier, il fait avoir en tête que si je n’étudie pas bien, je risque d’avoir une mauvaise note, donc cela peut nous motiver à faire la bonne chose pour réussir.

47
Q

Le fait de s’inquiéter, ce n’est pas de prévoir ce qui pourrait arriver : ce sont des p______, des i_______, des d________ qui s’enchaînent aux idées des conséquences négatives dans le f_____ Ces chaînes d’inquiétudes sont non utiles, elles sont nuisibles car elles engendrent de l’a_______, donc la personne ne fait rien au final.

A
  • pensées
  • images
  • doutes
  • futur
  • anxiété
48
Q

Laura, une étudiante, vous demande comment faire pour savoir si elle a une inquiétude face à ses examens finaux. Que lui dites-vous ?

A

Se questionner : est-ce que je vis de l’anxiété en ce moment ? Si je n’étudie pas bien, je n’aurai pas une bonne note. Elle ne devrait pas ressentir une montée d’anxiété car elle prédit quelque chose qui peut se passer mais qui ne se passe pas car elle sait qu’elle va étudier. Hors, si elle ressent de l’anxiété après s’être posée la question, elle se sentira prise dans une spirale d’inquiétude.

49
Q

Qu’est-ce que l’inquiétude ?

Quelque chose qui se passe dans _________: p______, i_______, d________ présent dans nos processus mentaux.

A
  • notre tête
  • pensées
  • images
  • doutes
50
Q

Vrai ou faux. L’inquiétude entraîne une anxiété.

A

Vrai

51
Q

Nous vivons l’anxiété de manière ___________, tandis que nous vivons le stress de manière __________.

A
  • émotionnelle
  • physique
52
Q

Vrai ou faux. S’inquiéter permet de se protéger contre certaines émotions négatives. Ex : si mon amoureux est en retard, ça se peut qu’il ait eu un accident. Valérie peut se dire : c’est bien de s’inquiéter comme ça, car la journée où il aura réellement un accident, je l’aurai tellement visualisé dans ma tête que ça va être beaucoup moins difficile à vivre = je me protège des émotions négatives en y pensant régulièrement. Je vais m’être préparée mentalement, je vais mieux agir.

A

Faux

53
Q

Valérie vous demande pourquoi c’est faux, que le fait de s’inquiéter que quelque chose lui arrive ou arrive à son chum ne peut pas mieux la préparer pour le jour que ça arrivera. Que lui dites-vous ?

A

Explication avec ceci : Et si j’avais un cancer du sein un jour :

Prenons Stéphanie, elle s’inquiète beaucoup d’avoir un cancer un jour. D’ailleurs, à tous les jours, elle
- vit de l’anxiété
- s’imagine subir une intervention chirurgicale
- se voit ne plus avoir de cheveux
- tout cela lui tourne dans la tête régulièrement

Prenons Karine, elle ne s’inquiète pas d’avoir un cancer un jour. D’ailleurs à tous les jours elle
- n’a pas d’inquiétudes face à cela
- profite de sa vie
- est détendue

Scénario 1 ) 10 ans plus tard, les 2 ont un cancer du sein.

Stéphanie : va réagir en étant sous le choc, donc même si elle a entrevue ce moment-là, émotivement, ce sera difficile pour elle, Ça fait 10 ans qu’elle est anxieuse face à cela, on peut imaginer qu’elle arrive dans un état où elle est très fatiguée, fatigable.

Karine : arrive avec une certaine énergie car elle était détendue pendant les 10 dernières années.

La personne qui sera le mieux positionnée à l’annonce de ce diagnostic sera Karine car elle arrive dans une meilleure forme physique et mentale.

Scénario 2) 10 ans plus tard, aucune n’a un cancer.

Stéphanie : ça fait 10 ans qu’elle s’inquiète pour rien.

Karine : elle a vécu les 10 années précédentes en étant épanouie.

Dans tous les cas, c’est Karine qui est gagnante de cette situation.

54
Q

Vrai ou faux. Les inquiétudes peuvent prévenir les événements négatifs.

Expliquez.

A

Faux. Cela relève de la pensée magique : je me suis toujours inquiétée à l’idée que mon enfant ait un accident et ça n’est jamais arrivé, je vais continuer à m’inquiéter car cela protège mon enfant, j’ai une bonne étoile qui nous protège. Ex : quand je m’inquiète au sujet des présentations orales, ça se passe bien : ce n’est pas le fait de s’inquiéter qui fait que ça se passe bien. Les inquiétudes n’ont pas d’impact sur le hasard de la vie. On ne peut pas se protéger par la simple pensée magique.

55
Q

Vrai ou faux. Le fait de s’inquiéter constitue un trait positif de la personnalité.

Expliquez. Est-ce qu’on partage la réponse à la cliente ? Comment ?

A

Faux. Les personnes qui pensent que c’est vrai, pensent que ça témoigne qu’elles sont attentionnées et qu’elles aiment leurs proches.

L’entourage des personnes qui s’inquiètent beaucoup, va trouver que la personne exagère, elles vont trouver ça lourd, vont trouver que c’est lourd de devoir rassurer la personne. C’est perçu comme un trait négatif par l’entourage. L’entourage aimerait que la personne s’inquiète moins, qu’elle soit moins anxieuse et qu’elle ne surprotège pas.

Dans la thérapie, on amène la cliente, délicatement et graduellement :

À réaliser qu’on peut être très attentionnée et aimer ses proches, sans s’inquiéter constamment au sujet de ceux-ci.

56
Q

Maintenant que nous avons passé quelques séances à donner démystifier les mythes et réalités concernant les inquiétudes et l’anxiété, nous arrivons à discuter avec Caroline à une prochaine étape, soit celle de ?

Indice : F_______ N_________ de faire ….

A

On amène Caroline à réaliser qu’elle a une façon négative de faire face aux problèmes.

57
Q

Qu’est-ce qui est compris dans la Façon négative de faire face aux problèmes ?

Indices :

  • V__ P__ M__
  • N___ = C____
  • É__
  • C__
  • C__
A

1) Voir le problème comme une menace, ce qui amène des doutes et du pessimisme

2) Cette façon négative d’approcher les problèmes engendre des conséquences :

  • émotionnelles
  • cognitives
  • comportementales
58
Q

Que veut-on dire lorsqu’on dit que : voir le problème comme une menace amène des doutes et du pessimisme ?

Indices :

  • D__ C__ R__ P__
  • P__ C__ N__
A

Avoir des doutes quant à sa propre capacité à résoudre les problèmes. La personne va être pessimiste et elle anticipe des conséquences négatives qui pourraient se présenter.

59
Q

La façon négative de faire face aux problèmes entraîne des conséquences émotionnelles, cognitives et comportementales. Expliquez chacune de ces composantes.

A
  • conséquences émotionnelles : ressentir beaucoup d’anxiété, d’irritabilité, de colère.
  • conséquences cognitives : inquiétudes, pensées, images
  • conséquences comportementales : procrastiner, être impulsif, prendre des mauvaises décisions, éviter.
60
Q

Carole aimerait apprendre des stratégies pour améliorer sa façon de faire face aux problèmes. Que pouvez-vous lui recommander ?

I_______
R_______
O______

A
  1. Identifier les problèmes avant qu’il ne soit trop tard
  2. Reconnaître que les problèmes font partie de la vie (normale)
  3. Voir les problèmes comme des opportunités ou des défis plutôt que comme des menaces
61
Q

Quelle est la première composante de la thérapie pour amener la personne à améliorer sa façon de faire face aux problèmes ?

Expliquez votre réponse.

A

Identifier les problèmes avant qu’il ne soit trop tard : il faut identifier les problèmes avant qu’ils ne prennent de l’ampleur.

La façon : porter attention à comment on se sent. Ex : Caroline remarque qu’elle se sent anxieuse. Elle peut voir qu’elle en a trop dans son assiette en ce moment au travail et à l’école. Le problème n’est pas qu’elle se sent anxieuse face à tout cela. Le problème est qu’elle en a trop en ce moment pour ses capacités.

Donc, elle doit reconnaître qu’elle en a trop pour ses capacités.

62
Q

Quelle est la deuxième composante de la thérapie pour amener la personne à améliorer sa façon de faire face aux problèmes ?

Expliquez votre réponse.

A

Reconnaître que les problèmes font partie de la vie normale :

Les gens qui ont un TAG ont souvent l”impression qu’il leur arrive beaucoup plus de choses négatives, de problèmes vs leur entourage et les autres. Ex : c’est injuste, il m’arrive toujours quelque chose, j’ai toujours des problèmes, les autres en ont moins.

Ce qui explique cette impression : les personnes ayant un TAG vont s”inquiéter beaucoup des problèmes. Elles vont procrastiner beaucoup et ne feront pas de résolution de problèmes rapidement = les problèmes de la vie quotidienne finissent par s’accumuler = une montagne de problèmes vont les suivre.

Les personnes qui n’ont pas un TAG, vont être confrontées à autant de problèmes dans leur vie, mais vont solutionner les problèmes au fur et à mesure. Elles ne se fâchent pas = pas de montagne qui s’accumule.

63
Q

Quelle est la troisième composante de la thérapie pour amener la personne à améliorer sa façon de faire face aux problèmes ?

Expliquez votre réponse.

A

Voir les problèmes comme des opportunités ou des défis plutôt que comme des menaces :

Il faut avoir une posture de se relever les manches et se sentir prête à affronter les problèmes. C’est beaucoup plus stimulant pour les affronter. Ce n’est pas tout noir ou tout blanc, mais c’est d’essayer de trouver quel défi je peux trouver dans le problème qui se présente à moi.

Voir les problèmes comme des défis vs des menaces.

64
Q

Cela fait déjà plusieurs semaines que vous rencontrez Caroline pour son TAG. Voici les apprentissages qu’elle a fait : reconnaît qu’elle utilise des stratégies inefficaces (approche et évitement), sait qu’elle a des incertitudes, elle reconnaît que de s’inquiéter sert à rien, elle voit les problèmes comme des défis vs des menaces. Elle a plusieurs gains depuis la thérapie. Caroline vous demande comment elle peut accroître son niveau de certitude. Que lui dites-vous ?

A

On n’arrivera jamais à accroître son niveau de certitude.

On ne travaillera aucunement à l’aider à augmenter son niveau de certitude.

On va travailler à accroître son niveau de tolérance face à l’incertitude.

65
Q

Quelles stratégies peuvent être utilisées pour augmenter la tolérance à l’incertitude ?

N________
Ê________
S________

A
  1. Noter la situation :
    chercher les situations de manière volontaire dans lesquelles il y a de l’incertitude et les expérimenter de plein gré, volontairement. S’exposer à des situations incertaines et les expérimenter.
  2. Être modeste et réaliste :
    se donner des petits défis et de manière graduelle.
    Ex : aller au restaurant et choisir un plat qu’elle n’a jamais choisit avant. *Peut être difficile pour une personne avec un TAG de choisir un plat différent = incertitude du goût.
  3. S’attendre à être anxieux ou inconfortable :
    + le client le fait + il va développer sa tolérance face à l’incertitude. Il va constater les progrès. Ex : n’est plus anxieux à l’idée de choisir un plat différent au restaurant.
66
Q

Afin d’augmenter la tolérance à l’incertitude, lorsqu’on demande à Caroline de noter la situation d’exposition, nous lui demandons de _______.

  1. S_____
  2. C_____
A

Noter les détails dans un calepin :

  1. Les situations d’incertitudes
  2. Le choix des situations auxquelles elle veut s’exposer
67
Q

Qui suis-je ? Aller au cinéma et voir un film que je ne connais pas, sans avoir vu l’annonce et même sans en avoir entendu parlé. Voir le film car je vois l’image de l’affiche et le nom du film une fois arrivée au cinéma.

A

Être modeste et réaliste : se donner des petits défis de manière graduelle.

68
Q

Suis-je un bon exemple d’être modeste et réaliste (se donner des petits défis de manière graduelle) ?

Demander à son patron une augmentation salariale le lendemain de la rencontre avec le psychologue.

A

Non. Ce n’est pas graduel.

69
Q

Qu’est-ce que Caroline pourrait demander à la place d’une augmentation salariale ?

A

Une calculatrice pour son bureau.

70
Q

Comment sait-on que Caroline progresse dans la thérapie ?

A

Elle va développer une tolérance face à l’incertitude et va s’exposer de plus en plus à des situations incertaines et ne plus se sentir anxieuse pour plusieurs d’entre elles. Ex : n’est plus anxieuse à l’idée de choisir un film qu’elle ne connaît pas et qui n’est pas familier.

71
Q

Que fait-on pour aider Caroline à faire face aux inquiétudes de type I?

A

Inquiétudes de type I (actuel) :

La résolution de problème avec une stratégie comportementale structurée.

72
Q

Quelle image le psychologue montrera-t-il à Caroline concernant le besoin de faire face aux inquiétudes de type II?

Indice : C_____ A_______ É________ C___________

A

Présenter la courbe d’anxiété et l’expliquer.

Les personnes qui ont un TAG et des inquiétudes de type II tentent de se changer les idées, mais les inquiétudes reviennent.

Courbe d’anxiété de l’évitement cognitif à présenter à la cliente :

  • Je m’inquiète de quelque chose = premier pic d’anxiété
  • Je me change les idées = 1re pente qui descend, mais jamais au niveau initial, sans anxiété
  • Je repense à mon inquiétude = 2e pic d’anxiété
73
Q

Caroline comprend maintenant l’image de la courbe d’anxiété de l’évitement cognitif et elle sait maintenant que de tenter de se changer les idées lorsqu’elle est anxieuse n’est pas une bonne idée car l’anxiété revient. Vous voulez partager une stratégie à votre cliente afin qu’elle puisse mettre en place des actions concrètes pour faire face à ses inquiétudes.

Que lui proposez-vous ?

E________
E_______ C_______

Listez.

A
  1. Exercice de l’éléphant blanc
  2. Exposition cognitive
74
Q

Qu’est-ce que l’exposition cognitive ? Quel est son but ? Quand est-elle indiquée ?

A

C’est une stratégie utilisée afin d’aider le client à faire face à ses inquiétudes de type II.

But : s’exposer à des images et émotions qui sont difficiles pour la personne. Ne pas éviter les émotions ou les images associées à nos inquiétudes. Sert à devenir plus à l’aise lors de l’exposition de ces images et émotions, de ne plus être craintive. On veut également laisser monter les émotions sans les éviter.

Technique pratiquée seulement à la fin de la thérapie du TAG, la cliente doit avoir traversé toutes les étapes précédentes avant d’en arriver ici.

75
Q

Les gens vont souvent être capables de parler de leurs inquiétudes, mais auront de la difficulté à s’e________ à des ________ et ________ car elles sont difficiles.

A
  • s’exposer
  • images
  • émotions
76
Q

Un des buts de la TCC est de faire face aux inquiétudes de type II en laissant m______ les é_______ sans les é________.

A
  • monter
  • émotions
  • éviter
77
Q

Vrai ou faux. Il peut y avoir de l’anxiété et de la peur reliée à l’exposition cognitive des inquiétudes et cela peut causer une attaque de panique.

A

Faux. L’exposition cognitive des inquiétudes ne peut causer une attaque de panique. Ce ne sont pas des choses qui sont arrivées, ou qui se produisent actuellement, se sont des choses qu’on craint dans le futur.

78
Q

En quoi l’exposition cognitive aux inquiétudes dans le TAG est différente que l’exposition lors d’un TSPT ?

A

L’exposition cognitive des inquiétudes ne peut causer une attaque de panique. Ce ne sont pas des choses qui sont arrivées, ou qui se produisent actuellement, se sont des choses qu’on craint dans le futur.

Tandis que, pour le TSPT, la personne s’expose à des images réelles, des émotions réelles vécues dans son passé lorsqu’elle a vécu un événement traumatisant. Cette personne peut vivre beaucoup d’anxiété et une attaque de panique lors de l’exposition.

79
Q

Qui sui-je ? Cette étape de la thérapie repose sur le fait d’avoir fait toutes les étapes précédentes avant d’en arriver à cette étape de la thérapie. C’est à la fin de la thérapie qu’on travaille sur cette partie.

A

L’exposition cognitive aux inquiétudes.

80
Q

Vrai ou faux. Puisque la personne n’a jamais réellement vécu ce qu’elle imagine dans ses inquiétudes, l’exposition cognitive n’est pas si demandante que ça côté énergétique.

A

Faux. C’est très demandant pour la personne de se livrer à cet exercice.

81
Q

Comment se fait l’exposition cognitive aux inquiétudes lors de la TCC pour un TAG ?

Nommez les étapes de 1 à 4.

1) I_________
2) P________
3) F________
4) E________

Listez.

A

1) Identifier la thématique
2) Préparer le scénario préliminaire
3) Finaliser le scénario
4) Enregistrer le scénario pour l’exposition répétée

82
Q

Que veut-on dire par identifier la thématique dans l’exposition cognitive aux inquiétudes ? Donnez un exemple.

A

Penser à une inquiétude qui nous revient souvent en tête.

Ex : Imaginez que votre enfant se fait frapper par un véhicule.

83
Q

Que veut-on dire par préparer le scénario préliminaire dans l’exposition cognitive aux inquiétudes ? Donnez un exemple.

A

Qu’est-ce qui arrive dans l’histoire, vous êtes avec votre enfant à quel endroit, vous faites quoi ? Qu’arrive-t-il avant qu’il se fasse frapper par une voiture ?
On ne fuit plus.

C’est difficile pour les gens qui ont un TAG d’aller là, car ils fuient depuis longtemps cette pensée/peur centrale et c’est pourquoi elle revient en boucle sous la forme d’inquiétude de type II.

84
Q

Que veut-on dire par finaliser le scénario dans l’exposition cognitive aux inquiétudes ? Donnez un exemple.

A

L’enfant est par terre, il s’est fait frappé par la voiture. Qu’est-ce qui se passe à ce moment-là? Que voyez-vous, qu’entendez-vous-vous, que ressentez-vous ?

L’enfant est par terre, il dit à sa maman qu’il a mal. La mère se sent impuissante, les ambulanciers arrivent et ne peuvent rien faire car l’enfant est trop blessé.

La peur la plus profonde n’est pas que l’enfant décède, mais c’est de vivre ce moment-là où en tant que parent, tu vois ton enfant sous une douleur atroce et ne pouvoir rien faire.

Personnes TAG : peur qui génère des inquiétudes de type II.

On demande au client de faire appel à ses 5 sens :
Qu’est-ce que vous :
- voyez
- entendez
- sentez
- touchez
- goûtez

85
Q

Quelle est la dernière étape de l’exposition cognitive aux inquiétudes ? E________

Expliquez cette étape.

A

Enregistrer le scénario pour l’exposition répétée :

Dans la séance, on va enregistrer à partir de la scène finale de la peur, de l’inquiétude : l’enfant s’est fait frappé par une voiture et il est par terre.

Autre exemple : le moment où la personne perd son travail et est assise sur une boîte de carton et elle est maintenant sans abris.

Qu’est-ce qui arriverait qui serait le pire pour la personne ?

On demande à la personne de le nommer et d’aller où elle ne veut pas aller (elle n’y va pas d’emblée car il y a trop d’inquiétudes).

86
Q

Lorsque la cliente écoute l’enregistrement de la scène finale, elle s’expose à __________.

A

Sa vraie peur

87
Q

Quelle serait la vraie peur pour Caroline concernant son enfant qui a un accident de voiture ?

A

Le sentiment d’impuissance de ne pas pouvoir l’aider alors qu’il souffre et de le voir agoniser.

88
Q

Vrai ou faux. Le fait d’écouter le scénario douloureux en registré, fera en sorte que la personne aura moins de sensations négatives si jamais le scénario se produit réellement.

A

Faux.

89
Q

Quel est le but de l’exposition cognitive aux enregistrements répétés de la scène finale ?

A

L’écoute des images qui font peur fait en sorte que le parent est en mesure de laisser les images venir sans les chasser. Plus on laisse les images venir sans les chasser, moins elles seront présentes.

La personne aura bien connecté avec sa peur centrale et être en mesure de laisser venir des images comme celles-là sans être bouleversée.

90
Q

À quel type de technique s’apparente l’exposition cognitive des inquiétudes ? Quelle est la différence entre les deux ?

A

À la flèche descendante : qu’est-ce qui arriverait ensuite et ensuite.

Dans l’exposition cognitive des inquiétudes, on se concentre sur ce qui arriverait de pire pour la personne. On part de là et on demande à la personne de le nommer et d’aller où elle ne veut pas aller.

91
Q

Décrivez le modèle théorique complet du TAG à Caroline et ciblez les interventions.

A

1) Situation

2) Et si…? :
Interventions/travailler sur : évitement cognitif + façon négative de faire face aux problèmes

3) Inquiétude :
Interventions sur : croyances positives au sujet des inquiétudes

4) Anxiété

5) Démoralisation et Épuisement

*En arrière plan du modèle, on voit la présence marquée de l’intolérance à l’incertitude.

92
Q

Les interventions du psychologue se feront où au niveau du modèle théorique complet du TAG ?

A

1) Et si… ? : Travailler sur l’évitement cognitif et la façon négative de faire face aux problèmes

2) Inquiétudes : Travailler sur les croyances positives au sujet des inquiétudes = démystifier